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Il est des jours où il ne fait pas bon être « Père de la Nation », face à la colère de toute une profession. L’inauguration de la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture par le président de la République s’est déroulée sous les sifflets et les huées, rythmée par les charges des forces de l’ordre et les actions musclées d’agriculteurs chauffés à blanc. Siglées de jaune pour ceux se réclamant de la Coordination Rurale ou de vert et blanc pour les adhérents à la FNSEA, avec en partage le noir de la colère…  

 

PARIS : De mémoire d’agriculteur, d’exposant ou de journaliste, jamais une inauguration n’aura connu autant d’aléas. Prévues ouvrir à 09 heures, les grilles du Salon de l’agriculture auront attendu près de deux heures pour cela, obligeant des milliers de visiteurs à patienter Porte de Versailles, avant d’être autorisés à rentrer. Leur chemin de croix ne s’est pas arrêté là, puisqu’il leur a fallu attendre le début d’après-midi pour pénétrer dans le « saint des saints », à savoir le hall 1 où étaient présents, outre les plus beaux représentants des espèces animales, un président de la République, bien à la peine depuis le début de la matinée.

Une visite à haut risque, à l’abri des regards, qui restera dans les annales. Hué, sifflé, appelé à la démission, Emmanuel MACRON n’a pas, pour autant, baissé les bras. Même si pour la veste, c’était déjà fait ! Lui qui dit « adorer » le contact avec les gens, c’est quasiment avec un garde mobile sur les genoux et en bras de chemise, qu’il a entamé le dialogue avec les agriculteurs présents autour de lui. Un discours qui ne passe pas pour certains, peu enclins à délivrer un blanc-seing à leur interlocuteur, fut-il président de la République : « malgré 400 millions d’euros annoncés, vous nous avez donné des miettes… ». Au cœur de la colère, le niveau de vie et le revenu, considérés par tous comme « indignes d’une profession qui nourrit la France » et des propos présidentiels jugés comme une « macronnade ».     

 

 

 

Les aides à l’Ukraine agricole dans le collimateur…

 

Bonnet jaune rivé sur la tête, Gildas est encarté à la Coordination Rurale et ne décolère pas depuis la levée des droits de douane en juin 2022 sur les importations en provenance d’Ukraine : « on leur donne 3,4 milliards d’euros, tout ça pour nous inonder de leurs poulets et pendant ce temps-là nos producteurs crèvent ! Que vont-ils faire demain s’ils rentrent dans l’Europe ? Nous inonder avec leur lait, avec leurs porcs… ? Ils vont nous « baiser », c’est clair ! ».

Installé au cœur de cette belle région qu’est le Pays de Redon, cet éleveur laitier ne voit là que « concurrence déloyale », à des années-lumière de la solidarité manifestée depuis deux ans à l’égard d’un pays en guerre. Une solidarité qui pèse aujourd’hui sur les exploitations nationales, confrontées à des règles de production et des directives européennes bien plus drastiques que leurs collègues ukrainiens. Le Breton au discours bien tranché est catégorique : « aujourd’hui mon lait est payé 420 € la tonne, si demain on me le paie 480 €, j’en veux plus de la PAC, j’en n’ai plus rien à faire, point barre ! ».

 

 

Un salon devenu un exutoire pour toutes les critiques…

 

De retour du pavillon de l’élevage, « on revient du champ de bataille… » (sic!). Ces agriculteurs des Ardennes et de la Marne, tous estampillés FNSEA, affichent fièrement leur pancarte : « Manu, on n’est pas là pour du bricolage ! ». Le discours présidentiel et les propositions faites dans la matinée ne rencontrent que peu d’écho : « c’est toujours pareil, de la mascarade ! ». Plus enclins à afficher, sac en bandoulière à l’appui, les couleurs d’une célèbre enseigne low-cost, jugée comme « bien plus respectueuse des producteurs que les autres, on y trouve que des produits français… ».  Une affirmation restant à prouver, dictée sans doute par le fait que ladite enseigne est depuis plusieurs années partenaire financier du Salon de l’agriculture et à ce titre, seul distributeur présent !

