Cette prise de parole théâtrale est un portrait sensible d’un « petit grand-frère » handicapé. Incarnant plus d'une dizaine de personnages, Thierry COMBE retraverse avec son auditoire tout un panel de situations vécues (ou non...), parfois loufoques, tantôt tendres, graves ou injustes...De l’émotion et de la pertinence à revendre…
AUXERRE : Si le sujet peut paraître grave et délicat, l'artiste l'aborde avec un mélange détonant d’humour brut, de pudeur et de finesse. Jouant avec liberté de la limite entre fiction et réalité, il amuse, émeut et nous questionne sur la part de hasard qui guide nos vies.
Pour ce nouveau projet après sa précédente réalisation, « Léon », Thierry COMBE accompagne le spectateur à la rencontre d'un personnage proprement « extra-ordinaire », qui n'est autre que son frère Jean-Pierre.
Avant de devenir auteur, comédien et metteur en scène, l’artiste a parcouru le monde. Il y a exercé plusieurs métiers et a même failli exercer celui de facteur ! Un cheminement atypique, en vérité.
Au sein du Pocket Théâtre, un lieu nomade qui s'accommode aussi bien des espaces ouverts que des salles de spectacle, pourvu qu'on puisse y planter une palissade circulaire, Thierry COMBE invite à l’occasion le public sur la scène. Sa forme d’écriture est spécifique : il veut être au plus près de l’existence et des gens. Le portrait émouvant que l’artiste nous brosse de ce frère reste tendre et percutant. Admirable…
« Jean-Pierre, lui et moi », par la compagnie Pocket Théâtre
Au théâtre d’Auxerre
mardi 14 mai à 20 h 30
mercredi 15 mai à 19 h 30
jeudi 16 mai à 20 h 30
vendredi 17 mai à 19 h 30
esplanade ou grande salle.
Tout public.
En paraphant une convention de partenariat avec le Département et le Comité départemental Olympique et Sportif (CDOS) de l’Yonne, l’AJA s’engage à mettre à la disposition des sportifs inscrits sur les listes du ministère des Sports ses infrastructures. L’accord court jusqu’en 2024, date des Jeux Olympiques d’été, organisés dans la capitale française. Une manifestation universelle dont aimerait bien bénéficier en matière de retombées économiques et touristiques notre territoire…
AUXERRE : Aider les sportifs de l’Yonne à participer et à briller lors des épreuves des Jeux Olympiques de Paris en 2024 : c’est l’une des raisons qui justifie ce rapprochement significatif entre trois partenaires étroitement liés que sont le Conseil départemental de l’Yonne, le Comité départemental Olympique et Sportif de l’Yonne et l’AJ Auxerre Pro.
L’objectif n’a rien d’irréalisable, bien au contraire. Après l’accueil de l’équipe de France féminine de football, opposée à la formation japonaise en avril, et la venue de l’équipe chinoise qui peaufinera sa phase préparatoire avant le prochain mondial, la capitale de l’Yonne souhaite s’inscrire dans la durée. Pour conforter son envie d’ouverture à l’international. Et accroître ainsi une certaine notoriété, inféodée à la qualité de ses infrastructures.
L’officialisation de cette stratégie supposait la contractualisation d’un document. C’est chose faite depuis le 19 avril, date à laquelle le président du Département Patrick GENDRAUD et le responsable du CDOS de l’Yonne, Patricel HENNEQUIN, ont apposé au bas d’un opuscule leurs signatures aux côtés de celle du président de l’AJ Auxerre, Francis GRAILLE.
L’AJA qui dispose d’un complexe de très belle facture, souhaite le mettre également à disposition d’autres structures sportives locales. A l’instar du Rugby Club Auxerrois. Les joueurs du RCA, en attente de la fin des travaux de leur stade, profitent déjà depuis plus d’un an des infrastructures ergonomiques et fonctionnelles du club de football professionnel.
