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Son nom était cité parmi les potentielles personnalités nationales à venir battre le pavé aux côtés des salariés de BENTELER. D’autres patronymes ont circulé de manière sous-jacente dans les couloirs (Jean-Luc MELENCHON, Marine LE PEN ou Eric ZEMMOUR). De la pure fiction, en vérité ! Seul l’ancien ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique de l’ère HOLLANDE, de surcroît candidat à la course à l’Elysée, a défilé aux cotés des grévistes dans les rues de Migennes. Impressions de l’intéressé…

 

MIGENNES : Il avait promis de venir : il a tenu parole ! L’ancien ministre socialiste de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique a délaissé quelques instants ses activités d’entrepreneur, ardent défenseur du « made in France », pour soutenir les salariés en grève de l’usine de sous-traitance automobile BENTELER à Migennes.

Candidat à la course à l’Elysée, le chantre de « La Remontada » en appelle au patriotisme des constructeurs automobiles français dans l’intérêt commun.

« Les constructeurs nationaux doivent assumer leur patriotisme économique et donc défendre les valeurs du « made in France » tant qu’ils le peuvent, en étant solidaires des territoires et de leur savoir-faire… ».

S’insurgeant contre le projet de fermeture annoncée du site industriel icaunais, Arnaud MONTEBOURG a lancé un vibrant appel au gouvernement.

« Il doit agir, et au plus vite, a lâché le chef d’entreprise qui évolue dans le secteur de l’agro-alimentaire, plutôt que vouloir relocaliser ce qui est très bien en soi, il faut déjà défendre les intérêts des sociétés implantées en France en s’opposant aux risques de délocalisation. On laisse détruire des fleurons de l’industrie hexagonale (ALSTOM, TECHNIP, ALCATEL, LAFARGE, ESSILOR, SUEZ). Tout cela est vendu, démantelé ou démonté. Et maintenant, c’est au tour de la sous-traitance automobile… ».

Donc, par ricochet, le déménagement du « made in France » ce qui est insupportable pour l’ancien député de Saône-et-Loire.

« Je suis contre cela et il faut se battre ! Le gouvernement a les moyens d’agir : qu’il le fasse ! ».

 

Il en va de la responsabilité du gouvernement : c’est possible !

 

Face à 600 personnes, l’orateur ne s’est pas fait prier pour tacler la gouvernance actuelle. « Quoi qu’il coûte à Emmanuel MACRON, il faut que BENTELER reste active et au service de la filière automobile française ! ».

Puis, micro en main, et devant les manifestants, le natif de Clamecy a rappelé que cette situation était comparable à celle d’un couteau planté dans le cœur.

« Nous avons donné les clés de nos usine à d’autres. Ils les ont installés ailleurs. La bataille du « made in France » est un engagement politique et économique. Il est légitime que vous défendiez vos outils de production… ».

 

 

Regrettant la perpétuelle désertification industrielle qui sévit dans les régions à moindre densité, Arnaud MONTEBOURG vise désormais la responsabilité du gouvernement.  

« Nous avons réussi lorsque j’étais ministre de l’Economie à défendre, à sauver, à remettre sur les rails des outils industriels. Donc, c’est possible ! Une prise en main au plus haut niveau de l’Etat (Bruno LE MAIRE ou Emmanuel MACRON) est nécessaire. Alors, c’est sûr : la présidence veut de la relocalisation. Mais, il faut déjà préserver les sites industriels fonctionnels en France avant qu’ils ne soient découpés en morceaux et qu’ils ne partent en Espagne, vers la Chine ou au Brésil ! ».

 

 

Le pouvoir politique au secours du domaine économique : il y a urgence…

 

Inadmissible pour le candidat à la présidentielle qui cible manifestement les constructeurs, toujours prêts à quémander de l’aide au gouvernement pour trouver des solutions sur les volumes, les prix, la pérennité de l’approvisionnement ou sur l’outil de travail.

« Est-ce que vous croyez qu’il est raisonnable dans le monde actuel d’aller faire travailler des usines situées à dix mille kilomètres de là afin d’approvisionner le site de Sochaux ?! Est-ce que vous croyez qu’il n’est pas préférable d’assurer l’approvisionnement de nos usines et de garantir la souveraineté et l’indépendance industrielle de notre pays ? C’est pourquoi le « made in France » est un sujet éminemment politique… ».

Avant de discuter avec les salariés en colère, Arnaud MONTEBOURG a harangué une ultime fois le gouvernement : « Je lui demande de prendre ce dossier en main et de régler le problème une bonne fois pour toutes, en liaison avec les constructeurs, avec les collectivités locales ici présentes et avec l’ensemble de celles et de ceux qui sont attachés à cet outil de travail…C’est comme cela que l’on règle les problèmes en France ! ».

