L’évènement incontournable de la fin période estivale prend ses quartiers d’été durant trois jours dans la capitale de l’Yonne. Une vingtaine de compagnies, plus de cinquante représentations, deux jours de programmation non-stop ou presque, l’édition 2024 des « Rues Barrées » pourrait battre tous les records de fréquentation cette année et effacer des tablettes le chiffre de 23 000 spectateurs atteint la saison dernière…
AUXERRE : 2023 s’inscrivait déjà parmi les annales de la manifestation culturelle. 2024 pourrait dépasser largement le chiffre de 23 000 visiteurs au soir de la journée dominicale du 25 août. Le festival des arts de la rue nous revient avec son lot de divines surprises et une programmation qui gagne en éclectisme.
Le public ne boudera pas son plaisir à la découverte de la vingtaine de compagnies qui vont investir les rues auxerroises durant deux journées d’exception. Les férus de manifestations circassiennes ne devraient pas être déçues par la qualité des spectacles qui seront ainsi proposés au fil d’une ruelle ou dans un quartier. Adjointe au maire d’Auxerre en charge de la Culture, Céline BAHR estime que « ce festival adoucit la rentrée et offre une belle opportunité de continuer à rêver ».
Une cinquantaine de représentations vont ainsi s’étirer sur plus de quarante-huit heures, entre samedi et dimanche. Sachant que les trois coups de ce spectacle de rue haut en couleurs (il rappelle ce qui se pratique déjà avec belle réussite à Aurillac ou à Chalon-sur-Saône) lanceront officiellement le rendez-vous lors de la soirée inaugurale, programmée vendredi 23 août aux alentours de 19h30, parking de la Tournelle. Il y sera question d’un curieux et pittoresque hommage à l’astronaute soviétique Youri GAGARINE, dans une représentation baptisée tout simplement « GAGARINE is not dead ! » !
Thierry BRET
A rendez-vous exceptionnel, programmation remarquable ! On la doit à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne ! Trois jours extraordinaires afin de commémorer de la manière la plus culturelle et éclectique qu’il soit le quatre-vingtième anniversaire de la Libération de la ville d’Auxerre, du 24 au 27 août prochain. Un florilège de découvertes intellectuelles pour ne jamais oublier ce que fut cette période tragique pour la patrie, entre Résistance et occupation…
AUXERRE : A la lecture du copieux programme adressé à la presse cette semaine, on se réjouit déjà de vivre l’instant présent. Au-delà des commémorations traditionnelles organisées par la Ville d’Auxerre, la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne (SSHNY) a concocté un cocktail très goûteux et représentatif de ses possibilités et de son savoir-faire, afin de se calquer au mieux à l’actualité des célébrations marquant le 80ème anniversaire de la Libération de la capitale de l’Yonne. Les férus d’histoire, de poésie, de musique, d’expositions et de conférences ne seront pas déçus de ce rendez-vous devant faire date dans les annales de la célèbre date libératoire pour la cité icaunaise.
Ce sont trois jours qualifiés d’exceptionnels par les instigateurs de cette programmation qui se présentent à nous, avec l’amorce de la fin de semaine. Tout commencera ce samedi 24 août à la Maison Marie Noël, aux alentours de 15 heures avec l’inauguration de l’exposition consacrée au résistant français, Michel BERNSTEIN. Le lieu est lourd de symboles. Il s’agit de l’appartement de la célèbre poétesse. Une femme ayant occupé une place active dans la Résistance…
Marie NOEL/Michel BERNSTEIN : une passionnante plongée dans la Résistance
Réalisée par Alain GRIVEL, membre de la SSHNY, cette exposition mettra l’accent sur le vécu de ces deux personnalités que furent Marie NOEL et Michel BERNSTEIN sous l’Occupation.