 

 

En ce milieu d’après-midi, le calme semblait revenu dans le hall 1, même si un cordon de CRS installés à la place d’animaux déplacés pour la circonstance (sic !), barrait toujours l’accès au secteur visité par le président. Les sifflets des manifestants ont continué à donner le ton de la journée et le débat improvisé de la matinée ne semblait pas avoir fait retomber la colère. Un président qui paraît cristalliser les haines et les critiques à en juger par les commentaires peu élogieux entendus au fil des allées, qu’ils émanent des professionnels ou des visiteurs. Des propos parfois outranciers et infondés, mais il y a longtemps qu’une partie des Français a rompu avec ce président jadis adulé, comme cette fois en 2019 où, encore haut dans les sondages, il avait fait exploser les compteurs de ses prédécesseurs, en déambulant quatorze heures durant dans les allées du SIA, dans une atmosphère bon enfant en multipliant les selfies. « O tempora, o mores »…  

    

Dominique BERNERD

 

 


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Deux ans, déjà. Pile, poil ! D’un 24 février (2022) à un autre (2024), le temps s’est donc égrené immuable, avec le même lot de désolation, d’incertitude et de tristesse. Sans que l’ombre d’une porte de sortie honorable à cette crise internationale si belliqueuse n’ait été entrouverte, même un court instant. Pas de volonté de négociations de part et d’autre. Mais, pour négocier quoi, en vérité ?

Une simple reddition des Ukrainiens qui aurait pour conséquence immédiate de précipiter le pays déjà exsangue et en souffrance depuis vingt-quatre mois de conflit dans les bras de son envahisseur si brutal. Ce serait la mort de la démocratie aux frontières orientales de l’Europe, la fin de la liberté de penser et d’exister dans cet état de 44 millions d’âmes qui ne sait plus à quels saints orthodoxes se vouer déjà pour retrouver le chemin de la lumière.

Une capitulation sine die aux exigences strictes, irréversibles et unilatérales du régime de Moscou qui provoquerait un coup d’arrêt définitif à la démocratie déjà mise à mal dans bon nombre d’états de la planète en cette seconde décennie d’un bien étrange vingt-et-unième siècle que l’on aurait pensé spirituel, aux dires d’un généreux  André MALRAUX, plutôt que guerrier et sanguinaire. Ce qui est le cas.

Qui aurait supposé, au démarrage de « l’opération militaire spéciale », voulue par le Kremlin, que deux ans plus tard, les choses en seraient encore là ? Personne n’aurait parié alors un kopek sur la résilience des Ukrainiens à vouloir résister et tenir la dragée haute à la seconde armée mondiale, puissante en matériels et en forces humaines ! Qui aurait imaginé que les velléités expansionnistes de Moscou, et son désir à recréer la Grande Russie impérialiste, conduiraient le monde à se projeter avec beaucoup de pessimisme dans le futur ?

 

Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie

 

Deux ans après, rien, mais strictement rien n’a vraiment changé dans la rhétorique outrancière du maître de la Russie et de ses inféodés, proches du pouvoir. D’ailleurs, les prises de parole, cette semaine, de la plupart des personnalités vivant dans le sillage du président en campagne électorale et devant se succéder à lui-même jusqu’en 2036 ne font l’ombre d’aucun doute sur les intentions de la Russie sur la nature de ce conflit, qui n’en est même pas un à titre officiel.

L’objectif ne varie pas. Dans sa logique implacable : dénazifier l’Ukraine, renverser le pouvoir en place à Kiev, reprendre Odessa, berceau de la Russie blanche par excellence selon les références liées à l’histoire, opprimer les libertés, et bouter l’Occident et l’Union européenne du contexte. Un credo sempiternel qui ne cesse d’être ressassé parmi les révisionnistes de Moscou qui réécrivent à leur sauce et en toute impunité le cours de l’histoire.

Toutefois, 2024 plus que jamais risque d’être un sacré tournant dans les relations internationales. Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie. Cela ne datait pas d’hier. Mais, il semble que les perspectives à venir nous promettent encore de grands moments de tensions et de « réjouissances ». Des moments qui vont être directement impactés aux élections américaines de novembre où le changement de pouvoir apparaît comme quasi inéluctable dans le contexte actuel. Des moments qui le seront aussi, bien avant, dès le mois de juin avec les échéances européennes, et une très forte poussée des mouvements nationalistes parmi les vingt-sept états de l’Union.