Le pouvoir politique au secours du domaine économique : c’est l’objet de l’interpellation du candidat à la présidentielle qui a adressé un tweet à l’actuel ministre de l’Economie, Bruno LE MAIRE, l’invitant à prendre les mesures nécessaires pour sauver BENTELER.

Pour que ne meurt pas une entreprise active, au service de la filière automobile française…

 

Thierry BRET

 


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Etre la force de ce territoire en matière de défense des emplois et de l’attractivité des entreprises se montre aussi sur le terrain. C’est le cri de mobilisation lancée par les responsables de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne, présente ce mardi après-midi à Migennes pour y soutenir les 400 salariés de BENTELER…

 

AUXERRE : Ils se retrouvaient aujourd’hui pour leur traditionnelle séance de travail en conseil d’administration, les responsables du syndicat patronal de l’Yonne. Ils ont décidé de chambouler leur programme de ce tantôt en se rendant sur place sur le site de l’industrielle BENTELER, entreprise de la sous-traitance automobile dans la tourmente après l’annonce du projet de fermeture.

Un projet qui mettrait dans le fossé plus de quatre cents collaborateurs dont 120 couples y exerçant leur savoir-faire.

Les membres du Conseil d’administration de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de notre territoire iront donc soutenir les salariés de BENTELER en grève depuis plusieurs jours, à la suite de cette décision pour le moins inattendue et choquante.

« Nos petites et moyennes entreprises locales vivent grâce à ces 400 salariés qui consomment sur place, précise Olivier TRICON, président de l’organisme, il est de notre devoir de nous engager à accompagner les reclassements des salariés car chez nous, les emplois ne sont pas délocalisables ! ».

Pour l’heure, il sera surtout question de manifester en se montrant présents contre le principe de cette fermeture inique…

 

Thierry BRET

 


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Avec aisance le renouvellement de bail de la présidente de l’Union des Démocrates et des Indépendants de l’Yonne ! En l’absence de tout suspense, la sénatrice Dominique VERIEN retrouve son fauteuil présidentiel pour une nouvelle mandature de trois ans, après le verdict rendu lors de l’assemblée générale de la formation samedi 20 novembre…

 

MONETEAU : Les instances de l’UDI 89 ont été renouvelées au cours de ce week-end sans l’ombre d’une surprise. Si les conseillers départementaux et nationaux de la formation du centre droit ont été désignés à l’issue de leur présentation officielle, il en a été de même pour la cheffe de file icaunaise, Dominique VERIEN, se succédant à elle-même.

La sénatrice de l’Yonne, seule prétendante au rôle de porte-étendard de l’UDI sur notre territoire, a été réélue à l’unanimité, sans affronter une quelconque opposition. Le contraire eut été étonnant.

Rappelons que les conseillers départementaux de l’UDI agissent au niveau du choix de l’investiture dans le cadre des échéances municipales et départementales tandis que les conseillers nationaux du mouvement interviennent dans les prises de décision similaires, mais à l’échelle hexagonale.

 

 

Un ralliement au meilleur des candidats LR à la présidentielle…

 

En progression de plus de 15 %, les effectifs de l’UDI 89 traduisent cette appétence à vouloir se positionner pour ses nouveaux adhérents au cœur des valeurs véhiculées par l’ancienne UDF, chère au regretté président de la République Valéry GISCARD d’ESTAINGS, disparu le 02 décembre 2020.

Le week-end prochain, c’est à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis que les instances nationales de l’UDI confirmeront leur soutien, en l’officialisant et en soutenant le meilleur des candidats des Républicains, choisi par leurs militants le 04 décembre.

Privant de facto la présence de Jean-Christophe LAGARDE, président national ou de tout autre membre des instances nationales, au premier tour des présidentielles. Un choix tactique afin d’éviter l’émiettement des voix et la multiplication des candidatures à droite et au centre droit.

En contrepartie de ce ralliement total aux LR, l’UDI souhaite jouer à l’avenir et lors des futures échéances électorales (on pense inévitablement aux législatives), un rôle de partenaire majeur ad hoc. C’est-à-dire sur un même pied égalitaire, il va de soi…

 

 

En savoir plus :

Parmi les personnalités politiques de l'UDI 89 réélues, citons 

Arminda GUIBLAIN, conseillère départementale de l'Yonne et maire de Monéteau (cette dernière n'a pas été réélue puisqu'elle est membre de droit des institutions),

Sébastien DOLOZILEK, adjoint à la ville d'Auxerre et délégué départementale de l'UDI 89,

Kévin LEGENDRE-BONIFACE, conseiller municipal de Saint-Sauveur-en-Puisaye et président de l'UDI Jeunes de l'Yonne.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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L’Église de France est plongée dans le brasier médiatique. Non pas pour pédophilie. Mais pour avoir négligé des alertes. Partageant au passage cette légèreté avec toutes les administrations et associations des années post soixante-huitardes. Ah, si seulement, les magistrats qui libèrent les pédophiles, violeurs, criminels et terroristes pouvaient être l’objet de la même suspicion dans le traitement de leurs dossiers et des sanctions données !

