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Le 17 avril, à Autun, se disputera le concours régional de la meilleure baguette de tradition française avec les lauréats du concours icaunais. Il en sera de même fin septembre/début octobre à Chalon-sur-Saône avec l’épreuve régionale du meilleur croissant. Deux épreuves permettant aux prétendants de se hisser dans les finales hexagonales, disputées à Paris lors de la Fête du Pain. L’Yonne possède toutes ses chances pour promouvoir du mieux possible la filière boulangère/pâtissière…

 

AUXERRE : La patience. Une vertu qui se maîtrise avec l’âge de ses artères, dit-on parfois ! Le temps s’égrène avec lenteur. Insoutenable pour les candidats et leurs familles qui font les cent pas à l’extérieur de la Chambre des Métiers. Tous sont suspendus à la décision inéluctable du jury, devant se prononcer d’ici quelques instants. Un jury qui est composé de Mickaël PERRICHON – lauréat de la précédente édition disputée en 2022 -, Romain BOUDIN et Alexis PEUZIN. Tiens, tiens, voilà un patronyme qui nous est plutôt familier ! Logique, le jeune artisan auxerrois n’est-il pas depuis le récent rendez-vous du SIRHA le nouveau détenteur de la Coupe de France de sa spécialité, la boulangerie !

C’est sous l’égide de l’Union des Boulangers et des Boulangers-pâtissiers de l’Yonne que viennent de s’achever les concours de la meilleure baguette de tradition française et du meilleur croissant de l’Yonne.

Un évènement valorisant la filière à l’heure où certains médias télévisés assurent la promotion par le biais de reportages de la boulangerie industrielle et que n’aurait manqué sous aucun prétexte le porte-flambeau de la corporation artisanale sur notre territoire, Laurent BISSON.

 

 

Uni pour arriver à valoriser le savoir-faire artisanal…

 

Normal ! Le chef d’entreprise n’en est pas moins l’honorable président de la structure qui est à l’origine de ce challenge, réunissant chaque année à pareille époque apprentis et entrepreneurs du sérail. Ces derniers devant se confronter dans leurs catégories respectives à ce challenge qui les désignent comme les meilleurs de leurs spécialités. Soit la conception de baguettes en mode tradition française, soit au niveau de la réalisation des croissants, ces viennoiseries dont raffolent toujours avec autant de gourmandise les consommateurs de l’Hexagone !

Une Union corporatiste encore un peu trop maigrelette, à dire vrai, côté effectifs avec seulement une dizaine d’adhérents sur plus de deux cents boulangers dans l’Yonne qui sont dévoués à la noble cause de la promotion de la double filière, unissant comme les cinq doigts de la main, la boulangerie et la pâtisserie.

 « C’est uni que nous arriverons à faire quelque chose, surtout avec le contexte actuel, précisa un Laurent BISSON plus volontaire que jamais. Aujourd’hui, notre profession souffre mais nous possédons un savoir-faire. Il est là, chez les jeunes et chez les moins jeunes, chez les anciens et chez les néophytes ! ».

 

 

« La boulangerie, le commerce préféré des Français… »…

 

Soixante candidats se présentaient sur la ligne de départ de ce concours – « c’est génial s’exclama le président de l’Union – dont 25 apprentis. Quant au niveau, il était au top si l’on en croit les commentaires enthousiastes du boulanger/pâtisser de Chevannes.

« Ils ont confectionné de bons croissants, avec de la matière première de qualité, avec de la bonne farine, parce que c’est en utilisant du bon que nous fabriquons du bon ! ».

Insistant sur ce savoir-faire artisanal devant faire la différence auprès des consommateurs, Laurent BISSON profita de son intervention pour tacler en les citant les marques de boulangeries industrielles qui croissent dans l’Hexagone.

« On ne craint rien face à ceux qui arrivent pour nous e…. ! On a un savoir-faire, nous autres, les artisans… ».

Laurent BISSON harangua le public de professionnels, en nombre dans la salle, l’invitant à se battre contre la concurrence : « Battons-nous ! Nous sommes le commerce préféré des Français ! ».

