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Pas de doute ! Ils nous avaient prévenus. Dès la prime annonce sémantique de leur appellation qui caractérise le nom de leur groupe. Une véritable invitation à louvoyer, à changer de direction, à emprunter des lignes, plus ou moins sinueuses, formant la base inspirante de leur répertoire éclectique. Ressuscitant au passage le génie créatif de Théolonious MONK ou puisant parmi ces musiques du monde dont ils revendiquent les sonorités généreuses, ZIG ZAG a ouvert le bal, avec la manière, du second festival « Jazz à Druyes »…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Allez savoir, pourquoi ! Peut-être les températures un peu frisquettes du début de soirée, la profusion d’évènementiels qui étaient proposés çà et là sur l’ensemble du territoire icaunais, voire la sacro-sainte première journée de juillet – un vendredi de surcroît ! – évocatrice de davantage d’exode en bord de mer dans les bouchons que de rester dans son cadre habituel de prédilection alors que les enfants sont sensés poursuivre leur scolarité, auront été autant d’éléments explicatifs à la famélique présence de spectateurs lors de cette soirée inaugurale.

Dommage, trois fois dommage : on ne peut que le regretter, en effet, au vu du travail qualitatif  accompli en amont de ce premier rendez-vous estival de la saison par les organisateurs de l’association des « Lumières de Druyes » !

Car, tous les ingrédients étaient réunis de facto afin de lancer la seconde édition de ce festival plutôt prometteur vers la pleine lumière. A commencer par l’affiche de la soirée, avec la programmation d’une formation nivernaise, en guise de hors d’œuvre appétissant à ce week-end musical jazzique, qui jouit dans le landerneau d’une solide réputation.

 

 

Un récital savamment construit sur une partition à trois bandes…

 

Evoluant dans le sérail artistique régional depuis 2018, ZIG ZAG s’est taillé une belle notoriété aux confins des deux départements limitrophes que sont la Nièvre et l’Yonne. Enchaînant récitals, concerts et festivals, malgré la chaotique période 2020/2021, imputable à la crise sanitaire ayant plongé les artistes de tout poil dans un profond marasme.

Les retrouver sur scène, en ouverture de la manifestation de Druyes, n’était donc pas une surprise en soi. Tant les instrumentistes – ils sont au nombre de cinq – qui composent ce combo à l’efficacité sonore aboutie ont du talent à revendre, chacun maîtrisant tels des virtuoses aguerris leur partition en faisant la part belle à l’improvisation et à l’inspire. En parfaits musiciens de jazz qui se respectent !

Mêlant avec adresse, subtilité et sans fausse note leur set de plus d’un heure autour d’une articulation musicale méticuleuse et bien construite – un standard de jazz de la plus pure des traditions inspiré du pianiste Théolonious MONK à titre d’exemple, puis un air emprunté au folklore de l’Europe orientale, avec en sus une touche sympathique et enjouée à base de sonorités brésiliennes façon bossa-nova -, et voilà un agréable cocktail servi par le groupe, qui devait être ingurgité d’un seul trait tel un « Bloody Mary » ravageur devant réchauffer le plus frileux des spectateurs, gagné par l’humidité ambiante !

 

 

Un plaisir de jouer communicatif entre les musiciens…

 

ZIG ZAG impressionne par la complémentarité de ses membres. Avec à la manœuvre, un Pierre VINAY pugnace et volontaire, prêt à bondir sur scène, à s’exalter tout sourire à la moindre note produite par son violon. Le garçon possède plus que des bases de classique : cela se sent lorsqu’il lance le reste de l’ensemble en introduisant les morceaux qui s’enchaînent.

Ses comparses sont de la même veine. La saxophoniste Camille FALGOUX, complice enthousiaste, réplique avec de l’allant et cette aisance si envoûtante à cette joute amicale. Une ligne de basse, assurée par Sébastien CAPELLI, et voilà les images de plages gorgées d’un chaud soleil qui fait secouer les têtes et taper dans les mains le public.

Peu nombreux, certes, mais bien présent dans ses réactions spontanées et joyeuses. Le Brésil ! Et sa bossa-nova, langoureuse et sucrée à déguster sans l’once d’une modération, alors que la nuit pointe le bout de son museau à l’horizon.

Prenant la parole de temps à autre pour commenter la « feuille de route » de ce voyage acoustique fort agréable, Florent THIANT et son accordéon chromatique déroulent.

 

 

Seul compte le chemin, celui du talent…

 

La petite touche d’inspiration tzigane, gitane, rom, c’est lui et nous voilà embarqués vers l’Est de l’Europe. Celle qui a donné naissance à tant d’artistes à la renommée internationale. Avec  cette musique « manouche » qui réchauffe elle-aussi les cœurs avec parfois l’emploi de cette gamme mineur, fleurant bon les grands espaces de l’Orient.    

Derrière ses fûts, impassible mais très concentré, brille le discret Nyls WILLIG avec la posture d’un métronome, le binaire dans le sang, pour impulser la rythmique à la formation. Ses balais effleurent à peine la batterie. Suffisant et classieux pour réguler le tempo de l’ensemble !

Visible dès la semaine prochaine à la médiathèque de Donzy, le samedi 09 juillet dans la Nièvre, ZIG ZAG a assuré avec maestria et de façon jubilatoire ce « désordre » musical très bien structuré autour de ses instrumentistes doués. Fidèle à son adage : « le chemin est sans but, car seul compte le chemin ».

Au vu de la prestation : celui du talent, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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On peut être un félin cultivé, car résident en permanence à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, et se passionner pour la Convention nationale de la Jeune Chambre Economique, voire l’exceptionnelle exposition consacrée aux œuvres d’art contemporain, accueillies au Centre Pompidou, et avoir envie de souffler un peu entre toutes ces manifestations haletantes ! D’autant qu’avec le 01er juillet qui frappe à notre porte, c’est le début de la longue période de congés !

 

BILLET :

 

Lundi

 

La déclaration fleurie, affichée sur la porte de leurs locaux auxerrois, ferait sans doute « rosir » de plaisir les plus vieux « éléphants » du Parti socialiste… Il y a tellement longtemps qu’on ne leur avait pas dit qu’on les aimait !

