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Quel film remarquable, ce « Petit paysan », qui a été diffusé dernièrement sur Arte ! Ce long-métrage d’un réalisme frappant est profondément dramatique. Il présente le courage et le désarroi d’un jeune éleveur français qui doit faire face à l’adversité. La dernière image de ce professionnel dont les vaches étaient frappées d’une maladie était bouleversante. L’agriculteur n’avait d’autre choix que d’abattre son cheptel. C’était un triste soir où marchant seul sur un chemin le menant à sa ferme, nous ne pouvions que partager à ses côtés son drame et son émotion….

TRIBUNE : Le procès des dirigeants impavides de France Telecom est significatif des dérives de l’économie contemporaine : « le malheur aux vaincus de Brennus » devient le « malheur aux humbles », à celles et ceux qui travaillent, qui ne sortent pas d’une grande école mais qui depuis des siècles font la France.

Face à la vague de suicides provoqués par une stratégie mercantile et inhumaine, le président de France Telecom avait eu cette phrase d’un cynisme et d’un mépris absolus : « Le suicide devient une mode dans cette entreprise ! ».

Mais parle-t-on des suicides qui frappent le monde agricole ? Ils sont bien plus nombreux que chez l’opérateur en téléphonie. Car, ils sont répartis sur 550 000 km², où ils passent totalement inaperçus.

Ecrasés par le rouleau compresseur de l’économie dite moderne, de la productivité à outrance, de la mondialisation impitoyable, les agriculteurs subissent les maux communs à ceux qui se battent pour survivre, y compris le poids de la solitude.

Gloire aux valeureux paysans nourriciers de la France

Depuis quinze siècles, les paysans de France ont nourri le peuple. Ils ont payé l'impôt, ils ont fourni les soldats qui ont défendu notre territoire pied à pied, de Bouvines à Verdun, puis ils sont devenus ouvriers, acteurs de la révolution industrielle dans des conditions de vie si bien décrites par Victor HUGO et Emile ZOLA. Enfin, après 1945, lors des Trente glorieuses, ils ont créé « l’or vert » de notre territoire. Une véritable industrie de pointe, de la terre nourricière à l’industrie agroalimentaire, sans oublier notre gastronomie de renommée mondiale.

Grâce à la conjonction d’une nature généreuse et du travail constant et méticuleux de nos paysans, notre pays était un paradis en Europe. Si bien que nos voisins allemands ont forgé ce dicton : « Heureux comme Dieu en France ».
Mais la France est en train de perdre la bataille de l’agriculture : « l’agriculture française se meurt ». « Elle n’est point encore morte », comme « Madame » selon Bossuet. Mais, elle en prend le chemin : revenu dérisoire de la majorité des agriculteurs, prix de vente inférieurs aux prix de revient, exploitants et salariés agricoles dans la précarité. Bref, un sombre tableau de la réalité.

Mais comme ils ne se battaient pas encore assez contre des difficultés qui les submergent, une commissaire européenne qui ne sait probablement pas distinguer un cheval d’un âne, a décidé d’imposer aux paysans français une concurrence déloyale. Comment ne pas voir que les paysans français assujettis à de multiples charges, à d’innombrables règlements, à des contrôles sans fin, tandis que leurs homologues d’Amérique latine,  ne sont point enserrés dans un tel carcan et ont des salaires et des charges sociales dérisoires voire même inexistantes, sauf, bien sûr, la minorité de riches exploitants !
Malgré la somme de règlements sanitaires qui règnent en France, nous avons déjà eu et continuerons d’avoir toutes sortes de scandales alimentaires. Que va-t-il se passer avec des importations massives de pays où toutes ces règles sont quasi inexistantes ? Même si elles existent un peu sur le papier, nous savons tous qu’elles ne sont pas appliquées car il y règne une corruption généralisée.
En Amérique latine, environ 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On ne sait combien ne mangent pas à leur faim. Probablement un très grand nombre ne goûte que très rarement à la viande. On pourrait penser que l’objectif premier des dirigeants d’Amérique latine serait de nourrir leur population convenablement avant d’exporter leurs produits agricoles en Europe.
Quelle idée candide !  Non, les millions de tonnes de viande bovine ne sont pas faites pour nourrir la population d’Amérique latine mais pour venir inonder les marchés européens et pousser à la faillite et au désespoir les éleveurs français. Les vaches blanches du Charolais sont connues dans le monde entier mais les éleveurs du Charolais et, bien sûr, de toutes les régions de France sont en proie à de grandes difficultés.

