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Spécialiste de l’emballage alimentaire, la structure entrepreneuriale du Haut-Jura, opérationnelle depuis 1946, débute la nouvelle année en confirmant l’installation d’une nouvelle unité de production en Bourgogne Franche-Comté. C’est dans la continuité de son site de Cousance (Jura) que ce projet de nouvelle usine verra le jour pour le printemps 2020. Implantée à Branges (Saône-et-Loire), elle créera à terme une centaine de postes et se positionnera principalement sur la fabrication d’emballages alimentaires en bois.

BOIS d’AMONT (Jura) : Respectueux de l’environnement et conforme aux valeurs véhiculées par cette entité à l’ossature familiale, le projet d’implantation de la nouvelle usine du groupe LACROIX privilégiera la performance, l’innovation et la pérennité d’une entreprise qui a fait florès tant au niveau international que national.

Présente dans une dizaine de pays, où elle s’appuie sur près d’une trentaine de sites (28), la société réalise chaque année pour trois milliards d’emballages (carton, bois ou plastique). Elle accueille en son sein plus de 500 collaborateurs.

Avec ce nouveau projet, fonctionnel au printemps 2020, le groupe jurassien récompense ainsi la dynamique d’accueil de la Bresse louhannaise. Et l’investissement des élus et institutionnels de ce territoire qui auront montré une réelle empathie à ce dossier, créateur d’emplois (une centaine de postes à terme). 

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Un groupe attaché au développement économique de son territoire…

Nécessitant une enveloppe budgétaire de près de vingt millions d’euros, la nouvelle usine marque l’ancrage local de la société qui offre ainsi à sa région originelle un dispositif de valeur ajoutée optimal en faveur de l’emploi.

Le complexe d’une dizaine d’hectares sera érigé dans la zone industrielle intercommunale, dite « Les à Marosses », sur la commune de Branges.  

Selon le service de communication du groupe, la construction de ce projet se déroulera en faisant intervenir les entreprises du cru. Ce sera un effet ricochet intéressant pour celles qui y exercent des activités dans le bâtiment et l’artisanat. Les dirigeants de LACROIX ont opté pour l’application de leur philosophie. Celle-ci consiste à participer pleinement au développement économique du territoire.

Précisons, pour être tout à fait complet, que le groupe LACROIX a engendré un chiffre d’affaires de 184 millions d’euros en 2017 dont 45 % ont été réalisés à l’international (Europe, Canada, Etats-Unis).

 

 

 


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Favorable au développement de la recherche, dans le but d’élaborer un fromage de chèvre bien ancré dans le territoire, le premier prix du concours « Initiative au Féminin » réagit après l’obtention de cette récompense régionale. L’agricultrice de Saint-Bris-le-Vineux a su convaincre le jury de cette treizième édition, de la pertinence de son concept, porteur de belles espérances pour la jeune femme. Il ne reste plus que quelques jours aux internautes soutiens de l’initiative pour parrainer et tester les produits de la ferme d’Ultéria…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Quelles sont vos premières impressions après avoir été nommée lauréate au concours Initiative au féminin ?

C’est une immense surprise. C’est une très belle reconnaissance et un encouragement dans la mise en place de ce projet. La raison d’être de la ferme d’ULTERIA est de proposer une alimentation bio, saine et pleine de goût grâce à une ferme moderne, technique et respectueuse de l’environnement au sein de l’écosystème en permaculture Ulteria (école Montessori, Mobil Wood, centre de formation, maison citoyenne…).

Quelles sont les perspectives évolutives au plan professionnel avec ce prix empoché et cette notoriété nouvellement acquise ?

Cela consolide le projet et renforce sa vision. Ce prix va permettre de faire de la recherche. Par exemple, il y aura la mise au point d’un formage totalement innovant et ancré dans son territoire

Pourquoi avoir choisi de développer une contribution participative via une plateforme de crowdfunding ?