 

 

Mardi

Initiée en 1982 par Jack LANG, alors ministre de la Culture du gouvernement MITTERRAND, et encore aujourd’hui, figure indissociable de l’évènement, la Fête de la musique célèbre cette année ses quarante ans après être devenue une véritable institution, présente dans plus de 120 pays dans le monde. Qui se souvient qu’à l’époque, beaucoup de monde s’était opposé à cette fête païenne célébrant la musique dans ses formes les plus diverses ? L’on disait même que cela risquait de nuire aux épreuves du bac ! Le caractère spontané des débuts a progressivement disparu, laissant place à des spectacles mieux rôdés et plus professionnels, quitte parfois à perdre leur âme en chemin… Comment en cette nuit la plus courte de l’année, ne pas se souvenir avec émotion de ce mélomane auxerrois qui, au début des années 80, n’hésitait pas à déménager son piano sur les pavés de la rue de l’Horloge pour mieux en libérer les notes et fêter à sa manière le solstice d’été ?

 

 

Mercredi

 

Quatre mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la guerre de POUTINE s’installe dans la durée avec son lot quotidien de crimes et d’exactions. Longtemps médiatisée de façon quasi continue sur les chaînes d’information, elle est relayée désormais en pages intérieures des quotidiens ou en milieu du journal télévisé du soir. L’inflation qui ne cesse d’accélérer et le retour de la crise sanitaire semblent avoir pris le pas dans les esprits sur tout le reste ! Ainsi va la vie. Ainsi va la mort…

 

Jeudi

 

Figure majeure de la littérature américaine, le grand écrivain que fut Henry MILLER passât un jour par Auxerre. Une soirée étape aux bords de l’Yonne, citée dans l’un de ses romans les plus célèbres, écrit en 1938, « Tropique du Capricorne » : « Le soir tombait quand j’arrivai en vue de la ville d’Auxerre qui, si mes souvenirs sont exacts, est sur l’Yonne. Il y avait un pont, comme dans toutes les villes françaises, et nous restâmes là un long moment, ma femme et moi, à regarder le reflet des arbres danser sur la rivière… ». Tombé sous le charme semble-t-il, de cette « modeste petite auberge » et de cette « bouteille de bon vin », dont on ne connaitra jamais le nom, avant peut-être que ses pas ne le conduisent jusqu’à la passerelle pour mieux admirer le panorama sur la vieille ville. Il me plaît à penser que c’était un soir d’après orage comme celui-ci, à l’heure où les rayons du soleil couchant semblent border les nuages pour les bercer et les emporter dans la nuit…

 

 

Vendredi

 

Aux Etats-Unis, la décision prise par les trois juges conservateurs de la Cour suprême d’annuler l’arrêt historique par lequel était reconnu depuis près de cinquante ans le droit à l’avortement, rend désormais chaque état libre de légiférer à sa guise en la matière. L’on estime que 26 d’entre eux pourraient dans un avenir proche, bannir totalement toute interruption de grossesse sur leur sol, avec les conséquences dramatiques qui en découleront sur la santé des femmes, particulièrement des plus pauvres. L’inénarrable Donald TRUMP s’est pour sa part ouvertement réjoui de la nouvelle, affirmant qu’une telle décision relevait de la « volonté de Dieu » ! Les trois talibans en robe noire mis en place par l’ancien président américain pour faire basculer la majorité de la haute juridiction dans le camp réactionnaire s’en prendront-ils demain à d’autres droits fondamentaux, comme le mariage pour tous ou la contraception, voire l’homosexualité… ? Leur croisade conservatrice est en marche et l’on ne sait qui pourra l’arrêter…

 

Samedi

L’on connaissait déjà la pénurie de main d’œuvre frappant le milieu de la restauration, avec pour certains employeurs, l’obligation de fermer leur établissement plusieurs jours par semaine, voire de diviser par deux le nombre de couverts disponibles. Un mal qui frappe également d’autres métiers de bouche, à l’image de cet avertissement affiché sur la porte d’une célèbre enseigne de la rue du 24 août, vénérable et familiale institution dévolue au commerce de la viande et de la charcuterie. Faudra-t-il demain réserver son droit d’entrée, avant de venir acheter son pâté en croute favori ou sa côte de bœuf charolaise… ?

 

 

Dimanche

Dans l’Egypte antique, les chats étaient associés au symbole de protection, voire de divine incarnation et jouissaient à ce titre d’un véritable culte. Leurs lointains descendants qui ont élu domicile à l’Abbaye Saint-Germain ont-ils encore vocation à en être les « gardiens du temple » ? Ce matou croisé sous les arcades du cloître s’est semble-t-il trouvé une autre vocation en surveillant de près les transats !

 

Dominique BERNERD

 


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Une journée perturbée et pluvieuse, initialement dévolue à une ballade en moto qui était prévue de longue date, et se transformant en un déjeuner, ici. Il y a pire comme changement, songeai-je alors en m'attablant ! Le « Martin Bel Air » : c'est d'abord l'histoire d'un cuisinier trentenaire. Son créateur, Jean-Raphaël PERSANO, fils de bistrotiers avec plats du jour (de ces établissements qui hélas disparaissent peu à peu de notre horizon), hésita entre une carrière dans la maréchaussée ou la cuisine. C’est elle, finalement, qui l'emportera !

 

SAINT-MARTIN-DU-TERTRE : Ancienne arpète de la prestigieuse « Côte-Saint-Jacques » de Joigny, Jean-Raphaël PERSANO travailla ensuite dans quelques beaux établissements de Côte d’Or – encore une côte, décidément ! - avant de s'installer, sur le plat de cette paisible commune du Sénonais fin 2017.

Immédiatement, le succès fut au rendez-vous. Le bouche à oreille fonctionna de plus belle. Il faut dire que l'incroyable rapport qualité-prix du menu-déjeuner,  impeccablement calligraphié au tableau noir, fit l'unanimité depuis ses débuts.

Le tout était assorti d'une originale sélection vineuse du caviste local Christophe DUCASSOU. Pour parachever l’ensemble, un article flatteur du journaliste François SIMON, publié dans « Le Monde », indiqua l'adresse prisée aux bobos parisiens....mais pas que !