Le président ne manquera pas de saluer, au passage, les fournisseurs qui proposent de la matière première de qualité, eux qui dotaient ce double concours de très jolis lots. Et de féliciter le CIFA de l’Yonne pour son rôle prépondérant au niveau de la formation des jeunes pousses…

 

 

 

Les résultats :

Concours apprentis :

Croissants

1 Romain PREVOT

2 Pierrot LEOPOLD

3 Benjamin PETIT

Baguette tradition :

1 Pierrot LEOPOLD

2 Oscar Elie BAYAVILETTE

3 Romain PREVOT

Salarié gérant :

Croissants

1 Sébastien POULET

2 David PARISSE

3 Bruno BARON

Baguette tradition

1 Guillaume PATRICK

2 Nicolas BOIVIN

3 Benoît LEQUEU

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 

 


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C’est devant un parterre de près de 500 personnes que s’est déroulée à AUXERREXPO la première édition des « Trophées de l’agriculture » de l’Yonne. Une manifestation à l’initiative du groupe de presse Centre France, en partenariat avec les acteurs traditionnels de l’agriculture que sont le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, GROUPAMA Paris Val-de-Loire, Cerfrance BFC, la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, ainsi que la Région Bourgogne Franche-Comté, le Conseil départemental 89, GRDF et GLHD. Au cours de la soirée, sept prix ont été décernés, mettant en lumière ce qui s’apparente déjà à l’agriculture de demain.

 

AUXERRE : Toutes proportions gardées bien sûr, il y avait comme un air de cérémonie des Césars jeudi dernier à AUXERREXPO. Eleveurs, producteurs, viticulteurs : ils étaient au total dix-huit à concourir, sélectionnés pour leur engagement, que ce soit en matière d’innovation ou d’engagement durable. Autant d’aventures humaines mises pour la première fois en lumière, avec le sentiment que, comme devait le souligner au cours de la soirée, le vice-président du Conseil régional et maire de Joigny, Nicolas SORET : « l’on se demande pourquoi elle n’a jamais eu lieu bien avant… ».  Premier trophée de la soirée dans la catégorie « Création de valeurs », pour Laure SONVEAU qui, sur la ferme familiale de Saint-Privé, s’est lancée avec succès dans la production de plantes aromatiques et médicinales.

 

 

Un éleveur de race Angus plébiscité par le jury…

 

Alors qu’un agriculteur icaunais sur cinq a aujourd’hui plus de soixante ans, le renouvellement des générations revêt une importance toute particulière. C’est à ce titre que dans la catégorie « Installation et transmission », a été distingué parmi ses pairs, Denis CARCAUD de la Ferme de la Métairie, à Quarré-les-Tombes. Installé dans le Morvan depuis seulement deux ans, ce Vosgien d’origine s’est lancé dans l’élevage bovin, privilégiant la race Angus, jusque-là peu répandue dans la région, plus connue pour ses bœufs charolais.

Un trophée qui lui a été remis par Thierry BIERNE, président de la caisse de l’Yonne du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. Pour la troisième récompense de la soirée, dédiée au « Développement durable », c’est des mains et sous la parole de Jacques BLANCHOT, directeur d'établissements de Groupama Paris-Val-de-Loire dans l'Yonne et la Seine-et-Marne, « mutuelle agricole fondée par des agriculteurs il y a plus de 120 ans », que les THOMAS Père et Fils, Xavier et Maxime, se sont vus remettre le précieux trophée. Distingués pour l’unité de méthanisation « à taille humaine », construite sur leur ferme de la Pommeraie à Treigny.

 

 

Etre sous le charme des entrepreneurs audacieux et créatifs…

 

 

Il y a longtemps que la Chambre d’Agriculture de l’Yonne a fait de l’innovation son ADN et c’est à ce titre que son président, Arnaud DELESTRE, a remis au vainqueur de cette catégorie son trophée, rappelant qu’en la matière, « la traque à l’innovation démarre souvent dans la cour de ferme pour résoudre une problématique, notre rôle étant de le faire témoigner ensuite devant d’autres agriculteurs… ».

Qui a dit que cosmétique ne rimait pas avec agriculture ? Certainement pas Thibault Van de CAPPELLE et Mikaël PECHERY, deux producteurs céréaliers du Vézelien, qui sous l’enseigne « BEAUCHARME Cosmétique », proposent toute une gamme d’huiles essentielles et végétales conçues à partir d’un assolement peu ordinaire : lavande, menthe, camomille, chanvre, le tout en production biologique. A l’heure de remettre le prix de la catégorie « Dynamique du territoire », Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental reconnaissait « être sous le charme de ces jeunes chefs d’entreprise qui, avec leur audace, leur créativité, leur esprit d’innovation, ont cette envie de réaliser leur rêve et quand on est à la tête d’un département comme celui de l’Yonne, on ne peut que s’en réjouir… ». Un trophée attribué à Matthieu et Sophie WOILLEZ, viticulteurs à Tharoiseau, qui n’ont eu de cesse depuis leur arrivée dans le Vézelien, il y a une douzaine d’année, que de développer l’œnotourisme.