« Les Allemands occupent la maison de ses parents, attenante à celle qu’on visite aujourd’hui et où elle se trouve alors avec sa mère et une tante infirme, commente le sociétaire de la vénérable structure associative auxerroise, elle qui admire sans réserve la culture allemande (celle du XIXème siècle) s’est prise depuis la Première Guerre mondiale d’une irrépressible exécration de l’Allemand, « dès qu’on lui met un habit vert sur le dos »… ».
La plume de la poétesse bourguignonne sera une arme puissante contre l’adversaire germanique, mêlant lyrisme et causticité. Grâce à son poème intitulé « Message », Marie NOEL est amenée par l’intermédiaire de Léon NOEL, ami de la famille, homme politique et président de la SSHNY de 1946 à 1956 à rencontrer le Général de GAULLE qui la décorera de la Légion d’Honneur.
A partir de 15h30, salle des conférences, Michel CORDILLOT captivera l’auditoire en donnant une causerie sur « Michel BERNSTEIN, résistant français ». Il reçut les insignes de la Légion d’Honneur et la médaille militaire du fait de son action dans la Résistance. Démobilisé à Royan, après avoir été appelé sous les drapeaux, Michel BERNSTEIN regagna la capitale de l’Hexagone en septembre 1940. Un raid de la Gestapo va alors chambouler son existence. Il décide de se cloîtrer dans l’appartement de son épouse, Monique ROLLIN, pour y mettre sur pied un atelier de faux papiers de défense de la France. Il y restera 800 jours sans sortir une seule fois au dehors ! Près de 12 000 tampons et d’innombrables papiers d’identité seront fabriqués par ses soins. Sans omettre de faux timbres postaux qui permirent leur acheminement….
La rencontre avec la marraine de la Maison Marie NOEL
Il faudra patienter encore vingt-quatre heures supplémentaires après ce samedi pour continuer cette promenade évocatrice et si intense dans le monde de la Résistance. Une promenade en compagnie d’une grande dame du théâtre et de la culture, Marie-Christine BARRAULT ! La marraine de la Maison Marie NOEL effectuera le déplacement depuis la capitale pour rejoindre Auxerre aux alentours de 18 heures, afin d’y lire des textes de la poétesse de l’Yonne. Cela se déroulera au théâtre de verdure de la maison éponyme. On en frémit déjà…
Le lendemain, épilogue de cet évènementiel d’exception. Toujours prévu à 18 heures et au même endroit, cette Maison Marie NOEL à redécouvrir comme un cadeau enrubanné du plus bel effet sous le sapin ! Le trio « Chimères » entrera en scène. Deux filles et un garçon. Des virtuoses, assurément. Roxane CHALARD est soprano. Chloé DUCRAY interviendra en qualité de harpiste où elle démontrera qu’elle possède plus d’une corde à son arc, musicalement s’entend ! Jean-Lou LOGER au violoncelle offrira le meilleur de lui-même. Tous auront à cœur de jouer « Résistances », un concert entrecoupé de lectures avec des textes profondément engagés, ceux de Paul ELUARD ou de Louis ARAGON. Alain GRIVEL lira, quant à lui, des extraits des « Epreuves de l’ombre » de Michel BERNSTEIN et un poème de Lucien SCHELER…On a hâte de vivre un tel programme…
En savoir plus :
Les spectacles du 26 et du 27 sont payants, aux tarifs de 20 euros (moins de18 ans : 12 euros). Il est possible de prendre des billets couplés pour les deux spectacles aux tarifs préférentiels (pour tous 30 euros, tarifs réduits 15 euros).
La Maison Marie Noël est située au 01 Rue Marie Noël à Auxerre.
Réservations et renseignements auprès de la SSHNY au 03.86.51.30.02.
Les billets sont aussi en vente au magasin CULTURA à la ZAC des Clairions à Auxerre.
En cas de pluie, les spectacles seront donnés en l’église Saint-Eusèbe à Auxerre.