 

 

Une mise en bouche aussi goûteuse qu’originale…

 

Ce cuisinier talentueux,  au caractère bien trempé (comme l'acier de ses couteaux !) se donne du mal chaque jour, avec sa petite brigade et cela se ressent dans l'assiette. Pour le plus grand plaisir d'une clientèle fidèle, il est recommandé de réserver car s'attabler ici n'est pas toujours chose simple ! Ce menu-déjeuner à deux choix  pour  21 euros se mérite, morbleu !

Ce midi-là, c'est complet à l'intérieur et en terrasse. La mise en bouche est aussi goûteuse qu'originale : soupe de melon au pineau des Charentes (délicieux apéritif injustement passé de mode peut-être...). L'assiette d'entrées soignée arrive, très bien dressée avec ses rillettes de maquereau et pickles de légumes.  Evidemment, cela est servi avec du pain croustillant. Cela donne ainsi de la texture au mets. C'est fort bon, même si, la chair du maquereau eût mérité de ressortir mieux encore.

 

 

On craque sur la sauce d’une savoureuse onctuosité…

 

Mention spéciale, ensuite pour la lingue : ce poisson moins connu dont la chair s'apparente quelque peu à la dorade. Son impeccable cuisson meunière évite le ruissellement aqueux dans l'assiette des convives : nous ! La sauce est onctueuse, les courgettes « al dente ». Un fort joli plat des plus appréciés, tout comme la viande rouge qui constitue le second choix !

En dessert, la variation citronnée entre le crémeux et son sorbet, offre une belle harmonie. Sans certitudes aucune, mais peut-être que ce délicieux crémeux supporterait…un brin moins de sucre.

 

 

 

A quand la distinction du « bib gourmand » ?

 

Café et mignardises pour terminer cet excellent déjeuner, dans ce restaurant légitimement référencé depuis quelques années au Michelin, qui y relève une cuisine moderne et enlevée, au bon rapport qualité-prix. 

Une distinction « bib gourmand » ne semblerait pas usurpée, ici. Il semble cependant, que les équipes Michelin aient du mal à venir dans l'Yonne depuis quelques années. On peut le regretter : la sénatrice Dominique VERIEN écrivit même au directeur du guide l'an passé ! Gardons espoir  d'une meilleure reconnaissance des valeureuses tables icaunaises à l’avenir...
Longue vie donc au « Martin Bel Air »  et sa table de vraie cuisine. Bravo à ce chef qui possède l'âge du Christ ! Un bravo légitime qui est à partager aussi  avec l'équipe de cuisine et de salle !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : c'est sûrement moderniste, mais pour réserver, c'est un peu l'usine à gaz, via je ne sais trop quelle application futuriste du XXIIème siècle ! Ce midi-là, sympa : cela se fit, par téléphone à l'ancienne. Naturellement, si l'on réserve, l'on vient !

Les + : un service qui est attentionné, aimable et souriant. Signalons un joli vin de Tonnerre du réputé domaine Mathias à découvrir.

 

 

Contact


Le Martin Bel Air

3, place du 19 mars 1962

89100 Saint-Martin-du-Tertre

Tel : 03.86.66.47.95.

Etablissement fermé dimanche soir, lundi/mardi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Apprendre à mieux se connaître et à mieux s’aimer. Dans son premier opus, « L’Uppercut de la Délivrance », l’écrivain franc-comtois nous confiait les clés indispensables pour accéder enfin au bonheur. Afin de réveiller le « magicien » qui sommeille en nous ! Le nouvel ouvrage à découvrir d’urgence en profitant de la période estivale s’apparente à un chemin initiatique où la fiction côtoie de très près le réel. Entre le bien et le mal. Entre obscurantisme et espérance. Une aventure qui entraîne le lecteur dans un sacré billard à trois bandes, en multi-dimensions. L’œuvre aide à l’élévation de l’esprit afin de mieux flirter avec la vérité ?

 

TRIBUNE : Il parle de la kabbale, de l’Apocalypse de Saint-Jean, de l’Antéchrist, de l’amour envers son prochain. Adorateur de « L’Alchimiste » de Paulo COELHO dont il a dévoré la moindre des pages quitte à les flétrir. Il s’appesantit sur le doute et les croyances de chapitre en chapitre. « La croyance, explique-t-il, c’est une clé qui permet d’ouvrir certaines portes et constitue un point de départ primordial pour commencer à se rapprocher de l’essentiel… ».

Philosophe, érudit, « Petit Prince » digne héritier de Saint-Exupéry empli de sagesse et de tolérance, Mustapha BOUKTAB ne se lit pas à travers ses écrits : il se déguste avec délectation à chacune de ses œuvres. Que l’on peut considérer comme un évènement à chaque nouvelle publication, même si ce personnage au regard doux et aimant ne fait pas encore la « une » des médias. Ce n’est qu’une question de force intérieure, de courage et de persévérance. De pugnacité, aussi. Pour le reste, le talent à l’état pur, pas de problème, l’auteur du « Gardien du Présent » en possède à foison. Interview relaxante avec un maître parmi les maîtres du savoir, toujours en quête de la vérité. Touchera-t-il bientôt le Graal ?

 

La première idée qui vient nous titiller l’esprit à la lecture de ce titre, c’est de remplacer le mot « présent », par celui du « temps ». Est-ce possible si l’on se projette sur la théorie que le temps n’existe pas et que passé, présent, futur ne font qu’un, à l’échelle de l’existence ?

 

Si vous concentrer votre observation sur un objet que tout le monde connaît très bien et qui justement sert à mesurer le temps…je veux parler du sablier. Il a la forme d’un huit tout de verre translucide avec la moitié du haut rempli de sable et l’autre moitié, celle du bas rempli de vide. Le temps est donc représenté en un unique élément avec ce sablier en forme de huit en position verticale. Il devient le symbole de l’infini si on le couche en position horizontale. Le futur en haut qui représente la vie que vous allez vous construire avec l’écoulement du sable qui ira se déverser dans la partie du bas qui elle représente votre passé. Le présent, lui, se trouve juste à l’embouchure, entre les deux, là où tout se rétréci dans son équilibre parfait. C’est lui qui laisse le futur se déverser dans le passé et en même temps, il en contrôle la vitesse et le débit, mais il reste figé à cet endroit sans jamais se déplacer.

