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Une indicible peur se lit au fond des yeux de la personne malade. Alité, le matériel de ventilation placé sur le nez et la bouche pour lui procurer le maximum d’oxygène, le patient scrute avec intérêt en direction du petit groupe qui s’immisce dans l’intimité de cette unité un peu spéciale du centre hospitalier d’Auxerre. Un sursaut salvateur pour mieux se raccrocher à l’existence ? Etrange sensation que de visiter cette unité qui accueille les personnes atteintes de l’infection virale du moment : le tristement célèbre coronavirus, COVID-19…

AUXERRE : L’effervescence se conjugue à l’humilité. La crainte, aussi qui s’affiche dans les regards des profanes de ce service hospitalier qui nous ouvrira grandement ses portes dans un court laps de temps.

Les professionnels de santé, réunis dans le hall d’accueil, discutent, échangent, patientent, plaisantent avant la venue de la délégation officielle. Un temps de latence qui leur permet de faire un break. Une respiration appréciable où quelques-unes de ces blouses blanches en profitent pour se griller une cigarette salvatrice afin de mieux maîtriser leur tension nerveuse. Compréhensible avec la recrudescence accrue de la pandémie à laquelle ils doivent faire face…

Devant nous se dresse la double porte battante barrée d’une énorme signalétique interdisant tout accès aux visiteurs. Un accès qui donne d’ordinaire sur le service de cardiologie. C’est ici, en cet endroit stratégique du centre hospitalier d’Auxerre que l’unité COVID-19 a été installée. Son prolongement se situe à l’étage supérieur : le service de réanimation où une dizaine de patients reçoivent des soins plus lourds.

Quelques lits sont encore disponibles à cet instant « t ». Ce ne sera que de courte durée. Les praticiens attendent l’arrivée imminente de quatre malades en provenance de Mâcon. La préfecture de Saône-et-Loire est saturée de patients. Plutôt graves. Ses services sanitaires ne savent plus comment juguler la propagation de l’épidémie. Alors, on déleste vers les autres centres hospitaliers de la région. Là où il reste encore quelques possibilités d’accueil, à l’instar de l’établissement auxerrois.

 

 

 

Les services de la Ville à l’écoute des soignants…

 

Il faut relever le défi. Accueillir des malades afin de pouvoir leur prodiguer les premiers soins. Un challenge qui requiert pugnacité et abnégation. Un défi constant. Qui ne manquera pas de sensibiliser les officiels qui viennent de pénétrer dans l’enceinte névralgique de cet hôpital à l’atmosphère si étrange où se relaient aux côtés de patients en proie à des difficultés respiratoires les spécialistes de plusieurs disciplines : cardiologie, réanimation, chirurgie, neurologie, etc.

Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST rappellera les responsabilités de chaque citoyen dans cette « guerre » menée contre ce virus qui aura profondément chamboulé notre existence.

Le respect des gestes barrières ? « Les pratiquer au quotidien, c’est aussi respecter le personnel soignant… » soulignera avec justesse le représentant de l’Etat lors d’une brève intervention.

L’accompagnent le maire d’Auxerre et président de la Communauté de l’agglomération Crescent MARAULT, et l’un des vice-présidents du Département Christophe BONNEFOND. L’édile d’Auxerre en profitera pour adresser un message à la direction du centre hospitalier représenté par Pascal GOUIN et aux médecins :

« Les services de la Ville sont à l’écoute des besoins du corps médical et du personnel soignant pour les aspects de logistique … ».

Il faut aussi penser nécessairement à la gestion et à l’accueil des enfants des couples de praticiens ou d’infirmiers qui tentent l’impossible pour sauver des vies. En crèche ou à l’école.  

 

 

 

Le service de réanimation, cœur névralgique de la lutte…

 

Pénétrer dans l’espace qui accueille le service de réanimation où se distinguent derrière les vitres opaques de ces chambres très surveillées des silhouettes allongées dans leur lit fait froid dans le dos.

Chacune et chacun tente de ne pas trop y penser en visitant subrepticement une pièce encore vacante de tout malade. On nous explique alors le principe de la ventilation respiratoire, l’absence de soins par intubation pour le moment (peut-être un signe mais ce n’est qu’une hypothèse que la seconde vague de ce maudit virus soit moins virulente que celle qui nous a frappées au printemps).