Thierry BRET
La venue dans l’Yonne de ce virtuose du piano représente toujours un évènement pour les amateurs de musique classique. Pour la septième fois, l’instrumentiste se produira sur la scène du théâtre champêtre d’Etais-la-Sauvin, ce week-end. Deux récitals à se mettre entre les oreilles pour les mélomanes avertis mais pas que ! Avec à la clé, des œuvres maîtresses de Ravel, César Franck, Beethoven, Chopin, Liszt ou…Gershwin.
ETAIS-LA-SAUVIN : Tableau alléchant que celui-là ! Des pièces interprétées au piano par un esthète en la matière des plus grandes références du classique pour agrémenter un week-end estival ensoleillé : la belle aubaine pour les férus de la musique éternelle ! Le pianiste François CORNU, fidèle d’entre les fidèles du théâtre rural de La Closerie – sa venue d’ici quelques jours en terre de l’Yonne équivaut à sa septième visite programmée depuis les origines du Festival du Spectacle Vivant, cher à Andrée et à Gérard-André -, est un incontestable évènement, à ne manquer sous aucun prétexte pour les aficionados de la discipline.
Instigateur de nombreux événements musicaux, à l’instar de « Carré d'As Jeunes Talents » à Chartres en Eure-et-Loir, et depuis treize ans, « les Rencontres musicales de Tours », sans négliger les enregistrements – il en a trois à son actif consacrés à Mozart, Chopin, Schubert, Schumann, Liszt, Debussy, Ravel, Falla, Ginastera...-, François CORNU devrait nous régaler de sa maestria sur le clavier d’ivoire en ravivant les mémoires musicales de quelques-uns des compositeurs ayant marqué de lettres d’or le summum de leur art.
Voyage musical en Europe centrale avec Chopin et Liszt !
En première partie, le concertiste s’intéressera au travail de Maurice Ravel. Ce dernier était un grand admirateur de Moussorgski dont il transcrit pour l'orchestre les célèbres « Tableaux d'une Exposition ». Son intérêt pour le jazz est également fort : il influence Georges Gershwin. Le programme sera le suivant : prélude pour orgue, extrait de « Prélude, Fugue et Variations » opus 18 de César Franck, avant de poursuivre avec Ludwig Von Beethoven (final allegretto de la sonate pour piano n°17 en ré mineur opus 31 n°2 « La tempête », puis incursion dans l’imaginaire de Modeste Moussorgski (« Tableaux d'une exposition », extraits de « Promenade, Gnomus, Le vieux château, Promenade, Tuileries, La grande Porte de Kiev, Maurice Ravel avec un extrait du « Tombeau de Couperin » et le maître du jazz, George Gershwin dont il jouera trois préludes.
Après l’intermède, François CORNU proposera un voyage teinté de romantisme en s’inspirant de l’Europe centrale et de ses compositeurs fétiches, tels que Frédéric Chopin ou Franz Liszt. On reconnaîtra la quatrième « Ballade » de Chopin, tableau aux multiples couleurs, et une autre œuvre transcendante du compositeur avec la « Polonaise en Ut dièse mineur opus 26 n°1 ». La « Rhapsodie hongroise n°13 » de Franz Liszt clôturera cette double prestation dont les mélomanes garderont longtemps encore dans leur mémoire les airs intemporels…
En savoir plus :
Double récital de François CORNU au théâtre de La Closerie
Samedi 24 août à 20h30 et dimanche 25 août à 16h00 à Etais-la-Sauvin.
Réservation. Renseignements pratiques : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 03.86.47.28.16.
Prix des places PAF (participation aux frais) pour tous les spectacles (inchangés depuis 2007) : 15 € ou 11 € pour les adhérents de La Closerie et du Théâtre d’Auxerre.
