Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Il se veut prémonitoire dans ses propos. « Il ne se passera rien de concret durant les vingt-quatre prochains mois de mandat ». Même si on sent bien que le garçon est un tantinet blasé, voire déçu par la vie politique telle qu’il l’a vécue et à laquelle il n’adhère plus vraiment. Une désillusion, emplie d’amertume l’ayant poussé à prendre sa décision. Son retrait du conseil municipal d’Auxerre où il incarnait pourtant le rôle de poil à gratter de la gouvernance. La page se tourne définitivement : elle avait débuté en juin 2020…

 

AUXERRE : On aimait le personnage. Ou bien on le détestait cordialement ! Nul n’est prophète en son pays, dit l’adage, mais il est vrai qu’au fil de ces quatre saisons passées au sein du conseil municipal auxerrois, du côté de l’opposition, le benjamin de l’assemblée Rémi PROU-MELINE n’avait laissé personne indifférent. Certains lui promettant un bel avenir politique. D’autres le vouant aux gémonies du fait de ses prises de position qui provoquaient parfois l’ire et de l’urticaire à tous ses détracteurs. Il n’hésitait jamais à faire de grands coups de semonces médiatiques auprès de la préfecture ou du procureur de la République pour signaler des choses. Celles qui lui déplaisaient puisqu’il était avant tout dans la posture d’un défenseur du peuple, élu par le peuple. Le vrai sens du terme grec, « politis », en somme…

C’est par un communiqué de presse quasi lapidaire diffusé ce vendredi 08 mars que l’élu de l’Auxerrois a choisi de tirer le rideau de manière hermétique sur sa vie de conseiller municipal. Un choix dûment muri et non pris à la légère, puisque visiblement cela faisait déjà plusieurs semaines que le garçon se posait la question. Resterai-je ? Ne resterai-je pas ? Trahir ses idéaux en essayant de faire semblant en allant jusqu’au bout de son mandat jusqu’en 2026 ? Ou se retirer la tête haute et fidèle à ses idées en claquant la porte, en cours de route ? Rémi PROU-MELINE a opté pour la seconde alternative qui se présentait à lui. La sortie de piste, parfaitement contrôlée et maîtrisée dans sa communication.

 

Il ne se passera rien de concret au cours de ces 24 mois !

 

Côté explication, il faudra se contenter pour les férus de petites phrases sibyllines et de révélations croustillantes de l’argument qui suit : « la vision de la politique avec un grand « P » qui m’a été transmise par mes aïeux, qui privilégie l’intérêt général de nos concitoyens au-dessus des logiques partisanes, qui s’investit pour l’autre, qui agit de façon claire et transparente, ne semble pas être la priorité de la majorité actuelle… ».

Une ultime banderille avant de quitter le navire municipal à l’adresse du maire d’Auxerre et de son équipe, toutefois dans la retenue et la décence. Prophétique, Rémi PROU-MELINE d’annoncer péremptoire : « je vous confirme qu’il ne se passera rien de concret durant les vingt-quatre prochains mois pour notre territoire au sein du conseil communautaire et du conseil municipal de l’Auxerrois… ».

Une dernière pirouette avant de sortir de la piste de ce manège politique pour le jeune homme qui remercie – quoi de plus naturel - toutes celles et tous ceux qui ont cru en lui en le soutenant.

Quant à la suite, on n’est guère avancé sur ses intentions à l’instant « t » de la rédaction de ces lignes. « Je vais poursuivre mon combat politique sous une autre forme avec une réelle ambition… ».

Une phrase énigmatique qui n’a rien d’une épitaphe, aux premiers abords. Un autre prétendant potentiel à la joute municipale de 2026 ?