 

 

La France désormais dans le viseur des Russes

 

Pour autant, l’Europe peut-elle se retrouver seule en première ligne face à la menace russe si par le plus grand des hasards, nos alliés américains se retiraient du jeu ? L’inquiétude grandit dans bon nombre de chancelleries continentales aujourd’hui même si les chefs d’états des 27 demeurent soudés – en partie quand même avec les positions on ne peut plus ambiguës de la Hongrie, voire de la Slovaquie désormais -, et même si les responsables de l’OTAN ironisent sur les capacités psychiatriques de certains dignitaires russes encouragés à aller consulter.

Cette semaine est l’œuvre d’un tournant et d’un changement fondamental de ton. En France, comme ailleurs en Europe, au vu de plusieurs accords sécuritaires binationaux qui ont été signés avec Kiev. Ce fut le cas en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Pologne, en Norvège ou en Finlande.

Vu de l’Elysée, le changement de ton à l’égard de la Russie est désormais sans équivoque. Le ministère de la Défense alerte ouvertement sur les capacités de nuisances de l’état russe et de ses sbires (Iran, Corée du Nord…une sorte d’axe du mal qui s’est forgé de toute pièce et en toute impunité, en contournant les sanctions économiques internationales et en livrant armes et missiles à profusion sans que leurs dirigeants ne poussent des cris d’orfraie par rapport à d’hypothétiques limites de frappes), tant au niveau de la désinformation, les réseaux d’influence, les cyber attaques ou les potentielles intimidations militaires dont nous faisons désormais l’objet.

La France figure bel et bien maintenant dans le viseur des Russes. C’est indéniable et il nous faut bien l’admettre, vu de nos clochers et campagnes, n’en déplaise à celles et à ceux de nos personnalités politiques virevoltantes qui encourageaient il y a peu encore à négocier urgemment avec le Kremlin pour mettre fin à une guerre dont on a connu le début mais où l’on ne connaît pas du tout le scénario de fin. Sauf que pour négocier, il faut être deux parties. Et agir de manière équitable, ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui, vous en conviendrez, dans le contexte.

Deux ans, après, la situation est plus que jamais tendue. L’ignorer serait une faute lourde et impardonnable. D’autant que les similitudes avec les années 30 sont nombreuses et que certains de nos analystes politiques et historiens n’ont pas la mémoire courte.

En 1936, la France n’avait cure des éventuels bruits de bottes aux frontières tchèques et polonaises, trop préoccupée à savourer les premières périodes de congés payés.

Laissant ainsi la place nette à un dictateur à moustache et à mèche folle qui fit basculer le monde dans l’horreur absolue.

Il ne faudrait pas que l’histoire de notre siècle se répète de la même manière, en commettant les mêmes erreurs qui nous seraient forcément fatales…Celle de la politique de l’autruche dont parfois sont si friands une certaine frange de Français…que le sort des autres n’intéresse pas.

 

Thierry BRET

  


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Le trading algorithmique implique l'utilisation de systèmes d'IA complexes, pour prendre des décisions commerciales à des vitesses supérieures à celles de tout humain, réalisant souvent des millions de transactions par jour sans aucune intervention humaine. Les systèmes de négociation automatisés sont généralement utilisés par les grands investisseurs institutionnels.

 

TRIBUNE : Aujourd’hui, plusieurs grandes institutions financières ont investi dans des moteurs d'IA pour les aider dans leurs pratiques d'investissement. Les systèmes peuvent analyser les comportements des investisseurs (finance comportementale). Ils ont de plus la capacité d’envoyer des ordres de bourse à la nanoseconde. L’un de ses systèmes, testé grandeur nature, a fait chuter le Dow-Jones de 10 % en dix minutes… Un collectif de financier a demandé une règlementation afin de limiter la vitesse de circulation des ordres de bourse !