Thierry BRET
Ce sera l’un des évènements incontournables de la saison. La présentation des œuvres de l’artiste icaunais, trop tôt disparu en 2017, Pierre MERLIER, à l’Espace culturel de Gurgy. L’une des localités de l’Auxerrois les plus favorables à la promotion artistique et à son éclectisme. Jusqu’au 25 août, les sculptures et les peintures de ce créateur imprégné de cubisme et d’expressionnisme accompagneront de leur rêverie les estivants. Les villageois, aussi…
GURGY : Jean-Luc LIVERNEAUX en jubile déjà ! Rien qu’à l’évocation de cette énième exposition accueillie dans l’antre de l’espace culturel local, l’adjoint au maire en charge de la promotion artistique en a des trémolos dans la voix.
Chantre de la sculpture figurative, adepte du cubisme et de l’expressionnisme, Pierre MERLIER va renaître quasiment tout le mois d’août avec l’accueil de cette rétrospective devant attirer les aficionados de l’auteur icaunais, dont les pièces peuvent s’apprécier d’ordinaire au Musée Pierre MERLIER.
Un centre d’exposition ouvert en 2019, avec ses trois salles où sont présentées plus de 400 œuvres au Moulin de Saulce qui borde le canal du Nivernais. On doit d’ailleurs cette initiative à la veuve de l’artiste, Michèle, garante de son travail si créatif et prolifique.
Disciple de François BROCHET, l’artiste a su créer au fil de sa carrière des personnages reconnaissables, à la limite de la caricature mais parfois en référence directe avec des personnalités publiques. De ses propres mots, il les qualifiait ainsi : « ces sculptures sont figuratives, ironiques, satiriques mais jamais anodines… ». Lauréat de nombreux prix, Pierre MERLIER exporta son travail en Asie jusqu’au Japon. On trouve ses œuvres dans bon nombre de musées et fondations : le Musée du Rire et de l’Humour à Montréal, le Château de Piestany en Slovaquie, ou encore le Musée des Sports de Paris. Un pur bonheur que de plonger dans son univers à Gurgy d’ici quelques jours…
En savoir plus :
Exposition Pierre MERLIER à l’Espace culturel de Gurgy
Du 03 août au 25 août 2024
Entrée libre.
Thierry BRET
Férus de mysticisme, d’ésotérisme et de mystères en tout genre, pressez le pas et rendez-vous dès que possible à la galerie auxerroise « MOUV’ART » pour y découvrir une talentueuse artiste qui, c’est sûr, ne manque pas d’imaginaire ! EMAELLE est son nom d’artiste. Un patronyme qui résonne bien au clair de lune sous les étoiles et le cosmos. Son œuvre se découvre jusqu’au 28 juillet dans cet espace si cosy et chaleureux du cœur de ville…
AUXERRE : Son pseudonyme nous fait déjà voyager ! Il n’est pas le seul, à la simple vision de ces œuvres hyper travaillées, aux multiples directions graphiques situées aux confins du bizarre et de l’onirisme, porte d’entrée d’un univers parallèle où l’artiste de La Ferté-Loupière veut nous emmener en ouvrant la porte. Comme guide spirituelle ? Comme naguère et en musique un certain Jim MORRISON et les DOORS (les Portes !) ?
C’est une irrésistible plongée vers une autre dimension qui nous est servie là sur les cimaises accrochées aux murs de l’espace auxerrois. D’autres dimensions ? Sans doute à la vue de ces enchevêtrements incroyables de personnages, ces entrelacs de visages, ces condensés de figurines qui prennent vie grâce à la magie créative de la peintre. Un voyage vers l’intimiste le plus pur et un sacré saut vers l’inconnu qui ne demande qu’à être découvert.
Chaque toile mérite que l’on se pose durablement face à elle. Pour mieux la cerner, la comprendre, l’entrevoir, la qualifier. La supputer, aussi, de toute ses réflexions si on la regarde avec un esprit un tantinet trop cartésien. Ici, dans le cas présent, quand on s’imprègne d’une œuvre de l’artiste qui autrefois se faisait appeler Emma ASH, il faut inexorablement lâcher prise. Sortir du mode temporel ordinaire et prendre une irrésistible hauteur d’appréciation, si ce n’est un très sérieux recul qui nous éloigne de la réalité du monde. De notre monde. Pour mieux interférer avec le sien…
L’appartement du dessus ? Son lieu de vie, petite !