Sauver la planète en exportant des produits agricoles à l’autre bout du monde

Ajoutons encore : on ne parle plus que de sauver la planète, de réduire les émissions de carbone, de limiter les transports polluants. Et que fait-on ? On va transporter des millions de tonnes de viande et de produits agricoles sur des milliers de kilomètres à l’autre bout de la planète !

La Commission Européenne interdit la fusion de la branche transport de Siemens et d’Alstom mais un ayatollah de la concurrence veut mordicus aggraver la situation des paysans européens et en particulier celle des paysans français qui est sous ses fourches caudines.

Savez-vous combien gagne un Commissaire européen, quels sont ses avantages innombrables, quel est le montant de sa retraite et à quel âge il la prend ? Renseignez-vous ! Et comparez leur somptueux traitement et tous leurs avantages avec le revenu d’un paysan français, le montant de sa retraite et la protection dont il bénéficie ou, plutôt, dont il ne bénéficie pas !

Car, ce dernier ne subsiste que dans la précarité la plus totale face à l’adversité. Et après cela, étonnez-vous que le Rassemblement national et ceux qu’on appelle les populistes voient leurs flots d’électeurs grossir à chaque élection…
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » disait Madame Rolland. « Libre concurrence, que de crimes on commet en ton nom ! »…

Emmanuel RACINE

 

 


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Je parle au nom des « sans-dents » dont je fais partie. Ceux qui ne peuvent chaque jour, comme le préconise la publicité, «manger cinq fruits et cinq légumes»…Sauf au risque de remplir nos assiettes de saloperies qui ont traversé et pollué la planète… Et engraissé au passage des financiers confortablement installés devant leurs ordinateurs qui achètent à vil prix des denrées poussées ou élevées dans d’atroces conditions. Songez qu’un produit de tradition française comme la moutarde de Dijon, n’est d’ailleurs plus de Dijon !

TRIBUNE : Vous avez vu ce qu’on nous prépare avec les accords de libre-échange, le CETA et le MERCOSUR ? Nous ne pouvons pas empêcher l’existence de ces accords néfastes pour tous (sauf pour les nantis qui, eux, ont les moyens de se nourrir avec des produits de qualité et onéreux). Nous ne pouvons rien faire pour empêcher ces accords d’exister… mais nous devons entrer en résistance contre les produits eux-mêmes.

C’est possible en plusieurs étapes. Au préalable, posons-nous certaines questions et essayons d’y répondre avec justesse : pourquoi des produits alimentaires qui ont traversé la planète et subissent donc, en toute logique, des frais que ne connaissent pas les producteurs locaux sont-ils moins chers ?

Réponse (sauf erreur de ma part !) : parce que, au départ de leur lieu d’origine, déjà ils sont moins chers à la production car de médiocre qualité… Voire dangereux pour l’organisme, et récoltés par des travailleurs sous-payés. S’ils sont de médiocre qualité, alors cessons d’en acheter. Il suffit, en grande surface, de repérer l’origine du produit. Boycottons ceux qui polluent et ruinent nos producteurs.

Deuxième étape : faisons nos achats chez des petits détaillants. Le produit sera en apparence un peu plus cher… mais il suffit d’en acheter la quantité nécessaire pour rétablir la balance. Ce n’est guère difficile : sur un kilo de fruits ou légumes achetés en grande surface, il est bien rare qu’on n’en jette pas 20 % à la poubelle trois jours plus tard car entre-temps, que ce soit conservés au frigo ou à l’air libre, ils se sont flétris, ont moisi ou pourri.