Les robots sont devenus courants dans de nombreuses industries et on leur attribue souvent des emplois considérés comme dangereux pour les humains. Les robots se sont révélés efficaces dans des tâches très répétitives qui peuvent conduire à des erreurs ou à des accidents en raison d'un manque de concentration et d'autres emplois que les humains peuvent trouver dégradants. En 2014, la Chine, le Japon, les États-Unis, la République de Corée et l'Allemagne représentaient ensemble 70 % du volume total des ventes de robots. Dans l'industrie automobile, secteur particulièrement automatisé, le Japon possède la plus forte densité de robots industriels au monde.

Du côté de la médecine, les réseaux de neurones artificiels sont utilisés comme systèmes de soutien à la décision clinique pour le diagnostic médical. D'autres tâches en médecine peuvent potentiellement être réalisées par intelligence artificielle et qui commencent à être développées comprennent : interprétation assistée par ordinateur d'images médicales, analyse du son du cœur, robots compagnons pour les soins aux personnes âgées, concevoir des plans de traitement, création de médicaments… Des robots accompagnent l’homme dans le cadre d’opérations chirurgicales : on peut noter le cerveau dans les applications, et aussi des possibilités d’interventions dans des contrées particulièrement isolées !

 

L’emploi de l’IA y compris dans la guerre

 

La division des opérations aériennes américaine (AOD) utilise l'IA pour les systèmes experts basés sur des règles. L'AOD utilise l'intelligence artificielle comme un opérateur de substitution pour les simulateurs de combat et d'entraînement, les aides à la gestion de mission, les systèmes de soutien à la prise de décision tactique et le post-traitement des données du simulateur en résumés symboliques.

La Chine et les États-Unis ne se sont pas engagés à bannir les armes autonomes létales. Dans le domaine des équipements militaires, cette technologie pourrait constituer la troisième révolution majeure, après l’invention de la poudre à canon et de la bombe atomique. Robots, drones, torpilles… grâce à des technologies allant de la vision informatique à des capteurs sophistiqués, toutes sortes d’armes peuvent être transformées en systèmes autonomes, régis par des algorithmes d’IA. Ces systèmes d’armes létales autonomes sont aussi surnommés « robots tueurs », une formule qui évoque des androïdes tous droits tirés de la science-fiction.  Les sous-marins, bateaux et avions autonomes doivent permettre de faire de la reconnaissance, de la surveillance ou du soutien logistique dans des zones dangereuses ou éloignées. Ces véhicules, tout comme les drones, sont au cœur du programme « Replicator » lancé par le Pentagone pour contrer la Chine en termes d’effectifs et de matériel militaire, notamment dans la région Asie-Pacifique où les États-Unis essaient de regagner en puissance.

 

 

Boostés à l’IA et capables de synthétiser des montagnes de données recueillies par les satellites, radars, capteurs et services de renseignements, les logiciels tactiques servent de puissants assistants pour les états-majors.

« Le Pentagone doit comprendre que dans une guerre de l’IA, les données sont les munitions », a fait valoir Alexandre Wang, le patron de Scale AI, lors d’une audition au Congrès en juillet. « Nous disposons de la plus grande flotte de matériel militaire au monde. Elle génère 22 téraoctets de données par jour. Si nous réussissons à organiser correctement ces données pour les analyser avec l’IA, nous aurons un avantage assez insurmontable en termes d’utilisation de cette technologie à des fins militaires ». C’est clair, l’IA entre en guerre…

« L’IA ne doit pas prendre de décisions sur la manière et le moment d’utiliser une arme nucléaire, ni même être dans la boucle, a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken à Tokyo le 8 novembre 2023. Est-on rassuré ?

 

Même l’âge de notre mort peut se calculer !

 

L’IA c’est aussi des accompagnements pour la police, la justice, pour la gestion des ressources humaines et le recrutement, les arts visuels, la musique, les hot lignes, les jeux comme les fameux Tamagotchis. Divers outils d'intelligence artificielle sont également largement déployés dans les domaines de la sécurité intérieure, de la reconnaissance vocale et textuelle, de l'exploration de données et du filtrage du courrier indésirable par courrier électronique. Des applications sont également développées pour la reconnaissance gestuelle (compréhension de la langue des signes par les machines), la reconnaissance vocale individuelle, la reconnaissance vocale globale (provenant de diverses personnes dans une pièce bruyante), la reconnaissance faciale pour l'interprétation des émotions et les signaux non verbaux. D'autres applications sont la navigation par robot, l'évitement d'obstacles et la reconnaissance d'objets. Des applications ont vu le jour dans le secteur de la pornographie… Aux USA, une expérience liée à l’IA, a permis de prédire la date de la mort des individus. Après quatre années d’expérience, les résultats indiquent une fiabilité à hauteur de 74 % pour la réussite de la prévision. Il est précisé que les « sujets » n’ont jamais été informés de la nature de l’expérience ! On commence à voir poindre les dérives des applications de l’IA, d’autant plus que l’IA peut générer elle-même des idées d’application !   