Dire que la rencontre opposant l’AJ Auxerre au FC Sochaux ce vendredi soir à l’Abbé Deschamps lors de la 33ème journée de Ligue 2 possède déjà des relents de mélodrame ne serait qu’une simple gageure. En cruel manque de points, la formation nord-bourguignonne qui se morfond dans la seconde partie de tableau doit impérativement s’imposer face à ses cousins francs-comtois. Si elle ne veut pas connaître les affres d’un doute irréversible qui la rapprocherait davantage des abîmes de la relégation…
AUXERRE : Sur le papier, l’affiche est belle. Entre ces deux clubs au glorieux passé de l’histoire footballistique de Ligue 1 et de Ligue 2. Mais, la réalité pourrait en être tout autre. Un dénominateur commun existe entre ces équipes : le ratage significatif de leur saison. La formation de Montbéliard n’a rien à envier à celle de la capitale de l’Yonne. L’une figure à la dix-septième place (33 points) d’un classement qui se profile de façon quasi définitive à quelques encablures de son terme. L’autre, l’AJA, reste engoncé dans le ventre mou du championnat, en quatorzième position avec un crédit de 35 points au compteur. Dans les deux cas, les tergiversations devront être exclues des esprits dès que les deux onze du départ occuperont le terrain.
Les Icaunais ont néanmoins des arguments positifs à faire valoir dans ce match que l’entraîneur Cédric DAURY considère comme « capital ». L’hémorragie a été jugulée après plusieurs défaites qui ont ramené les joueurs auxerrois à la dure réalité. Les nuls se succèdent depuis deux rencontres (Metz, Niort) sans que le moindre but n’ait été marqué à l’adversaire. Un dilemme délicat à encaisser.
Trouver le chemin des filets s’inscrit comme un leitmotiv dans la pensée du nouveau coach. C’est devenu une priorité. Lors des séances d’entraînement et au moment des traditionnelles conférences de presse où Cédric DAURY s’épanche.
« Il faut trouver des solutions à ce problème récurrent, concède-t-il, on cherche, on se créé des occasions, on déstabilise souvent l’adversaire mais on ne marque pas ! En restant humbles, nous retrouverons de l’efficacité… ».
A grand renfort de discussion et de travail sur la pelouse, l’entraîneur espère enfin remettre son équipe dans le sens de la marche. Un judicieux mélange auquel il croit.
« Quand les choses ne vont pas dans un collectif, il faut savoir mettre le doigt dessus. Afin de nous améliorer pour gagner en efficacité. Lié le geste juste à un engagement total, reprendre de la confiance, être dans la bonne posture, faire preuve de générosité et d’agressivité sur le terrain. On doit se préparer dans la tête afin de remporter le combat du mental… ».
Le maintien, c’est l’affaire de tous…
Désireux de satisfaire les supporters, Cédric DAURY souhaite que la victoire revienne vite auréoler ses joueurs. « Nous avons envie de battre ces adversaires d’un soir même si nous savons que ce match se présente tel une rencontre couperet ».
Une issue victorieuse à cette partie apposerait un baume salvateur à un cœur meurtri. Mais, la vigilance prédomine à vingt-quatre heures du coup d’envoi.
« Le FC Sochaux est une équipe très déterminée qui a obtenu des résultats intéressants, face entre autres, au Paris FC et Niort, argumente Cédric DAURY, face à un adversaire qui est engagé également dans la course au maintien, il n’y a pas d’expectative : il faut répondre présent ! ».
On aura compris le message du coach : une victoire contre le club franc-comtois permettrait de faire baisser un peu la pression. Même si tout ne serait pas terminé pour autant.