 

 

Une affaire familiale chez les ABRY, après Gilles, place aux filles Océane et Mallorie !

 

Une belle histoire que celle du « Silo Rouge », du nom de ce magasin créé en 2018 par neuf producteurs et agriculteurs de l’Avallonnais, où aujourd’hui, sont proposés à la vente des produits du terroir en provenance de près d’une centaine de producteurs locaux. Une belle image collective récompensée à juste titre par le trophée de la catégorie « Réussir ensemble ». Un prix remis par Jean-Marc FABIUS, cofondateur et directeur général de GLHD et Thierry GAY, directeur territorial régional Bourgogne Franche-Comté de GRDF.

Déjà en lice dans la catégorie « Création de valeurs », Océane et Mallorie ABRY ont remporté le « Coup de cœur du public », appelé à voter par téléphone et par texto, pour départager les candidats. Une belle récompense pour ces deux sœurs qui continuent aujourd’hui à Leugny à faire perdurer l’histoire familiale, dans une activité de bovins viande de race limousine, d’ovins viande et lait après s’être lancées dans la fabrication de fromages. Dignes héritières de leur père, Gilles ABRY, éleveur et précurseur en matière de vente directe de viande, qui fut aussi, est-il nécessaire de le rappeler, président de la Chambre d‘agriculture de l’Yonne.

Et c’est tout naturellement par un cocktail que s’est conclue cette première remise des Trophées de l’Agriculture. Un moment particulièrement attendu, à en juger par le résultat du vote auprès du public sur le motif de la présence à cette soirée. Près d’une personne sur trois plébiscitant ce moment de convivialité pour expliquer sa venue. Un cocktail où étaient proposés nombre de produits du terroir, ceci expliquant sans doute cela… !  

 

Dominique BERNERD

 

 


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L’épure de la ligne. La flamboyance du modèle. Le côté chic de l’habitacle. Les quelques gouttes de pluie auréolant la rutilante carrosserie de ce nouveau joyau de l’électrique haut de gamme du constructeur allemand, dévoilé en avant-première il y a quelques jours à Chablis, n’ont en rien affecté la cote de sympathie immédiate du public icaunais pour ce nouveau véhicule, porte-étendard du groupe JEANNIN Automobiles…

 

CHABLIS : Des abeilles qui virevoltent autour d’un pot de miel ! Voilà comment on pourrait qualifier l’assistance d’un soir, réunie là pour vivre un franc moment de convivialité, assorti du jubilatoire instant « t » de la découverte.

On pose dès que possible son généreux verre de bière où l’on peut – les subtiles créations goûteuses au palais issues de la brasserie MADDAM qui accueille l’évènement ! – et l’on se précipite à l’extérieur pour ne pas manquer le compte à rebours, annonciateur de la vision du nouvel objet de tant de convoitise d’un soir : l’Audi Q8, dévoilée avec cérémonial dans sa configuration électrique, en mode « Sportback ».

Recouvert d’une housse de protection noire, cachant la moindre indication informative se rapportant au modèle exposé, le nouveau SUV haut de gamme, disponible à la commande depuis novembre dernier en France, trône en majesté devant l’accès menant à la boutique florissante des deux cousins brasseurs de Chablis que sont Alexis et Vianney MADELIN.   

 

Renouer avec le plaisir de lancements automobiles…

 

Autour de l’automobile, encore masquée de ce voile obscur dont on ne distingue que les courbes avantageuses, se pressent les aficionados de l’enseigne vedette distribuée par le groupe JEANNIN. Un groupe aux multiples facettes, à vrai dire, puisque commercialisant dans sa trentaine de concessions, réparties sur trois départements (Aube, Seine-et-Marne et Yonne) une dizaine de marques dont Volkswagen, Nissan ou Seat !