Le présent, c’est l’éternité. Il est le même qu’il y a 100 000 ans. Il ne change jamais et nous regarde tous passer contrairement à ce que pensent les gens. J’ai écrit dans mon livre une phrase un peu philosophique où je dis que « Dieu n’a jamais existé et qu’il n’existera jamais car il existe tout simplement… ».

On l’appelle l’Eternel car il est dans ce présent infini qui ne meurt jamais et qui ne peut mourir contrairement au passé qui n’existe plus et au futur qui n’existe pas encore. L’éternité est dans ce présent d’ailleurs quand on y plonge, le temps en perd tous ses repères, on ne le voit plus passer. Il ne se trouve que dans des moments de bien-être total où l’âme est en osmose parfaite avec le corps, où les pensées n’existent plus dans ce maintenant qui prend le contrôle.

Prenons un exemple : vous entrer dans un sauna et vous inverser le sablier pour une séance qui doit durer quinze minutes. La température du sauna est extrêmement chaude et vous fixer ce sablier en comptant chaque palier qui se solde par une minute de moins. Vous transpirez en essayant de résister le plus longtemps possible. Vous avez l’impression que le sable a du mal à s’écouler et vous n’arrivez pas à quitter ce sablier du regard. À ce moment-là, vous êtes dans la peur du futur et le regret du passé, vous avez peur de faire un malaise et vous regrettez d’être entré dans cet endroit. Au bout d’un moment, le temps vous paraît impossible à maîtriser. Alors vous décidez de sortir avant le terme que vous aviez prédéfini. Maintenant, imaginez entrer dans ce même sauna avec la même température mais sans ce sablier. Vous n’avez plus de repère sur le temps et vous concentrez vos pensées sur le moment présent en vous laissant transporter par votre imagination sur le bien-être que procure cette transpiration extrême afin de laisser votre peau respirer encore mieux pour se regénérer. Vous allez peut-être rester plus longtemps que quinze minutes. Mais, surtout, cette séance de sauna vous aura paru très courte et aura réveillé en vous des capacités de résistance encore jusque-là jamais égalé. Le gardien du présent n’est pas le gardien du temps, il est tout simplement le gardien du secret du temps. Qui est ce magique et éternel présent…

 

 

Autre option de titraille envisageable : le « Gardien du Temple » ! Parle-t-on de la construction de ce « temple » intérieur qui est en nous et qui nous forge dans notre manière d’être au quotidien, quelle que soit d’ailleurs la religion que l’on pratique ?

 

Votre première titraille était de remplacer le présent par le temps et là vous changer le mot temps par « temple », deux mots qui paraissent jumeaux dans la première syllabe et cousin dans l’ensemble. Le temps est une force magique. Il est invisible et se déplace du haut vers le bas où l’apesanteur finit par gagner car la Terre nous absorbe pour nous accompagner à notre dernière demeure.

Le « temple » est un lieu sacré dans la religion et ce qui est encore plus sacré à mes yeux, est justement tout ce qu’ils ne peuvent voir. Un temple, une synagogue, une église ou une mosquée peuvent être magnifique d’un point de vue architectural mais en réalité, la beauté et la magie ne se trouvent pas dans ces lieux. Elle se trouve dans tous les croyants qui les fréquentent. Plus le nombre est conséquent et plus la lumière brille dans ces endroits sacrés. Mais, le plus sacré des « temples » est avant tout ce bouclier sous forme d’aura que transporte les personnes qui sont remplies d’amour, de bonté et bienveillance et surtout de croyances envers ce qu’ils ont de plus précieux en eux. Ce souffle divin qui fait d’eux ces magiciens locataires du plus merveilleux de tous les temples car il est unique et ne peux faire qu’un. Il y a beau y avoir des milliards de bougies qui éclairent toutes ces personnes ; elles ne produiront qu’un seul et magnifique éclat, qu’une seule et intense lumière.

Nous sommes tous quelque part les gardiens de notre propre temple. Tout comme les gardiens de notre présent. Mais, nous sommes tous des voyageurs dans ce temps. Malheureusement, il échappe à beaucoup de personnes.  

 

 

Mustapha, c’est le deuxième opus de votre carrière, et là, on plonge dans le narratif, changement de style avec le précédent ouvrage, « L’Uppercut de la délivrance ». Pourquoi avoir choisi de s’exprimer par le biais d’un roman ?

 

Je vais être franc avec vous sur cette question sans pour autant trop vous dévoiler la réponse. Elle se trouve dans le livre lui-même.

J’ai depuis de nombreuses années voulu écrire cet ouvrage sans jamais savoir comment le commencer. Tout était dans ma tête et il ne me restait qu’à traduire mes pensées avec mon clavier sur des pages blanches.

Impossible pour moi d’y parvenir, il me manquait ce point de départ. Cet élan qui ensuite m’aurait propulsé, chapitre après chapitre, à le rédiger. J’ai alors écrit « L’Uppercut de la Délivrance » qui a quelque part brisé ces chaînes qui m’empêchaient de dévoiler ce qu’on a tous de plus précieux en nous. Je parle de tout ce que l’on garde en nous de secret comme certaines vérités enfouies ; certains désirs, voire même certains fantasmes que l’on refoule en nous comme tout simplement l’amour et même la haine. Le meilleur moyen de se cacher derrière certaines vérités est de les romancer. Le roman est parfait pour s’exprimer en son nom. On utilise des personnages fictifs où imaginaires. On peut se permettre de faire dire des choses par le biais des personnages sans se sentir gêné ou freiné par la timidité. La romance nous ouvre un élan de générosité qui nous conduit à vouloir encore plus partager.

Le roman est pour moi comme un psychologue à qui je confis des pensées bien gardées. Il est pour moi un confident et me permet de m’extérioriser en laissant sortir tout mon vécu autant réel qu’imaginaire. 

 

Ce livre est qualifié par les critiques qui fleurissent çà et là sur la toile de « parcours initiatique », empruntant des chemins de lecture à la fois « messagère et magique ». Mustapha BOUKTAB fait-il rayonner la lumière autour de lui comme le firent dans leurs œuvres Umberto ECCO ou un Paulo COELHO qui s’est révélé au monde avec l’incontournable « Alchimiste » ?