Proposée par l’institut Pierre FABRE de tabacologie, cette distinction a pour objectif la mise en lumière et l’accompagnement d’un projet novateur qui améliore la prévention et la prise en charge du sevrage tabagique au profit des professionnels de santé ou des patients. Cette année, dix-sept structures avaient déposé au préalable leur dossier de candidature. In fine, c’est l’entité bourguignonne qui a su remporter les suffrages auprès du jury…
AUXERRE : Présidente du jury, en charge de la gouvernance de la Société francophone de tabacologie (SFT), le docteur Anne-Laurence LE FAOU ponctuait la cérémonie protocolaire de remise de prix en offrant un chèque d’une valeur de cinq mille euros à son heureux bénéficiaire. En l’occurrence, le médecin tabacologue, coordonnateur de l’association lauréate, Jean-Loup DUROS.
Un joli résultat pour TAB’AGIR ! L’association a su convaincre par la pertinence de ses actions proposées au plan de la région Bourgogne les membres du jury de ce prix de l’innovation 2019. Devançant ainsi les seize autres candidats qui venaient quérir le trophée national.
Acteur incontournable dans la lutte menée contre le tabac et ses effets nocifs, TAB’AGIR décline des possibilités opérationnelles qui se sont avérées efficaces à l’usage.
Pour mémoire, l’offre se compose de cinq consultations de suivi vers un prescripteur (médecin, sage-femme, infirmière), de quatre consultations gratuites auprès d’une diététicienne pour le suivi du poids et de quatre interventions où la gratuité est de mise pour la dépendance gestuelle et comportementale, recommandées par la Haute autorité de santé (HAS). Ces séances consultatives étant assurées par un psychologue.
Précisons que l’ensemble des professionnels sollicités par ce programme bénéficient de formations à la tabacologie. Quant aux psychologues, ils sont également formés aux thérapies comportementales et cognitives.
Devant l’ampleur de ce drame patrimonial qui perturbe la France depuis quarante-huit heures, l’assureur mutualiste a décidé de fournir en les offrant mille trois cents arbres prélevés sur le massif des Conches. Ces chênes centenaires serviront à réhabiliter la charpente de l’édifice cultuel profondément endommagé à la suite de cet important sinistre…
PARIS : Situé à moins de deux heures de la capitale, le massif des Conches possède de magnifiques forêts de chênes centenaires. Propriétaire terrien, la compagnie d’assurance GROUPAMA possède sur ce terroir normand plusieurs hectares de chênes maintes fois centenaires.
Afin d’apporter sa contribution utile face à cette catastrophe qui touche et meurtrie l’Hexagone, l’assureur mutualiste a décidé de mettre à disposition un certain volume d’arbres. Mille trois cents, précisément.
Ce chiffre correspond au nombre de végétaux nécessaires à la reconstruction de la fameuse « forêt » qui faisait office de charpente du célèbre édifice érigé il y a 850 ans. Celle-ci est partie en fumée quelques heures après le début de ce monstrueux incendie.
Composé d’une quinzaine de membres, le Comité de direction générale qui réunit les représentants des grandes directions sectorielles de GROUPAMA autour de son directeur général, Thierry MARTEL, a donc pris sa décision mardi en fin de matinée.
Investisseur institutionnel et acteur à la fois sociétal et économique au plus près des territoires, l’assureur mutualiste n’a pas ergoté quant à ses choix. Ces mille trois cents chênes centenaires seront prélevés dans cette zone forestière de Normandie où la structure possède mille hectares. Précisons, à ce titre, que GROUPAMA est le troisième propriétaire privé de forêt en France.
Localement, le chêne est une essence végétale abondamment représentée. C’est l’arbre le plus planté en Normandie devant le hêtre. Soit 38 % de présence sur l’ensemble de ce massif forestier.
L’initiative généreuse de GROUPAMA fait ainsi écho aux messages de mobilisation adressés par les professionnels de la filière bois. La Fondation nationale FRANSYLVA sollicite chaque propriétaire terrien (plus de 3,5 millions) de réserver l’un de ses arbres au futur projet de reconstruction. Une idée qui a été suivie également par le Syndicat Français de la filière bois (SFB).