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Point de fantômes dans ce lieu extraordinaire, érigé au XVIIème siècle, du moins à notre connaissance ! Il faudrait y passer une nuit, voire sans doute un peu plus, et profiter de l’une des nombreuses chambres, richement décorées par la maîtresse des lieux, la souriante Nathalie DIAS GONCALVES, pour tenter de découvrir la présence de formes ectoplasmiques ou de dames blanches en ces murs ! Havre de paix et de tranquillité assuré, endroit magique doté de sept hectares de parc, entre Saint-Florentin et Tonnerre, le château de PERCEY et son orangeraie, rachetés en 2021 par Nathalie et Fernando DIAS GONCALVES, ont été inaugurés en grande pompe, musique, agapes et feu d’artifice compris devant un parterre conséquent d’invités ! La vie de château, en somme…

 

PERCEY : Ce n’est pas encore la « soirée blanche » ravivant l’esprit festif du regretté Eddy BARCLAY qui en usait et abusait à outrance du côté de Saint Trop’ mais tout de même, les convives de cette cérémonie inaugurale du château de PERCEY et de son orangeraie garderont sans doute longtemps en mémoire l’évènementiel qui les aura accaparé une bonne partie de la soirée de ce vendredi, célébrant les Jules. Un évènement assez rarissime en terre de l’Yonne où ce n’est pas tous les jours…la vie de château !

Un accueil au cordeau dès l’aire de stationnement, histoire de placer entre de beaux arbres un maximum de véhicules (et non des moindres avec quelques jolies mécaniques rutilantes, voire délicieusement rétro) dans le sens du départ, et une coupe d’un excellent cocktail au goût cerise très prononcé à la main, et voilà que la noria d’invités était déjà conquise avant même d’avoir pénétré le saint des saints de la soirée : l’imposante construction datant du XVIIIème siècle, ce château de PERCEY, propriété privée jadis d’une comtesse régulièrement visitée par le célèbre et énigmatique…Chevalier d’Eon ! L’un des premiers espions à la solde de la royauté française, incarnée par Louis XV.

On le disait en préambule, le mystère était bel et bien au rendez-vous de cette animation, concoctée par les nouveaux propriétaires de la vaste demeure : Nathalie et Fernando DIAS GONCALVES. Tiens, tiens, des visages connus et reconnus dans le paysage VIP de l’Yonne !

 

 

Un rêve de gosse qui se mue en réalité

 

Dirigeant de la société TPMS et édile de Montholon (Aillant-sur-Tholon pour les irréductibles !), Fernando est à la tête de la société industrielle spécialisée dans la découpe de métaux, employant une quarantaine de collaborateurs. Une belle structure qui a su se faire une notoriété dans le milieu de l’entrepreneuriat. Un personnage affable, amateur de voitures de collection – son pêché mignon – qui ne manque jamais de peps, ni d’imagination. Avec son épouse, Nathalie, il réalise un rêve de gosse : être propriétaire d’un domaine historique, possédant un supplément d’âme. Les fantômes ? Toujours ! Un rêve éveillé qu’il doit à Delphine FOURT, une autre de nos connaissances, une chasseuse (« amazone ?! ») de biens immobiliers de prestige et de caractère dans l’Yonne !

« Sans elle, souligna Fernando DIAS GONCALVES lors de la prise de parole, on n’aurait jamais pu le faire. On l’a même rendu un peu dingue dans la vitesse de cet achat immobilier et dans les refus… ».

 

 

Humour quand tu nous tiens ! L’acquisition de ce château remonte au 17 septembre 2021. Il a été entièrement rénové depuis. En y consacrant des « heures, des jours, des nuits, des week-ends, plaisantera l’orateur, et ce n’est toujours pas fini ! ».

Son épouse, Nathalie – « la plus belles des femmes pour Fernando » ! – entre alors en lice pour accompagner son époux sur le projet. Elle y passera beaucoup de temps à ornementer de la plus belle des manières chacune des pièces de cette imposante demeure, multipliant ainsi les décors les plus raffinés et originaux. Un travail de décoration magnifique que les visiteurs sauront apprécier durant la soirée.