Une chose est sûre : à les écouter attentivement, les praticiens avancent avec une grande prudence sur ce territoire inconnu bordé par la COVID-19.

Dans une petite salle, aire de détente pour de courageuses infirmières et soignantes, quatre d’entre elles s’offrent une légère pose autour d’un thé agrémenté d’une mandarine. Une image de retour à la vie plaisante pour ce petit groupe qui ne baisse pas les bras dans sa lutte au jour le jour contre cet inéluctable virus au centre de toutes les préoccupations actuelles.

Ouf ! Qu’il fait bon de respirer dehors à l’air pur, même sous son masque chirurgical, dès que l’on s’éloigne de cet endroit où des fidèles au serment d’Hippocrate font usage de leur savoir et de leur volonté pour bouter loin de nous cet ennemi invisible…

Thierry BRET

 

 

 


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Le paysage sociétal, économique et émotionnel qui environne notre quotidien depuis plusieurs mois est de nature à bien nous armer psychologiquement pour éviter tout type de projectiles démoralisateurs. D’un lest de peur à une grenaille de caractère poussant vers l'angoisse. « Nous sommes en guerre » le formulait dernièrement notre Président de la République Emmanuel MACRON. Et si, la fleur au fusil, on se prémunissait de munitions d'espoir...

TRIBUNE : La promesse d'une vie à l'inspiration plus généreuse et apaisante est-elle un mythe, une mouvance ou une réalité à envisager et à concrétiser ? Une énigme à l’allégorie bénigne qui s'affranchit de tout risque : l'espoir. Ce sentiment n'est pas une option. Mais, bel et bien une solution pour poser enfin les armes et les larmes de la dualité en l'invitant pour une paix intérieure, source de bonheur.

Cet état d'être à croire au « tout est possible » est la plus belle des valeurs à porter comme un drapeau de la liberté posé avec fierté à la force de confiance et d'audace.

 

Tout est possible...

 

Oui, toutes nos victoires personnelles ont un dénominateur commun comme l'exprime Christopher REEVE : « Une fois que tu choisis l'espoir, tout est possible… ».

L'espoir est un état d'être qui exempte toute vision défaitiste car il temporise les doutes. Il se conditionne donc au superlatif d'un positivisme au détriment d'un négatif trop intrusif et abusif.

L'espoir est un acte de bravoure envers son âme et sa conscience face à tous les duels de la vie. Il combat avec foi de magnifiques projets personnels et professionnels où le seul adage est la volonté et la pugnacité car l'espoir se revendique dans une perspective et une dynamique de gagnant.

 

Un allié de taille...

 

L'espoir est l'allié parfait de la confiance et de la tempérance. Il est le guerrier sur qui l'on peut compter pour gagner toutes les batailles. Il se galvanise d'optimisme et de certitude à la réussite car il est le conquérant de toutes ses aspirations et inspirations. Il est le meilleur bouclier face à des détracteurs qui pourraient essayer de l'entraver.

 

Dans une ambiance culturelle...

 

S'il arrive que le vague à l'âme survienne pour « masquer » une vérité, l'espoir se note également à la clé d'une partition musicale à écouter. A l’instar de la ballade du groupe AEROSMITH sur « Dream on » ou d'un film d'animation humoristique aux multiples paraboles : « Kung Fu Panda » qui anoblit toutes les peurs par la puissance du croire.

Dans une approche littéraire, Norman COUSINS, biographe d'Albert SCHWEITZER, prix Nobel de la paix en 1952, est l'auteur d'un livre à succès, « Une passion de vie ». Il y partage sa vision de la maladie. Atteint d'une pathologie grave où le pronostic le prédisposait, à court terme, à rester dans une chaise roulante, sa force intérieure va changer la donne.

Avec l'appui de son médecin et la compréhension de l'impact émotionnel de l'esprit sur le corps, il a recourt à une influence très subjective : le rire. Alors, il se nourrit émotionnellement de livres et de films comiques. Sa guérison a suscité de multiples questions. Comme quoi...

Bien sûr, son rétablissement est le vecteur de plusieurs facteurs mais l'espoir en est le meilleur remède.

Norman COUSINS le sublime par ces mots : « L'espoir est la chose la plus importante de la vie. Elle procure aux êtres humains le sentiment d'avoir un but et leur donne l'énergie d'aller de l'avant… ».