 

Je suis très honoré par votre comparaison avec ces auteurs de talents. J’avais lu « L’Alchimiste » quand j’étais plus jeune et j’avoue que ce roman initiatique m’avait carrément emporté, je l’avais dévoré. Avant d’écrire mon livre « Le Gardien du Présent », j’ai voulu le relire et là le voyage a été différent : je n’ai pas ressenti le même élan fougueux qu’il m’avait procuré étant jeune. La raison était toute simple, c’est que mon parcours de vie avait évolué et m’avait fait vivre des aventures initiatiques réelles et surtout plus puissantes de ce que j’avais découvert dans ce merveilleux livre. J’ai su à ce moment là qu’il fallait que je partage mon propre parcours initiatique, et surtout je savais qu’il serait plus facile pour moi de le raconter car je l’avais en partie vécu sous des formes identiques où différentes.

Mon premier livre a été en quelque sorte un parcours d’initié dans des domaines qui touchent à la santé et au bien-être avec quelques anecdotes qui expliquaient et orientaient les lecteurs. Mais, il manquait l’essentiel ! Il manquait une aventure, un chemin à suivre qui nous entraîne et nous absorbe en même temps. Une histoire avec de l’amour et des rebondissements où nos sentiments et nos émotions sont mis à l’épreuve dans cette initiation de la vie que beaucoup malheureusement ne voient même plus.

J’ouvre plusieurs portes dans mon livre. Elles délivrent beaucoup de messages que la magie rend encore plus facile à interpréter. Beaucoup de personnes se reconnaîtront dans ce parcours et surtout elles pourront comprendre que nous en sommes tous les propres auteurs.

 

 

 

On évoque beaucoup le voyage, source de liberté pour la pensée de l’homme. Pourquoi avoir jeté son dévolu en Haïti, terre si meurtrie des « dieux » depuis tant d’années ?

 

Vous savez, j’ai beaucoup voyagé dans ma vie professionnelle. Je pensais avoir tout vu. Je ne crois pas au hasard et je reste persuadé que ce n’est pas moi qui voulais aller en Haïti mais plutôt Haïti qui m’a invité, voire même attirée à m’y rendre. Ce pays est unique. Et j’ai dû m’y rendre pour des raisons professionnelles. C’est je crois le pays le plus dangereux au monde. Il s’y passe des crimes atroces, des gens se font enlever quotidiennement par des gangs barbares et quand on travaille sur cette île, le focus est en permanence relié à la sécurité car une mauvaise décision peut engendrer d’horribles catastrophes.   

En dehors de ce décor macabre et toute la misère que vit la majorité des habitants, il existe dans ce pays une magie lumineuse qui n’a rien à voir avec le vaudou où la magie noire qui sont malheureusement également présent dans ce pays. La magie dont je parle est dans la simplicité dont vivent la majeure partie des Haïtiens. Ils savent vivre dans ce moment présent, loin de toutes ces choses matérielles qui polluent l’esprit. Le plus important pour eux est d’avoir le repas du jour et un endroit où dormir. Ils savent combien la vie peut du jour au lendemain s’arrêter, alors ils vivent un jour après l’autre avec la même intensité que le soleil qui brille. Oui, il y a sur cette île des démons qui sont légion mais les anges parviennent encore à faire briller la foi du peuple. Celui-ci, malgré l’enfer quotidien dans lequel il est confronté, a réussi à préserver une insatiable gratitude. 

Il n’y a pas une nuit où je n’ai pas entendu de coups de feu retentir, et c’est durant ces nuits sombres où cette terre de poètes m’a donné l’inspiration d’écrire ce deuxième bouquin. Les nuits haïtiennes ont éclairé et guidé ma plume que j’ai trempé dans l’encre épais où coule toute cette gratitude aux reflets magiques.

 

Le pouvoir de l’amour est un item largement employé dans vos œuvres. L’objectif étant d’unifier les humains qui ne cessent pourtant que de s’entredéchirer depuis la nuit des temps. Pourquoi tant de haine et si peu de tolérance universelle entre le peuple de Terre ?

 

Le pouvoir de l’Amour est le seul remède pour éradiquer toute la haine qui gangrène chaque jour de plus en plus l’humanité. L’homme possède en lui autant d’amour que de haine et l’élément déclencheur n’est que son libre arbitre : c’est celui-ci qui lui permettra de prendre la bonne où la mauvaise décision. 

Chacun est différent de part l’éducation qu’il a reçu et de par ses croyances et sa religion, s’il en a une. Les trois religions monothéistes sont sensées nous pousser à ne prendre que de bonnes décisions en nous rapprochant de l’amour. L’amour de soi, l’amour de son prochain, l’amour de l’humanité, l’amour de Dieu, l’amour de ne faire que le bien au mépris du mal.

On laisse croire en biaisant l’histoire que les religions sont responsables d’avoir fait couler beaucoup de sang alors que c’est totalement faux. Seules et uniques responsables de cela : toutes ces personnes avides de pouvoirs et de gloire qui utilise à leur insu de fausses interprétations pour pousser l’homme à s’éloigner de la vérité. L’unique vérité, celle où l’amour prend le dessus sur tout. On est en train de glisser sans s’en rendre compte dans un nouveau monde où on cherche à faire disparaître les croyances. Il est plus facile de rendre docile une personne vide de croyances qu’une autre qui est à l’inverse ancrée dans celles de ses ancêtres. On cherche à rendre l’être humain comme un robot qui ne pense plus de lui-même et qui obéi à tous les logiciels qu’on lui aura programmés.

Mon livre essaie justement de rallier les trois religions en une qui ne se base que sur l’amour et la tolérance. L’humanité a besoin d’une douche froide ! Elle ferait office de baptême, de bain rituel et surtout de purification. Cela chasserait le mal en ouvrant les yeux à toutes ces personnes aveugles qui ne suivent qu’un borgne qui se prend pour le roi en pensant pouvoir défier ce qui l’a créé lui-même…car il ne s’est pas créé tout seul.

