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On se pincerait presque le derme tant l’image qui nous est proposée là, se veut rarissime dans le landerneau de la politique icaunaise. Des élus, certes de droite, mais tous unis et parlant d’une même voix sans l’once d’une attitude politicienne néfaste, au service d’une noble et juste cause. La nécessité de se voir doter un jour (quand ?) d’un nouvel établissement scolaire, un lycée, qui viendrait désengorger les infrastructures de Sens, archi bondées au niveau de ses effectifs et de ses classes. Quand les élus de LR, du RDPI (Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants) ou du RN sont sur la même longueur d’ondes, en somme. Et ce n’est pas une légende de Noël !

 

VILLEBLEVIN: On peut ne pas partager les mêmes idées politiques et finalement se retrouver sur la même ligne de défense (ou d’attaque constructive selon les cas) d’un projet, surtout lorsque ce dernier doit agir dans l’intérêt général des citoyens. A quelques jours de la fête de la Nativité (Noël pour les  incultes !), le miracle a eu lieu ou presque au foyer communal de la localité quasiment la plus septentrionale de notre territoire, située à quelques encablures de la Seine-et-Marne limitrophe. Certes, il ne s’agissait que de représentants politiques estampillés de la droite républicaine et souveraine, mais tout de même, cela n’arrive pas tous les jours dans le sérail icaunais !

Déjà, sur le carton d’invitation médiatique, adressé quelques jours auparavant par le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, on pouvait s’y reprendre à deux fois au niveau de sa lecture pour bien assimiler ce qui allait se tramer dans la bourgade du nord de l’Yonne un peu plus tard.

Non seulement, le nom du parlementaire et porte-voix du Rassemblement national y figurait en pôle-position mais en outre il était assorti des patronymes de Grégory DORTE, le premier vice-président de la majorité départementale (LR/UDI) de l’Yonne, de la conseillère départementale Dominique SINEAU et du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN. Manquait à l’appel, sur le papier, le sénateur de l’Yonne et proche de la gouvernance étatique en sa qualité d’ancien ministre, Jean–Baptiste LEMOYNE, qui se sera greffé entre-temps sur ce rendez-vous qualifié d’historique par le représentant de la formation bleu marine.

 

 

Une réunion non partisane, sans clivage et pas artificielle…

 

Bref, on l’aura compris la future manifestation qui allait se vivre devant une trentaine d’élus et membres des autorités éducatives et administratives autorisées (curieusement, il manquait à l’appel les représentants des lycées JANOT et CURIE de Sens, retenus dans le même laps de temps par une réunion dite extraordinaire !), présentait des arguments nécessitant un long déplacement depuis la capitale de l’Yonne vers VILLEBLEVIN, même passé les horaires respectables pour jeter un journaliste sur la route, soit à 19 heures !

Bon, c’est sûr, pour les puristes de la petite phrase et de l’envoi de banderilles acerbes mais bien contenues, il y aura quelques moments croustillants à se mettre entre les oreilles avec certains protagonistes plutôt amusé par les circonstances, et ce dès le début de la prise de parole explicative !

Péremptoire, Grégory DORTE balancera tout de go dès que le micro lui fut tendu « qu’il n’avait pas voté Marine LE PEN » lors des dernières présidentielles ! Réplique instantané d’un Julien ODOUL, arborant un complet sombre et cravate bleu foncé, « c’est vrai qu’avec Grégory, nous nous sommes souvent frittés par le passé et que nous ne partageons pas les mêmes idées ! ».

Une manière concrète et courtoise de marquer les territoires politiques respectifs de chacun, sous le trait de l’humour, avant de revenir à des choses nettement plus sérieuses. Grégory DORTE et Julien ODOUL étaient à l’origine de cette rencontre, façon pose de jalons initiaux afin de bien cerner la problématique.

L’énoncé du problème revenait au député qui rappela en guise de préambule les choses suivantes : « En mars dernier, nous avons interpellé le gouvernement et la Région Bourgogne Franche-Comté sur la nécessité de construire un nouveau lycée dans le nord de l’Yonne. Afin d’anticiper la croissance démographique de notre territoire et de renforcer son attractivité, de répondre aux enjeux liés à la surpopulation scolaire des lycées de Sens, et de favoriser l’accès à un enseignement de qualité et de proximité, nous avons décidé d’organiser une réunion d’information avec l’ensemble des élus concernés et les autorités éducatives et administratives… ».