 

 

Un site qui fut autrefois une maison de correction et une maison de retraite

 

Le domaine devrait accueillir moult mariages cette saison. La suivante s’annonce déjà très bien en termes de réservation. Toutefois, la période hivernale verra la continuité des activités évènementielles dans ce lieu, avec des soirées cabaret et séminaires d’entreprise. Le château étant également transformé en gîte à grande capacité.  

Le maire de la localité, Daniel BOUCHERON, fut invité à dire quelques mots, il aura été un facilitateur crucial dans la réalisation de ce dossier. Un chantier important pour remettre au goût du jour et de ses normes – aïe, ça ce sont les contraintes de l’immobilier actuelles ! – ce site, qui fut pendant la Seconde Guerre mondiale une commanderie avant de devenir un peu plus tard et tour à tour un lieu de colonie de vacances, une maison de correction (diantre !) et même une maison de retraite jusqu’aux années 90…

Pas de doute, l’endroit qui ne possédait plus âme qui vive avant son rachat par le couple est chargé…d’histoires et d’anecdotes en tout genre.

 

 

Parmi les invités de la soirée, l’ancien ministre et sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE devait s’exprimer et saluer ce « moment béni des dieux ».

« Nous sommes dans un écrin et félicitation pour les travaux accomplis, souligna le parlementaire, on est sur un territoire où il y a beaucoup de choses à faire en matière de tourisme, dont le parachutisme à Chéu. Votre initiative devrait favoriser comme dans le film « Le Sens de la fête » dans ce secteur de l’Yonne… ».

Dommage que le regretté Jean-Pierre BACRI qui en incarnait le personnage principal, organisateur de soirées évènementielles de standing ne soit plus de ce monde, il aurait été charmé par ce bucolique endroit où dorénavant tous les rêves sont permis…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Menées dans le cadre des opérations « Place nette XXL », lancées par le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, visant à renforcer la lutte contre la délinquance et plus particulièrement le trafic de stupéfiants, les actions engagées depuis le 26 mars dans l’Yonne ont bénéficié d’une mobilisation exceptionnelle d’effectifs et de moyens. Elles s’inscrivent dans le cadre du plan « Sécurité de proximité en ruralité » mis en œuvre depuis septembre dernier par le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Celui-ci se félicite du premier bilan des opérations conduites par le groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne, sous les ordres du colonel Nicolas NANNI.

AUXERRE : L’heure était au bilan samedi matin à la préfecture de l’Yonne, suite aux opérations menées sur le terrain du 26 mars au 09 avril dernier. Une action, rappelle Pascal JAN, « qui s’inscrit dans un mouvement au long cours et n’est pas une opération coup de poing, mais pensée depuis plusieurs mois et qui se traduit par une présence continue et régulière des forces de l’ordre sur le territoire… ».

Si la cible première est bien le trafic de stupéfiants, l’objectif visé induit d’autres actions à destination des violences intra familiales ou de l’insécurité routière, considérées depuis longtemps par le représentant de l’Etat comme prioritaires sur le département. D’autant, souligne le colonel Nicolas NANNI, qu’elles sont souvent liées à des conduites addictives : « des addictions qui tuent et mutilent sur les routes icaunaises et représentent la deuxième cause de mortalité. Elles nourrissent aussi les violences interfamiliales, avec 30 % des faits alimentés par des conduites addictives… ».

 

Des renforts extérieurs particulièrement efficaces…

 

Entamée le 01er octobre dernier avec une trentaine de gendarmes dédiés à une phase de planification visant à analyser l’état des lieux et des besoins, la démarche s’est traduite sur le terrain ces deux dernières semaines, par une mobilisation exceptionnelle. Soit 237 militaires engagés du 26 mars au 09 avril pour des opérations de police judiciaire, renforçant l’action quotidienne des unités territoriales de gendarmerie dans la lutte contre la délinquance,197 militaires et 7 contrôleurs de la DREAL engagés le 10 avril sur l’A6 pour des contrôles routiers, ainsi que 432 gendarmes du groupement départemental mobilisés les 11 et 12 avril pour des opérations de sécurisation.