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Peut-on qualifier le préfet de l’Yonne Pascal JAN de préfet de l’innovation ? Lui qui décline déjà le mot « attractivité » à toutes les sauces depuis sa prise de fonction il y a deux ans déjà  – c’est plutôt positif pour les collectivités et les acteurs de l’économie du terroir ! – en a remis une couche supplémentaire avec la Journée internationale des Droits des Femmes. Comment ? En invitant une dizaine d’entre elles, issues de la fonction publique, à s’exprimer lors d’un déjeuner de presse dans les salons de la préfecture. Un échange, nourricier pour l’esprit, et très loin d’être indigeste…

 

AUXERRE : Non, la discussion ne s’est pas déroulée comme parfois entre la poire et le fromage. Déjà, parce qu’il n’était nullement question de ces ingrédients dans le menu servi à la table préfectorale du jour. En outre, parce les présentations liminaires et leurs prolongements autour de la condition féminine au travail (les métiers exercés dans le cadre de la fonction publique) avaient démarré bien avant de déguster le premier plat que n’aurait pas renié notre ami chroniqueur gastronomique (« L’Aile ou la Cuisse »), le toujours très gourmand Gauthier PAJONA. Des poireaux en vinaigrette, servis avec des noisettes pour faire le croquant en bouche : un régal !

En mode décontracté – un pull col roulé coloris bleu outremer lui rappelant peut-être la lointaine île de la Martinique où il exerça jadis ès qualité de recteur de l’Education nationale dans une vie antérieure ! -, la force invitante de cette tablée d’exception, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, eut tout le loisir de mettre tout le monde à l’aise lors de ce déjeuner de presse, pourtant des plus officiels.

 

Evoquer les parcours professionnels intimement liés à la vie personnelle

 

Un exercice, le déjeuner de presse, pas souvent usité par la maison préfectorale et ses occupants. A tort, d’ailleurs, car c’est autour d’une table que se délient les langues lors de conversations nourries à grand renfort d’anecdotes et de profonds ressentis.

Bref, l’exercice oratoire entre la bouchée de pain et le petit coup de chablis premier cru de belle facture agrémentant le repas allait permettre à ces dames, au nombre de dix – elles n’étaient que huit à tenir la dragée haute dans le film de François OZON sorti en 2002 ! – de se raconter tant au niveau professionnel que…personnel.     

Comment en effet aborder les conditions féminines dans le monde du travail (en l’occurrence les métiers de la fonction publique, dénominateur commun de tous ces témoins dont certaines portaient l’uniforme) la veille de la Journée internationale des Droits des Femmes sans évoquer ainsi l’étroite relation avec leur vie personnelle ?

Une fois le tour de table des présentations effectuées – à l’instar d’un rituel méthodique et nécessaire pour mettre un patronyme sur un visage et une fonction -, entrer dans le vif du sujet devint la priorité pour Pascal JAN dans le rôle de « Monsieur Loyal », faisant tourner le verbe et la parole.

 

La féminisation dans la fonction publique : oui à 63 % !

 

En guise de préambule explicatif, le représentant de l’Etat exposa les positions du gouvernement. L’égalité entre les femmes et les hommes sur le plan professionnel, économique et social est l’une des grandes causes du second quinquennat, faisant l’objet d’un plan d’action interministériel qui s’articule autour de quatre piliers : l’action contre les violences faites aux femmes, la santé des femmes – c’est parfois une résultante de la précédente explication -, l’égalité professionnelle et économique (là aussi, dans ce domaine, il y a encore du chemin à parcourir) et la culture de l’égalité, un thème cher à la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, qui aurait pu trouver une légitime place autour de cette table, garnie de quatre journalistes dont deux femmes de France Télévisions !

Pour une fois qui n’est pas coutume hormis chez les Femmes Chefs d’Entreprises ou Femmes Leaders, la gent masculine était en très nette minorité – trois individus -, un vrai privilège en somme !

Vint le temps où Pascal JAN fit une succincte présentation de la situation de la féminisation dans la fonction publique. Les femmes sont largement majoritaires avec des effectifs qui s’élèvent à 63 %, selon les données de 2021. Mais, le bémol n’est pas très loin, après cette courte euphorie puisque elles restent minoritaires dans les emplois supérieurs de cette même fonction publique, à 42 %.