Via la plateforme « Miimosa », je propose de soutenir et suivre la création et le développement de la ferme d’Ulteria. Ainsi, nous proposons aux internautes de parrainer une chèvre, une poule, des préventes de fromages, des savons… et surtout de tester en priorité nos fromages et spécialités ! Il suffit d’aller sur ce lien : https://www.miimosa.com/fr/projets/la-ferme-d-ulteria-des-chevres-au-coeur-de-notre-ecosysteme. Mais, attention, il ne reste plus que quelques jours pour pouvoir le faire…L’objectif est de pouvoir partager avec des personnes passionnées et d’avoir leurs avis. Il est important pour moi que ce lieu soit vivant et ouvert sur son territoire. Il nous faut pour cela organiser régulièrement des événements. Par exemple, créer un réseau pour animer la ferme et organiser un événement dès que le bâtiment sera terminé…

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Quelles sont vos attentes par rapport à ce dossier de financement ?

La collecte via la plateforme Miimosa va permettre de financer l’achat des chevrettes pour démarrer la ferme d’Ulteria. Nous avons choisis la race Alpine pour la qualité de son lait. Le public pourra les voir dès que la ferme sera ouverte.

Comment envisagez-vous les perspectives de votre société à cinq ans et les profils des futurs emplois ?

L’idée est de créer des emplois en local, polyvalents (chèvrerie et fromagerie) pour des collaborateurs qui souhaitent s’impliquer dans la réussite de la ferme d’Ulteria. C’est-à-dire avoir les pieds dans la terre de Saint-Bris le Vineux et la tête dans les étoiles !

 


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Projet stratégique important, à la fois pour le développement économique de l’Yonne mais aussi pour la sauvegarde de sa biodiversité, le Pôle environnemental communautaire devrait être fonctionnel dès cet automne. Avant d’y accueillir ses premiers résidents, le chantier se dévoilait ces jours-ci aux étudiants de l’IUT d’Auxerre. Des jeunes gens, issus de la filière « génie civil », qui auront écouté avec grand intérêt les explications fournies par les équipes de la maîtrise d’œuvre sur le terrain…

AUXERRE : Programmé pour être opérationnel à la rentrée prochaine, le Pôle environnemental communautaire de l’Auxerrois a reçu la visite de plusieurs étudiants alors que le chantier bat son plein à quelques mois de sa livraison.

Encadrés par plusieurs représentants de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et de l’établissement universitaire, les jeunes apprenants ont pu à loisir s’immerger sur ce chantier qui permettra d’ériger une construction atypique.

Conçu sur l’optimisation de la maîtrise énergétique, l’édifice imaginé par l’architecte Romain VIAULT disposera des atouts modernes et nécessaires visant à préserver l’environnement et à réduire la facture d’énergie.

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Un complexe à la pointe de la maîtrise énergétique…

Pour y répondre, le bâtiment de 800 mètres carrés accueillera sur une surface de 50 mètres carrés des panneaux photovoltaïques ainsi qu’une pompe à chaleur. Le projet vise la certification HQE.

Son coût global avoisine 3,5 millions d’euros. Un budget, certes conséquent, mais qui a eu la bénédiction de partenaires enclins à le soutenir financièrement. C’est le cas de l’Etat, de la région Bourgogne Franche-Comté et de l’Europe, avec l’attribution de fonds spécifiques.

Présent lors de cette visite, l’élu auxerrois Denis ROYCOURT devait rappeler lors de sa prise de parole que ce projet s’inscrivait parmi ceux qui avaient obtenu une récompense nationale en 2016 à la dépose du dossier. Le fait de construire un concept environnemental qui soit élaboré en zone inondable et dans le respect de la biodiversité a été salué par cette distinction.