L'espoir est donc un réconfort pour le corps, l'âme et l'esprit. Il les nourrit d'un baume de bienveillance et de douceur pour la promesse d'un meilleur. A méditer…

Lyvia ROBERT

 


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Le contexte de cette dixième rencontre du championnat de Ligue 2 n’est pas ordinaire en soi. Opposée ce samedi à la formation picarde d’Amiens, ex-pensionnaire de Ligue 1 la saison dernière, l’AJ Auxerre n’aura pas la tâche facile. Evoluant à huis clos. Un environnement très spécial et perturbant pour les joueurs qui attriste déjà le coach Jean-Marc FURLAN…

AUXERRE : L’entraîneur de l’AJA fait grise mine. Le regard, un peu perdu dans le vague, interrogateur. Lui qui affiche le plus souvent un large sourire lorsqu’il débute ses rendez-vous réguliers avec la presse ne semble pas être dans son assiette. Une pensée l’obsède. C’est ce premier match à huis clos qu’il va vivre aux côtés de ses protégés lors de la réception de l’équipe amiénoise.

Une circonstance imposée par la crise épidémiologique qui repart de plus belle dans l’Hexagone et contraint le milieu footballistique à s’adapter tant bien que mal. Difficile d’envisager, il est vrai, une telle rencontre sans la présence du public. Et pourtant…

Sa perception de ce stade de l’Abbé Deschamps vidée de sa substantifique moelle (ses supporters) l’attriste au plus haut point. Surtout que la vision de ces gradins silencieux aura nécessairement un impact sur le moral de l’équipe.

« Les sportifs de haut niveau ne sont pas habitués à cela, explique-t-il, c’est très important pour eux d’évoluer devant leur public… ».

D’autant que la progression actuelle du club confère à l’optimisme. Après son large succès face à la modeste formation de Chambly (4-0) et ce nul arraché avec les tripes sur la pelouse de Rodez (2-2), Auxerre a l’opportunité de poursuivre sur sa lancée, en espérant un troisième match sans défaite. La victoire, et les Bourguignons qui occupent la 9ème place du classement pourraient être très vite propulsés aux avant-postes de ce championnat âpre et complexe, au pied du podium. Retrouvant ainsi dans son proche voisinage de réels prétendants au titre et à l’accession : Le Havre, Clermont Foot, Toulouse ou le FC Sochaux. Tous des suiveurs légitimes des deux équipes qui caracolent largement en tête, le Paris FC et l’ESTAC Troyes.

 

Attention danger face à Amiens et sa défense imperméable…

 

En l’absence du « douzième homme », ce public qui peut parfois transcender, voire sublimer les joueurs en état de grâce, Jean-Marc FURLAN sait qu’il aura fort à faire en face de lui. L’adversaire possède plusieurs atouts dans sa besace. A commencer par son expérience récente de la division supérieure, ce qui reste toujours un plus au niveau de la dynamique en vue de la remontée.

Les Picards offrent le particularisme de posséder la meilleure défense de la compétition. Avec peu de buts encaissés au terme des dix premières rencontres. L’équipe de Romain POYET est très athlétique, imperméable défensivement. Peu de chance de l’avis du coach de l’AJA qu’il y ait une avalanche de buts au terme de la partie. Surtout que parmi ses lettres de noblesse, Amiens peut également s’enorgueillir de posséder le jeu de tête le plus abouti de Ligue 2 !

Bref : un vrai casse-tête chinois sur le plan technico-tactique qui permettra à Jean-Marc FURLAN de jauger les forces et les compétences de ces ouailles durant cette rencontre à l’enjeu évident.

Le coach attend de ses garçons de l’envie, de l’audace, de l’ambition. Tout en demeurant dans la continuité du jeu proposé jusqu’alors.

« Il est difficile de trouver d’autres alternatives tant au plan défensif qu’offensif en l’état, affirme le stratège auxerrois, même s’il peut y avoir des choix… ». Une tactique qui trouve son fondement dans le besoin de repères accordés aux joueurs.

D’ailleurs, Jean-Marc FURLAN qualifie sa formation d’impliquée et de consciencieuse, autour de ses leaders naturels (quatre ou cinq cadres) qui renvoient une bonne mentalité au reste du groupe.

