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A notre connaissance, il n'y a plus hélas de tables strictement poissonnières dans l'Yonne. Dans les années 80, se tenait à Pont-sur-Yonne, « Le Tire-Bouchon ». Leur sandre au beurre blanc était délicieux. De mémoire, les restaurateurs se fournissaient auprès d'un pêcheur pontois, pour sandres et autres brochets. Une époque aujourd’hui révolue...

 

PARIS : Comment oublier aussi à Auxerre la très bonne table « La Salamandre » du chef COLAS où l'on se régalait antan d'une délicieuse soupe de poissons, d'une belle sole meunière et pour terminer d’un impeccable baba au vieux rhum !

Direction Paris donc, avec ensuite la ligne de métro 14 qui nous emmène à Saint-Lazare. En juin, son terminus sud se fera à Orly ! A la fin du XIXème siècle, notre capitale était en pleine effervescence d'une modernisation effrénée : les trams devinrent électriques et on creusait ce nouveau métropolitain. Quant à la « dame de fer » du génial ingénieur polytechnicien Gustave EIFFEL (sans oublier l'équipe talentueuse à ses côtés), elle illuminait la ville lumière. Le chemin de fer devint peu à peu le quotidien de nos compatriotes d'alors…

 

 

Un admirable décor façon « Belle Epoque »…


C'est dans ce quartier qu'un couple entreprenant, les MOLLARD, ouvre d'abord un petit café charbon (les fameux bougnats) avant que, sentant le vent du changement de société venir, il ne décide de commencer d'importants travaux d'agrandissement, puis d'embellissement dans ce quartier bouillonnant d'activité.

Sur la rue Saint-Lazare, la façade en impose. L'étal huîtrier est là aussi. Nous sommes arrivés : bienvenue chez MOLLARD ! A l'entrée, une souriante serveuse, vêtue d'une jupe - si, si, ce vêtement féminin existe encore ! -  indique les tables nappées et correctement espacées. Levant les yeux au plafond, on ne peut qu'en admirer le décor « Belle Epoque ». Celui aussi des impeccables colonnes. Comme une ode à une certaine beauté architecturale, la carte fleure bon l'océan ! Les huîtres belon, à la fine bouche légèrement noisette,  accompagne parfaitement un blanc bordelais que l'on ne trouve plus guère : l'entre deux mers.

 

 

Le paradis de la dégustation de fruits de mer…

 

Mention spéciale au plateau de fruits de mer élégamment servi : huîtres de pleine mer, bigorneaux, bulots et autres praires y tiennent une place de choix, sans oublier d'impeccables oursins. Quel mets ! A la maison, son ouverture avec une paire de ciseaux est des plus faciles. Puis, après l'on goûte à la cuillère à café, ces langues délicates ! C'est un régal véritable. Quant au crabe, il a forcément droit de cité. Voilà bien longtemps que je n'avais pas vu un aussi joli assortiment de fruits de mer, digne de cette magnifique brasserie.

Après ?  Qualifions le homard à l'armoricaine, ainsi que l'entrecôte béarnaise – elle manquait de persillé  mais aussi de mâche : nous sommes  très loin  de la qualité de celle récemment  dégustée « Au Bistrot du Quai » du chef Frédéric DOUCET à Charolles -  de mets plus conventionnels.

 

 

 

Un moment dont on se souvient longtemps

 

Les tables voisines semblent comme capturées par l'envoûtant décor. A côté, un jeune couple, empressé, a le regard rivé sur un écran. Dans leur verre, coca zéro et eau minérale ! Ensuite, vint l'heure de la savoureuse crêpe flambée. Dommage que le flambage se fasse…en cuisine. 

Attablé chez MOLLARD, c’est un moment dont on se souvient forcément longtemps après.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : on aurait préféré admirer le flambage du dessert à table.

Les + : l'élégance des lieux. Quant au ballet du personnel de salle, il est impeccable… 

 

 

Contact :

 

Restaurant MOLLARD

115 Rue Saint-Lazare

75008 PARIS

Tel : 01.43.87.50.22.