Ce futur pôle possède une vraie dimension économique et sociétale. Le complexe, une fois opérationnel, s’articulera dans son mode opératoire autour de trois missions majeures. L’accueil de formations et l’ouverture à la sensibilisation citoyenne constitueront le premier axiome pédagogique. La création d’évènements participatifs en sera le second volet. Enfin, la réception de start-ups et de projets entrepreneuriaux, sous la forme d’un incubateur, contribuera à enrichir l’axe économique local.


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Trois idées fédératrices expliquent la configuration architecturale et stratégique du nouvel « Espace agricole et rural » de l’Yonne. Inauguré il y a peu, le complexe composé de trois édifices entièrement réhabilités s’étend sur près de 10 000 mètres carrés de terrain, rue Guynemer à Auxerre. L’infrastructure dont les travaux de réhabilitation viennent de s’achever après trois longues années de labeur, accrédite la volonté accrue de mutualisation entre les trois partenaires occupants (Chambre consulaire, MSA et GROUPAMA), une présence forte en offres de services et en préservation des emplois locaux, ainsi que l’engagement vertueux, favorable à l’essor de la transition énergétique. Le monde agricole et ses filières dérivées disposent désormais d’un site de convergence d’intérêts et de développement unique en son genre…

AUXERRE : Le monde agricole, ses filières dérivées et ses partenaires naturels entrent de plain-pied dans le modernisme d’un troisième millénaire fait d’ergonomie, d’enjeux énergétiques et de pragmatisme. Nombreuses furent les personnalités du sérail institutionnel, économique et politique de la région qui ont pu en apprécier la quintessence opérationnelle lors de la cérémonie inaugurale du lieu, prévue à cet effet.

Mobilisant trente-deux entreprises artisanales dont plus d’une vingtaine étaient originaires du département, ce vaste chantier s’est enfin achevé après de longs mois de travaux, répartis sur plus de trois ans.

Ce nouvel espace ayant permis la rénovation de trois bâtiments existants s’étire sur près de dix mille mètres carrés. Il se situe à quelques encablures du cœur de ville. Une prouesse topographique qui prend ses sources originelles dans l’histoire de ce lieu.

Pour bien en comprendre le fondement, il faut remonter en 1964. Date à laquelle, on assista aux premières étapes fédératrices de ce projet. Cette année-là, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et les Assurances Mutuelles Agricoles optèrent pour l’achat de ce terrain, sis rue Guynemer. Quelques mois plus tard, la MSA céda une partie de cette surface constructible à la Chambre départementale de l’Agriculture. Les premiers bâtiments sortirent de terre.

Au fil des décades, les évolutions réglementaires incitèrent les organismes occupants à apporter une touche de modernisation à ces édifices. Ce fut le cas notamment avec le développement des accès aux personnes à mobilité réduite, l’amélioration du confort de travail des salariés et l’optimisation de l’accueil au grand public.

Les nouvelles normes liées à la réduction de la consommation énergétique entrèrent également en vigueur. Modifiant la dimension structurelle et organisationnelle de ces trois bâtiments, voués à connaitre une phase évolutive nécessaire.

Un budget de 11 millions d’euros de travaux…

Assurée pour sa maîtrise d’ouvrage par les cabinets ATRIA Architectes et URBAN Ingénierie, la rénovation de ce site, souvent désigné de facto comme étant la « Cité de l’agriculture », s’inscrivit parmi les priorités de ses responsables au début des années 2010. C’est sous la précédente mandature de la chambre consulaire de l’Agriculture que la décision fut prise.

Ce projet devait traduire la volonté tacite de mutualiser la globalité de ce complexe patrimonial, au niveau de son mode opératoire, autour de ces trois acteurs majeurs. A savoir, la Chambre d’agriculture de l’Yonne, la MSA et l’assureur mutualiste, GROUPAMA.

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Si le renfort de la qualité d’accueil des publics (une population à majorité agricole) fréquentant ces lieux se faisait jour dans les esprits depuis longtemps, l’accroissement de la notion de « pôle de services » devint une nécessité. Soucieux de maintenir des prestations qualitatives de proximité, tout en préservant les emplois dédiés, les responsables des trois entités unirent leurs efforts en élaborant ce concept d’accueil au sens vertueux.

Le partage des espaces communs, l’optimisation des coûts (une enveloppe budgétaire de 11 millions d’euros de travaux sans subventions publiques) et la valorisation de cette synergie mutuelle constituèrent le socle solide de cette grande réalisation.

Sachant que les porteurs du projet purent compter sur l’appui et l’aide des services administratifs périphériques qui auront été des facilitateurs à l’aboutissement du dossier, à l’instar de la préfecture ou de la Ville d’Auxerre.

Conserver les savoir-faire et les compétences locaux à 100 %…

Lors de leurs prises de parole successives le jour J, celui de l’inauguration, les trois présidents des organismes précités, Dominique BOSSONG, au titre la Mutualité Sociale Agricole, Etienne HENRIOT, pour la Chambre de l’agriculture et Pascal MAUPOIS, porte-voix de la fédération départementale des caisses locales de l’Yonne de l’assureur GROUPAMA Paris Val de Loire, exprimèrent leurs soutiens au maintien de la valeur ajoutée locale apportée par ce nouvel espace du troisième millénaire.

Ainsi, le développement économique, la conservation des compétences et des savoir-faire et, surtout, le soutien aux emplois de proximité trouvèrent grâce à leurs yeux. Des items qui résument à eux seuls cette convergence d’intérêts et cette réciprocité devant aboutir à ce complexe hors norme dont disposeront désormais les filières du milieu agricole dans l’Yonne.

L’infrastructure, dans sa configuration novatrice, offre des solutions d’isolation renforcées. Afin de garantir le 100 % éco énergies, envisagé par la maîtrise d’ouvrage. Pourvus de systèmes passifs d’amélioration du confort intérieur (brise-soleil, rideau à gestion automatisée, centrales de traitement d’air double flux, éclairages LED, utilisation de bardages terre cuite et bois…), les trois édifices intègrent ce schéma de la protection environnementale dont les entités utilisatrices ne pouvaient se soustraire dans leur cahier des charges.

Même si, et ce sera peut-être le seul regret notable, l’emploi de matériaux biosourcés, tels que le chanvre, n’a pas été possible car incompatibles avec les normes des « établissement recevant du public ».

Grâce à cet « Espace agricole et rural » d’une autre dimension éthique et opérationnelle, les acteurs de l’agriculture se dotent d’un outil extraordinaire, moderne et représentatif, bien ancré dans l’air du temps vis-à-vis de ses enjeux environnementaux.


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Chercheure renommée, après une expérience solide de l'entreprise, Yosra BOUGHATTAS mène ses recherches sur la notion de compétence en France, au Canada et dans de nombreux pays. Elle nous livre un point de vue qui nous concerne tout particulièrement : quelle est la compétence spécifique d'un manager ? Une lecture d’une experte en la matière, proposée par les auteurs de « 16h44, la Minute du manager », partenaires de PRESSE EVASION, afin de vous faire progresser davantage et vous permettre de bien débuter la nouvelle année…

TRIBUNE : Intervenante de l’Université d’Artois, en qualité de chercheure, enseignante et consultante en entreprise après une expérience vécue dans de grandes sociétés privées telles que Orange ou le groupe ZANNIER, Yosra BOUGHATTAS fait autorité sur le thème du management des compétences de l'entrepreneur. A travers ces lignes, accordées lors de son interview, elle nous montre que, contrairement à nos intuitions, « la performance de l'entreprise dépend directement de la compétence de l'entrepreneur. Sa motivation ne fait que modérer ou accélérer sa performance… ».

Vous pensez que la notion de compétence entrepreneuriale est une clé du management des organisations modernes encore sous-exploitée au sein des PME ?

Oui, plusieurs études l'ont démontré. Le concept de compétence est essentiel pour les PME que ce soit pour assurer un développement solide à moyen terme ou pour prévenir des failles importantes.

Les études ont démontré que la performance d'une PME est intimement liée à la compétence de l'entrepreneur. Sa compétence est centrale pour la réussite de son entreprise. La motivation de l'entrepreneur modère la performance mais la clé est sa compétence.

Même si c’est contre-intuitif, la motivation de l'entrepreneur n'impacte que l'intensité d'apprentissage (plus ou moins vite, plus ou moins fort). Une des conséquences est que devenir un entrepreneur performant se travaille.

Comment se crée et se construit la compétence chez l'entrepreneur (et donc par ricochet la performance de l'entreprise) ?

Pour bien comprendre la compétence, il faut l'analyser dans le contexte de l'entreprise et de son projet.

Par exemple, la compétence en « prise de risque » n'est pas la même pour un entrepreneur en bâtiment que pour un start-upper dans l’informatique. Alors qu'il s'agit de deux entreprises de même taille confrontées à la même problématique de management.

Il faut ensuite faire la différence entre les compétences génériques et les compétences spécifiques : les compétences spécifiques sont liées au secteur d'activité (par exemple pour identifier une opportunité de marché dans l'immobilier, faire un choix judicieux de logiciel dans une société informatique...). Elles sont déterminantes.

Les compétences génériques (recruter, assurer la gestion...) sont moins critiques. Elles doivent donc faire l'objet d'un processus conscient et proactif de la part de l'entrepreneur. Ce processus s'appuie sur un système d'évaluation permanent.

Cela explique que l'entrepreneur qui a le « nez dans le guidon » ne peut pas aspirer à la pérennité de son entreprise et à un développement structuré.

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Comment l'entrepreneur doit-il s’y prendre pour structurer un développement durable ?

L'objectif consiste pour lui à « checker », à partir des compétences génériques, celles déjà acquises et surtout les compétences manquantes nécessaires dans le cadre du développement ou de l'évolution à venir de son entreprise. L'aide de mentors, de conseils extérieurs, de coachs publics ou privés lui sera bien sûr d'un appui certain. Cette aide peut provenir aussi de collègues, à condition qu'elle s'installe dans un processus structuré à une cadence régulière, chaque trimestre.

Les compétences manquantes (par exemple acquérir une nouvelle compétence en recherche de fonds de croissance, ou développer un réseau de franchises...), une fois identifiées, pourront s'acquérir : en valorisant des compétences préexistantes chez certains collaborateurs, en recrutant de nouveaux talents sur cette compétence stratégique et en formant spécifiquement certains collaborateurs, voire en le formant lui-même.

Il s’agit vraiment d'un processus d'apprentissage entrepreneurial, très différent du processus d'apprentissage scolaire. Il demande une certaine discipline mais son impact sur la performance de l'entreprise rend cet effort vraiment payant !

On le constate dans de nombreuses PME canadiennes, habituées à ce mode de fonctionnement.

Comment mettre en œuvre ce processus dans ma PME dès demain ?

La compétence entrepreneuriale pour les nuls se définit en quatre étapes :

1° Je repère et formalise mes compétences fortes et mes besoins par rapport au développement à mon entreprise, et mon projet à moyen terme,

2° J'identifie les compétences clés à acquérir (devenir présent sur les réseaux sociaux, développer de nouvelles capacités en e-commerce, me construire un réseau en Chine...),

3° Confronter cette liste à mon entourage de confiance (associés, collaborateurs clé, accompagnateurs…),

4° Mettre en action un programme pour compléter le « chaînon manquant »

  • Recruter un chinois pour supporter mon développement export dans cette zone,

Intégrer un jeune expert des réseaux sociaux,

  • Former mes managers au coaching, mon contrôleur de gestion à de nouvelles techniques de reporting, etc.

Philippe CARPENTIER


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