 

« Circuler, il n’y a rien à voir ! » : la réponse de la Région…

 

Observant l’absence de débats sur le sujet au sein de l’hémicycle régional qu’il côtoie pourtant très régulièrement, Julien ODOUL reprocha à la Région BFC de ne pas avoir provoqué de discussions à propos de ce projet prometteur et porteur d’avenir pour le nord de l’Yonne.

« Nous sommes tous convaincus de la pertinence de ce dossier, projet à la fois d’éducation et d’attractivité, mais aussi social et qui prépare les années à venir de ce secteur géographique. Depuis trop longtemps, nous sommes les parents pauvres de la Bourgogne Franche-Comté en termes d’investissements et de transports. On semble vivre comme dans un no man’s land ! Est-ce imputable à notre éloignement avec Dijon ? Ou à notre proximité relative avec l’Ile-de-France ? On a un vrai souci sur l’avenir de ce territoire… ».

Comme à son habitude, le numéro cinq du Rassemblement national ne fut pas tendre avec l’exécutif régional à qui il demanda des comptes. « Il n’y a rien de pire que d’étouffer un débat et de museler une discussion… ». Une petite flèche que le parlementaire eut le plaisir de décocher en direction de Marie-Guite DUFAY !

« Comment expliquer que ce soir, opportunément, il y ait une réunion du Conseil d’administration des lycées de Sens en même temps que notre réunion d’information, s’interrogea dubitatif mais un brin ironique Julien ODOUL, je le regrette, naturellement, tout comme je regrette l’absence de la Région et de ses représentants que nous avons sollicités plusieurs fois déjà ! Invités à prendre part à cette rencontre, la réponse a été très claire : « Circuler, il n’y a rien à voir ! ». ».

 

 

Le SRADDET contredit les arguments démographiques de la Région

 

Côté arguments, dont ceux avancés par les acteurs bloquants de ce projet (le ministère de l’Education nationale, le rectorat et la Région BFC) – chacun se renvoyant la balle sans vouloir trop se mouiller selon le député de l’Yonne -, la démographie est en ligne de mire.

Principale théorie dont la Région se fait écho : la perte du nombre des élèves d’ici une décennie dans l’Yonne, selon les courbes statistiques fournies par le rectorat. Des arguties que Julien ODOUL balaie du revers de la main.

« D’autres arguments en contradiction avec ceux annoncés par la Région sont à prendre en compte, souligna l’orateur, ils émanent de la Région elle-même, dans le cadre du SRADDET (Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) avec une perspective d’évolution en 2050 des données démographiques. Que dit le SRADDET ? Il affirme que la Région Bourgogne Franche-Comté vivra une évolution positive de sa population à horizon 2050 de l’ordre de 13 %. Soit dans les faits pour le département de l’Yonne de 60 000 habitants supplémentaires. Des personnes qui s’installeraient en priorité dans le nord du département, du fait de la proximité avec la région francilienne… ».

Une perspective sérieuse qui pourrait être applicable d’ici 25 ans, avec une hausse tangible de la population importante, dont des jeunes gens en âge de fréquenter des établissements scolaires donc des lycées, il va de soi.

Partant de ce postulat, les élus ayant provoqué ce rassemblement informatif ce jeudi invitèrent chacun des acteurs de la scolarité et institutionnels à se poser les bonnes questions pour élargir l’offre pédagogique de ce territoire, en privilégiant les investissements – l’édification d’un nouveau lycée au nord de Sens afin de résoudre en parallèle la problématique des trajets et celle des journées interminables de cours pour certains élèves – mais aussi en réduisant la voilure au niveau de la surcharge des effectifs en classe à Sens. L’une des grosses difficultés à l’heure actuelle dans les deux lycées sénonais, ayant provoqué la grogne et des remous dès la rentrée de septembre chez les syndicats d’enseignants.