Toutefois, l’Yonne relève la tête. Parmi les principaux emplois de direction au sein des services déconcentrés de l’Etat, la plupart sont occupés à date par…des femmes ! Cocorico !

Puis, quelques grandes questions fondamentales – il était temps de se sustenter de l’excellent filet de truite, agrémenté de sa purée de céleri et de ses noisettes – arrivèrent de part et d’autre de la table. La place des femmes dans la préfectorale ? « Oui, observe Pascal JAN, il y a peu de femmes préfètes en France. Mais, en revanche, les sous-préfètes sont de plus en plus nombreuses à occuper cette fonction… ». Moyennant quoi et en toute logique si l’on suit les propos de l’ancien recteur, la possibilité de voir des femmes préfètes en plus grand nombre dans l’Hexagone un jour n’est in fine qu’une simple question de temps, de patience et de…promotion !

 

 

Le sempiternel « plafond de verre » qui barre les carrières des femmes

 

Les convives abordèrent également la place de la féminité dans la magistrature et les filières judiciaires. Avec en sus de sous-jacents items liés aux difficultés promotionnelles pour gravir les échelons et la récurrente problématique observée dans bon nombre de métiers, la mobilité.

Même notre confrère de France Bleu Auxerre, son rédacteur en chef Philippe RENAUD y alla de sa pertinente remarque, évoquant la prédominance des femmes dans les rédactions et les métiers de la presse depuis plusieurs années. Un signe de paupérisation du métier pour certains indécrottables ?!

Une expression s’invita à maintes reprises durant ce passionnant déjeuner : le « plafond de verre ». Que nenni, il n’y avait point ici d’allusion avec un parti politique qui ne pourrait aller plus loin dans ses velléités d’accession au pouvoir, mais bel et bien de la progression carriériste des femmes. Souvent absentes des hauts postes à responsabilité, de l’encadrement, des filières scientifiques (un comble alors que chacun sait scolairement parlant que les filles sont douées en mathématiques !). Ne dit-on pas d’ailleurs en parlant du parcours d’une femme gradée dans les forces de l’ordre ou dans l’armée, qu’elle est une « femme officier » ! L’équivalent masculin n’étant jamais employé, bien sûr ! Une belle preuve de sectarisme et de misogynie à la française !

A cela, s’ajoute invariablement le rédhibitoire argument de la procréation. Un frein pour beaucoup d’employeurs qui voient un acte naturel d’un très mauvais œil dans la progression sociale. On parle souvent, chez les femmes, de charge mentale. Beaucoup pour les hommes. A croire qu’elles seraient si frêles et si fragiles au point de ne pas supporter le stress et la pression ?! Alors, que beaucoup reconnaissent leur qualité en matière d’implication dans l’univers professionnel !

En résumé, et après le dessert composé d’un savoureux crumble de pommes assorti de sa confiture de cassis, que de chemin encore à parcourir pour que la femme soit l’égale de l’homme dans le monde professionnel, que ce soit dans le public comme dans le privé.

Un sujet n’a d’ailleurs pas été abordé lors de ces savoureuses agapes intellectuelles : les salaires et les différences d’appréciation en défaveur des femmes dans la France du XXIème siècle. Peut-être que le préfet de l’Yonne n’a pas voulu gâcher le déjeuner avec ce plat de résistance difficilement digeste !

 

En savoir plus :

Participaient, entre autres, à ce déjeuner témoignage :

Virginie ALBARACINE, lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne,

Christine BONNY, médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours de l'Yonne,

Julie COLIN, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Sens,

Manuella INES, directrice départementale des territoires,

Dominique GONTARD, directrice départementale des finances publiques,

Salia RABHI, directrice départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations,

Amélie RAINIS, commandant divisionnaire fonctionnel, adjointe au directeur interdépartemental de la police nationale,

Clémence CHOUTET, sous-préfète et directrice du cabinet du préfet de l’Yonne.