Depuis l’expérience menée par les accélérateurs de particules (on peut dépasser sur Terre la vitesse de la lumière), nous entrons dans un monde sans limites…

 

Fin de la seconde partie

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Les férus de la Saint-Valentin prennent-ils conscience que les millions de bouquets de roses, achetés le  plus souvent dans la précipitation et offerts le soir même du 14 février, en catimini à peine arrivés à la maison, pèsent lourdement sur la bilan carbone de la planète ! Aïe, aïe, aïe : même Cupidon se cache les yeux pour ne pas voir le coût du désastre écologique et environnemental. Sachant ces roses proviennent de l’Ethiopie, du Kenya, des Pays-Bas, où elles poussent dans des conditions extrêmes sans même avoir été plantées en terre ! A quand l’adoption dans les usages du tricolore mimosa qui fleurit en cette période !  

 

Lundi 

C’est bien connu : « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre »… L’attrait pour les sucreries en revanche semble toujours être l’apanage de la jeunesse à en juger par la quantité de stands offrant gracieusement bonbons et friandises aux collégiens et lycéens venus en nombre visiter le Salon de l’étudiant à Auxerrexpo ! Misant sans doute sur le lien intergénérationnel, les sapeurs-pompiers de l’Yonne avaient même prévu pour l’occasion, en sus des mythiques « Carambars », des madeleines à l’attention des gourmands, parents accompagnant leur progéniture ! De quoi, pour les plus littéraires d’entre eux, s’offrir à bon compte une balade « Du côté de chez Swann », à la recherche du temps perdu…

 

 

Mardi 

Le gouvernement nouveau est enfin arrivé… Il était temps après un mois d’attente ! Certaines chaînes d’info en continu ont frôlé l’apoplexie pendant tout ce temps, multipliant pronostics et supputations, avec comme pour chaque remaniement, l’illusion qu’un changement d’équipe gouvernementale suffise à apporter un souffle nouveau à un quinquennat prenant l’eau. Parité respectée, avec un exécutif respectant une égalité parfaite, soit 17 femmes et autant d’hommes. Mais l’absence de tout élément féminin à la tête d’un ministère régalien, tous dévolus à la gent masculine, est là pour rappeler s’il en était besoin le chemin qu’il reste à faire en la matière… 

 

Mercredi 

Au soir de sa vie, Robert BADINTER avait-il encore en mémoire les cris de haine des fanatiques de la peine de mort, entendus à Troyes comme à Paris, du procès de l’assassin du petit Philippe BERTRAND en 1977 aux manifestations de policiers de 1983, sous les fenêtres de la Chancellerie, après la mort de deux gardiens de la paix, scandant « Badinter gangster, Badinter au cimetière »… ? Epris sa vie durant de justice et de valeurs universalistes, l’homme était devenu au fil des années une référence morale et sa disparition a donné lieu à un hommage unanime de la classe politique. Même si certains ont trouvé là, matière à récupération au regard des propos qu’ils avaient pu tenir dans le passé au sujet de l’ancien garde des Sceaux… Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adoptait après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort en France. L’issue d’un combat de toute une vie pour celui qui croyait en « la République des valeurs, pas celle des sondages » et qui sut un jour trouver les mots pour expliquer à des jurés troyens le bruit que faisait « la lame coupant un homme vivant en deux »

 

 