 

L’utilité du mercato d’hiver, créateur de business…

 

Reste le mercato d’hiver. Si près et encore trop loin pour certains clubs qui croient y trouver un joker providentiel. Ce qui n’est pas le cas de l’ancien défenseur bordelais.

Son avis sur le sujet comporte une part de vérité vraie !

« Le mercato d’hiver a été institué pour créer des emplois et faire vivre tout un aéropage de personnes autour. Chaque joueur peut induire dans son sillage de vingt à trente emplois ! ».

Bref, c’est un procédé qui alimente allègrement le côté business du football. Un processus économique aux antipodes des préoccupations majeures de nombreux entraîneurs qui essaient d’intégrer dans leur base un ou deux nouveaux éléments pour étoffer leur équipe.

« D’ailleurs, ajoute Jean-Marc FURLAN à l’attention des journalistes présents à la conférence de presse, citez-moi combien de fois le mercato d’hiver a été réellement profitable pour un club ? Cela a dû dépanner un club sur dix ou quinze au grand maximum ! ». Dont acte !

Thierry BRET

 

 

 


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Il y va des principes fondamentaux de la démocratie. Un gage inaliénable selon les deux élus de l’opposition à la gouvernance actuelle, le duo écologiste Florence LOURY et Denis ROYCOURT. Dans une missive adressée à l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT, les leaders d’Auxerre Ecologie demandent que le prochain conseil municipal se déroule le jeudi 12 novembre en présentiel. Afin que les décisions puissent y être débattues en public…

AUXERRE : Initialement programmée le jeudi 05 novembre en séance physique, la prochaine session du conseil municipal d’Auxerre a été décalée à la date du lundi 16 novembre à 18 heures. De manière numérique puisque devant s’appuyer sur la technologie offerte par la visioconférence.   

Les raisons à ce report de dernière minute se justifient avec la recrudescence du nombre de cas de COVID-19 dans la capitale de l’Yonne. Même si les arrêtés organisant la tenue des différentes instances devaient encore en préciser la nature pratico-pratique ce vendredi 06 novembre.

Cependant, l’idée d’un conseil municipal à distance ne satisfait pas deux des élus de l’opposition, les écologistes Florence LOURY et Denis ROYCOURT.

Outre les contraintes techniques imposées par l’emploi de la visioconférence, notamment au niveau de la fiabilité des connexions, voire de la vétusté de certains appareillages informatiques à domicile, c’est surtout le recul de la démocratie que représente la dématérialisation d’une assemblée délibérante qui est aujourd’hui pointée du doigt par les porte-étendards d’Auxerre Ecologie.

« Il est très important que dans cette période aussi troublée, les décisions puissent être débattues en public afin que la démocratie continue à s’exercer… ».

 

 

Pas de garantie possible au niveau de la qualité des connexions…

 

Arguant que l’édile Crescent MARAULT ne pourra garantir que les 39 élus du conseil municipal puissent participer de manière démocratique et convenable aux débats via ce processus numérique, du fait de connexion insatisfaisante ou de matériels peu fiables, les élus écologistes souhaitent le report de la séance au jeudi 12 novembre de manière présentielle.

Le lieu de ce rendez-vous est déjà tout indiqué : il s’agirait de l’enceinte principale du parc AUXERREXPO qui peut en garantir le respect des mesures sanitaires obligatoires.

Parmi leur argumentation, le tandem écologique rappelle que « le principe de réunion en présentiel est conforme à l’orientation du gouvernement et aux consignes données sur le maintien des services publics et le maintien des lieux de travail ».  

Des éléments explicatifs qui étayent la missive qui a été adressée au maire d’Auxerre et président de l’Agglo.

Certes, les deux élus réfractaires à l’utilisation du numérique comprennent le besoin de restrictions imputables à la pandémie de coronavirus. Toutefois, ils font la distinction entre deux types de réunions : les commissions dites « non-décisionnaires » qui peuvent se réaliser par le biais de la visioconférence et la séance plénière qui doit, elle, se faire en présentiel.

D’autant, que le choix d’organiser ce conseil municipal devant son écran d’ordinateur aurait été pris à la hâte et sans concertation avec les élus, dénoncent Florence LOURY et Denis ROYCOURT.