TRIBUNE : Le « Barbarin Gate » » de bric et de broc s’achève aujourd’hui sur un non-lieu. C’est à ce titre édifiant. Mgr BARBARIN prend la tête du diocèse de Lyon en 2002. En 2007, il entend parler de rumeurs concernant les agissements contre nature de l’aumônier Bernard PREYNAT dans les années 80. Bien qu’il y ait prescription, le cardinal le convoque, écoute sa repentance et l'écarte définitivement de toutes tentations malsaines. Pourtant, une plainte pour non-dénonciation sera déposée le 14 février 2016 contre Mgr BARBARIN, en pleine promotion de « l’identité de genre » et du « désir homosexuel d’être parents » ! Hasard ? Autre hasard, nous sommes aussi dans la campagne présidentielle.

La gauche moralisatrice et progressiste se vantait de regrouper les « pionniers de l’aventure pédophile » et dépénalisait la « pédosexualité ». Durant ces années 80, fleurissait le slogan : « Coucher avec un enfant ? Une liberté comme les autres ».

 

On est en plein délire du libertaire et du libertin dans les années 80…

 

La gauche libertaire et libertine s’installait au pouvoir. Elle fournissait l’essentiel des prédateurs ainsi que leurs soutiens. Ils s’appelaient Lang, Sartre, Aragon, Kouchner, Matzneff, chroniqueur au « Monde », Roland Barthes, philosophe marxiste et professeur au collège de France, François Mitterrand, président de la République ou encore Simone de Beauvoir. 

Le 26 janvier 1977, « Le Monde » lançait la célèbre pétition en faveur de trois pédérastes incarcérés « trois ans, pour des baisers et des caresses, cela suffit », dans laquelle 69 intellectuels s’émouvaient des limites bridant le plaisir sexuel avec les enfants « ...entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?) ». On est en plein délire !
Le 23 avril 1982, sur le plateau d' « Apostrophe », Daniel COHN-BENDIT déclarait : « Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. (…) Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque…".

Au nom de la liberté, de l’égalité et du progrès (dans la perversion), et au lieu de condamner fermement la pédophilie d'où qu'elle vienne, François Mitterrand, président libertin offrait le logis à ses maîtresses et dépénalisait la pédosexualité pour les homosexuels.

Ajoutons que ces mêmes bonnes consciences ont laissé la charia infiltrer notre arsenal législatif et influencer des changements sociétaux gravissimes notamment pour les enfants, niant leurs droits fondamentaux. La kafala, simulacre d’adoption (droit musulman qui permet une adoption sans lien de parenté) aux relents d’esclavagisme, en est un exemple particulièrement révoltant. 

 

 

Qui vous écoute, m'écoute : écouter un prêtre est-il écouter Dieu ?

 

En ce qui concerne l’Eglise de France, le redressement semble en bonne voie. La pédophilie est condamnée ouvertement par les responsables religieux qui sont prêts à jouer le jeu. Il faudra regarder de près l’invocation du recours au secret de la confession. Le mariage des prêtres ne peut être en cause et sans relation de cause à effet. En effet, pour les religieux de l’église catholique, les actes de pédophilie concernent surtout les petits garçons. C’est la prise de conscience collective qui est et sera révélatrice de la réalité. Hélas, ce sera sans doute plus  la crainte du scandale médiatique que celle de la crainte de la colère de Dieu qui freinera les prêtres criminels !

Dans ce drame, nous ne pouvons que nous associer à la douleur des enfants persécutés et de leurs familles mais surtout d’œuvrer, chacun à son niveau, pour dénoncer les faits et soulager la « veuve et l’orphelin ».

L’Eglise et les chrétiens sont particulièrement secoués et perdus dans cette tempête. Le Christ dit à ses apôtres : « Qui vous écoute, m’écoute », signifiant ainsi qu’écouter le prêtre, c’est écouter Dieu.

Il y a hélas des cas où la parole n’est pas vivable. Autre signe des temps, le commencement de la fin de ce monde est annoncé dans « l’Apocalypse » par le retentissement de la « septième trompette ».

Je crois qu’on peut déjà l’entendre. Enfin, je rappelle à ceux qui veulent un acte officiel exprimant la suppression de leur baptême qu’il s’agit là d’une demande infantile mais attendrissante malgré tout.

Enfant, nous avons tous essayé, un jour de colère, d’essuyer notre joue pour effacer le baiser de la maman. Le sacrement de baptême, c’est un peu le baiser de Dieu sur le front de l’enfant…

Si on reste sur le plan de la foi, l’Eglise a vécu depuis 2000 ans des crises violentes et fortes. Si l’Eglise de France devait disparaître à cause de ses turpitudes, l’œuvre de Dieu demeurera.