Jeudi 

Et si Saint-Valentin troquait ses roses pour du… mimosa ! Hier encore, comme chaque année, des millions d’amoureux sont ressortis du fleuriste leur précieux bouquet à la main, sans même imaginer que les roses vendues à cette époque sur le sol national viennent pour la plupart des serres hollandaises énergivores, quand ce ne sont pas des hauts plateaux éthiopiens et kenyans, où une main d’œuvre corvéable à merci et sous-payée, se voit exposée à des pesticides le plus souvent interdits en Europe. Un bilan humain et écologique dont Cupidon se serait bien passé. Sans doute prêt à échanger la « fleur de l’amour » contre ces petites boules jaunes et parfumées dont la saison bat son plein dans le sud de la France…

 

Vendredi 

Il était devenu un symbole et pour beaucoup, le seul espoir que la Russie rejoigne un jour le camp des démocraties à travers le monde. Alexeï NAVALNY est mort aujourd’hui derrière les murs de sa prison, dans le secret de cette colonie pénitentiaire au fin fond de l’Arctique, où l’opposant purgeait sa peine après avoir été condamné à dix-neuf ans d’enfermement pour « extrémisme ». Rejoignant la macabre cohorte de tous ceux disparus avant lui, à l’image de la journaliste Anna POLITKOVSKAIA, assassinée par balles, de l’ancien agent du KGB, Alexander LITVINENKO, empoisonné au polonium 210 ou encore, de l’oligarque Ravil MAGANOV, « tombé d’une fenêtre »… La nuit s’étend chaque jour un peu plus sur ce goulag à ciel ouvert qu’est devenue la Russie et le tsar du Kremlin semble désormais sans limites. Qui osera désormais endosser le costume d’opposant au dictateur Vladimir Vladimirovitch POUTINE… ?

 

 

Samedi 

Voir le nom de Robert BADINTER, orner le fronton du « Panthéon » auxerrois qu’est le square de la Laïcité aurait eu de la gueule ! C’était le souhait de l’ancien maire, Guy FEREZ, qui avait peaufiné les détails de la cérémonie au téléphone avec l’ancien garde des Sceaux en personne, nous rapporte l’Yonne Républicaine, dans son édition du 10 février dernier. Les municipales de 2020 ont rabattu les cartes et la nouvelle municipalité n’a pas donné suite… Occasion ratée de souligner que la laïcité n’est ni de droite ni de gauche, mais pleine et entière, à l’image de la République ! 

 

 

Dimanche 

Le rouleau des JO 2024 semble tout emporter sur son passage. Dernière victime en date, le festival CATALPA, dont l’édition de juin prochain vient d’être annulée. En cause, un déficit de 45 000 euros, mais également des difficultés d’organisation, liées au calendrier et à l’événement phare de l’année qui ouvrira ses portes à Paris moins d’un mois plus tard, le 26 juillet. Autant d’arguments qui ont incité la ville d’Auxerre, principal financeur, à jeter l’éponge, misant sur l’édition 2025 pour relancer une dynamique qui avait vu plus de 50 000 festivaliers déferler l’an dernier au parc de l’Arbre-Sec. Certains aficionados auxerrois du festival, fâchés par la décision de Crescent MARAULT, ont déjà trouvé un slogan de campagne pour les municipales de 2026 : « Catalpa voter pour lui » !   

 

Dominique BERNERD

 

 


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Concert de klaxons, pétards assourdissants, cohorte de tracteurs, fumigènes… : la capitale de l’Yonne n’est guère habituée à autant de tumultes désordonnés dans ses rues ; elle qui coule d’ordinaire des après-midi si tranquilles à la « Derrick » ! Oui mais voilà : il ne faut pas hérisser le poil d’une filière professionnelle, celle de l’agriculture en l’occurrence, qui n’en peut plus d’entendre les sempiternelles promesses politiques non tenues alors que la situation économique des exploitants est de plus en plus exécrable.    

 

AUXERRE: Le temps tout d’abord, avec un vent froid accompagné d’une pluie battante, à ne pas mettre un journaliste dehors. Pourtant, nous y étions ! Trempés, rincés, mouillés jusqu’aux os ! Bonjour le rhume, bienvenue l’angine : ce soir, c’est sûr, la fièvre nous gagnera !