 

La triste actualité qui s’est faite jour avec cette insupportable guerre en Ukraine, à la frontière de l’Europe, rappelle d’autres conflits tout aussi inadmissibles que ceux dont ont souffert l’Afghanistan ou la Syrie. Les hommes, au-delà des religions, s’entre-tuent même pour d’autres raisons. Quel regard portez-vous sur cette période hallucinante ?

 

Je ne pense pas avoir les compétences pour répondre à cette question mais à mon niveau, je peux tout de même donner mon humble avis sur la question. Il n’y a jamais eu de guerres sans profits, surtout à notre époque. On camoufle toujours la vérité par de fausses raisons. Il y a toujours eu un système pyramidal où celui qui se trouve le plus haut est le chef d’orchestre caché qui tire toutes les ficelles de toutes les marionnettes qu’il a mis en place en dessous de lui. La course à la richesse et au pouvoir est infernale. Plusieurs personnes convoitent la place la plus haute.

Les pires guerres de notre histoire ont eu lieu en Occident et la raison était la même, le pouvoir et l’argent. Quand l’Occident a décidé de se partager les richesses de l’Orient, les guerres ont changé de côté et ont basculé vers l’Orient. On a créé un ennemi qu’on a appelé le terrorisme islamiste afin de continuer à déshabiller les humains de leurs croyances et en même temps de s’enrichir de plus en plus.

On a terrorisé les peuples pour qu’ils ne pensent plus à l’essentiel et ne se concentrent que sur leurs survies. On a poussé les peuples à l’exode afin de mélanger les différences pour ensuite les monter les uns contre les autres dans le simple but de terroriser. Pour pouvoir encore et encore s’enrichir et devenir plus puissant. La guerre en Ukraine est malheureusement une ruse de plus pour terroriser et faire rebasculer le mal vers l’Occident.

Mon deuxième tome pourra le romancer avec plus de détails et de vérités, mais il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir le lire !

 

Une citation, extraite de ce livre, « il faut souvent aller jusqu’au bout du pire pour enfin trouver le commencement du meilleur ». Pensez-vous que l’humain trouvera enfin ce Nirvana vers lequel chacun aspire ?

 

Une anecdote récente m’avait inspirée cette phrase. Mon épouse et moi avons vécu une terrible expérience en janvier dernier. D’ailleurs, le poème que je lui ai dédicacé au début de mon livre retrace un peu ce parcours.

En rentrant d’Haïti fin décembre de l’année dernière, j’ai attrapé la COVID (Delta +) la forme la plus meurtrière. Je ne le savais pas encore, mon test était négatif et j’ai donc pris l’avion pour rentrer. Une semaine avant mon retour, j’avais un testicule qui faisait la taille d’une balle de tennis. Je n’avais aucune douleur. Je pensais que l’écriture de mon livre avec toutes les nombreuses heures en position assise était responsable et j’attendais mon retour pour consulter un médecin en France afin d’avoir un avis médical. Arrivé chez moi, on avait programmé de partir en montagne passer dix jours au ski. Alors, le lendemain matin, nous sommes tous partis en famille rejoindre le chalet que j’avais loué.

Une fois sur place, nous sommes montés à l’aide des télésièges à presque 2 000 mètres d’altitude pour skier. Arrivé là-haut, j’ai été pris d’un mal de tête et de nausées probablement déclenchées par l’altitude (baisse d’oxygène) ; alors j’ai décidé de rentrer tout seul au chalet, laissant mon épouse et mes enfants skier durant la journée. Une fois au chalet, ce fut l’enfer et la fièvre a commencé son lent et dur combat contre le mal. Mon épouse m’a soigné du mieux qu’elle pouvait et je vacillais entre les jours où ça allait et les jours où c’était douloureux. J’ai fini par faire un test qui s’est avéré positif. Mes deux grands enfants sont rentrés dans l’espoir de passer le Nouvel An avec leurs amis et en rentrant, ils ont décidé d’aller faire un test qui s’est également avéré positif. Ils sont alors restés à la maison pour respecter les dix jours d’isolement.

Les médecins refusaient de venir me voir et demandaient à mon épouse de me donner du « Doliprane ». On a décidé de rentrer, le trajet à été interminable pour moi  alors que mon épouse conduisait.

Arrivé à la maison, le constat indiquait tout le monde positif à l’exception de ma fille de huit ans. Mon cas s’est alors aggravé et mes poumons ont commencé à s’obstruer. J’avais du mal à respirer. J’ai donc essayé en premier traitement celui du professeur Didier RAOULT qui n’a pas fonctionné. J’en ai alors essayé un deuxième qui m’a donné un petit embonpoint temporaire mais assez court. Ensuite, je suis tombé dans une fièvre supérieure à 40° qui m’a transformée en un vrai zombi.

Ma femme n’a pas quitté mon chevet en épongeant ma fièvre sans cesse et au bout de trois semaines de fièvre intense, mon corps a lâché prise et mon âme où mon esprit semblait sortir de mon corps en se rapprochant du plafond. J’ai ressenti à ce moment-là un bien-être inexplicable et profondément aspirant.

Au moment où j’ai voulu me laisser partir, ma petite fille Inaya est venue devant moi en me regardant avec des yeux effrayés et une incompréhension totale dans son regard qui reflétait ses peurs de voir son papa dans un tel état.

C’est à ce moment que j’ai décidé de me ressaisir et de me battre pour mon enfant. Mais également que mon épouse est tombée malade à son tour. Son cas a été plus virulent, alors ma grande fille Kaïla qui fait des études de médecine a décidé de l’emmener aux urgences.

J’étais encore très faible et je n’arrivais toujours pas à me lever. Ma fille revient le soir à la maison en pleurant, m’expliquant que sa maman était restée aux urgences dans un état critique et que les médecins insistaient pour l’intuber.

Le matin venu, je me lève en regroupant toutes mes forces. Je me dirige vers la salle de bain pour me raser. Ma fille Kaïla me demande aussitôt de retourner me coucher. Je lui dis que ma place est au près de sa mère en insistant sur le fait que j’avais décidé d’aller la chercher pour la ramener à la maison. Elle m’a aidé à me raser. J’y suis allé tout seul, difficilement mais très motivé. L’hôpital n’autorisait qu’une seule personne et j’ai enfin pu voir mon épouse. Arrivé sur place, je n’ai pas pu contenir mes larmes car elle était dans un état alarmant. Les médecins ont essayé de me convaincre de les laisser l’intuber en me disant qu’il n’y avait plus rien à faire et que pour eux, elle était déjà considérée comme morte.