Ce dernier volet ayant bénéficié du renfort de moyens spécialisés, comme des équipes cynophiles avec des chiens formés à la recherche d’armes et stupéfiants, mais aussi de trois pelotons de l’escadron de gendarmerie mobile « Guépard », basée à Clermont-Ferrand. Des renforts dont la présence s’est avérée particulièrement bénéfique souligne le préfet de l’Yonne, qui pour autant, se félicite de ce que 80 % des effectifs opérationnels soient icaunais : « ce sont des militaires qui connaissent le terrain et d’autant plus précieux qu’ils sauront poursuivre le travail entamé depuis plusieurs jours et la stratégie mise en place au niveau départemental… ». 

 

Habiter, travailler, s’épanouir : le triple objectif de « France Ruralité »

 

Il y a plusieurs années déjà que les trafics liés aux stupéfiants se sont « mis au vert » et envahi les campagnes. Un phénomène que les autorités ont su prendre en compte, par le biais notamment du plan départemental « Sécurité de proximité en ruralité » mis en place à l’automne dernier, mais la tâche est difficile, reconnaît le colonel Nicolas NANNI, compte tenu d’un territoire épars : « l’Yonne est le onzième département en terme de superficie, avec une surface de plus de 7 000 km2. Au national, la gendarmerie est compétente pour 98 % du territoire et 50 % de la population ; dans l’Yonne, on passe à 70 % de la population, d’où une certaine difficulté mais c’est pour cela aussi que nous adoptons nos modes opératoires… ».

Avec pour finalité, insiste Pascal JAN, « de rendre ce territoire attractif et faire que les questions de sécurité ne soient pas prégnantes… », rappelant le triple objectif fixé dans le cadre du plan « France ruralité » : « habiter, travailler, s’épanouir ». Et tout sera mis en œuvre pour y parvenir prévient-il, quitte « à changer de braquet ».

 

 

 

Maintenir la présence des forces de l’ordre sur la voie publique

 

Au final, ponctue le préfet, des résultats « que l’on peut qualifier d’excellents au vu d’un bilan encore provisoire », mais pas question pour autant de s’en contenter : « les équipes ont extrêmement bien travaillé, mais ce n’est qu’une étape, que l’acte 1 de la stratégie mise en place… ».

Même tonalité dans le discours du commandant du Groupement de Gendarmerie départementale qui, se félicitant du travail mené de concert par ses troupes avec celles de la police nationale, adresse ce message aux délinquants actuels ou en devenir : « j’ai une capacité redoutable à mailler notre territoire et à maintenir cette présence sur la voie publique même si, je le rappelle, les renforts ont été extrêmement précieux. Je n’ai aucune crainte, aucune peur de l’après « Place nette ». Nous étions présents et nous serons encore présents… ».

A bon entendeur, salut !  

 

 

En savoir plus :

Faits et chiffres clés au 13 avril 2024

3 opérations judiciaires

1 opération « mobilités »

4 opérations d’ordre public sous forme de sécurisations et contrôles dont une en zone police en soutien de la Direction Départementale de la Police Nationale 89

24 individus interpellés

126 743 € d’avoirs criminels saisis

75 kg de résine de cannabis

1 171 gr de cocaïne

74 kg de cuivre

19 armes saisies

2 598 personnes et 1 992 véhicules contrôlés

11 véhicules saisis

14 véhicules mis en fourrière

6 commerces contrôlés, 12 infractions relevées

17 infractions de 4e et 5e classe et 3 délits liés à l’organisation du travail constatés par la DREAL

 

Dominique BERNERD

 


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Solaire. Rayonnante. Emue, aussi. Connaitrait-elle les affres du trac, la cheffe d’entreprise qui sera plébiscitée dans quelques instants face à un aréopage de plus de deux cents invités, et non des moindres ? Il est vrai que l’on ne célèbre pas tous les jours le cinquantième anniversaire de sa société. Même si elle n’en fut pas à l’origine. Mais, tout de même, respect pour les créateurs dont certains étaient présents à la cérémonie. En sus, l’inauguration des nouveaux locaux servait d’exutoire plaisant à ce rassemblement, sous le soleil, pour fêter le dynamisme de « BC Entreprise », fournisseur de systèmes de climatisation…