Dissimulé un peu à l’écart du public dans la pénombre – il n’a jamais apprécié se révéler en pleine lumière – le toujours très discret Yves JEANNIN, à la tête de cette armada commerciale de premier plan, a l’œil qui pétille de malice et de joie intérieure. Quelques mots suffisent pour mieux comprendre : renouer avec la pratique des lancements officiels de véhicules, sortis tout droit de ses concessions, lui procure une intense satisfaction. Surtout après les deux longues années de privation et de disette, imputables à la COVID…

D’ailleurs, le choix d’externaliser cette présentation à Chablis, dans les locaux de la brasserie « MADDAM » - une belle pépite entrepreneuriale par ailleurs – n’est pas le fait du hasard. Joindre l’utile à l’agréable, le convivial à l’informatif, le plaisir de se sentir vivant dans ce monde éculé et de toucher du doigt le Graal de l’automobile électrique – ce fameux Q 8 en mode e-tron – actuel ne pouvaient que faire converger le public, prospects et clients vers la destination finale.

 

 

Quand le voile se retire devant l’assistance…

 

Commercialisé depuis peu dans les concessions hexagonales, que dire de ce nouveau produit made in Germany ? La marque aux anneaux le propose en deux types de carrosserie, la version SUV plus traditionnelle pour les habitués du genre mais également en version coupé que les puristes du constructeur allemand connaissent bien sous le vocable dynamique et rafraîchissant  de « Sportback ». C’est cette seconde variante qui aura nourri assez longtemps le flux d’applaudissements de ce public curieux des performances et opportunités technologiques offertes par la « Belle » mécanique fonctionnant en électrique.

Naturellement, comme il est de coutume chez AUDI plusieurs motorisations et batteries sont disponibles pour ce produit, objet de moult prises de vues malgré la légère pluie perlant sur le capot. Notons dans un coin de notre mémoire, une version sportive aux folles capacités de puissance (503 chevaux) : on en frémit d’avance rien qu’à l’idée de s’installer derrière le volant !

Disponible avec deux batteries différentes, ce SUV newlook, déclinable sur l’un des modèles de pointe de la marque, offre une autonomie maximale allant de 491 à 505 km selon la carrosserie. Voire davantage avec la version « Sportback » tutoyant les 600 kilomètres. La vitesse de pointe, quant à elle, provoque une petite poussée d’adrénaline, avec ses 210 km/h !

Côté tarif, l’entrée de gamme se situe en dessous de 87 000 euros avec la version Q8 e-tron 50. Mais, les prix – selon les options, il y a des choses exceptionnelles et originales que nous vous présenterons en détail lors d’une prise en main de ce véhicule – peuvent être plus « gourmands » ! Parce que ce véhicule de nouvelle génération le vaut bien, en vérité !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Thizy, 150 habitants. Cela se mérite. Un petit village, situé au nord-nord-est d'Avallon. Il est accessible en venant de la partie septentrionale de notre territoire via l'une des plus jolies routes icaunaises qui traverse Chablis, Noyers, Massangis, L’Isle-sur-Serein, tandis que le nonchalant Serein musarde un peu plus bas. C'est là que l'on retrouve avec un plaisir sincère la cheffe Cécile RIOTTE, que l'on connut antan dans son « Vaudésir » avallonnais où elle officia une dizaine d'années.

 

THIZY: Que les afficionados se rassurent ! Sa « Mini » au look caractéristique demeure toujours stationnée non loin, ayant juste changé l'adresse. Bienvenue aux « Hirondelles », avec une vue à couper le souffle ! Cécile est une enfant de ce pays qu'elle aime tant. Une enfance auprès de parents aimants, et un paternel, coureur cycliste professionnel, Raymond, qui porta la jaune chasuble durant une journée durant le Tour de France 1967, remporté par Roger PINGEON. Ces parents choisirent pour elle l'école hôtelière de Poligny, une référence : « Tu auras toujours du travail, admonesta papa.

Direction le Jura, donc. Au début, cela lui fit un peu drôle, mais elle s'accrocha. Elle y prit goût et aima. Notre cheffe fit partie de l'écurie du grand Joël ROBUCHON. Elle exerça sur la Côte d'Azur, auprès d'un grand cuisinier qui fut un peu son mentor, Christophe CUSSAC. Il obtint deux étoiles au Michelin à la fin du siècle dernier à l'abbaye « Saint-Michel » tonnerroise. On s'y régalait de gelée de saumon en civet aux crevettes ou de pot au feu de foie gras paysanne, sur des tables évidemment nappées à l'époque ! Cécile se plut sur la Côte d'Azur. Avec son climat, des produits nobles dans les assiettes : ce fut une chouette période de sa vie.