Pour l’heure, à défaut du jeudi 12 novembre, le conseil municipal est toujours maintenu au lundi 16 novembre pour les élus qui y participeront. Sans doute, ces derniers seront-ils confortablement installés pour y prendre part depuis leur bureau à domicile…  

Thierry BRET

 

 

 


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Focus sur le dernier ouvrage de Fabien OLICARD. Un opus à mettre entre toutes les mains car réalisé par un personnage caméléon, au superbe parcours. En dix ans, il a réalisé trois spectacles, quatre livres, un magazine, des jeux, et recense 1,7 million d’abonnés sur sa page « Youtube ». La découverte de cette personne inspirante et modeste est le fruit d’un léger break dans ses journées marathon pour répondre à nos questions.

 

INTERVIEW : Quelle est votre source de motivation, d’où vous est venue cette idée d’écrire ? 

Je suis autodidacte dans de nombreux domaines. Mais, mon meilleur ami, c'était les livres. Enfant, je passais ma vie dans les bibliothèques. Naturellement, un jour, j’ai eu envie de tenter l’écriture, une idée que j’avais depuis longtemps. Quand est sorti mon premier ouvrage (« Votre cerveau est extraordinaire »), je possédais déjà 400 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Une fois que j’ai fini ce livre, je me suis rendu compte que je pouvais écrire un ouvrage en entier. Mais, cela n’était pas gagné au départ. On se pose la question, « est-ce que je vais arriver au bout ? ».  Et je me suis aperçu que j’adorais cela. Donc, tous les ans, j'écris un livre. Je me lance sans trop savoir sur ce que sera le thème central. Puis, je découvre au fur et à mesure que j’écris, la trame principale. Cela ne me met pas de pression. Parfois, je me pose la question : « est-ce que j’ai vraiment de quoi écrire la dessus, bon bah et puis je m’y mets ! » C’est un plaisir solidaire qui est aussi très agréable

Quelle est votre routine pour écrire justement ?

Elle est très cadrée. J'écris tous les jours pendant trente jours, soit  1 667 mots au quotidien. Je ne sais pas sur quel thème et je n’ai pas de plan précis. Je ne me juge pas. Les fautes d’orthographe et de conjugaison sont partout ! Mais, j'écris : qu’il pleuve, qu’il neige, que je sois malade, j'écris vraiment tous les jours comme ça.  Et à la fin de ces trente jours, j’ai en face de moi ces quelques 50 000 mots. Là, je les observe et je me dis ok : maintenant je me retrousse les manches et j’en fais un vrai livre ! J'ai fait cela pour le premier opus. Tous les ans, je reproduis l'expérience et cela me réussit plutôt bien.

Et donc le dernier ouvrage a été écrit pendant le confinement ? 

Oui. Il a été terminé pendant le confinement. J’avais commencé juste un peu avant. Je suis surpris : tout le monde a fait « oh, le confinement on peut plus sortir travailler… ». Et moi, je me suis dit, alors j’ai un livre à finir, ça m’arrange bien en fait ! 

Avec toutes ces activités, vous vous décrivez comment quand vous vous présentez ?

Si j’ai droit à une réponse longue, en général je dis : « je suis quelqu’un de très curieux, avec une passion pour les sciences et le mentalisme. Mais, on ne peut pas faire un métier avec cela. Alors, j’ai choisi trois métiers différents mais complémentaires : artiste de scène, auteur de livres et vidéaste.

Et souvent, on essaye de me ranger dans l’une de ces trois cases ! Moi, je me dis toujours : « les deux autres catégories sont aussi importantes dans ma vie avec une passion commune qui est le mentalisme… ». 

Mais en France, voire en Europe, c’est très dur ce côté multicartes professionnel. Ce n’est pas mal vu : mais c’est plutôt rassurant pour mes interlocuteurs de se dire en un mot, mais c’est qui ? Eh bien, j’aime répondre que je suis moi !

Côté spectacles, où en est-votre carrière ?

Je termine la présentation de mon troisième spectacle. En général, je les conserve deux ans. La plupart des artistes les gardent quatre ans. J’aime tellement écrire qu’au bout de deux ans, je considère que cela commence à vieillir. Surtout, que j’ai d’autre chose à dire !