 

SAINT-FLORENTIN : On la sent un brin fébrile, la présidente du MEDEF de l’Yonne. Allant de l’un à l’autre de ses nombreux invités, le sourire aux lèvres et la parole facile, mais sans doute l’émotion au ventre. Qui ne le serait pas en ce jour de commémoration d’un double évènement ! L’anniversaire de l’entreprise qu’elle dirige à la perfection depuis 2008 et qu’elle a su hisser au sommet des références de la climatisation régionale. Soit cinquante ans, pile poil au compteur !

Et puis, il y a l’officialisation via cette inauguration des nouveaux locaux dans ce qui fut autrefois la société qui concevait des bijoux et de la maroquinerie, mettant en valeur le savoir-faire industriel de la commune, « CAPRI ». Mais, aujourd’hui, c’est fini !

Emmanuèle BONNEAU propose en guise de préambule à cette cérémonie protocolaire gorgée de soleil – les allocutions se déroulent sur le parvis de la nouvelle infrastructure – de procéder à un historique de la société « BC Entreprise ». Et de remonter le temps jusqu’en 1973. Une aventure qui a débuté avec deux entrepreneurs du cru, M. BUISSON et Etienne CANO, que l’on connaît bien dans le landerneau économique puisqu’il officiait il y a peu encore à la tête du MEDEF 89 en qualité de président. Un Etienne CANO, bon pied, bon œil, toujours présent lors des rendez-vous importants comme ce fut le cas ce jour-là.

Spécialiste de la plomberie, chauffage et zinguerie, la société « BUISSON CANO » fut créée à Venizy, avec deux collaborateurs. Dans les années 80, la séparation entre les deux associés est consommée. M. BUISSON développe alors une société de couverture tandis que son ancien partenaire continue l’aventure « BC » en investissant à Saint-Florentin pour y poser son siège social. Au passage, l’enseigne change de nom.

 

 

Le nécessaire besoin d’une nouvelle infrastructure

 

C’est en 2003 qu’entre en scène côté lumière la future dirigeante, Emmanuèle BONNEAU. Présente dans la société depuis quelques années déjà, elle forme un binôme associé avec Etienne CANO des plus pertinents. Un duo efficace qui sera à l’œuvre durant cinq ans.

2008 verra le départ à la retraite de l’émérite Etienne CANO qui ne restera pas oisif au demeurant en apportant son expertise dans les hautes sphères du MEDEF. Pendant ce temps, Emmanuèle BONNEAU prend les rênes de la société prospère, rachetant ses parts sociales.

Devant la vétusté des locaux historiques, se présente à la réflexion de la jeune femme la nécessité de transférer l’outil de production vers un site plus approprié et moderne. L’idée de construire un bâtiment lui traverse l’esprit. Mais, faute de moyens financiers, Emmanuèle BONNEAU opte alors pour une autre alternative : occuper les locaux alors à l’abandon de l’ancienne usine CAPRI en périphérie de Saint-Florentin.

 

 

« Je me suis rapprochée de la Communauté de communes Serein et Armance et de son président, Yves DELOT, explique l’oratrice, après plusieurs visites, ces locaux m’ont paru appropriés… ».

Avec un bémol toutefois, le coût des travaux qui dépassait allègrement le budget initial. Avec le soutien du maire de Saint-Florentin, le dossier de demande de subventions de rénovation de friches industrielles a été monté en un laps de temps record, à peine quinze jours !

« Je n’y croyais pas, souligne la dirigeante, qui remercia l’Etat, la Région et l’EPCI pour l’aide apportée au montage du dossier financier.

 

 

Pour tenir la barre, il faut un entourage ouvert et compréhensif

 

Ce qui n’empêchera la jeune femme d’émettre publiquement quelques réserves sur des entreprises ayant travaillé sur le chantier, constatant encore quelques dysfonctionnements ! Polie, elle ne les nommera pas !