Pascal JAN, préfet de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La cathédrale jouait à guichets fermés pour les obsèques de celui qui fut vingt-sept ans durant maire d’Auxerre. Elus, politiques, amis, anonymes… : tous ont tenu par leur présence à rendre hommage une dernière fois à une figure emblématique du paysage icaunais. Jean-Pierre SOISSON repose désormais dans le cimetière Saint-Amâtre, non loin d’autres personnages illustres ayant fait les belles heures de la ville, comme Paul BERT ou Marie NOËL.

 

AUXERRE : Ils étaient déjà nombreux à patienter au pied de la cathédrale, deux heures avant le début de la cérémonie. Le parvis s’est vite fait agora, qui avec un souvenir, qui d’une anecdote, pour raconter « leur Jean-Pierre », fiers souvent d’une amitié jamais démentie. A l’image de Guy, un ami de cinquante ans : « je viens à la fois pour l’homme et pour le maire. Je l’ai connu alors qu’il était adjoint à Jean MOREAU et remettait la médaille d’or de la Famille française… ».

Admiratif pour la proximité que savait mettre dans ses relations avec les autres Jean-Pierre SOISSON, même s’il sut en son temps le critiquer pour le sort funeste apporté au marché couvert au milieu des années 70 : « je lui ai dit maintes et maintes fois, mais après bien sûr, il y avait la conjoncture, toute une époque… ». Fils d’un condisciple de l’ancien maire d’Auxerre au lycée Jacques Amyot, Philippe se faisait lui aussi un devoir d’assister aux obsèques, en mémoire de son père, « alors l’un des meilleurs copains de Jean-Pierre ».

Ne cachant pas son admiration pour le personnage : « très attentionné aux autres et fidèle en amitié, ce qui est rare aujourd’hui, surtout de la part d’un homme politique et c’est ce que je retiendrai de lui… ».

D’autres encore, venus là par respect pour le parcours d’un homme dévoué à sa ville et à sa région, peu enclins pour autant d’excuser certains rapprochements considérés encore aujourd’hui comme dérives politiques. Sans oublier non plus ce silence, coupable à leurs yeux, concernant le sort de ces jeunes filles de l’Yonne, handicapées pour la plupart, qui disparaissaient alors dans l’indifférence générale…  

 

 

Un parterre de personnalités politiques de toutes obédiences…

 

Dans sa magnificence minérale, la cathédrale Saint-Etienne a accueilli ce lundi pas moins d’un millier de personnes, au premier rang desquels l’ancien Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, dont l’émotion n’était pas feinte à l’heure de prononcer un dernier hommage à l’adresse de celui qui fut à ses côtés, l’un des co-fondateurs de l’Union pour la démocratie Française (UDF) : « nous nous inclinons aujourd’hui devant un homme d’Etat, mais aussi une belle personne. Nous lui exprimons notre gratitude, notre respect, notre affection, nous aimions Jean-Pierre SOISSON… ».

Rappelant combien il savait « donner et partager, sans jamais éclabousser les autres… ». Autre moment d’émotion quand son fils Julien fit lecture d’une lettre testament de son père : « j’ai fait de mon mieux pour Auxerre, la Puisaye et la Forterre, le vignoble et toutes les communes de la circonscription. Je vous ai servi et aimé. Ma vie fut une longue période de bonheur. Adieu et merci… ».

Dans l’auditoire, de nombreuses personnalités politiques, toutes appartenances confondues, à l’image de la présidente de région, Marie-Guite DUFAY, de l’ancien ministre Gérard LONGUET, du maire de Joigny, Nicolas SORET, du conseiller régional Pascal BLAISE, sans oublier bien sûr nombre d’élus locaux parmi lesquels le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, les députés André VILLIERS et Daniel GRENON, le président du département, Patrick GENDRAUD ainsi que nombre de maires de Puisaye et de l’Auxerrois, écharpe tricolore en bandoulière. A noter également, outre le préfet de région Franck ROBINE, et celui de l’Yonne, Pascal JAN, la présence de l’un de ses prédécesseurs, Didier CHABROL, revenu pour l’occasion dans la ville préfecture qu’il avait quitté en avril 2009, ainsi que celles de l’ancien maire d’Auxerre, Guy FEREZ et des anciens présidents départementaux Jean-Marie ROLLAND et Henri de RAINCOURT.