Privilégier le marché de proximité

Troisième étape : allons au marché ! C’est là qu’une action citoyenne et de groupe s’impose, avec la bonne volonté des mairies.
Vous avez sans doute remarqué qu’au marché il y a un problème : les produits sont aussi chers qu’ailleurs… ce qui n’est pas logique puisque la location d’un petit étal est modique, et les coûts de déplacement infimes. Pourquoi, alors, les produits sur le marché municipal sont-ils aussi chers qu’ailleurs ?

Aujourd’hui, un marché est, hélas, devenu un lieu aussi mercantile que la grande distribution. On ne peut que le regretter… sinon le blâmer ! Le petit producteur local est logé à la même enseigne que celui qui fait venir ses produits de Rungis, d’Israël ou d’Amérique du Sud. On a même vu récemment des fraises soi-disant « de France » – c’est ce qui était indiqué – et qui en réalité étaient importées en douce d’Espagne. L’escroc s’est fait chopper, mais quand même !

Et reposons la même question : pourquoi les produits sur le marché municipal sont-ils aussi chers qu’ailleurs ? C’est l’ignoble loi du marché ! Si un petit producteur local vend ses produits moins chers que le voisin, il ne sera pas en odeur de sainteté. Pourtant, si concurrence, il y a, elle n’est pas déloyale. Et par ricochet – c’est consternant – les petites gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez (comme moi !) trouvent que ce n’est pas normal que nos « voisins » producteurs et éleveurs ne fassent pas un effort pour nos porte-monnaie. Du coup, on ne leur achète rien, à eux non plus, sur le marché !
Alors, pour leur défense et la nôtre, organisons-nous !

Un pacte d’honnêteté, de fidélité et d’entraide liant producteurs, consommateurs et élus locaux

Regroupés en association de consommateurs (et il en existe plus d’une), demandons à nos municipalités d’organiser un marché strictement local. Il faudra, évidemment, contrôler, que des aigrefins ne viennent pas tirer un profit honteux d’une action citoyenne organisée pour le bien de tous. Réclamons à nos municipalités d’offrir des stands à prix réduit pour nos producteurs locaux qui, en contrepartie, proposeront aux consommateurs des produits sains et à prix raisonnable (comme je l’écris depuis près de vingt ans, « un kilo de tomates à 3 euros ça semble donné… Un kilo de tomates à vingt francs, ça frise l’escroquerie ». Or, trois euros c’est vingt francs !).

Dernier point : certains d’entre nous possèdent un jardin potager, ou des poules… Il est bien rare qu’à un moment ou à un autre nous n’ayons pas trop de certains fruits, certains légumes ou d’œufs. Pensons à en parler à nos proches voisins et échangeons nos produits superflus. Même si nous n’avons pas le label AB – sur lequel il y aurait beaucoup à dire – les produits de nos jardins seront toujours meilleurs que ceux venus de Patagonie !

Daniel LESUEUR


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L’initiative se veut judicieuse à bien des égards. Elle l’est par sa primauté. Jamais, jusqu’alors, le territoire de Bourgogne Franche-Comté n’avait accueilli un tel projet. Proposer un circuit des énergies renouvelables qui illustre les bienfaits de l’hydroélectrique et du solaire photovoltaïque dans notre environnement. Principal producteur et fournisseur d’électricité en Europe, le groupe EDF souhaite décliner par le biais de ce concept une approche pédagogique originale à la compréhension des enjeux énergétiques de demain. Donnant ainsi les clés du savoir et de la découverte à un large public, y compris celui des scolaires, de se forger une opinion sur ces questions environnementales. Et pourquoi pas, leur inculquer des bribes de réflexion qui leur permettraient de bâtir un futur plan de carrière…

Barrage de CRESCENT : Long de 330 mètres, l’édifice de béton se miroite dans l’eau calme de la Cure. Depuis son accès par la modeste route qui le traverse, l’ensemble offre une vision bucolique de ce Morvan champêtre que les amateurs de champignons et de randonnées sous les bois raffolent.

Trente-sept mètres en contre-bas, ce qui se présentait initialement sous la forme d’un univers lacustre poissonneux, n’est plus qu’une mince coulée d’eau qui s’échappe par des canaux de dérivation.