Puis, il y eu la séquence émotivité lorsque la présidente du MEDEF remercia sa maman, pour l’avoir élevée en lui enseignant à sa sœur et à elle-même, les valeurs du travail, l’humilité, le courage, la bienveillance, l’ouverture et la tolérance. « Ces valeurs me sont très chères aujourd’hui, glissa-t-elle au micro un petit sanglot dans la voix…

L’oratrice eut une parole agréable à l’égard des salariés, anciens comme nouveaux, qui accompagnent l’entrepreneuse dans son aventure professionnelle. Ils sont 37 à ce jour.

« Chacun a apporté sa pierre à l’édifice dans l’organisation de cette journée commémorative… ».

Ses proches ne furent pas oubliés, non plus. « Ils m’ont beaucoup soutenus dans les moments difficiles et il y en a eu… ».

Evoquant le statut de chef d’entreprise, Emmanuèle BONNEAU évoqua l’ascenseur émotionnel de grande amplitude qui accompagne le quotidien.

« Il y a des moments d’euphorie et de satisfaction, certes, mais aussi des moments de stress et de découragement, rappellera-t-elle à l’auditoire tout ouïe, toutefois, je tente de garder le sourire en toute circonstance, non pas par détachement ou indifférence mais par respect pour mes interlocuteurs et mes salariés… ».

Citant alors Confucius, son philosophe chinois préféré, « nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve… », Emmanuèle BONNEAU ajouta que « pour tenir la barre, il faut un entourage de qualité, ouvert, à l’écoute et compréhensif : j’ai cette immense chance de l’avoir… ».

La prise de parole de la dirigeante se termina par un petit clin d’œil à ses deux filles, en présentant ses excuses de mère pour « celles qu’elle n’a pas vu grandir comme elles auraient souhaité, mes filles que je n’allais pas chercher à l’école, mes filles qui ont subi ma « voiture cabine téléphonique ! », mais je sais qu’aujourd’hui, elles ont bien grandi et comprennent mes choix. Elles me soutiennent de façon indéfectible dans les moments difficiles… ».

Et comme le disait Henry FORD, « se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite… ».

Le lot d’un entrepreneur en somme. Et de belles choses à méditer et à graver au fond de ses neurones.

 

Thierry BRET

 

 


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Placés à portée de main sur le vaste bureau, les deux Dalloz à la couverture rouge, dont le Code Civil, lui servent toujours de référence. Normal, le jeune homme est un juriste pur jus jusqu’au bout des ongles. Le look soigné, élégant et affable, Yassin KOUACH poursuit de brillantes études de Droit Science Politique – il est en troisième année – avant d’intégrer Sciences Po Paris dès la rentrée prochaine. S’il n’a jamais eu honte de ses ambitions politiques, le garçon vit aux côtés du député de la deuxième circonscription de l’Yonne André VILLIERS une très belle et utile expérience d’attaché parlementaire…

 

MIGENNES : Il possède la fibre politique dans la peau. Bien enfoncée dans le derme ! C’est suffisamment rare, quand on a à peine dépassé la vingtaine d’années d’existence, pour le signaler. Surtout, dans un monde qui ne semble plus guère accorder de crédit et de confiance à une caste parfois hermétique et éloignée des réalités.

Originaire de Tonnerre, Yassin KOUACH ressemble du fait de sa jeunesse à un véritable OVNI dans cet univers suranné et très sérieux. Attaché parlementaire du député de l’Yonne, André VILLIERS, depuis quelques mois, le garçon a toujours eu en lui cette volonté de l’engagement. Un mot fort qui résonne à ses oreilles.

Derrière son bureau accueilli au sein de la permanence du parlementaire icaunais à Migennes, il peaufine ses nombreux dossiers.

« Parmi les principales missions d’un attaché parlementaire, explique-t-il de manière pédagogue, on effectue des recherches et des analyses sur des sujets législatifs, politiques et locaux, afin de fournir des rapports devant aider ensuite l’élu à prendre des décisions éclairées ».