La création des vidéos est régulière : au début de ma chaîne sur You Tube, j’en réalisais une au quotidien. Et cela, durant un an ! Actualiser ces documents me plaît. Depuis une décennie, j’ai créé trois spectacles. D’ailleurs, on me parle toujours du premier. J’ai eu l’impression qu’il a duré longtemps mais en réalité, entre la représentation initiale et la dernière, cela n’avait plus rien à voir…

Un mot sur le magazine « Curious »…

Ce magazine se décline sous la forme d’abonnements mais il n’est pas distribué en kiosque. Il a été créé à mon image, tel que j’aurai voulu l’avoir. Etant très curieux de nature, d’où le titre si évocateur, j’intègre parmi les sujets tout ce qui peut intéresser le lecteur. Et même si on me l’a fortement déconseillé, j’ai misé sur le format papier. Ce média est né il y a un an : ça marche et on vient de démarrer la seconde année de sa jeune existence…

Y-a-t-il une envie à tester après toutes ces belles choses ? 

En fait, pour une idée aboutie, il y en a souvent neuf autres qui sont nulles ! On n’arrive pas à les produire parce qu’elles ne rencontrent pas leur public. Mais, je m'épanouie dans la diversité. Peut-être que j’ouvrirai une « escape game » ou je jouerai dans une série. Il n’y a rien d'envisageable actuellement. Mais, j’adore aller dans des endroits que je ne connais pas du tout. Moins je maîtrise les choses, plus c’est super au niveau du challenge !

 

 

 

 

Avez- vous conscience de ce que vous apportez à travers vos livres ? Par exemple, ce livre « Votre temps est infini » ouvre vers des tas de possibilités et d’idées à mettre en place…  

Non pas du tout ! Parce que ce livre, quand je l’ai écrit, j’ai eu très peur des réactions après sa publication. Je me suis dit : que vont dire les gens ? Il n’est pas légitime pour écrire cela. Pourtant, j’ai l’impression de proposer un témoignage. Sur mon existence qui m’aura permis de comprendre le sens de la vie. J’ai eu une expérience intéressante en retour : j’ai acheté un terrain il y a peu de temps. Je contacte l'agent immobilier. En retour, j’ai reçu un mail et une photo de mon livre avec la précision suivante : « regardez, il est sur mon bureau ! ». J’ai trouvé cela incroyable…

Je sais aussi que quand on lit un livre, c’est stimulant. On ne prend pas tout argent comptant. On ne prend que ce dont on a besoin. Par contre on se dit aussi : « hey, je pourrai aussi faire ça, ça lance des pistes… ». C'est cela qui est chouette. Je le vis aussi intensément à la lecture d’autres livres

Une anecdote à raconter sur le dernier livre ? 

Quand j’ai eu fini de l'écrire, je me suis dit vraiment, que ce « mec-là », l’auteur a décidé qu’il avait tout compris. Il jette sa science sur les pages et je ne peux pas mettre ça sans y mettre mon passé. Sauf que depuis toujours, on me voit partout. Il s’écrit des choses sur moi. Mais, il n’y a rien d’intime, voire de très intime. Le plus intime : c’est mon enfance et mon passé. L'évidence m’est venue : écrire deux pages en début du livre pour expliquer un peu le passé. Ces deux pages, il m’aura fallu deux semaines pour les rédiger.

Je pleurai, je les jetai, je me remettais à l’ouvrage avant de conclure. Une vraie thérapie. On l’a mis dans le livre et au moins cela explique ma démarche. On sait d’où je viens.

J’ai eu les mêmes sensations en enregistrant le livre audio il y a un mois. Il a fallu plusieurs heures pour le faire parce que je n’arrêtais pas de pleurer...

 

Parmi plusieurs notes positives contenues dans ce quatrième livre « Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau », un des chapitres s’intitule « l’homme est fait pour échouer ». Dans lequel, l’auteur reprend une citation de Morgan Freeman : « Vous devez être fier d’avoir fait plus d’erreurs que les autres car vous en savez plus…”.

Il faut aussi découvrir en annexe à la fin du livre 19 les personnalités dont on souligne aujourd’hui la réussite mais qui eux aussi ont connu des échecs. Malgré plusieurs tentatives, plusieurs entreprises ouvertes puis fermées, ce ne sont pas des échecs, mais des expériences. 

Contrairement à d’autres pays, en France, quand on ferme une entreprise ou qu’on change de voie professionnelle, cela est considéré comme un échec. Mais au final, n’est- ce pas plutôt une somme d’expériences et de rencontres qui nous permet d’avancer en étant plus armés pour de prochaines aventures ? 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 

 


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