Consensuel jusqu’au bout des ongles – ce n’est pas si souvent lorsqu’il expose ses idées ! (« Il se Macronise » plaisantera même Jean-Baptiste LEMOYNE à son endroit !)-, Julien ODOUL rappela en guise de conclusion ce « nécessaire besoin de rallier toutes les parties prenantes au-delà des étiquettes politiques » afin d’offrir une vie scolaire de proximité et de qualité digne, au nord de l’Yonne. Comme un cadeau de Noël, en somme !

 

Thierry BRET

 

 


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Dis donc, Père Noël, et si tu nous apportais plein de jolis cadeaux à déposer au pied du sapin en cette fin d’année 2023 ? Mais, pas nécessairement, ces jouets venant des confins de l’Asie bourrés d’électronique, des bouquins dénués d’intérêt à mettre au pilon, des CD inaudibles à l’écoute, des vêtements que l’on se débarrassera à la première occasion sur un site Internet parce que trop moches ou pas à la bonne taille, et toutes ces choses totalement inutiles, ringardes, voire obsolètes avant même de les déballer que l’on n’oserait même pas offrir à son pire ennemi !

Non, Père Noël, ce que les Françaises et les Français désirent le plus au monde en cette belle fin d’année 2023, si particulière et chaotique, c’est du rêve ! De l’espérance à en revendre, du civisme et du respect à l’état brut ! Du tangible et pas de l’a peu près !

Période de trêve et d’espoir, la célébration de la Nativité et ce, quel que soient les religions, se veut aussi porteuse de fraternité, d’amour, de paix, d’amitié, de promesses. Celle de vivre en paix dans un monde qui se délite un peu plus chaque jour. Celle de connaître des jours meilleurs quand on est dans la peine, la souffrance psychique et morale, la maladie, le handicap.

Cette croyance en ce personnage imaginaire qui aura bercé toute notre petite enfance – du moins l’espère-t-on car le mythe est magnifique à bien des égards quand on l’examine de plus près ! – représente toujours une bulle d’oxygène pour ces parents qui gâtent leur jeune progéniture en leur offrant des cadeaux. Certains, utiles ; d’autres si futiles !

 

Et les adultes dans tout ça ?

 

Et si les adultes se prenaient à y croire, à nouveau ? Que pourrions-nous demander par lettre interposée et sans l’oblitération d’un timbre postal parmi nos souhaits ? Après avoir vécu une telle année 2023, la liste pourrait être très longue, pour combler nos désirs les plus fous et les plus sincères.

L’avancement de la retraite à…60 ans et non à 64 ans tel que cela nous a été imposé de la manière la plus brutale et sans notre consentement – il y a le mythe du Père Noël, assurément, mais en France, il y a aussi le mythe du référendum dont on ne voit jamais la trace ! - ; on y ajouterait parmi les paquets cadeaux la maîtrise de l’inflation et la hausse du pouvoir d’achat !

Merci, par ailleurs, aux valeureux spéculateurs de tout poil de s’enrichir de manière éhontée, abusive et immuable sur le dos de tous les pauvres couillons que nous sommes, nous autres les consommateurs lambda devant satisfaire nos besoins consuméristes ou ceux de notre progéniture !

 

 

Des « bons cadeaux » pour obtenir la paix

 

Sur le plan international, et avec le lot de gabegies planétaires que nous vivons en mode accéléré et que nous avalons telles des couleuvres depuis 2022, on pourrait voir le Père Noël apporter dans sa hotte des « bons cadeaux » donnant enfin droit à la paix et à la sérénité pour des pays et des peuples en déshérence qui en auraient bien besoin.

Bien sûr, le premier d’entre eux serait l’Ukraine qui ne connaîtra pas de trêve des confiseurs, même le jour de la Nativité sous les bombardements meurtriers et aveugles de l’envahisseur russe.

Une simple histoire de famille et de disputes entre Slaves, pourrait souffler Vladimir POUTINE pour qualifier un conflit qui plombe l’économie mondiale – mais pas trop la sienne malgré les sanctions économiques adressées en paquets de douze – et qui menace l’Europe et les pays de l’Est, même si vu de la France, en particulier, cela ne soit guère probable dans les faits. Curieux que nos concitoyens aient la mémoire aussi transparente et si courte quand il s’agit de se remémorer les affres de l’Histoire, période du début des années 1940…au hasard, l’année 1938 !