A cela, s’ajoute le traitement de la correspondance, le suivi des mails, les appels téléphoniques. Bref, un vrai travail de soutien de l’élu dans toutes ses tâches parlementaires et politiques en veillant à ce que toutes ces interventions soient remplies de manière efficace et professionnelle. Et tout cela, il adore le jeune Yassin, passionné depuis ses tendres années par la politique et…l’équitation !

« Mon engagement politique a germé dès mon enfance, se souvient-il, dès le collège où j’étais délégué de ma classe et représentant des élèves au conseil d’administration. Cette volonté de défendre les autres m’a conduit à m’intéresser à la chose politique… ».

 

L’apprentissage des valeurs dont celle du travail…

 

On pourrait presque appeler cette expérience les bienfaits de l’école de la République, en somme ! Issu de classe moyenne – ses parents étaient ouvriers au sein de la fameuse fromagerie Paul RENARD localisé à Flogny-la-Chapelle avant qu’ils ne deviennent cadre et gérant d’une société de soins à la personne et d’entretien en grande surface par la suite -, Yassin fut élevé par sa grand-mère.

« Mon grand-père s’était installé à Flogny-la-Chapelle après la Seconde Guerre mondiale où il avait aidé son frère à combattre contre l’occupant. Il a d’ailleurs reçu la médaille de la Croix du Combattant… ».

Aux côtés de sa grand-mère, le jeune Yassin acquiert les fondamentaux autour de la valeur travail, gagnant en maturité et en responsabilité. A 18 ans, il exerce une activité professionnelle au centre LECLERC de Tonnerre pour financer ses études. La véritable école de la vie ?

En 2020, au moment des échéances municipales, il est encore trop jeune pour prétendre jouer un rôle. Il s’investit cependant à Tonnerre où il croise la route d’un certain Cédric CLECH – l’actuel édile de la place – et exprime son soutien au candidat qui battra l’élue sortante, Dominique AGUILAR.

« Son bilan était chaotique, souligne-t-il, il fallait une nouvelle dynamique ! ».

Un peu plus tard, à l’occasion d’un discours qu’il prononce lors d’une cérémonie commémorant la Libération de Tonnerre, un responsable politique vient le féliciter et l’encourager : son futur « boss », André VILLIERS !

 

« Je ne serai pas tête de liste aux municipales à Tonnerre »

 

Deux ans plus tard, on retrouve le jeune étudiant en Droit Science Politique intégré au sein de l’équipe de campagne de l’ex-député UDI, devenu Horizons entre-temps. Une expérience mémorable, intense, avec des journées trop courtes, et surtout un épilogue épique où les deux hommes se jettent dans les bras à l’annonce des résultats victorieux pour l’agriculteur du Vézelien !

« Je reconnais cependant que le début de la collaboration avec le député, une fois l’ayant rejoint comme attaché parlementaire, a été très difficile, se remémore Yassin KOUACH, j’étais très jeune et lâché dans ce monde particulier où la moyenne d’âge est plutôt vieillissante, j’ai connu quelques épisodes douloureux au plan personnel… ».     

On le sent un peu meurtri le temps de l’anecdote, lui qui se complaît pourtant à vivre à fond son engagement dans les nobles valeurs du travail, de la proximité et de la transparence.

Quand on pousse plus avant l’échange afin d’en savoir davantage sur ces réelles intentions à l’approche des échéances électorales de 2026 (les municipales), le jeune homme répond quasiment du tac au tac !

« Malgré toutes les rumeurs qui circulent à mon sujet, notamment celles qui font référence à mes ambitions aux prochaines municipales, je tiens à clarifier les choses, argumente-t-il, je ne serai pas tête de liste à ces élections… ».

Ses priorités actuelles concernent avant tout ses études (« je reste conscient de l’importance de celles-ci et des responsabilités qui en découlent ») et le soutien apporté aux projets dynamiques existants sur Tonnerre, incarnés par l’actuel édile, Cédric CLECH.