J’ai été lui parler en lui expliquant que je n’étais pas venu lui tenir la main pour m’apitoyer sur son sort en pleurant mais que j’allais l’aider à sortir de l’hôpital avant la fin de la semaine. Je suis revenu le lendemain matin avec 100 grammes de vitamine C pure en poudre et 250 ml de plasma de Quinton isotonique. J’ai dissimulé les deux breuvages dans des gobelets à café que je lui donnais à boire avec une paille tous les jours en lui faisant méditer tous les soirs sur des sons et des paroles qui atténuaient le bruit assourdissant de l’oxygène. Un bruit qui tiraillait son cerveau en passant par ses narines. Elle était dans la même chambre où sa maman avait rendu l’âme une année auparavant, jour pour jour, et elle me demandait de la laisser partir pour aller la rejoindre. Je la poussais à se nourrir et à se battre pour revenir à la raison.

De 80 litres d’oxygène, elle est passée en quatre jours à quatre litres pour être débranchée le lendemain et commencer à marcher en fin de semaine. Elle est sortie de l’hôpital le lundi suivant sans que les médecins puissent comprendre ce qui s’était passé. Ils qualifiaient cela de miraculeux alors que je savais très bien ce qui était en train de se passer. Ce mois de janvier 2022, nous sommes morts tous les deux pour ressusciter ensuite pour être encore bien plus vivants.

Nous sommes allés tous les deux jusqu’au bout du pire pour y trouver le commencement du meilleur. Je pense que n’importe qui peut y arriver aussi et pour cela, il faut y croire profondément pour le réaliser d’où l’importance des croyances.

Oui, j’ai l’extrême certitude qu’il faut souvent aller jusqu’au bout du pire pour enfin y trouver le commencement du meilleur. Et de ce meilleur renaît un renouveau encore meilleur...

  

 

Dans une récente interview, vous avez déclaré : « j’ai tellement de choses à dire ». Vous le faites très bien depuis deux livres, désormais. Quelles seront les futures étapes ?

 

Oui, il est vrai que j’ai tellement de choses à dire ! Mais, en vérité, je pense avoir encore plus de choses à écrire. Les écrits restent alors que les mots disparaissent dans l’oubli.

J’attends le bon moment pour écrire le deuxième tome du « Gardien du Présent ». Je projette de le faire traduire en anglais dans le courant de cette année.

Si des occasions se présentent sur mon chemin d’écrivain, je serais assez favorable pour parler et expliquer avec plus de détails les contenus de mes livres lors de conférences.

 

 

A l’instar de philosophes ou des chercheurs, vous êtes toujours en quête de la vérité ? Mais, quelle vérité ? Sont-elles multiples ? Différentes ?

 

Il ne peut y avoir qu’une seule vérité, qui de mon point de vue pourra effacer tous les mensonges qui essaient de l’engloutir très profondément.

La seule et unique vérité qui peut exister est celle de ne pas avoir menti. Peu importe la quantité de mensonges, la vérité est unique car c’est un choix. Celui de dire la vérité au singulier qui est celle des vérités au pluriel car, la vérité englobe toutes les vérités et elle efface tous les mensonges.

 

 

Dans ce livre, vous faites la part belle à la magie, à l’ésotérisme, au surnaturel. Qu’est-ce que le fantastique pour vous ? L’avez-vous côtoyé autour de vous ?

 

Oui, ce livre parle de magie et de surnaturel où l’ésotérisme est plus dirigé sur le côté des forces du mal. Où l’intérieur, bien protégé du secret de certains enseignements qui sont réservés à des initiés qui font tout pour faire revenir leurs anciennes croyances basées sur la vénération d’anciens dieux ayant dû quitter notre monde pour le leur.

Je dis souvent que l’homme moderne ne croie plus en la magie des anciens. L’homme de notre époque ne veut pas croire au pouvoir qu’exerçaient les anciens peuples. Il croit davantage à la magie que notre technologie peut accomplir à notre époque. On peut voler, aller sur la Lune, se parler en se regardant depuis des pays très lointains, etc.

Dans mon livre, je parle de magie avec certaines précisions sur le règne de Salomon. Je suis même persuadé que nos anciens possédaient une magie encore plus puissante que celle d’aujourd’hui. A la différence que là, notre monde est matériel. Alors que le leur était immatériel.

Oui, j’ai réellement vécu certaines situations dans ma vie où la magie et le surnaturel ont bel et bien existé. D’ailleurs tout ce qui est relaté dans ce livre est en partie véridique…

 

Un mot, tout de même, sur les pyramides d’Egypte ! Là, on sent l’admiratif au-delà du contemplatif. Quels secrets avez-vous percés à leur contact ? Et si ces pyramides nous reliaient à d’autres univers comme le pensent des spécialistes de la cosmogonie ?

 

J’ai réellement travaillé en Égypte. Comme je le raconte dans mon premier livre. Il est vrai que les pyramides m’ont longtemps occupé l’esprit jusqu’au jour où j’ai interprété un verset du Coran. Il m’a aussitôt éclairé sur ce questionnement. Je l’explique assez bien : je partage une théorie nouvelle sur leurs constructions et par qui elles l’ont été.

Je pense aussi que ce secret a bien été gardé afin de nous induire dans l’erreur. Leurs constructeurs ne veulent pas que l’on apprenne la vérité. Mais, je ne vous en dirai pas plus : je préfère vous laisser le découvrir dans mon roman !  

 

 

On parle de kabbale, d’Apocalypse, d’Antéchrist… « Le Gardien du Présent » est-il une réécriture contemporaine des Evangiles ?

 

Oui, effectivement, je parle de kabbale et même des « septantes » ainsi que de l’apocalypse et de l’Antéchrist. L’ouvrage visite ces époques qui ont vu ces prophètes et ces messagers. Mais, pas dans un but de réécrire les Evangiles mais plutôt pour en corriger certains passages, réécris dans le passé pour justement égarer les croyants de la vérité.