Ouvert tous les jours de midi à minuit. Formule à partir de 36 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Tradition quand tu nous tiens ! Mais, celle-là se veut noble et emplie d’agréables souvenirs. Fleurant bon le terroir et le vignoble. L’esprit de ces fêtes d’antan ravive les cœurs au détour de ces villages, posés çà et là sur les collines. Ici à Jussy, on a vécu la fameuse fête du saint patron de la vigne avec simplicité et sérénité. Comme si le temps s’était arrêté là, suspendu, et loin de ce monde fou et turbulent…

 

Lundi 

A quelques mois des élections européennes, « y’avait l’feu dans les cours de fermes » et le pompier ATTAL s’en est pas mal sorti, perdant toutefois en chemin un peu de son « âme écologique » si tant est qu’il en ait une… Par-delà les mesures « de bon sens » annoncées dans une ferme de Haute-Garonne, restera une image de « Premier ministre aux champs », sans doute concoctée avec soin par ses conseillers, saucissonnant avec entrain, un verre de rouge à la main, dans son costume d’énarque, devant une assistance sous le charme, avec en toile de fond une stabule. Quelle bonne idée, cette botte de paille improvisée en bureau de campagne pour y déposer ses fiches ! Déjà que l’on soupçonnait l’ancien porte-parole de l’Elysée d’être devenu le porte-voix d’Emmanuel MACRON, le voici d’un coup revêtu du costume « d’homme de paille » !

 

Mardi 

Rachida DATI est rattrapée par la « diplomatie du caviar ». Celle qui fut un temps, vice-présidente de l’association des « Amis de l’Azerbaïdjan », est critiquée depuis longtemps déjà, pour sa proximité avec le pouvoir dictatorial d’Ilham ALIYEV, omettant au passage de déclarer au Parlement européen, comme la loi l’y oblige, plusieurs voyages dans le pays en qualité d’invitée. Pour avoir croisé un jour d’octobre 2012 dans un palace de Bakou, la maire du 7ème arrondissement de Paris semblait bien y avoir son rond de serviette… Une présence due sans aucun doute, au seul attrait prémonitoire pour l’art azerbaidjanais et sa figure de proue, le grand poète Saiyid Imad ad Din, préfigurant le poste qu’elle occuperait un jour, rue de Valois, en sa qualité de ministre de la Culture !

 

 

Mercredi

So chic, so cute, so fashion ! Il est désormais possible à Dubaï de prendre son apéro avec de la glace vieille de plusieurs dizaines de milliers d’années, venue tout droit du…Groenland ! D’une pureté sans égal et la « plus propre de la planète » aux dires de son importateur, la start-up « Arctic Ice ». Peu importe les moyens mis en œuvre pour la faire arriver jusque-là, accentuant d’autant le réchauffement climatique. « Réchauffement »…? Rajoutez moins donc deux glaçons, c’est ma tournée !

 

Jeudi  

Loin des blocages de Rungis et des autoroutes parisiennes, chasse gardée de leurs confrères de la FNSEA, les sympathisants icaunais de la Confédération paysanne, marquée plus à gauche sur l’échiquier agricole, ont fait le choix d’un filtrage de la circulation sur le pont Paul-Bert à Auxerre pour y distribuer des tracts et faire part de positions les différenciant des autres syndicats, que ce soit au sujet des normes environnementales, « n’oublions pas qu’elles sont là avant tout pour protéger les citoyen.nes, les paysan.nes et la biodiversité » ou leur refus de voir les revenus complémentaires issus de la production d’énergie prendre le pas sur le reste, « nous refusons d’abandonner le combat pour un revenu digne issu de notre activité agricole elle-même… ».  Pour autant, était-il nécessaire de ressortir de la grange ce modeste tracteur à l’âge canonique, contre-pied sans doute aux « monstres » de 150 000 euros croisés sur les autoroutes et aux portes de Paris ? A trop forcer le trait, l’on prend le risque de tomber dans la caricature, affaiblissant d’autant le message !