Le second territoire à y prétendre est évidemment la Palestine. Avec une bande de Gaza, aujourd’hui totalement dévastée et laminée par une puissance militaire, Tsahal, qui ne répond qu’aux principes de la loi du Talion, chère à l’Etat hébreu.

On ne pourra jamais cautionner les actes terroristes et assassins des membres du Hamas – la couverture légitime et suppôt de l’Iran dans cette partie du Moyen-Orient en train de sombrer vers la désespérance et la guerre -, mais ces milliers d’enfants, de femmes et d’adultes palestiniens doivent-ils payer le prix fort de cette barbarie d’un autre âge qu’ils n’ont pas commis ?

Dans les deux cas, cher Père Noël, une simple question à ajouter en additif à notre lettre revendicatrice : jusqu’à quand le massacre ?

 

 

Conserver notre âme d’enfant : le « meilleur est pour demain »…

 

Bien sûr, d’autres régions brûlantes de la planète pourraient aussi bénéficier de la mansuétude et des largesses du fameux bonhomme rouge, faisant le tour du globe avec son traîneau et ses rennes. Ce ne sont pas les conflits qui manquent et qui risquent de se propager dès 2024 avec la crise de l’eau et le réchauffement climatique sur notre bonne vieille Terre ! Non ?

On dit toujours que « le meilleur est pour demain ». C’est peut-être cela, la vraie maxime de Noël, que nous devons tous conserver au fond de nous-même. Une phrase simple à se répéter mille fois, comme une litote qui a force de volonté finira bien par s’ancrer dans nos neurones fatigués et nos rivages où nous vivons au quotidien.

C’est peut-être cela la magie de Noël qui nous permet encore, nous autres les adultes, d’entretenir notre âme d’enfant. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Happy Christmas, comme le chantait si bien en 1972, le regretté et pacifiste, John LENNON. Peut-être, certaines et certains parmi vous, ont encore envie de croire au Père Noël…

 

Thierry BRET

 


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Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.

 

VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».

Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.

Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.

« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».

Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.

 

 

« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !

 

Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.

Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.

« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».

Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».

Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).

Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».

 

Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques

 

Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.

« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.

Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.

Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.

« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».

On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !

 

Thierry BRET

 

 


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Des grognards arpentant les rues, des chevaux conduisant les généraux, des reconstitutions réalisées avec le décorum et les costumes…Auxerre a depuis un moment un faible pour l’histoire de France et le fait savoir à grand renfort de manifestations hautes en couleur et en ferveur qui passionnent les badauds. De quoi revendiquer le statut si prisé de « Ville impériale » qui permettrait d’optimiser une indéniable représentativité patrimoniale. Source de nouvelles recettes en matière économique et touristique ?

 

Lundi 

Exposition estivale sur le maréchal DAVOUT, journées festives en août dernier autour de la comtesse Mathilde de COURTENAY et de l’affranchissement d’Auxerre il y a 800 ans, journée de célébration pour le  158ème anniversaire de la mort du capitaine COIGNET… Crescent MARAULT semble apprécier le passé. De quoi donner du grain à moudre à de possibles concurrents à sa succession dans trois ans à la mairie d’Auxerre, tout prompts à voir en lui un « homme du passif »… Une petite phrase qui avait pas mal réussi à un candidat à la présidentielle en 1981, un certain François MITTERRAND, face à son adversaire d’alors !

 

Mardi  

 