 

 

C’est sous les applaudissements et en musique que le cercueil recouvert d’un drapeau tricolore franchit une dernière fois les grandes portes de la cathédrale, illuminée par un soleil aux allures printanières, pressé de s’affranchir de l’hiver. Ce printemps qui « repeint les cœurs au vin blanc » comme le chantait le grand Jacques BREL. En cette fin d’après-midi, couraient dans les mémoires de beaucoup, ces mots si souvent entendus, désormais silencieux pour l’éternité… « Bon ! Les gamins, maintenant, on va aller boire un verre de chablis… A l’abreuvoir ! ». 

 

 

Propos recueillis…

Daniel DEFAIX (Vigneron producteur de chablis)
« Je perds le grand ami que j’avais depuis 1981… Le plus grand souvenir que je garderai de lui, c’est son intellectualité, une mémoire monumentale, extraordinaire, il était capable de me rappeler le prénom de naissance de mes grand-mères… C’était un libéral du centre qui voulait avant tout qu’Auxerre rayonne… Il n’avait pas peur de la mort, ce qu’il voulait, c’était se battre pour la vie… Il fêtait presque tous ses anniversaires avec mon chablis. Il m’achetait beaucoup de vin mais pour son anniversaire me disait, « pour cette date-là, je veux bien que tu me l’offres ! Tu sais que je n’aime pas les bouteilles, pas trop les magnums, mais j’aime bien les jéroboams ! ». (Rires)

Gilles DEMERSSEMAN (Conseiller régional)
« On savait tout ce que l’on ne partageait pas, mais on savait qu’on partageait l’amour de ce territoire, on s’y est souvent croisé… Je savais sur quoi on était en désaccord, il le savait aussi et me disait : « bon ! Tu es ce que tu es, t’as fait des mauvais choix mais je t’aime bien quand même ! »… En général, quand il y avait trop de longueur dans les discours de chacun, il disait : « vous avez été très très longs, vous avez été patients et donc je n’aurai qu’une phrase : à l’abreuvoir ! ». (Rires)

 

Didier CHAPUIS (Festins de Bourgogne)
« Je le connais depuis toujours, il était déjà là en 1975 pour l’inauguration du CIFA. Vous savez, je suis de Puisaye et j’en avais même déjà entendu parler dès 1969. Il était à l’écoute et aidait les gens, apporteur de solution chaque fois qu’il le pouvait… A chaque fois qu’il parlait, il semblait être au-dessus du lot de tout le monde, une prise de parole exceptionnelle… ».

 



Nicolas SORET (Vice-président du Conseil régional, maire de Joigny)
« Je me souviens d’une foire à Ouanne, ce devait être en 2008, cela commence à dater, où il prononça un discours en commençant par nous présenter les règles de l’OMC, pour en arriver à Ouanne, d’une pédagogie remarquable et moi, j’aime bien la pédagogie en politique. Il savait rendre intelligibles des sujets complexes et c’est je pense une grande qualité… ».

Yves VECTEN (Conseiller départemental, maire d’Escamps)
« Mon grand souvenir, c’est lorsqu’il m’a demandé de m’occuper de l’eau potable sur l’Auxerrois… A l’époque des négociations du GATT en 1992, alors qu’il était ministre de l’Agriculture, on était plusieurs agriculteurs responsables syndicaux à avoir suivi une partie des débats à l’Assemblée nationale. Nous apercevant, il s’est écrié : « Ah les gars de l’Yonne ! Venez manger au ministère, je vous attends dans une heure ! Et le plus surprenant, c’est que le temps du dîner, il arrivait à faire trois choses à la fois, discuter avec nous, rédiger le discours qu’il devait prononcer le lendemain à Bruxelles et parler à une tierce personne… ».