L’Apocalypse de Saint-Jean n’est pas un psaume des Évangiles comme on cherche à nous le faire croire. C’est juste de « la broderie » qu’on lui a raccommodé en utilisant des couturiers très habiles. D’ailleurs même le Saint Coran ne parle pas de l’Antéchrist : on en parle que dans des récits brodés également sur l’ombre du Coran qui ont été rapportés que plusieurs siècles après la mort du prophète, tout comme Jésus.

Je ne dis pas que mon livre est la vérité en soit ! D’ailleurs, chacun peut le lire et le comprendre comme il le souhaitera. Pour certains, ce sera une passionnante aventure et pour d’autres le début d’un questionnement.

 

Vous considérez-vous comme un soldat, un « Chevalier du Temple », pour combattre les ennemis de la fraternité, celle qui devrait unir tous les hommes ?

 

Non, je ne me considère pas comme un soldat où un chevalier du temple. Je me considère comme un combattant qui lutte contre les forces du mal visibles ou invisibles. Un soldat appartient à une armée. Moi, je n’appartiens à aucune armée. Je considère qu’elles sont employées pour la plupart au service du mal.

Un combattant, lui, combat les injustices pour le service du bien sans avoir besoin d’avoir à entrer dans les rangs.

Si tous les hommes étaient unis pour combattre toute forme de mal ou d’injustice, si on était tous ensemble coude-à-coude pour protéger le faible et l’opprimé, alors nous serions tous des combattants au service de la justice.

L’époque des chevaliers est révolue. Le seul « temple » à protéger est celui que l’on transporte en nous. Il fera de nous des combattants au service de la justice et de l’amour, ensemble, pour une seule terre, un seul peuple, une seule humanité…

 

Propos recueillis par Thierry BRET

 


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On aime ou on n’aime pas ! Alors que nouveaux projets de champs éoliens sont en train de voir le jour dans la partie orientale du territoire de l’Yonne, encouragés par des élus et une population qui souhaitent bénéficier d’une électricité renouvelable, d’autres, a contrario, fustigent contre la présence de ces « horreurs » qui engendrent pollutions sonores et désagréments visuels. Pourtant, avec une âme de poète, un peu d’imaginaire et un soleil couchant peuvent les rendre presque attrayantes près de VENOY…

 

BILLET :

 

Lundi

 

Son mentor Jean-Pierre SOISSON avait été député de la circonscription 32 ans durant, sur une période qui couvre près d’un demi-siècle, du 11 juillet 1968 au 18 juin 2012. Un record sans doute difficile à battre pour Guillaume LARRIVÉ, sèchement envoyé au tapis à l’issue du premier tour des législatives, par une droite extrême. « Il est des défaites qui assassinent, d’autres qui réveillent… » a écrit Antoine de Saint-Exupéry dans « Pilotes de guerre ». Nul doute que le perdant du jour a déjà mis son réveil à sonner !  

 

 

Mardi

 

Il avait été condamné à mort et exécuté à 16 ans pour meurtre en 1931. Un tribunal de Pennsylvanie, dans l’est des Etats-Unis, a reconnu 91 ans plus tard l’innocence d’un jeune Afro-Américain, Alexander Mc CLAY WILLIAMS. Depuis 1973, aux Etats-Unis, plus de 8 700 personnes ont été condamnées au châtiment suprême, dont 1 500 exécutées. Parmi elles, combien de victimes d’erreurs judiciaires… ? Une étude américaine affirme que si tous les condamnés à la peine capitale restaient indéfiniment dans le couloir de la mort, plus de 4 % d'entre eux finiraient par être innocentés. « Make America Great Again ! ».

 

 

Mercredi

 

Il n’aura échappé à personne que dans l’univers de la sécurité, le recrutement communautaire fait loi et que nombre de professions comme vigile, agent de surveillance ou videur de boîte de nuit, semblent réservées à certaines nationalités ou conditionnées à leur couleur de peau. Les clichés sur les personnes noires persistent et sont doublement condamnables. La discrimination positive est antagonique avec tout principe d’égalité, mais plus grave encore, une telle pratique contribue à stigmatiser les populations visées. « Y’a pas bon Banania ! » : le black est costaud, il est fort, il fait peur… Une insulte pour tout le peuple noir !

 

 

Jeudi

 

Emmanuel MACRON s’est rendu ce jeudi en Ukraine pour la première fois depuis le début de la guerre dans le pays, aux côtés des chefs de gouvernement allemand et italien et du président roumain. L’on peut bien sur s’interroger sur le sens de ce voyage, à trois jours du second tour des législatives en France. Mais, comment ne pas faire le parallèle avec la visite surprise effectuée, il y a tout juste trente ans, le 28 juin 1992, par François MITTERRAND à Sarajevo, en pleine guerre de Bosnie ? D’un côté un voyage hiératique entré dans l’Histoire, marqué par des images d’un président grimpant dans un véhicule blindé avant un bain de foule dans les rues de la ville assiégée, de l’autre, le « voyage de Monsieur Perrichon » avec sa carte Inter-Rail !

 

Vendredi

 

Bien sûr, elles peuvent paraître trop concentrées, bien sûr, elles entraînent des pollutions sonores et visuelles, bien sûr, pour certains, elles peuvent même provoquer une altération de la santé… Pour autant, n’a-t-on pas le droit de dire qu’elles peuvent aussi être belles, comme ici, au soleil couchant, sur les hauteurs de Montallery, commune de Venoy… ?  

 

Samedi


La canicule s’est abattue sur l’Yonne et le thermomètre a frôlé les 40° dans l’Auxerrois, un record ! Le groupe folklorique des « Peulons » a beau avoir plus d’un siècle d’existence, rien ne semble les arrêter ! Présents à l’inauguration du conservatoire des cépages à la Grange de Beauvais à Venouse, ils ont assuré le show, enchaînant bourrées et rigodons, sous un soleil de plomb… Respect !

 

 

Dimanche

De passage à la préfecture dimanche soir, le tout nouveau député de l’Yonne, Daniel GRENON a fêté sa victoire à… l’eau gazeuse ! Tout de même, deux députés icaunais issus du Rassemblement National pour représenter le département au palais Bourbon, quelle histoire ! Une histoire « d’eau », bien sûr…

 

Dominique BERNERD

 

 


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