 

 

Vendredi 

C’est le genre d’info qui fait du bien à l’âme et réchauffe les cœurs…Dans son édition de ce jour, « L’Yonne Républicaine » nous apprend qu’un quarteron de militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie d'Auxerre, ont aidé une maman en détresse à mettre au monde son bébé au bord de la route, à quelques kilomètres de la maternité. Des « gamins » d’à peine plus de vingt ans qui par leur geste, nous rappellent qu’il fut une époque où les pandores étaient aussi surnommés « les anges gardiens de la route »…

 

Samedi  

C’est une Saint-Vincent à l’abri du temps, bien loin du faste lié aux vignobles plus « nobles » et plus « prestigieux » des cousins chablisiens… Jussy a fêté son saint patron en une cérémonie empreinte de simplicité mais au registre d’authenticité, souvenir de l’époque où le village vivait directement de la vigne et de cet esprit de solidarité qui cimentait la vie d’alors.

 

 

Dimanche  

Les ruelles sont désertes en ce dimanche matin de février à Vézelay, offrant au visiteur solitaire les clés d’une « Colline éternelle » à lui seul promise… Rue Saint-Pierre, la pente menant à la basilique se fait rude. Quand un panneau ornant la façade d’un hébergement siglé « « Gîte de France », semble éclairer la grisaille dominicale. Quelques mots pour rappeler que notre histoire s’est bâtie en ouvrant nos frontières, contre-pied salutaire à toutes les thèses privilégiant l’identité de « vraie France » ! Avec une pensée émue et nostalgique pour François CAVANNA et son « rital » de père, à tous ceux qui le précédèrent et à tous ceux qui lui succéderont. Vézelay ! Terre de paix, terre de tolérance, terre de lumière… 

 

Dominique BERNERD

 


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Stop ! Il faut que cela cesse ! Tout le monde se gausse au quotidien à grands renforts de commentaires dithyrambiques le plus souvent anglicisés, voire enjoués via les réseaux sociaux ou lors de soirées conférence proposées dans les cercles économiques, des apports faramineux de l’intelligence artificielle (IA) sur le devenir de l’humanité. Histoire de la rendre plus performante, plus sûre d’elle-même, plus crédible aux yeux de tous oui mais de qui ?, plus rentable, plus brillante encore qu’elle ne l’est déjà et surtout… plus « conne » que dans la réalité !

Georges ORWELL et René BARJAVEL nous avaient bien prévenus jadis avec leurs écrits ô combien prophétiques dont il faut relire la moindre des pages en se délectant, des écrits  qui ne ressemblaient nullement à de la science-fiction : l’homme sera tôt ou tard rattrapé par la machine et sa prétendue intelligence numérique, qui n’en est pas une dans les faits.

Car, elle est utilisée le plus souvent à mauvais escient pour mieux spolier, voler, arnaquer, escroquer, menacer, truander…celles et ceux de nos semblables, des néophytes, des béotiens, des jeunes, des vieux qui en sont les premières victimes. Comme de bien entendu…

Un sacré coup de poignard dans le dos dont bon nombre de Français (et autres citoyens de la planète) observent désormais les actes fallacieux et pervers à la vitesse grand V, répréhensibles à bien des égards par la justice.

 

Tu paies ou je te dénonce sur la toile !

 

Voulez-vous des preuves ? Il ne se déroule pas une journée sans que l’on ne reçoive sur les appareils à haute valeur ajoutée technologique que sont nos ordinateurs, portables, tablettes, etc. – nos référents bibliques du quotidien puisque nous sommes tellement intoxiqués et dépendants à leurs usages comme une drogue que nous que nous dormons même avec pour certains ! - des menaces et accusations de la part de ces « professionnels », ultra rodés et friands utilisateurs de l’« IA » à tous les étages et qui en détournent les soit disant bien-fondés, en exigeant rançons, acquittements d’une dette, pénalités, prélèvements bancaires, et tutti quanti !

Sous peine de publier les photographies, l’identité, le patronyme de votre auguste personne sur la toile en vous pointant de l’index pour des raisons ubuesques : hou, le vilain, il a commis une faute indigne et masturbatoire face à sa web caméra, il faut qu’il paie tout de suite sinon on le livre à la vindicte populaire !

Sous peine d’être convoqué par la gendarmerie nationale ou la justice qui ont le mauvais rôle dans l’histoire puisque sollicitées à tout bout de champ par ces faussaires de l’âme sans vergogne qui produisent de fausses convocations judiciaires et qui ne sont plus comme auparavant bourrées de fautes d’orthographe et de syntaxes ! A croire que les malfrats auraient gagné en neurones en prenant des cours de grammaire et de vocabulaire ?!

 

 

Le monde du XXIème siècle est devenu « cyber-connerie » !

 

Sans compter les menaces récurrentes de procès avec lourdes amendes à l’appui qui virent au harcèlement mental pour les malheureux destinataires de ces e-mails, SMS et messages téléphoniques abjects, dénués de fondement car ne reposant sur rien au plan juridique, qu’il faut donc ingurgiter à longueur de journée. Ils sont des centaines de milliers chaque jour en France et des millions dans le monde à recevoir cela ! Sans protection aucune, sauf à les dénoncer ouvertement et à les combattre !

Bonjour, le respect de l’intégrité morale ! Merci à cette « Intelligence Artificielle » de daube pour ne pas dire autre chose qui est à l’origine de ces nouveaux maux qui polluent la société ! Une société qui n’avait vraiment pas besoin de cela, à l’heure actuelle, qu’on en convienne…

Qu’on se le dise, mesdames,  messieurs, le monde du XXIème siècle (totalement pourri, répugnant et nauséabond au plan de la moralité et du civisme) est devenu cyber à bien des égards. Cyber sécurité. Cyber attaque. Cyber contre-attaque, aussi. Bref, surtout cyber connerie !

 

 

Des conséquences catastrophiques sur l’économie et la société…

 

Sauf que dans les faits, les répercussions sur le mental des humains, sur les pans de l’économie toute entière, sur le fonctionnement des institutions sont catastrophiques. Chaque jour, les harceleurs dont il faut pendre haut et court toutes les initiatives scandaleuses provoquent des drames aux conséquences funestes incalculables.

Ici, des PME et entreprises sont en proie à des grandes difficultés car soumises à d’innombrables rançons auxquelles il est impératif de ne jamais verser le moindre centime d’euro (la technique de la demande de signature du faux patron est très répandue) ! Là, des centres hospitaliers sont pris en otage par les attaques cyber des états voyous de la planète – il n’est même plus nécessaire de les citer, on les identifie par simple évidence ! -, condamnant les praticiens à différer les interventions chirurgicales, faute de dossiers médicaux fiables et sérieux.

Cette semaine, ce sont plus de 33 millions de Français, vous, moi et autant d’autres, qui ont été victimes sans même le savoir des attaques coordonnées de ces « hackers » à grande échelle au niveau international, commandités par les forces  obscures du mal comme le dirait Dark Vador (!) contre des mutuelles hexagonales. Les professionnels des soins (dentaire, optique…) ne savent plus à quels saints se vouer depuis, privés pour l’heure des effets régulateurs du tiers-payant !

La France redoute des attaques de tout poil numérique lors des prochains Jeux Olympiques, accueillis à Paris  à l’été. Sommes-nous prêts pour y faire face ? Aurons-nous les parades nécessaires ? Sachant que des réponses appropriées de l’avis des experts existent pour contourner cela.

Non contente de supprimer au cours de la décennie à venir plus de 300 millions d’emplois aux Etats-Unis et en Europe – ce qui laisse a priori tout le monde indifférent à date dans nos sphères bien pensantes ! -, l’IA, mal intentionnée et détournée de ses valeurs originelles, représente une telle menace pour l’Humanité que l’on n’ose en imaginer les véritables conséquences psychiques et psychologiques sur la société. Il ne manquerait plus que son usage s’inscrive au programme des futurs Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 ? Elle obtiendrait assurément la médaille d’or !     

 

Thierry BRET

 

 


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Il n’a pas pour habitude de se murer dans le silence le troisième vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Surtout en si bonne compagnie ! Avec, excusez du peu, les présences de son ami de longue date – ils se connaissent depuis deux décennies -  Thibaut GUILLUY, nouveau directeur général de France Travail (ex-Pôle Emploi), Jérôme MARCHAND-ARVIER, délégué général à l’Emploi et à la Formation professionnelle ou le préfet Pascal JAN. Nicolas SORET a fait entendre la voix de l’institution régionale, très investie sur le volet de l’emploi et de la formation, lors de cette visite d’envergure nationale…

 

AVALLON : On sent une réelle complicité entre ces deux personnages ! En effet, dans des vies antérieures, ils ont cheminé côte à côte dans le Nord de la France lorsque Nicolas SORET s’intéressait de très près à l’insertion par le volet économique. D’ailleurs, le grand argentier de la Région Bourgogne Franche-Comté ne tarit pas d’éloges sur les qualités de son ami de deux décennies, un Thibaut GUILLUY, tout sourire et satisfait d’être là, dans l’agence de l’ex-Pôle Emploi locale, venu accompagné de plusieurs personnalités évoquer la préfiguration du Comité départemental pour l’emploi dans l’Yonne.