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On le sait depuis longtemps : la cible préférée du député de l’Yonne à l’estampille du Rassemblement national n’est autre que la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY. D’ailleurs, l’élue socialiste, le lui rend bien ! C’est sûr : leurs idées sont diamétralement en opposition et il est évident que ces deux personnalités du paysage politique régional ne partiront pas en vacances ensemble l’été prochain. Ni à aucune autre période de l’année, d’ailleurs ! Même à l’issue du salon de l’Agriculture, leur désaccord persiste. Pire, Julien ODOUL a enfoncé un nouveau coin, en critiquant l’absence de cette dernière à Paris pendant la fameuse manifestation agricole…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il parle d’abandon. De manquement. De peur, aussi. A la limite de la couardise si on prenait les mots publiés sur un communiqué de presse au premier degré. Bref, le numéro cinq du RN est loin d’être tendre avec la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, la franc-comtoise Marie-Guite DUFAY. Une nouvelle poussée de fièvre (elle n’a rien d’aphteuse celle-là vu le contexte !) provoquée par l’absence de l’élue régionale, lors du récent Salon de l’Agriculture à Paris.

Il n’en fallait pas davantage pour que le parlementaire de l’Yonne et président du groupe RN à la Région ne s’infiltre dans la brèche, profitant de la circonstance pour remettre la pression sur l’exécutif régional.

Ses propos sont sarcastiques : « Celle qui répète sans cesse être à l’écoute des agriculteurs n’a pas jugé utile de faire le déplacement à Paris pour les rencontrer… ». Bing, une petite allusion qui fait mal.

Dans ses explicatifs, Julien ODOUL pousse le bouchon plus en avant encore. « Marie-Guite DUFAY aura sans doute eu peur de revenir du salon couverte de goudron et de plumes, souligne le député un brin ironique, elle est responsable du scandaleux fiasco des fonds FEADER en Bourgogne Franche-Comté et d’un matraquage fiscal incessant… ».

 

 

Le temps du goudron et des plumes ?

 

Du goudron et des plumes ? Rien que cela, on en serait presque revenu au temps du Far-West ! Mais, le porte-parole du Rassemblement national n’en est plus à une formule près ! Un peu plus loin, dans son communiqué de presse, le Sénonais vitupère contre la présidente de l’exécutif régional qui, outre s’être retranchée derrière ses vice-présidents, qui eux étaient envoyés en première ligne (de front !), aura servi « une pièce de théâtre savamment orchestrée qui se termine en apothéose ».

En guise d’arguments, Julien ODOUL d’évoquer le communiqué de presse officiel de la Région qui présente le salon « comme un grand moment de réconciliation ».

« C’est simple, ajoute-t-il, la majorité socialiste se retranche derrière de vagues coups de communication pour tenter de lisser un bilan cataclysmique et masquer la lâcheté de leur propre présidente… ».

S’attaquant aux technocrates européens – ceux de Bruxelles qui font voter à tour de bras des traités de libre-échange contre-productif à l’économie hexagonale -, le pensionnaire de l’Assemblée nationale qualifiera de néfaste les politiques nationales qui noient la filière agricole sous une avalanche de normes. « Nous, les conseillers régionaux du Rassemblement National, nous nous mobilisons chaque jour pour garantir des prix justes, la priorité de la commande publique et la souveraineté agricole française… ».

Réaffirmant son soutien à la profession, Julien ODOUL rappellera en guise de conclusion que « les agriculteurs vivent une situation difficile, ayant besoin d’écoute tant à l’échelle nationale que régionale ». Le temps de la câlinothérapie, en somme…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Serait-elle une fervente supportrice du club auxerrois, Madame la ministre des Sports et des Jeux Olympiques/Paralympiques ? Avec fière allure, la représentante du gouvernement n’a pas hésité une seconde à brandir satisfaite le maillot à l’estampille de l’AJA que lui a offert le président du club bourguignon, Baptiste MALHERBE, une parure floquée au nom de la ministre, au terme de sa prise de parole. Fière d’être présente à Auxerre lors de l’inauguration de ce fameux musée qui retrace l’histoire d’un club mythique…

 