Dans l’ombre du procès de Monique OLIVIER à Nanterre, celui de l’assassin d’Angélique CLERE, qui vient de s’achever à la Cour d’Assise de l’Yonne n’a sans doute pas eu l’écho médiatique qu’il méritait. Hormis la presse locale, la foule n’était pas au rendez-vous le soir du verdict, avec pour seule audience deux familles détruites… D’un côté celle de la victime, naufragée dans sa douleur et de l’autre, les parents de celui qui, condamné à 27 ans d’emprisonnement, dont 18 ans de sureté, ne le reverront sans doute jamais en dehors des murs de sa prison. Autant de vies brisées pour qui le mot « peine » n’aura pas forcément la même signification. Ce procès qui a duré trois jours, a souvent été émaillé de moments d’émotion. Pour ma part, je conserverai l’image du père d’Angélique qui à l’heure où « parole est donnée à l’accusé » avant que le tribunal ne se retire pour délibérer, se bouchât les oreilles et baissât la tête pour ne pas entendre ni regarder celui qui, en pleurs, tentât de trouver les mots pour s’excuser. Mais que pesaient-ils face au souvenir de celle qui, un après-midi de juin 2021, prit perpétuité, sans autre forme de procès… ?

 

 

Mercredi 

Pour un peu, on se serait crus à l’époque révolue de « l’Ecole des fans », qui fit les heures de gloire d’Antenne 2 dans les années 70, sous l’égide du regretté Jacques MARTIN : « tout le monde il a gagné » ! Gauche, droite et extrême droite se sont félicités de concert sur le camouflet infligé au ministre de l’Intérieur mais aussi par procuration, à son « patron président », Emmanuel MACRON, face au rejet du projet de loi sur l’immigration porté par la majorité parlementaire. Que subsistera-t-il de ce mariage entre la carpe et le lapin ? Nul doute que le Rassemblement National a quelque réponse à apporter à la question…

 

 

Jeudi  

Si l’on en croit Sénèque, « seul l'arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c'est dans cette lutte que ses racines, mises à l'épreuve, se fortifient. » Un adage de bon augure pour le chêne installé dans la cour intérieure de la mairie d’Auxerre à en juger par la polémique née du coût de sa plantation. C’est peu de dire que les 70 000 euros annoncés ont fait grincer les dents, que ce soit dans les rangs de l’opposition municipale ou chez nombre de foyers auxerrois. Si cet arbre originaire d’Amérique a pour particularité de voir son feuillage se parer de couleurs rouges à l’automne, la colère qu’il a suscitée chez certains est de la même carnation. L’on connaissait déjà sur les étals des maraîchers la « feuille de chêne rouge », il faudra désormais faire avec celles du chêne écarlate. Quelle salade !

 

 

 

Vendredi  

Ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre… Le « secret du bonheur » selon la tradition chinoise. Complicité coupable en l’occurrence, dans le monde du cinéma français et des médias, depuis longtemps informés des viols, agressions sexuelles et autre propos déplacés attribués à Gérard DEPARDIEU, sans que ne s’écroule l’aura du plus « bankable » d’entre eux. Tant mieux si le reportage de « Complément d’enquête » contribue à déboulonner la statue de notre « Gégé » national et pourtant, comme on l’aimait, costumé en Pantagruel avec son esprit rabelaisien, mais aussi le charme et la grâce d’un Gérard PHILIPPE… Rideau et clap de fin !

 

Samedi 

Rue des Rosiers à Paris, quartier historique de la communauté juive, les affiches rappelant le sort des otages israéliens kidnappés par le Hamas fleurissent les murs… Sur l’une d’elles, quelques mots appelant à un cessez le feu à Gaza, rayés d’un trait rageur, témoignage anonyme de la haine séparant aujourd’hui un peu plus deux peuples à jamais irréconciliables depuis les horreurs commises le 07 octobre en Israël et de l’autre côté de la frontière, ce massacre de civils sans précédents, qui se perpétue aujourd’hui encore sur cette bande de terre surpeuplée en mal de survie. Deux peuples, deux destins, deux tragédies… 

 

 

 

Dimanche 

 

Il était une voix de velours dans un corps de catcheur, à la fois conteur, journaliste, producteur et animateur. Passionné de voyages, il contribua pendant plus de 40 ans aux belles heures de « France Inter », son port d’attache, nous embarquant avec lui à bord d’émissions qui avaient nom « Pas de panique », « Marche ou rêve », « Je vous écris du plus lointain de mes rêves » ou encore, le célébrissime « Tribunal des flagrants délires »… Claude VILLERS s’en est allé ce dimanche et nous restons sur le quai, continuant à marcher, mais à côté de nos rêves désormais, en des pays où nous n’irons plus…

 