« Je dirai du directeur général de France Travail qu’il a la remise à l’emploi des publics en difficulté chevillée au corps depuis très longtemps et qu’il sait comment faire ! ».

Cela ne pouvait pas mieux démarrer pour caractériser la venue du nouvel homme providentiel de l’univers emploi et formation de l’Hexagone, accueilli avec un cérémonial très solennel, dans l’agence avallonnaise de France Travail, dirigée par le responsable du cru, M. ROY.

 

Une enveloppe annuelle de 140 millions d’euros pour la formation

 

Porte-parole de l’institution régionale dont il est l’un des rouages importants dans l’organigramme en sa qualité de numéro trois, le maire de Joigny rappela à qui voulait l’entendre que la Région apportait dans la corbeille de la mariée ses compétences obligatoires. Notamment dans le domaine de la formation.

« Ce n’est pas un vain mot, devait-il souligner, c’est le parcours personnel de la présidente Marie-Guite DUFAY qui l’a toujours traduit dans son action au quotidien… ».

Dans les chiffres, 140 millions d’euros sont mis chaque année par la Région BFC dans le volet formation. Nerf de la guerre indissociable au retour vers l’activité des demandeurs d’emploi.

« Précisons, poursuit Nicolas SORET devant le parterre de VIP très attentifs à ses propos, que notre Région investit sur ce registre beaucoup plus que les autres contrées ! Dans son budget, en nombre d’habitants, l’institution régionale met énormément de moyens sur la formation des demandeurs d’emploi… ».

Le département de l’Yonne profite naturellement de ce ruissellement régional. Rien qu’en 2023, ce sont 1 700 demandeurs d’emploi qui ont été ainsi accompagnés par les services de la Région. Un maillage de différents organismes assurant des formations, extrêmement denses dans le paysage territorial.

 

 

Des moyens importants et tricotés en lien avec les entreprises

 

Plus petite des régions hexagonales en termes de budget avant la Corse, la Bourgogne Franche-Comté est peu dense en habitants. « Ici, insiste Nicolas SORET, on gère l’espace et l’accès au service public plutôt que les hommes ! ».

Pourtant, notre région n’a pas à rougir de cet accès à la formation. Elle occupait en 2023 la seconde position nationale, juste derrière les Hauts-de-France ! Signalons que la BFC se place sur la troisième marche du podium pour l’accès à la formation reconnue comme certifiée. Un vrai cocorico que nous apportera là, le 3ème vice-président en charge des finances, du développement économique et de l’emploi.

Ravi de la mise en place de ce nouveau dispositif France Travail – « c’est une belle union reconnaît l’orateur -, la Région arrive avec des moyens importants et tricotés au plus proche du territoire en lien avec les entreprises.

« Nous nous assurons qu’il y ait une demande et nous, organisme régional, nous mettons la formation en face de la demande des entreprises, schématise le président de la CC du JOVINIEN, un vrai continuum précis entre entreprises, organismes de formation financés par la Région et demandeurs d’emploi… ».

 

Une belle expérimentation qui honore l’Yonne…

 

Autre axe de réflexion de l’institution régionale : la mobilité. Un dossier qui concerne directement la Région avec la gestion des TER et des lignes de bus mais aussi des intercommunalités. « Nous sommes en attente de la copie des PETR, ajoute Nicolas SORET, le territoire doit présenter une vision des cinq derniers kilomètres à parcourir, la Région apportant son concours pour y répondre… ».

Et le maire de Joigny de parler ensuite de la mobilité solidaire et de MOBIL ECO, structure accueillie dans la « belle ville » du centre de l’Yonne avec moult moyens.

Mais, parmi les freins du retour à l’emploi, un autre sujet pointa son nez. La garde des enfants. « 95 % des familles monoparentales peinent à faire garder leurs enfants, annonce Nicolas SORET, si l’une de ces femmes décroche un job lundi matin à la suite d’un entretien, nous n’avons pas de solutions pour faire garder leurs enfants ! ».