« J’apprécie tous les projets qui sont mis en exergue, ajoute-t-il, notamment dans le domaine de l’investissement du cadre de vie – deux millions d’euros injectés dans les projets en quatre ans -, la non-augmentation des impôts, le développement avec les milieux économiques et les filières du luxe ou le désendettement d’un million d’euro décliné en quatre ans. Je soutiens aussi les initiatives culturelles – elles sont nombreuses il est vrai sur Tonnerre -, les infrastructures sportives comme le city stade ou les travaux permettant de réhabiliter les voiries… ».

 

« Faire de la politique, c’est avoir envie de faire évoluer les choses »

 

Sans faire de l’angélisme, Yassin KOUACH, malgré son jeune âge, possède le sens aigu de l’analyse. « Je reste particulièrement préoccupé par la situation observée dans le domaine de la santé – et de citer la récente démission d’une soixantaine d’agents au centre hospitalier local au cours de ces trois dernières années -, je m’inquiète vraiment pour l’offre de soins dans le Tonnerrois… ».

Sa vision économique se veut pertinente et lucide. « Il faut attirer des investisseurs à Tonnerre et favoriser l’installation de grandes structures industrielles. Nous devons être proactifs et agir collectivement dans cette démarche car les investisseurs ne viendront pas à nous tout seul… ».

Lui qui souhaiterait un embellissement des décorations de Noël (« elles sont trop simples et trop vieilles ! »), estime qu’il est insupportable de dire qu’à Tonnerre c’est le grand désert et qu’il ne s’y passe rien ! Ce qui est faux, par ailleurs !

Quant à la communauté de commune Le Tonnerrois en Bourgogne, M. KOUACH a aussi son avis : « il est essentiel de travailler avec la gouvernance territoriale pour une ville comme Tonnerre ! Les problèmes résultant de l’ingérence ou de la méconnaissance dans la gestion du territoire ont des répercussions chaotiques sur les habitants de Tonnerre et du Tonnerrois… ». C’est dit !

Visionnaire, Yassin KOUACH ? Il sait balancer des flèches trempées dans de l’acier. « Dans notre département, l’extrême droite semble être favorisée, non pas par conviction mais par mécontentement, pense-t-il.

Travaillant deux fois plus pour réussir – sans doute ses origines modestes en venant du quartier des Prés-Haut à Tonnerre -, le jeune attaché parlementaire qui a le vent en poupe sous l’aile protectrice d’André VILLIERS – son digne successeur un jour sur la circonscription ? – sait qu’il doit rester humble, patient et lui-même, tout en demeurant accessible pour gravir les échelons.

« Il ne faut pas se présenter en politique simplement pour le faire, conclut-il, mais parce qu’il y a une envie de faire évoluer les choses… ».

Alors, le retrouvera-t-on sur une liste aux prochaines échéances municipales en bonne position afin d’apporter sa pierre à l’édifice et mettre à contributions ses qualités et sa détermination ? C’est fort probable ! En tout cas, lui, c’est son désir le plus cher. A bon entendeur…

 

Thierry BRET

 


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« Il voyage en solitaire, et nul ne l’oblige à se taire, il chante la terre… ». On a tous en mémoire l’ode poétique de Gérard MANSET, interprétée en 1975. Des paroles empreintes de liberté et de sérénité qui vont comme un gant à ce « Marcheur au grand cœur », puisque que tel est le surnom donné à ce natif du plat pays belge et membre du Lions Club International de Bruxelles Saint-Hubert, Jean-Marie VAN BUTSELE. Ce dernier a fait une double étape dans l’Yonne cette semaine. Traçant inlassablement sa route, sac de 20 kg sur le dos pour une noble cause : la récolte de dons pour lutter contre les cancers pédiatriques…

 

AUXERRE : Dites trente-trois ? Non, blague à part, notre sexagénaire au tonus d’airain et au moral d’acier – un visage de jeune homme avec les traits, certes, un peu tirés après une longue journée de marche dans la petite brise hivernale qui balaie l’Yonne – a choisi de rejoindre la localité de Palamos au cœur de la touristique Costa Brava – ah, ça fleure bon la période estivale et les tapas à déguster sans modération à l’aide d’une sangria sur l’une des superbes plages de ce littoral de la province de Gérone – non pour pas y conter fleurette en mode dilettantisme comme tout bon retraité qui se respecte, mais bel et bien pour y collecter des dons, servant à une noble cause. La lutte contre les cancers pédiatriques, ceux qui frappent cruellement la chair de notre chair, nos enfants.