 

 

Un œil sur le panorama, un œil sur les plats dans l’assiette !

 


Puis, ce sera le retour au bercail, si l'on peut dire. A Avallon, la « bosseuse » Cécile se fit un nom. L'aventure dura une décennie avec une philosophie très « locavore » et une véritable cuisine du marché. On pouvait l'y croiser chaque jeudi, humant le bel étal de « LAURIN Primeurs », avant une pause-café méritée avec ses fidèles « copines » au « BHV ». Régulièrement, ses parents venaient soigner les jolies fleurs de la devanture et du jardin. Julius, le chien au blanc pelage étincelant observait cela de loin avec nonchalance ! Pour l'anecdote, mais tout de même !, votre serviteur lui consacra un article en 2016 dans la belle revue d'art de vivre «  Bourgogne Magazine » qui contribua à lui envoyer une équipe de TF1, excusez du peu !

La façade est lumineuse. La déco intérieure est joliment personnalisée, dans laquelle Joséphine BAKER côtoie MISTINGUETT, en louchant sur une affiche du vignoble bourguignon, entre une botte en céramique turquoise et l'autre en vieux rose. Bienvenue chez Cécile ! Ici, l'on se sent un peu chez elle ! Et comme au « Vaudésir », les tomettes au sol sont top !

Un œil destiné à l'impressionnant panorama. Toute proche, la Côte d'Or. Un peu plus loin, le Morvan et Autun. Un œil, aussi, sur l'ardoise menu du jour (24 euros). En plat, j'opinerai volontiers pour la ballotine de volaille farcie aux langoustines, sauce « homardine ». Sauf qu'en vitrine, il y avait une belle pièce de charolais maturée, grâce au travail de l’éleveur M. GUYARD à Quarré-les-Tombes, qui nous fit franchement de l'œil !

 

 

 

Une viande maturée à la texture intéressante mais au goût particulier…

 


Mais avant, dégustons une entrée chaude et originale : un risotto de céleri (légume délicat, trop souvent réduit à son unique et délicieuse version en rémoulade, une expression culinaire commune aux deux siècles). Franchement, c'est inattendu et fort bon. En outre, quelques délicates pointes d'asperge eurent l'ingénieuse idée de s'immiscer dans cette belle assiette (la vaisselle, c'est aussi son truc à la cheffe Cécile !). Autour de nous, des convives, habitués des lieux, se régalent assurément.

Puis toute simple et poêlée au beurre, « Miss » pièce de bœuf arrive, accompagnée d'épinards du jardin et d'impeccables petites pommes de terre rissolées. Je trouve que le goût atypique de la viande maturée - la mode du moment, ça passera ! - est intéressant, mais particulier. On la déguste avec plaisir mais il n’est pas impossible de songer que l'on s'en lassera peut-être  plus vite que la viande dite « rassis » d'un artisan boucher classique !

 

 

 

 

 

Une chance pour Thizy de posséder cette vitrine gourmande…

 

Quelques lichettes colorées de tomme locale – le plus souvent fabriquée par des fromagers bataves ayant migré dans la Nièvre ! - pour sieur Philippe BULANT (directeur de l'entrepôt « METRO » local et père de cuisinier, son fils gère le restaurant « La Truffolie » à Saint-Alban-d'Ay en Ardèche, du côté d'Annonay) et en dessert, nous est servie une superbe « pavlova » aux fruits rouges, un succulent dessert des plus harmonieux, hum !, avec de délicieuses petites cerises confites !

Julius nous regarde alors  paisiblement. Serait-ce l'heure de sa promenade ? Celle de notre retour, en tous cas ! Bravo à la cheffe Cécile pour ce nouveau chapitre professionnel ! Tandis que 62 % des communes françaises n'ont plus de commerces - c'est triste - la population de Thizy  - mais pas que ! - est bien chanceuse de posséder celui-là !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : l'Américano manquait un brin d'amertume. Plus « Icano ».... qu'Américano ! !

Les + : très bonne cuisine personnelle et bel environnement. Sans oublier beaucoup de gentillesse.

 

 

Contact :

 

Le VAUDESIR Aux Hirondelles

1, rue Pierre Burlot

89240 THIZY

Tel : 03.86.34.14.60.