Particularisme inattendu que nous révèle la créatrice sans fard entre deux interrogations lors de l’interview : le lieu d’exposition l’a ramène tout droit dans le monde de sa prime enfance.
« J’ai passé une grande partie de mon existence, petite, dans cette maison ! Juste au-dessus de l’espace « Mouv’Art » à l’étage supérieur ! ».
EMAELLE montre de l’index une fenêtre qui surplombe la rue. Son ancienne chambre où elle passait beaucoup de temps à dessiner, à écrire, à lire, à rêver…Un vrai retour aux sources, en somme ?
« Oui, je suis revenue ici il y a trois ans et demi, à l’époque du couvre-feu, ajoute-t-elle, une période où j’avais exposé des pièces comme à la croisée des chemins, hors du temps avec des retrouvailles formidables permettant à un public sevré d’art de revenir… ».
Le goût de l’inachevé l’habite…
Pour ce retour aux sources programmé jusqu’au 28 juillet, l’artiste peintre dévoile une autre facette de son talent imaginatif. A travers la sculpture. Elle y présente différentes pièces qui ne manquent pas de reliefs et de typicité.
« La sculpture, je l’ai commencée en même temps que la peinture, confie-t-elle, mais je n’avais jamais jusque-là exposé le résultat… ».
Volubile, EMAELLE se raconte à livre ouvert. Accessible, passionnante, décalée...
« Je m’oblige à finir mes toiles quand je sais qu’il y a une exposition au bout, souligne-t-elle, mais j’ai un véritable problème avec le fait d’achever les choses, y compris les œuvres artistiques… ».
Pour certains tableaux au format très appréciable, une période de quinze ans aura été nécessaire à l’artiste pour terminer le travail initial, sans cesse remis sur l’ouvrage de la prétendue finition ! Une somme de centaine d’heures, parfois, conférant à l’ensemble davantage de densité, de motifs d’inspiration, de finesse dans le sens du détail ! Un travail où la méticulosité est reine. Quant aux messages, quels sont-ils in fine ?
« Je ne sais pas si dans mon travail, cet acte créatif, il y a véritablement l’intention d’un message, soulève-t-elle, il existe un élan d’expression de ma vie intérieure (antérieure ?) qui est très riche et très dense, depuis petite, j’ai un grand intérêt pour l’humain… ».
Des œuvres en forme de portes à ouvrir par la compréhension ?
Plus EMAELLE touche à l’intime, plus il se dégage une notion d’universalité qui transparaît dans les œuvres qu’elle peint finalement à son rythme, tout en provoquant des césures qui lui sont indispensables.
Elle s’épanche ensuite sur le chamanisme, ses visions d’apparitions, de sainteté, aussi car elle rêvait petite de devenir religieuse ! Le fruit de multiples expériences personnelles, vécues dans la maison d’enfance qui l’a vue grandir. La maison du dessus de l’espace culturel !
Autant de sources vives et inspirantes, profondes et mystiques, dont ses toiles et ses sculptures ne seraient que de véritables portes d’accès, ouvrant sur d’autres dimensions et d’autres choses, du moment que l’on possède la clé ! Peut-être se cache-t-elle dans le titre de l’exposition, « De l’une aux autres » ? C’est sûr : il fait référence inexorablement à ces diverses dimensions spirituelles qui entourent l’artiste icaunaise. Dimensions qu’elle souhaite nous entrouvrir grâce à la vision de ses œuvres aux contours ésotériques…
En savoir plus :
Exposition EMAELLE
Espace MOUV’ART à Auxerre
Ouverture tous les jours jusqu’au 28 juillet 2024
Entrée libre
Thierry BRET