AUXERRE: Ce n’est plus une séquence inaugurale. C’est la piste aux étoiles ! Avec un parterre de personnalités de la sphère institutionnelle et politique qui se presse contre la petite estrade érigée, non loin de l’enceinte footballistique de l’Abbé Deschamps. Il est vrai que le temps des discours est annoncé. Super ! L’exercice se déroulera sous un beau soleil qui fait la nique aux prévisionnistes qui avaient pourtant annoncé de la pluie sur l’Yonne, à peu près sur l’ensemble de la journée. Mais, cet épisode-là sera réservé aux coureurs cyclistes de la course Paris-Nice qui s’élancera depuis Auxerre dès le début de l’après-midi !

C’est un grand jour pour l’AJA. Un de plus à ajouter à la très longue histoire du club. Celui-là, ce 05 mars de l’an de grâce 2024, revêt un caractère un peu particulier. Une date à graver dans le marbre. Celui de la postérité. Mais, pas au sens sportif du terme. Pensez donc ! C’est le jour béni des dieux qui officialise l’inauguration du musée, propre à ce club légendaire. Il fait rêver les foules depuis 1905. Une paille ! Autant de souvenirs, de nostalgie, d’anecdotes, de ressentis qu’il était bon de rassembler en un lieu unique – ce sera le stade de l’Abbé Deschamps in fine – où sortira de terre ce fameux musée, quasi opérationnel puisque ouvrant ses portes dès le 20 mars.

 

« J’ai envie de vous parler avec le cœur »

 

Alors, à jour historique, évènement extraordinaire ! Celui vécu par de très nombreux invités, aujourd’hui, accueillis sous un grand chapiteau afin de prendre part à la fête. On y verra une multitude de têtes connues et reconnues, du monde économique au monde politique et institutionnel de notre terroir. Venant de Dijon, aussi, en qualité de représentants de la Région Bourgogne Franche-Comté, comme de Paris avec une dimension étatique. On doit cette surprise du chef, tirée du chapeau d’un magicien, au sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE et à sa pugnacité : la présence à la cérémonie inaugurale – décidément, elle en aura beaucoup à honorer en cette année olympique ! – de la ministre des Sports et des Jeux de Paris, Amélie OUDEA-CASTERA.

Elle n’aura pas effectué le court déplacement depuis la capitale pour rien, Madame la ministre ! Dans le même temps, la haute fonctionnaire portera sur les fonts baptismaux de la création le fameux musée permettant de découvrir l’histoire et les coulisses du club de l’Yonne mais aussi de participer à un comité d’engagement territorial en vue des Jeux de Paris, structure pilotée par le Conseil départemental de l’Yonne et la préfecture, sans omettre de donner le top départ de la troisième étape de la course du soleil, la énième édition du Paris/Nice, faisant halte dans l’Auxerrois grâce à une épreuve de contre-la-montre par équipes.

Bref, un judicieux « trois en un », en mode « en même temps », cher au Président de la République, Emmanuel MACRON.

Sur l’estrade, la ministre qui ne se départit jamais de son sourire, laisse de côté le discours qu’elle avait préparé sur le pupitre, en posant les feuilles.

« J’ai envie de vous parler avec mon cœur, glissera-t-elle en guise de préambule. J’ai de la joie d’être avec tous, aujourd’hui… ».

 

 

 

Fière de porter l’écharpe aux couleurs de l’AJA

 

A l’aise, l’ancienne sportive de haut niveau (elle fut championne de tennis) exprimera toute sa gratitude à ce « temple » du football hexagonal. « Ici, à Auxerre, il y a un concentré d’histoire, poursuivit-elle, et de dynamisme. C’est un club âgé de plus de cent-vingt ans et vous représentez tellement ! ».

Puis, ajoutant une note d’humour, la native de Paris évoquera la couleur violette de son pantalon – le même coloris que celui porté par le président du Département Patrick GENDRAUD qui n’aura pas manqué de le signaler lors d’une boutade dont il a le secret ! – « je suis fière de porter la même couleur de pantalon que lui, mais je suis également fière d’avoir la même écharpe que Patrick GENDRAUD et que vous tous autour du cou ! ». Une écharpe, naturellement, aux coloris blanc et bleu de l’AJ Auxerre.