Ouverture tous les midis (sauf jeudi)

Egalement vendredi et samedi soir.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Le chantier de modernisation entrepris depuis quatre ans sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon rentre dans sa phase finale. Depuis le 09 janvier dernier, les travaux se concentrent sur un dernier tronçon entre Vergigny et Sambourg, prévus se terminer le 27 mai prochain. Chaque nuit, ce sont en moyenne plus de 500 mètres de voie qui sont ainsi rénovés, grâce notamment à un train usine unique en son genre, permettant de remplacer de façon simultanée et en un temps record le ballast et les traverses sur la zone concernée.

 

TONNERRE : Dans la nuit noire, un étrange ruban de lucioles serpente le long du sentier menant au chantier. Une vingtaine de personnes ont répondu ce lundi à l’invitation de « SNCF Réseau », pour une visite considérée par beaucoup comme exceptionnelle. Pas question pour autant de faire l’impasse sur la sécurité et c’est casque sur la tête, équipés d’une lampe frontale et revêtus d’une combinaison orange fluo du plus bel effet qu’ils s’apprêtent à rejoindre le train usine, une fois le portail du chemin d’accès déverrouillé. Point kilométrique 146 de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Lyon, à quelques encablures de Tonnerre, un crissement métallique retentit, semblant faire pleurer les rails. Le convoi long de 750 mètres est à l’heure au rendez-vous, il est bientôt 23 heures, la visite peut commencer…

La modernisation de la ligne TGV concerne au total 166 km du réseau et a débuté en 2020 avec une première phase de travaux permettant le renouvellement de 64 km de voie entre Vergigny et Tonnerre, suivie d’une seconde phase l’année suivante entre Sarry et Thoste en Côte d’Or. L’an passé, 30 km de voie supplémentaires ont été rénovés entre Sambourg et Châtel-Gérard et 2023 verra la fin du chantier, concentré désormais sur les 32 km séparant Vergigny et Sambourg. Une zone où depuis le 09 janvier dernier, agents de la SNCF et du groupement d’entreprises COLAS TSO s’activent chaque nuit, à partir de 22 h, une fois le dernier TGV passé, pour remplacer ballast et traverses, avec l’impératif quotidien de rendre la ligne en temps et en heure, avant le premier train du matin. Le challenge est d’autant plus important que les pénalités en cas de retard, sont particulièrement dissuasives : 500 euros de la minute jusqu’à une demi-heure et 1 500 euros de la minute au-delà !

 

 

Tel un géant insatiable qui avale les traverses…

 

Véritable usine sur rails pouvant peser jusqu’à 2 500 tonnes, le train de travaux enchaîne les tâches sous la lumière des projecteurs. Un ballet savamment orchestré et réglé au millimètre, où s’affairent chaque nuit 350 personnes. Dans une gerbe d’étincelles, les rails sont coupés, seul moyen pour les écarter et enlever les anciennes traverses. L’heure pour la dégarnisseuse de rentrer en scène, retirant progressivement, l’ancien ballast dont 65 % seront réutilisés après contrôle de sa dureté, son calibre et son angularité. Une opération déjà effectuée en 1996, près d’une quinzaine d’années après la mise en service de la ligne. Les traverses pour leur part sont d’origine et une fois récupérées par la machine, remplacées par des éléments monobloc en béton précontraint. La « P95 », nom de code de cette partie du train, semble les avaler, tel un géant insatiable, avant d’en recracher de nouvelles. En ce qui concerne les rails, déjà remplacés une première fois en 1996, ils sont prévus l’être de nouveau à l’horizon 2030. Des travaux qui s’inscrivent dans une stratégie d’économie circulaire. C’est ainsi qu’outre les 65 % de ballast réutilisé, les anciennes traverses en béton armé seront recyclées sur des lignes classiques et le petit matériel composé d’attaches, boulons et semelles, envoyé à la « recyclerie » ferroviaire de Beaune pour être réutilisé ou valorisé. Le ballast neuf pour sa part, provenant des carrières LAFARGE à Arnay-le- Duc.

 

 

Chiffres clés :

Coût des travaux effectués en 2023 : 48,9 M€

Chantier 2023 : 54 000 traverses et 10 000 tonnes de ballast renouvelées

Personnes mobilisées sur le chantier : 350

Coût total de l’opération depuis 2020 : 305 M€

Chantier global en 4 ans : 280 000 traverses remplacées, 100 000 tonnes de ballast renouvelées, pour 166 km de voies rénovées

Ligne Paris-Lyon : jusqu’à 300 TGV par jour

Nombre de voyageurs : 50 millions par an

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 

 


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