Quelles seraient les bonnes solutions, alors ? « Il faudrait geler des places dans les crèches, plaide l’élu de l’Yonne, une sorte de place d’urgence sur l’heure mais il faut partager le coût ! C’est pourquoi, je fais des appels du pied à la CAF et au Conseil départemental sur ce sujet… ».

Si la mobilité semble à peu près gérée, la vraie problématique pointée du doigt par Nicolas SORET se rapporte à ces gardes d’enfants, préjudiciables aux mères seules qui souhaiteraient retourner vers l’emploi. Toutefois, le maire de Joigny terminera son propos sur une note optimiste : « L’Yonne se distingue avec cette belle expérimentation ! Il faut le dire aux journalistes – tiens, tiens, serions-nous visés par nos propos ?! – il y a des choses que l’on sait faire dans notre département pour le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA… ».

Message reçu cinq sur cinq !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Destinataire de la lettre : un certain Gabriel ATTAL. Premier Ministre de son état. L’auteur, un ancien parlementaire en phase de reconquête de son poste de député, fait partie intégrante de la classe politique hexagonale. Patronyme : Guillaume LARRIVE. L’ancien élu de l’Yonne s’est fendu d’une missive adressée à l’hôte de Matignon afin d’y dénoncer la situation plus que préoccupante du collège de Puisaye. Un établissement dont la perte de certaines options pédagogiques incarne cette ruralité, privée d’avenir et de seconde zone…

 

PARIS : La moutarde a dû lui monter aux narines ! Et si la carte scolaire et ses nouveaux découpages font la une de l’actualité éducative, un peu partout en France ces jours-ci, l’ancien député de l’Yonne Guillaume LARRIVE s’est saisi, à son tour, de sa plume pour adresser un courrier officiel au premier des ministres du gouvernement français, Gabriel ATTAL, en personne. Un écrit daté de ce mercredi 07 février.

Objet de la lettre : la situation extrêmement préoccupante du collège de Puisaye, où le député de l’époque (entre 2012 et 2022) avait obtenu de la part des différents ministres de l’Education nationale et des inspecteurs d’académie le bénéfice de dotations horaires permettant le maintien d’une offre éducative, déclinable sur trois sites, Bléneau, Saint-Fargeau et Saint-Sauveur-en-Puisaye.

Or, la réalité est tout autre aujourd’hui. « Je déplore que le collège de Puisaye n’ait pas été défendu à bon niveau, écrit Guillaume LARRIVE, et que d’autres choix ont été faits… ».

Dans le concret, la suppression du site Alexandre-Dethou à Bléneau depuis la rentrée 2023 a sonné le glas et les illusions de bon nombre d’habitants de ce secteur occidental de l’Yonne. « Cela a été un très mauvais coup porté aux habitants de notre territoire rural, précise le président des Républicains de l’Yonne. Aujourd’hui, le collège ne comporte plus que deux sites, celui de Saint-Fargeau et celui de Saint-Sauveur-en-Puisaye… ».

 

 

366 élèves ont été impactés par ces bouleversements

 

Dernièrement, les parents d’élèves ont été stupéfaits d’apprendre que les services de l’Education nationale envisageaient de réduire davantage la dotation horaire globale. Et ce, à l’automne 2024 !

« On passerait de 509 à 462,5 heures, explique Guillaume LARRIVE dans ses écrits, ce qui condamnerait les deux sites de Saint-Fargeau et de Saint-Sauveur-en-Puisaye à des perspectives totalement inacceptables… ».

Conséquence : certaines classes verraient leurs effectifs dépasser les quarante élèves ! Quant à l’enseignement du latin ou de l’allemand, ce ne serait plus que de l’histoire ancienne…

« Au nom de quoi les enfants de Puisaye devraient-ils être privés du droit à une éducation de qualité ?, s’interroge l’ancien parlementaire, la Puisaye, territoire rural, ne serait-elle qu’une seconde zone privée d’avenir ? ».

Une orientation contraire avec le projet d’excellence et d’égalité qui doit continuer à être celui de l’école de la République, convenons-en !

 

Thierry BRET

 

 


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