Souvenons-nous de l’histoire de l’Abbaye de Cluny : ce qui n’est plus œuvre de Dieu disparaît…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Les « Entretiens d’Auxerre » organisés par le Cercle Condorcet local fêtent cette année leur vingtième anniversaire. Ils se sont ouverts ce vendredi. Une édition qui mise sur l’optimisme et l’avenir, avec pour thème « Osons rêver ». De quoi redonner un peu de couleurs à la grisaille automnale et ambitionner un avenir étoffé d’espoir…

 

AUXERRE : « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » poétisait Rimbaud… Mais doit-on se refuser à rêver quand on a trois ans de plus ? Président du Cercle Condorcet d’Auxerre, Sylvain JOLITON a ouvert les débats ce vendredi matin et retracé quelques souvenirs engrangés au fil de ces deux décennies. A commencer par ce repas partagé avec l’Auxerrois Michel MORINAU et le sociologue Michel WIEVIORKA, où fut évoquée pour la première fois l’idée d’un colloque annuel réunissant des intellectuels de tous horizons autour de sujets de société ou philosophiques.

C’est la voix nouée par l’émotion qu’il a évoqué ce douloureux samedi 14 novembre 2015, au lendemain des attentats parisiens, lorsque sur scène comme dans la salle, chacun s’évertuait à tenter de mettre des mots sur ce qui venait de se passer : « quand le chagrin fracasse la pensée, il faut la reconstruire par la parole et échanger dans la confrontation des idées et dans la compréhension du monde… ».

Rappelant que l’idée première de ces entretiens annuels était bien de s’opposer inlassablement à toute forme d’obscurantisme, « que ce soit par la pensée, la culture, la réflexion, l’intelligence, l’émotion, la controverse, la vie tout simplement… ».

 

 

Quand tout est interdit, il est quand même possible de rêver…

 

Oser et rêver : deux verbes à l’apparence antinomique, dont se sont inspirés les élus présents sur scène pour l’ouverture officielle du colloque. A l’image de l’adjointe en charge de la culture à la Ville, Céline BÄHR, pour qui le thème des Entretiens 2021 laisse supposer « que le rêve ne va pas de soi, que l’on pourrait voir ses rêves amoindris ou confisqués. Peut-on vraiment avoir le loisir de rêver quand on mène une vie soumise à la nécessité, peut-on rêver de ce que l’on ne connaît pas ? ». Citant notamment dans son discours la chef étoilée Anne-Sophie PIC et son plaidoyer « pour conjuguer l’insouciance de celle qui rêve et la détermination de celle qui ose… ».

Même accent philosophique pour la conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA, qui s’interroge sur la liberté même de rêver : « oser, c’est se donner le droit de franchir une barrière, mais quelle barrière franchir alors que le rêve est sans doute la première des libertés ? Quand tout est interdit, quand tout semble impossible, il est quand même possible de rêver… ». Soulignant combien il pouvait être difficile aujourd’hui de revendiquer toute forme d’utopie sans être marginalisé et perçu comme « irréaliste et doux rêveur ». 

 

 

Oser la politique, car ce n’est pas un gros mot…

 

« L’animal politique » qu’est Guillaume LARRIVÉ (dixit l’intéressé lui-même !), se revendique comme citoyen engagé dans la vie de la cité : « oser, nous appelle à ne pas se satisfaire du statu quo, à se résigner au désordre des hommes et des choses et ça me plaît ! Rêver, c’est s’abandonner dans ce continent très obscur de l’inconscient, alors que la cité est par définition le lieu du réel, de la réalité… ». La politique autorise-t-elle le rêve ? Oui, répond le député de l’Yonne, qui rêve « d’un débat public où le relativisme n’est pas dominant, où la dynamique de l’intelligence permet d’admirer, où l’on ne considère pas que tout se vaut et que rien ne vaut rien… ». Appelant à « oser l’Homme, oser la raison, la nuance, oser l’engagement. Rêvons bien sûr, mais dans la cité et faisons de la politique, ce n’est pas un gros mot… ».

Ponctuant les interventions avant le premier débat de la matinée, la présidente du Conseil scientifique des Entretiens d’Auxerre, Valentine ZUBER est pour sa part revenue sur le thème choisi à l’occasion de ce vingtième anniversaire, synonyme d’espoir et de désir d’avenir : « il y a bien sûr les dangers de l’utopie, de devenir mortifère, mais cela n’invalide pas complètement le rêve, qui est aussi le moteur faisant avancer, qui fait progresser, permet les découvertes et aussi une plus grande mobilisation des énergies sociales. Et c’est bien ce que nous recherchons ici à susciter, aux Entretiens… ». 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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