Ni les représentants des services de sécurité – des forces de l’ordre plutôt discrètes, par ailleurs, disséminées tout au long du cortège – mais ils étaient bel et bien là, oreillettes fonctionnelles et radio émetteur dans la main. A contrario, pas de visages connus et reconnus du monde politique local, absents de ce défilé, vrombissant de tracteurs et engins agricoles, qui empruntait l’interminable avenue Charles de Gaulle, au grand dam des malheureux automobilistes piégés pour un temps, pour mieux se diriger vers la première étape de ce raout syndicaliste, bon enfant et pacifiste : les locaux de la DDT, la Direction départementale du Travail de l’Yonne.

 

De la paille jetée à foison devant les entrées de la DDT 89

 

La tempête « Louis », puisque c’est d’elle dont il s’agit, se sera invitée à la fête avec ses sombres nuages noirs et ses vents tourbillonnants. Un décor digne de l’évènement ! Une manifestation curieuse, fait d’un attroupement de tracteurs tout phare allumé – environ soixante-dix engins de belle puissance, sonneries hurlantes pour certains d’entre eux – qui avait comme consigne de pénétrer dans la toute petite rue Monge où les riverains, yeux hagards derrière leurs fenêtres de salon, se demandaient bien étonnés ce qu’il arrivait dans leur paisible quartier à l’heure de la sieste digestive.

D’autant que le spectacle était garanti en face de leurs habitations avec ces ballots de paille (super, le symbole évoquant les faibles revenus des agriculteurs !) déversés à foison par les tracteurs et ses occupants devant les différentes entrées menant à la DDT. Voire, par-dessus les grilles de l’édifice administratif ! On dénombrait selon les sources officielles près de cent cinquante professionnels, requinqués comme un sou neuf, et trop heureux de faire entendre leur voix, celle de la colère, devant l’un des services de l’Etat, le siège départemental du travail.

 

 

Le ras-le-bol généralisé de toute une corporation

 

A 48 heures de l’inauguration par le président de la République Emmanuel MACRON ce samedi du Salon international de l’Agriculture de Paris, on peut dire que grâce à la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Yonne) et des JA (Jeunes Agriculteurs) la filière ne sera pas faite oubliée dans l’opinion publique locale ! Et les récentes paroles du Premier ministre Gabriel ATTAL n’auront pas vraiment apaisé les tensions persistantes depuis des lustres au sein de la corporation.

Le sentiment qui prédomine est simple : c’est le ras-le-bol généralisé ! Marre de cette inaction récurrente de la gouvernance qui semble penser pouvoir satisfaire les représentants d’une filière en totale souffrance, avec de simples effets d’annonce. Des paroles et encore des paroles. On connaît la chanson comme l’avaient interprété jadis feu la regrettée DALIDA en duo avec l’élégant Alain DELON de l’époque 70.

 

 

La balle est dans le camp de l’Etat et des acteurs politiques

 

A la manœuvre dans le placement circulatoire de ce bal de tracteurs, rue Monge, Damien BRAYOTEL, président de la section icaunaise de la FDSEA, est formel : « Nous ne voulons plus de promesses vaines ! Ce que nous attendons désormais, ce sont des actions concrètes ! ».

Sur le pont depuis plus de trois mois, les agriculteurs réclament un changement radical et immédiat sur des dossiers fondamentaux qui à date n’ont pas encore bougé d’un iota. Bien sûr, il y a le besoin d’une rémunération juste du fruit de leur travail. Naturellement, il s’agit de restaurer la dignité des acteurs de la filière. C’est certain : il faut assurer la pérennité de leur activité.

Force est de constater, toutefois, à quelques heures de l’évènement annuel qui va mobiliser l’ensemble de la profession, Porte de Versailles, que bon nombre des préoccupations demeure toujours sans l’once d’une réponse.

Arriveront-elles juste à temps et avant l’ouverture des portes du Salon 2024 ? Peu probable ! Même si la balle est clairement dans le camp et la responsabilité de l’administration et de l’Etat. Idem de la part des responsables politiques, qui étrangement pour celles et ceux qui occupent d’ordinaire les premiers rôles dans le sérail icaunais – peut-être à cause de cette météo des plus humides, capricieuses et peu engageantes – ils ne défilaient pas aux côtés de ces professionnels de la terre, celles et ceux qui sont pourtant fiers de nourrir les citoyens que nous sommes…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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