Trente-trois ? Parce que ce marcheur impénitent, à la silhouette de pèlerin cheminant vers Compostelle – ça, c’est de l’autre côté de la péninsule ibérique ! – s’est donc lancé dans une folle aventure pédestre et en solitaire de plus de 1 100 kilomètres. 1 177 km avec précision répartis sur trente-trois étapes lui permettant de sillonner sa Belgique natale, l’Hexagone et un tout petit morceau d’Espagne ! Un raid, où il est accompagné en tout et pour tout d’un unique compagnon, son sac à dos chargé d’une vingtaine de kilos de produits strictement nécessaires. Pas de quoi acheminer toute une garde-robe, convenez-en !

 

Le soutien inconditionnel à la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles en Belgique

 

« Le Marcheur au Grand Cœur ». C’est comme cela que Jean-Marie VAN BUTSELE est surnommé dans sa royale contrée par la kyrielle de médias qui se sont entichés du personnage. Car, notre atypique sportif de l’extrême – d’une rare courtoisie et d’une joie de vivre à condamner définitivement à la fermeture tous les cabinets des psys et autres coaches en ressources bien-être mental ! – n’en est pas à une excursion près. Chaque année, il biffe sur son agenda, bien rempli en courses es qualité de guide de haute montagne (Mont Blanc) ou de conférences proposées auprès de clubs services et des associations, une période de temps nécessaire à l’accomplissement de son Graal personnel : décliner avec aisance altruisme et générosité, à plus de 70 ans, via ses randonnées au long cours, une opération caritative au service d’une cause. Notamment, celle défendue par la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles.      

 

 

Une structure accueillie en Belgique qui agit en faveur des enfants sans distinction pour que ces derniers puissent bénéficier des meilleurs soins médicaux. Des bambins et adolescents qui sont touchés par la maladie ou le handicap…

En provenance de Tonnerre où il fut accueilli par des membres de l’ancien Lions Club local – un réseau de cœur où l’humanisme est capital -, le marcheur solitaire arriva mardi en fin d’après-midi au terme de sa longue étape de transition, devant le conduire ensuite vers la Nièvre limitrophe, du côté de Chitry-les-Mines. Point de chute : Voutenay-sur-Cure.

 

 

Le coup de pouce de 500 euros des clubs Lions de l’Yonne

 

Conduit en voiture – une fois n’est pas coutume, cela fait aussi du bien de récupérer façon repos du guerrier sur le siège passager confortable d’une marque allemande -, notre singulier randonneur fut accueilli par les représentants de différents Lions Club de la zone départementale du district Centre Est 103, les deux structures auxerroises, Phoenix et Rives de l’Yonne, ainsi que les clubs d’Avallon et de Sens. Dont le président de zone, l’Auxerrois Pierre-Nicolas JOLIOT, très en verve dans ses propos de présentation.

Là, un peu fatigué, mais ravi d’être reçu avec gentillesse et sympathie, Jean-Marie VAN BUTSELE prit la parole quelques instants pour évoquer son périple physique et ses objectifs à atteindre en matière de collecte. L’an passé, sa grande traversée de la France l’avait poussé jusqu’à Monaco où reçu par la famille princière sur le Rocher il repartit avec une somme globale collectée au fil de ses pérégrinations de plus de 26 000 euros ! Encourageant pour la suite de ses projets !

Passionné de spéléologie, le cousin wallon obtint une coup de pouce supplémentaire de 500 euros à l’issue de cette soirée conviviale, où aux côtés des clubs Lions de l’Yonne, Jean-Marie VAN BUTSELE put apprécier la fraternité ambiante autour d’un bon verre de chablis et d’irancy, histoire de mieux s’imprégner des valeurs fortes de l’hospitalité icaunaise ! Promis, il reviendra !

 

Thierry BRET

 

 

 


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