S’adressant à Baptiste MALHERBE, président du club auxerrois, Amélie OUDEA-CASTERA saluera le travail de l’équipe dirigeante pour ancrer ce club vers son histoire prestigieuse et le projeter encore plus haut dans le futur. Guy ROUX ne fut pas oublié par l’interlocutrice, en verve dans cet exercice oratoire.

« Je voudrais lui adresser un petit mot d’admiration. Je garderai le souvenir de cette rencontre toute ma vie en moi… Vous n’avez pas été seulement à l’origine de ce centre de formation qui a accueilli de superbes joueurs mais vous avez passionné la France autour du football. Vous avez fait vibrer la France par toutes vos interventions, vous nous avez fait rire et intéressés…Vous avez la faculté de pouvoir transmettre et communiquer cet amour du sport, de la gagne, de l’impertinence avec naturel et authenticité : c’est juste fabuleux ! ».

S’en suivirent de longues secondes d’applaudissements, à la demande de la ministre. Cette admiration ne s’arrêta pas en si bon chemin. « Nous aurons la fierté de voir Guy ROUX en porteur de la flamme l’été prochain avant les Jeux ! Ce sera un grand moment ! ».

 

 

Plus de 1 000 jeunes Icaunais assisteront aux épreuves de Paris 2024

 

Remerciant le préfet de l’Yonne Pascal JAN, avec lequel elle aura pu s’entretenir en début de matinée lors d’une séance de travail, Amélie OUDEA-CASTERA évoquera la journée du 11 juillet 2024, date du passage de la flamme olympique dans l’Yonne, où sept collectivités ont été choisies pour la recevoir comme il se doit.

« Ce sera un moment magique pour tous les habitants de l’Yonne ! Tout est minuté, tout est programmé et ça va embarquer la population, ajouta enthousiaste la ministre des Jeux Olympiques et paralympiques. N’oubliez pas que l’olympisme, vous allez pouvoir le vivre pendant les épreuves de fin juillet et début août, grâce au club 2024 qui pourra accueillir au quotidien entre 500 et 1 000 personnes… ».

Optimiste et pleine d’espoir quant aux performances des tricolores – « le sport français est assez en forme cette année » -, la ministre encouragera l’assistance à se passionner également pour les épreuves paralympiques. « On va en avoir plein les yeux de ces exploits, de cette résilience, grâce à un évènement qui n’est accueilli qu’une fois par siècle en France… ».

Cette dernière eut également un mot pour la Région, représentée par Willy BOURGEOIS, vice-président en charge de la Communication et des Sports, « je ne peux pas passer sous silence l’engagement des territoires et de la Région Bourgogne Franche-Comté pour emmener notre jeunesse aller assister aux épreuves olympiques/paralympiques. C’est plus de mille enfants du département de l’Yonne qui auront ainsi la capacité de pouvoir assister à ces compétitions… ».

Rappelons aussi, à ce propos, que l’Yonne accueillera des délégations étrangères sur son sol, notamment une équipe d’escrime chinoise, de tireurs à l’arc en provenance du Liban, de rugby à sept fleurant bon les belles provinces du Canada.

Une ouverture vibratoire dont profiteront les Icaunais grâce au sport.

Avant de conclure, la représentante du gouvernement tira un grand coup de chapeau à l’édile d’Auxerre et président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT. « Auxerre est un grand territoire de sport, insista la ministre, et tous les élus mettent à l’honneur le sport dans une année de grande cause. Celle voulue par Emmanuel MACRON de dédier cette année 2024 à la pratique physique et sportive… ».

Une première depuis 46 ans ! Le sport, comme remède miracle pour faire face à l’adversité ? Oui à 100 %, selon Amélie OUDEA-CASTERA qui en est en tout cas une très fervente ambassadrice !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil