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Plus que jamais, valoriser la vie associative est devenue une priorité pour la plupart des collectivités de l’Hexagone. Il est vrai qu’en matière de cohésion sociale, on a rarement fait mieux. Rassembler et fédérer autour d’une idée, d’un projet, d’un concept, d’une manifestation, des personnes de toutes origines et de toutes confessions, se retrouvant réunies sous la bannière d’une action commune, représente le meilleur des moteurs de la démocratie et du vivre ensemble. Un moteur qui ne semble pas encore être privé de carburant, même si d’année en année, il est de plus en plus complexe d’accueillir de nouveaux membres et de recruter.

Faute de temps ? Manque d’argent ? Développement caractéristique de l’individualisme ? Carence de communication ? Abondance de choix ? Désintérêt chronique ? Un peu tout cela à la fois !

Pourtant, le tissu associatif, à l’instar de la vie professionnelle pour celles et ceux qui exercent encore une activité, demeure l’un des ultimes espaces de vie collective qui nous est encore proposé selon nos préférences et nos inspirations dans notre pays. Un lieu à privilégier car si précieux des rencontres effectuées, des échanges qui s’inscrivent dans l’aboutissement de choses concrètes, de la connaissance de l’autre qui permet de sortir de l’entre soi, de la tolérance et de la fraternité, aussi, des éléments fondamentaux à respecter dans une démocratie qui est fière de l’être, comme peut l’être notre pays de cocagne.

 

Une sorte d’agora utile faisant naître idées et projets…

 

Aujourd’hui, au premier quart de ce siècle, pourtant si exacerbé par les réseaux sociaux numériques et tant inféodé à la digitalisation à tout crin créant de l’individualisme, ils sont encore en France près de 20 millions de bénévoles à prendre part à des activités associatives au sein d’1,3 million de structures. Au profil divers et varié, selon la formule !

L’association : c’est une façon pertinente d’intégrer des structures qui offrent des horizons parfois insoupçonnables tant leur diversité est sans limite ou presque. Un moyen de s’évader au contact de l’autre, de se rendre utile à quelque chose et de redonner du sens à sa vie quand parfois certaines ou certains ont oublié de se donner des objectifs.

Œuvrant dans le domaine de la santé, des sports, de l’action sociale et de la solidarité, de la vie quotidienne et des loisirs, de l’international, de l’économie, voire pourquoi pas dans la politique (et à ce titre, il y en a vraiment pour tous les goûts !), l’association est le premier rempart contre l’isolement, la non-implication citoyenne, le manque de discernement, la réalisation de ses désirs.

La philosophie, aussi. Car cette envie de se regrouper ne date pas d’hier, au regard de l’Histoire, et elle aura permis de fortes avancées sociétales faisant avancer les Hommes.

 

 

Sortir du cadre des simples « Journées des Associations »…

 

L’initiative, portée par la Ville de Nevers, cette semaine, en proposant des « Assises de la Vie associative », n’en est que plus méritoire ! A bien des égards, réunir de multiples représentants de ces structures aux finalités si éclectiques pour certaines en leur permettant de se rencontrer et de se connaître, tout en y apportant la plus-value ô combien indispensable de conférences et de débats autour de thématiques fondamentales comme peuvent l’être de nos jours les enjeux de l’intelligence artificielle (IA) et le regain d’intérêt à la vie collective fait montre d’utilité publique ou presque !

Troisièmes du nom, ces Assises, sous ce format mêlant intellectualisme et échanges concrets, encouragées par la municipalité de Nevers, devraient se décliner ailleurs en circonstance analogue.

Certes, de nombreuses agglomérations de l’Hexagone proposent de nos jours des « Journées des Associations », d’un classicisme habituel quant à la formule simplifiée à l’extrême où une empilade de stands et d’animations un tantinet folklorique, réalisées par les associations elles-mêmes, offrent une simple vitrine distrayante à la population qui manque de repères et de contenus à se mettre entre les deux oreilles.

 

Un exemple à Nevers dont beaucoup devraient s’inspirer

 

L’intelligence collective ne commencerait-elle donc pas justement par cette étape-là : en donnant toutes les cartes du jeu aux citoyens qui repartiraient de ce genre d’évènement avec le maximum de renseignements sur l’attractivité des métiers dans le monde associatif, les partenariats avec l’Europe ou l’international, les méthodes à utiliser pour optimiser sa communication (et pas uniquement sur les réseaux sociaux, que diable !), le développement de l’économie sociale et solidaire, les aspects juridiques des dirigeants associatifs ou encore les aides au financement et au fonctionnement desdites structures, le nerf de la guerre fondamental afin d’en assurer pérennité et projets.

Beaucoup de nos collectivités qui veulent donner un coup de projecteur sur leur secteur associatif devraient y réfléchir à deux fois lorsqu’elles proposent une manifestation grand public devant privilégier le focus sur ces entités ô demeurant si importantes pour tâter le pouls de la vitalité d’un territoire et de son attractivité !

A Nevers, la méthodologie semble être la bonne depuis trois saisons. Au regard de la fréquentation, nombreuse chaque année, et des partenaires institutionnels et économiques soutenant la démarche en y remettant des prix, à l’instar du Lions Club local (Nevers Les Eduéens), la société de service ARMATIS ou de la fondation DACTYL OMR créée par l’enseigne KONICA MINOLTA !

Que les autres villes en prennent de la graine ! Le tissu associatif représente au titre d’une ambassadrice l’accueil et le dynamisme d’une collectivité, plus solidaire et à l’écoute de ses habitants. Un terreau où naissent les idées, les propositions, les retours d’expérience essentiels dans la construction de réflexions collectives utiles à la réalisation des actions futures…En réalité, à la stratégie politique d’une ville.

 

Thierry BRET

 

 


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Il prend le temps de serrer quelques mains. Le soleil et la douce température printanière facilitent la manœuvre dans les rues piétonnes du cœur de ville de Joigny. Un sourire. Un échange. Quelques mots avec un commerçant ou deux. Et puis, l’écoute attentive des commentaires sur le foncier et l’immobilier de l’édile et vice-président de la Région, Nicolas SORET. Ce n’est pas tous les jours que l’élu du Centre-Yonne reçoit en ces murs un représentant du gouvernement. Alors, il en profite. D’autant qu’entre François REBSAMEN, ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation et le président de la CC, il y a comme un air de complicité…

 

JOIGNY : Il est venu et il a vu, le ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, François REBSAMEN ! Comme la célèbre formule dont se remémorent les fervents latinistes ! Un déplacement ministériel plutôt succinct côté timing, dans la ville chère à l’élu socialiste Nicolas SORET, mais suffisant pour constater de visu (encore du latin !) les résultats concrets des politiques publiques visant à lutter contre l’habitat indigne et à promouvoir la rénovation de l’espace urbain.

Celui qui explique la présence du représentant du gouvernement dans l’Yonne, c’est Nicolas SORET, en personne. « L’objectif est de présenter au ministre des exemples de réussites ou de difficultés que nous avons dans la réhabilitation de l’habitat privé, que ce soit chez des propriétaires occupants ou des propriétaires bailleurs. La CC et la Ville ont mis en place un gros service public de l’habitat qui accompagne les habitants, cela s’appelle la Maison de l’Habitat du Jovinien. Malgré cette concentration de moyens, nous avons un certain nombre de cas où les maisons ont besoin de tels travaux qu’il n’y a pas d’équilibre économique si la puissance publique n’y investit pas… ».

 

 

 

« Nous avons besoin de l’Etat pour le financement de nos projets »

 

Une puissance publique qui doit s’engager, selon l’édile de Joigny. « Nous le faisons mais nous avons besoin de l’Etat ». Grâce notamment au dispositif du fonds friches dans le Fonds Vert. C’est la dernière année de mise en application de cette mesure hexagonale et Nicolas SORET a plaidé judicieusement la cause locale auprès du ministre lors de la déambulation dans les rues commerçantes de la ville pour qu’il y ait une prolongation de ce moyen de financement afin de subvenir au déficit de l’opération immobilière menée dans la ville icaunaise.

Sera-t-il entendu par François REBSAMEN à l’issue de cette visite découverte de la Maison de l’Habitat ?

« J’ai vu le ministre très à l’écoute et très intéressé, a répondu enthousiaste Nicolas SORET, une  note écrite sur le sujet lui sera destinée ces jours prochains. J’ai bon espoir d’avoir contribuer à une réflexion sur ce sujet ! ».

A Joigny, a été mis en place un comité de traitement de l’habitat indigne, un dispositif qui s’appuie sur un nouvel outil de l’Etat « histologe » qui permet à des locataires de procéder à un signalement lorsqu’ils résident dans un logement insalubre. Un système qui fonctionne avec pertinence, localement, depuis un an. Tous les biens mis sur le marché de la location sont également visités par les services de la municipalité. Sachant que Joigny possède 15 % de logements vacants sur la vieille ville.

 

Thierry BRET

 

 


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Depuis la publication des nouvelles normes de droits de douane voulues par Donald TRUMP, un véritable tsunami financier s’abat sur la planète. Toutes les bourses dévissent. Les prévisions de croissance sont revues à la baisse avec chômage, inflation, stagflation, crise économique, faillite des entreprises, catastrophe en tout genre…Bref, une erreur historique dont les Etats-Unis paieront les pots cassés. Tout le monde y va de son expertise, de ses prévisions ou prédictions, d’une analyse construite sur l’émotion et chacun prend le président américain pour un fou, voire un imbécile…

 

TRIBUNE : Depuis 1637 et la crise des « Tulipes », on compte près de 44 crises économiques et financières sur notre planète ! Et on les a toutes surmontées ! C’est un bel espoir pour l’avenir. Donald TRUMP a déjà effectué des modifications concernant les droits de douane lors de sa première présidence. Il avait annoncé alors une refonte totale desdits droits lors de sa campagne électorale. Ca y est : cette fois, le couperet est tombé, apparemment définitif pour la Chine mais non encore acté pour les autres pays. Prendre Donald TRUMP pour un imbécile est plutôt primaire et hâtif ! Nous ne sommes pas très loin d’une idée de génie, mais qui peut avoir un effet boomerang pour l’Amérique. Certains vont même jusqu’à annoncer que c’est l’idée économique la plus géniale de ces cinquante dernières années ! Un état de crise particulière que vivent les Européens, la France en tête, qui annoncent que les Etats-Unis déclarent la guerre économique à la planète ! Une considération qui oscille de Kafka à Ubu, tant elle semble infondée !

 

Comprendre ce qui se passe réellement…

 

« Midterms 2026 » : Donald TRUMP est déjà tourné vers les élections de mi-mandat. Il mobilise son camp pour asseoir son pouvoir. Avec une stratégie millimétrée au cordeau et un trésor de guerre colossal, il vise une majorité écrasante au Congrès et chez les gouverneurs républicains. Fort d’un Congrès qui lui est acquis, même avec de courtes majorités, le républicain sait que le sort de son destin politique se joue dans ces centaines de futurs scrutins qui se préparent déjà.

Son grand problème, c’est la dette. En 2026, elle atteindra les 40 000 milliards de dollars soit 126 % du PIB ! Des crédits importants à taux zéro arriveront à échéance en 2026. Le refinancement se fera à des taux plus élevés (4,5 % au minimum). Sa stratégie se décline ainsi : annoncer des droits de douane exorbitants en tablant sur la réciprocité, afin de limiter les importations américaines – l’annonce entraîne une chute des cours des actions sur toutes les bourses. Premier objectif atteint. En deuxième lieu, les Américains comptent sur une riposte et une surenchère des autres pays pour augmenter les droits de douane de leur côté. Cette situation conforte l’objectif américain dans la limitation maximum des importations.

 

Pénaliser les riches pour soutenir les classes moyennes

 

La chute des cours des actions va entraîner une désaffection provisoire des investissements boursiers pour se diriger vers des marchés plus rentables et moins risqués : les obligations et les bons du Trésor américain jugés comme sûr par la communauté financière internationale. Mécaniquement, les taux de la Réserve Fédérale américaine (FED) devraient baisser, afin de soutenir une crise économique quasi certaine. En conséquence, les taux de refinancement de la dette devraient baisser et permettre un refinancement moins coûteux ! D’ailleurs, le locataire de la Maison Blanche presse fortement le patron de la Réserve Fédérale de baisser rapidement les taux, et ce, même s’il n’a aucun pouvoir pour l’imposer.

Aux Etats-Unis, les prix commencent à baisser : l’essence, les œufs et certaines denrées alimentaires… En obligeant les entreprises américaines à produire sur place, ce sera s’assurer une indépendance industrielle forte, une baisse des prix structurelles et une croissance à venir. Le problème, c’est qu’il faudra du temps pour créer des industries opérationnelles et les compétences nécessaires à de nombreuses productions. Le temps reste la clé de réussite du projet !

Donald TRUMP pénalise ainsi les plus riches, momentanément sur le marché des actions et favorise, grâce à une baisse des prix à la consommation, les classes moyennes et les plus pauvres. Une sorte de « Robin des bois » des temps modernes ! Bref, nous suggérons à Hollywood de produire un film : TRUMP en Robin des Bois, MUSK en « Prince Jean », POUTINE en shérif de Nottingham, Marine LE PEN pour « lady Marianne » et NETANYAHOU qui devient le roi Richard !

 

 

Des conséquences dramatiques pour l’Europe  

 

A l’inverse des 77 pays qui demandent des négociations avec les Etats-Unis, l’Europe et Emmanuel Macron en tête, envisagent des mesures de rétorsion applicables immédiatement, tombant nécessairement dans le piège de  Donald TRUMP. Quand les egos se rencontrent, le seul qui peut gagner, c’est le stratège, pas de place à l’émotion ! Même si le président des USA ne souhaite pas la « mort » financière de la France, c’est un grand risque : l’état de faillite pour la France ! Dans un contexte économico-politico-financier douloureux, l’Hexagone doit aussi demander aux marchés financiers les capitaux nécessaires au financement de sa dette et de son déficit budgétaire. En France, deux facteurs vont aggraver les taux de refinancement : le contexte obligataire ou les bons du Trésor français et le risque lié à la mauvaise notation de la France par les agences de rating. Cette situation va surenchérir la croissance des taux et aussi la raréfaction des possibilités de refinancement. Une incapacité à trouver de la monnaie et à payer les intérêts, c’est à coup sûr la faillite. Ne nous endormons pas sur la faillite possible de la stratégie « trumpiste », inéluctablement, toute crise économique aux USA aura des conséquences sur les autres économies et particulièrement celle de la France. Apprenons à nous dégager des dictats américains, à réfléchir par nous-même, à affirmer notre indépendance et notre créativité. A l’inverse de ce qui ce passe outre-Atlantique, avec des décisions immédiates à caractère stratégique, sur le court et long terme, en France, tous nos politiques pensent tout de suite aux prochaines présidentielles, et d’ici là, un seul objectif, durer…

Plus personne ne s’occupe de la France et des Français ! Chaque dirigeant politique pense à son parti, ses électeurs, et surtout, pouvoir être élu président ! Quel manque de loyauté, quelle lâcheté et quelle manipulation de la démocratie !

« La meilleure façon de prévoir l’avenir est de le créer. » – Abraham LINCOLN.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Créé il y a quarante ans, le concours des MAF met en valeur chaque année l’art de la créativité et de la maîtrise technique, mais aussi le gout du défi pour un public de jeunes, inscrits en formation initiale. Le jury de la commission départementale, présidé par Marc LABARDE, a planché le 05 avril pour évaluer les œuvres réalisées et afficher les résultats obtenus, en présence notamment du maire d’Auxerre, Crescent MARAULT et du président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD.   

 

AUXERRE : Bientôt 17h30… A quelques minutes de la fin des épreuves, les apprentis électriciens s’affairent dans le brouhaha ambiant, avant de rendre leur « copie », jonglant avec les câbles et les contacteurs sous l’œil avisé de Marc LABARDE, responsable du concours : « il leur reste huit minutes, ça va être chaud ! J’ai voulu qu’ils soient ici, dans une ambiance de chantier, avec tous les autres corps de métier parlant autour, même si ce n'est pas la situation forcément la plus favorable… ! ». (Rires).

Outre la filière électriciens, étaient engagés cette année des apprentis en maçonnerie, couverture bâtiment et ornemaniste en couverture, avec pour tous les candidats, l’obligation de suivre leur cursus formation dans l’Yonne. Un concours qui par son exigence et son niveau est une vitrine sans pareil pour redonner ses lettres de noblesse au secteur du bâtiment et pourquoi pas, faire naître des vocations : « il y a urgence car on est en peine au niveau de l’artisanat, tous secteurs confondus. Si dans les dix à quinze ans à venir, on ne réussit pas à avoir plus de jeunes en apprentissage, s’inspirant des anciens, on risque une perte de transmission des savoirs… ».

Pour celui qui fut en son temps élevé au rang de « Meilleur Ouvrier de France » et préside aujourd’hui l’antenne départementale des MOF, l’objectif affiché est clair : « avoir des jeunes apprentis s’inspirant à la fois des connaissances des anciens tout en s’enrichissant de l’évolution technologique… ».  

 

 

Un apprenti qui impressionne le maire d’Auxerre !

 

Parmi les membres du jury : des Compagnons du Devoir et d’anciens MOF, à l’image d’une figure légendaire du milieu, d’envergure internationale, le nivernais Jean-Claude DUPLESSIS, sacré Meilleur Ouvrier de France en qualité de couvreur mais aussi d’ornemaniste, avant d’être nommé, consécration suprême, Maître d’art en 1996. Aujourd’hui retraité, il ne boude pas son plaisir à sillonner les concours de ce type : « nos métiers sont des métiers passion, il suffit de discuter avec un jeune pour sentir tout de suite s’il ira loin, s’il y croit… ». A l’image d’Evan, le champion de la soirée qui, avec sa boîte à eau en zinc récompensée d’une médaille d’or en catégorie « ornemaniste-couvreur » et d’un titre départemental, a décroché son sésame pour les épreuves régionales et nationales. N’hésitant pas pour en arriver là, à sacrifier ses week-ends et ses soirées : « en fait j’ai recommencé mon travail cinq fois ! Je n’ai réussi à sortir la maquette pour le concours que ces deux dernières semaines et l’ai finie juste à temps hier soir ! » reconnaissant au passage avoir un peu « galéré » pour l’assemblage et les soudures. Nul doute que pareil trophée mettra le jeune apprenti en lumière, gage d’un avenir prometteur pour la suite de son parcours professionnel. Il a réussi pour l’heure par son chef d’œuvre, à impressionner le maire d’Auxerre : « c’est tout de même un apprenti qui a fait ça ! Moi je serais son patron, je serais fier de lui… ».   

 

 

 

90 % d’employabilité à la sortie de la formation

 

Nommé depuis peu à la direction du Centre de Formation d’Apprentis de la rue Jean Bertin à Auxerre, Eric ALATORRE s’est fixé pour objectif de redonner à l’établissement plus de visibilité : « le CFA a fêté en 2023 ses cinquante 50 ans mais souffre de sa proximité avec le CIFA et il nous reste un combat à mener pour rappeler à tous que nous sommes au cœur de ce quartier dédié à la formation professionnelle… ».

Un quartier qui tous établissements confondus, totaliserait pas moins de 2 500 apprenants selon le nouveau directeur, bien décidé à voir augmenter de 20 % les effectifs du CFA d’ici deux ou trois ans. Sa feuille de route est déjà tracée, qu’il s’agisse du financement des formations : « nous devons constamment adapter notre modèle économique pour maintenir l’excellence de nos formations en les rendant accessibles à tous les profils d’apprenants, indépendamment de leur situation socio-économique », du renouvellement des infrastructures : « l’évolution rapide des technologies dans tous les secteurs, nous oblige aussi à renouveler nos équipements pédagogiques, un investissement considérable mais indispensable pour former aux métiers de demain… ». Il y a aussi l’intégration de domaines porteurs, à l’image de la domotique, du photovoltaïque ou des énergies renouvelables : « les particuliers le souhaitent et les entrepreneurs nous sollicitent tous les jours pour nous adapter à cette demande… ».

Assuré lui aussi, que l’apprentissage est bien une réponse pragmatique aux défis et aux besoins du marché de l’emploi : « près de 90 % d’employabilité pour ceux qui sortent avec le CAP en poche, que ce soit directement dans le bassin auxerrois ou dans le département, preuve de l’adéquation entre nos formations et les besoins réels du marché du travail… ».

A noter que six des sept lauréats récompensés dans le cadre des épreuves départementales du concours MAF, suivent ou ont suivi leur cursus de formation au sein du CFA auxerrois. Illustration parfaite et preuve s’il en était besoin, de l’excellence de l’établissement !

 

 

 

Palmarès du Concours départemental 2025 :

 

Fabio BABOSA (Electricien) Médaille Or - Entreprise Julien Bertrand - Qualifié pour la finale régionale   

Aaron BARONNAT PENOT (Couverture bâtiment) Médaille Argent - Entreprise Cricel

Nathan BROSSET BEUILLE (Electricien) Médaille Argent - SAS Heritier

Evan CHAUFOURNIER (Ornemaniste en couverture) Médaille Or -Médaille Or régionale - Entreprise Rousson - Sélectionné pour la finale nationale

Nuno FARON (Electricien) Médaille Or - Sté Apagelec - Qualifié pour la finale régionale

Gabin RINKER LIGAULT (Ornemaniste) Médaille Argent - Ent Ligault Pascal

Gaston TISSIER (Maçonnerie) Médaille Or - Médaille Argent régionale SA Sotty

A noter que cette année, l’épreuve pour la région Bourgogne Franche-Comté des MAF électricien se tiendra le 5 mai sur le site du CFA à Auxerre.

 

Dominique BERNERD

 

 


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Jadis, ce restaurant nommé « Les Rives de l'Yonne » fut tenu 35 ans durant par le couple FAGUAIS. L'établissement fit même hôtel à une période et avait acquis, au fil des années, une bonne réputation. Désormais, place à « L’Icaunais » ! C'est l'histoire de deux amis, Romain et David, l'un aux fourneaux et l'autre en salle qui en se rencontrant à « L’Hostellerie des Clos », à Chablis,  s'étaient promis de travailler ensemble un jour. Ce projet devint réalité l'automne dernier, entre départementale (Joigny/Migennes) et la rivière.

 

LAROCHE-SAINT-CYDROINE : L’accueil prodigué y est des plus aimables. La salle a gagné en luminosité. Quant aux tables, elles se sont quelque peu espacées, cela est plaisant ! Certaines ont une vue sur l'Yonne, c'est fort apaisant de déjeuner avec pareil décor ! Un peu comme dans deux belles tables de Joigny que sont « La Côte Saint-Jacques » ou « Le Rive Gauche ». Choix est fait du menu à 38 euros, la formule déjeuner est proposée à 20 euros.

Sur chaque table, une carafe d'eau filtrée est positionnée et offerte, une bonne idée ! La gougère accompagnant l'apéritif est bonne. En entrée, le foie gras est bien assaisonné, accompagné de pickles, la mode du moment ! Une entrée bien pensée avec de la saveur. Il en est de même pour l'œuf au lard croustillant. Le pain servi est bon, c'est l'idéal pour saucer !

 

 

 

Question de goût et d’assaisonnement !

 

 

Une petite déception survient alors sur le plat, un cabillaud sauce curry lait de coco et lentilles. Certes, le poisson est bien cuit vapeur, mais l'on ne peut s'empêcher qu'une cuisson meunière donnerait plus de goût. Et hélas, le tout manque d'assaisonnement rendant le plat plutôt fade. Essayez de cuire des pâtes sans mettre de sel dans l'eau, et la dégustation s'avérera piteuse. La voisine de table essaie d'ajouter du sel (un exhausteur de goût rappelons-le, qui demeure indispensable en cuisine, et ce sans en abuser), mais, le mal est fait. La pintade également manque d'assaisonnement. 

Je remarque qu'au fil des années, un certain nombre de cuisiniers ne sait plus assaisonner les plats. C’est dommage : car l'endroit semble mériter mieux.

 

 

 

 

Une maison où il fait bon s’arrêter

 

Ensuite, il est présenté une belle composition fromagère affinée comme il se doit, venant de la réputée maison LEROUX que l'on ne présente plus. Leur Soumaintrain figure sur le plateau de la prestigieuse maison BOCUSE, sise à Collonges-au-Mont d'Or en bord de Saône ! Excusez du peu. 

Le dessert est une déclinaison autour de la vanille : mention réussie ! La crème pâtissière servie étant des plus goûteuses ! Le café en fin de repas est proposé avec un bon macaron. 

Cette nouvelle table icaunaise paraît avoir trouvé quelques habitués qui s'y attablent avec plaisir. De bon augure pour la pérennité de cette jeune maison où il fait bon s'arrêter.  

 

 

En savoir plus :

Les - : il est dommage qu’il y ait ce manque d'assaisonnement sur les plats qui auraient mérité mieux.

Les + : le service est aimable et professionnel. 

 

 

Contact :

 

Restaurant L'Icaunais

48T Rue Emile Tabarant

89400 LAROCHE SAINT CYDROINE

Tel : 03.86.80.05.70.

Ouverture tous les jours sauf lundi et mardi.

Première formule de déjeuner à 20 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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