Entre-temps, l’eau aura fait son œuvre en actionnant les mécanismes en acier de deux énormes turbines qui servent à produire de l’électricité. Bienvenue dans le saint des saints de ce pur produit de l’ingénierie du groupe EDF !

Bâti en 1930, le barrage de Crescent accueille l’une des sept centrales qui forme l’ensemble des moyens de production d’hydroélectricité du producteur/distributeur d’énergie en Bourgogne. Le site est opérationnel depuis 1932. Il y accueille une quinzaine d’opérateurs qui sillonnent continuellement l’un de ces points névralgiques disposés dans la vallée de la Cure.

Un barrage aux multiples interactions bénéfiques…

Le lieu est vertueux. Non seulement, le barrage de Crescent assure la production d’électricité mais en outre il participe au soutien d’étiage de la Seine lors de la période estivale et à la gestion de ses crues dès le retour de l’hiver.

Visiter cet édifice constitue à s’imprégner des enjeux fondamentaux de la production hydroélectrique dont est passé maître depuis plus de soixante ans le groupe EDF. La puissance s’élève à 1,47 MW. La retenue d’eau de ce lac artificiel accueille 4 965 000 mètres cubes de ce précieux liquide.

Accompagnée de techniciens, la découverte du site permet de comprendre le fonctionnement de ce barrage et de son évacuateur d’eau mais aussi de s’immiscer au cœur des installations qui équipent la construction. En terme clair : vous saurez tout de la manière de produire de l’électricité et de l’organisation du circuit d’eau entre l’amont et l’aval du barrage. La production de ces différentes centrales est en moyenne de 80 millions de KWh par an. Soit la consommation domestique d’environ 35 000 habitants. Particularisme des deux turbines, placées à l’intérieur de l’édifice : leur fabrication s’est faite à partir des obus de la Première Guerre mondiale !

Lors des Journées de l’industrie électrique, les 15 et 16 juin, le barrage de Crescent s’est ouvert aux visiteurs. Un public venu nombreux pour y trouver les explications nécessaires sur son mode de fonctionnement. Avec la zone d’exploitation du solaire photovoltaïque de Massangis (à une quarantaine de kilomètres de là), ce circuit est le premier à promouvoir les énergies renouvelables de bas carbone.

EDF utilise ce circuit comme un outil pédagogique…

Si le groupe EDF a fait le choix depuis plusieurs années d’un mix équilibré qui associe nucléaire et énergies renouvelables dans son approche globale de la production énergétique, il veut le faire savoir. Aux acteurs institutionnels, politiques et économiques (ce qui fut le cas lors de l’inauguration de ce premier circuit régional avec un aéropage de personnalités) mais aussi en direction des plus jeunes de nos concitoyens.

La visite de ce circuit s’adresse également aux enfants. Ceux qui fréquentent collèges et lycées afin de sensibiliser ce public juvénile aux métiers du renouvelable. C’est-à-dire les professions issues des filières technologiques de demain, susceptibles de les embaucher.

Visites sur inscription uniquement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


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Organisée par la Chambre régionale d’agriculture et CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté, avec le soutien de la Région et de l’Etat, cette conférence ouverte aux exégètes de la filière agricole s’est déroulée en présence de Bernard SCHMELTZ, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et de Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région. Une excellente opportunité pour échanger sur les pistes concrètes à mettre en place dans cette lutte inégale que l’humain livre aux modifications climatiques…

DIJON (Côte d’Or) : Comment les professionnels du monde agricole peuvent-ils faire face à la récurrente problématique du moment : à savoir les évolutions inhérentes au changement climatique ?

Près de deux cents décideurs de la filière étaient conviés dans l’hémicycle de l’Hôtel de la Région pour en débattre. Et surtout découvrir les résultats peu satisfaisants obtenus par la filière après une année 2018 qui restera particulièrement complexe. Tant pour sa sécheresse persistante que pour les effets dévastateurs observés dans notre région du fait d’un épisode de canicule très spectaculaire.

Un printemps très pluvieux suivi d’une sécheresse estivale et automnale avec des températures élevées : le tableau météorologique de l’année dernière n’a pas prêté à l’optimisme. Les agriculteurs ont été en première ligne, côté dégâts !

Toutefois, sur les plateaux, certaines récoltes ont été satisfaisantes. A l’identique des fourrages de printemps. A contrario, les rendements se sont révélés médiocres dans les plaines et pour les prairies après juillet.

Pire : les éleveurs ont dû acheter des aliments pour compléter les rations à fournir à leurs animaux. Des cours élevés ont limité la dégradation des résultats pour les grandes cultures (le résultat courant 2018, estimé par actif familial, s’élève à 22 000 euros) et le lait de plaine (résultat courant : 18 000 euros).

L’élevage allaitant, les coûts alimentaires élevés et les cours bas se sont cumulés. Engendrant la baisse des revenus qui perdure (résultat courant : 9 000 euros). Heureusement, les AOP régionales viticoles et fromagères du massif jurassien affichent toujours une belle santé, avec des résultats courants respectivement de 60 000 euros et 27 000 euros.

Dans ce contexte, particulièrement âpre pour la profession agricole, plusieurs pistes de réflexion ont été envisagées : évolution des itinéraires techniques, écoconception des bâtiments, sélection variétale, lutte contre de nouveaux ravageurs, développement de l’autonomie alimentaire et réorganisation des filières.

A noter : l’intervention de Nathalie BREDA. La co-directrice du programme INRA, « adaptation de l’agriculture et de la forêt au changement climatique » a ouvert le champ des possibles. En présentant des scénarii de changements, leurs conséquences et les perspectives d’adaptation à long terme.

 


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Trop, c’est trop ! La récente mésaventure vécue par les professionnels de l’élevage ovin sur la localité d’Arthonnay le 09 juin dernier est l’ultime goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Celui d’une saine cohabitation et d’un équilibre nécessaire entre les espèces animales, l’homme et le fruit de sa production professionnelle. Le prédateur si redouté des éleveurs fera donc l’objet d’une surveillance étroite via la mise en place d’une cellule de veille établie dans le cadre du Plan national d’actions sur le loup…

AUXERRE : Les représentants de la famille des « canis lupus » devraient être très inspirés s’ils passaient leur chemin avant de s’aventurer trop loin sur les terres de l’Yonne. Car, dorénavant, ils font partie d’un plan de surveillance drastique qui analysera le moindre de leurs faits et gestes.

La cellule d’observation sera officiellement installée par le préfet Patrice LATRON ce jeudi 20 juin. Son mode opératoire et sa raison d’être feront l’objet d’une explication de texte détaillée devant la presse.

Réponse appropriée aux nombreuses exactions commises depuis plusieurs mois dans le nord et l’est de l’Yonne, cet outil est l’une des préconisations mises en exergue par le PNA 2018/2023, le Plan national d’actions sur le loup et les activités d’élevage.

Le préjudice et les traumatismes subis, à la suite de ces attaques intempestives sur les malheureux agneaux, par les éleveurs ne sont plus supportables. Déjà, il y a de cela quelques mois en arrière, le représentant de l’Etat avait été alerté sur ce fléau tout droit sorti de l’époque moyenâgeuse. Lorsque le loup hantait par sa présence les bois et les campagnes…

Une cellule opérationnelle dès le 20 juin…

Composée de représentants de service de l’Etat, des collectivités, des professions agricoles et forestières, des associations de protection de la nature, mais aussi de l’association départementale des lieutenants de louveterie et de la fédération départementale des chasseurs, cette cellule devra s’honorer de différentes missions.

Outre le suivi du carnivore lors de ses déplacements sur notre territoire, l’organisme devra évaluer les mesures de protection à mettre en œuvre pour protéger les ovins. En cas de situation délicate à gérer : la cellule de veille adoptera un protocole d’action réactif à appliquer selon le cas de figure local.  Enfin, charge à elle, également, de diffuser une information transparente et objective auprès du public. Sachant que le loup possède aussi ses ardents défenseurs comme chacun le sait.

 

 

 


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