Dominique BERNERD

 


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Pas si simple de se faire entendre de cent vingt personnes, adeptes de la convivialité. Impatientes de se sustenter après un interminable apéritif, pris à l’extérieur de l’enceinte chauffée du stade, qui les accueillera pour y déguster le repas de fin d’année ! On se retrouve, on y discute, on plaisante, on se fait la bise, on en profite pour échanger quelques cartes de visite tout en s’intéressant comme il se doit à la future journée de championnat de Fédérale 2. Président du RCA, David PARIZOT a fait de ces retrouvailles partenariales annuelles un moment de liesse, tout en délivrant quelques messages forts sur le rôle des soutiens financiers…

 

AUXERRE : Le brouhaha de l’assistance persiste un long moment avant que le président du Rugby Club Auxerrois ne puisse ouvrir la bouche et prononcer les quelques mots de bienvenue usuels. Il y a foule dans l’immense pièce faisant office de salle de réception. Celle qui domine le stade où la vue sur le terrain et les panneaux des partenaires est saisissante. Les partenaires ? Justement, ces retrouvailles chaleureuses autour de ces grandes tablées à l’ambiance si animée sont synonymes de leur présence. Un rituel quasi immuable depuis que les dirigeants du club évoluant en Fédérale 2 ont démultiplié leurs tissus relationnels liens avec les réseaux des entrepreneurs locaux.

D’ailleurs, David PARIZOT, président de la structure et lui-même dirigeant d’entreprise, la société OXO 89, est formel à cette interrogation inopinée : « sans les partenaires, privés ou publics, le club ne survivrait pas ! ».

Des paroles emplies de bon sens, en vérité. Chacun le sait bien, au-delà du sportif, de l’administratif, de la logistique, un club quel que soit la discipline sportive doit pouvoir se reposer sur des soutiens financiers fiables. Ceux des sponsors, des mécènes,… des vrais partenaires en bout de course.

 

 

Monter en Fédérale 2 est une chose, y rester en est une autre !

 

D’autant que le RCA a évolué au niveau de son parcours compétitif cette année, en gravissant un échelon supplémentaire ; d’où l’impérieuse nécessité de gagner de nouveaux partenaires à ajouter à son escarcelle. Une vie financière scrutée en permanence par les autorités supérieures du rugby, puisque la FFR surveille à raison de deux à trois contrôles annuels l’état de santé des clubs qui évoluent en Fédérale 2, au même titre que ceux fréquentant l’élite.

L’accession en Fédérale 2 aura été très positive pour le RCA. Tant au niveau sportif avec l’apport de nouvelles recrues expérimentées qu’au niveau des partenaires, beaucoup plus nombreux cette saison.

« Nous avons la chance de proposer une vision stratégique à nos partenaires, souligne David PARIZOT, ils ont envie de soutenir un club qui joue la gagne et qui avance… ».

Depuis 2019, date de son arrivée à la présidence du club auxerrois, David PARIZOT n’a pas changé d’un iota son discours : « j’ai toujours dit que l’objectif de la Fédérale 2 n’est pas un objectif clairement écrit ; par contre, le vrai objectif était de réunir et de cocher toutes les cases dans l’environnement du fonctionnement du club pour augmenter les chances de l’accession en Fédérale 2. Y monter est une chose, y rester en est une autre ! Maintenant, l’objectif avoué, c’est le maintien. On est dans une deuxième étape en préparant le club à long terme dans ce maintien. Concrètement, la partie financière doit être solide, sur trois à cinq ans, il nous faut un fil conducteur qui soit différent de la monter et de la structuration du club… ».

Cette fête de fin d’année était attendue par ces cent vingt personnes, membres du Club 15. Une structure bien assise aujourd’hui qui se retrouve de deux à trois fois dans la saison afin de prendre le temps de faire connaissance entre partenaires, ce que ne permettent pas des rendez-vous sportifs vécus avec émotion au bord du terrain.

Un Club 15 qui offre un supplément d’âme généreux sous la forme de cohésion et de camaraderie. A l’instar d’une véritable équipe. Bref, c’est le prolongement naturel de la grande famille du RCA !

 

Thierry BRET

 

 


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