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Le mécène François SCHNEIDER sera-t-il le nouveau messie de l’emploi et de l’attractivité culturo-touristique sur le territoire de l’Yonne dans les années à venir ? Tout contribue à le croire, si l’ambitieux concept rattaché au futur du domaine de Pontigny se concrétisait dans sa globalité. Cédé par la Région pour 1,8 million d’euros, ce haut-lieu cistercien est promis à un bel avenir. A condition, toutefois, de réunir les fonds et capitaux nécessaires en vue de sa profonde mutation économique…

AUXERRE : Comme cadeau de Noël fait à l’Yonne, il y a pire ! Mais, à quelques jours de la fête de la Nativité, beaucoup aimeraient y croire à l’écoute du panégyrique idyllique qui a été fait à propos de l’un des bastions patrimoniaux de notre territoire : le domaine de l’abbaye de Pontigny.

Jusque-là propriété exclusive de l’appareil institutionnel régional depuis 2003, cet espace aux origines séculaires et hautement spirituel sommeillait quelque peu dans une douce béatitude.

Or, il devrait en être tout autrement après sa cession entérinée le 11 décembre lors de l’assemblée plénière du vénérable organisme. Un choix qui a été validé à une très large majorité par les élus proches de la présidente socialiste Marie-Guite DUFAY. Son opposition s’abstenant ou votant contre à de rares exceptions…

Mis en vente selon la propre volonté du Conseil régional, le domaine de la fameuse abbaye cistercienne, l’une des plus importantes structures érigées à la gloire des adeptes de la règle de Saint-Benoît en France, a donc trouvé acquéreur. Soit la Fondation éponyme du mécène et industriel François SCHNEIDER. Un féru de l’art contemporain et des arts de vivre qui dispose déjà d’un univers conceptuel favorable à l’accueil d’artistes et à leur libre expression du côté de l’Alsace, à Wattwiller précisément dans le Haut-Rhin.

C’est là que le fondateur de la société « Grandes Sources de Wattwiller » a imaginé un projet encore plus abouti qu’il souhaite décliner en partie sur le site cistercien icaunais. Du moins, dans son approche culturelle et touristique.

Dans cet environnement propice à la méditation et à la saine oisiveté, l’homme d’affaires français qui possède des attaches dans l’Yonne souhaite revitaliser les lieux. Un espace, excusez du peu, de 9,5 hectares de terrain comprenant cinq mille mètres carrés de bâtiments à l’architecture cistercienne.

 

 

 

La « terre » comme déclinaison symbolique après celle de l’eau…

 

Alors que la partie adverse, c’est-à-dire la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre,  prétendait aussi acheter ce bien en proposant une cagnotte de 300 000 euros supplémentaires, c’est bel et bien l’offre de la fondation qui obtint gain de cause in fine le jour du vote auprès des élus de la majorité régionale.

Sans doute que l’idée de créer une école destinée à l’apprentissage de futurs prêtres ne reçut pas les mêmes échos favorables auprès des élus par rapport au deuxième concept à la dimension économique et environnementale évidente.

Toujours est-il que le mécène François SCHNEIDER, profitant d’une pseudo-conférence de presse pour dévoiler les grandes lignes de ce mirifique projet face aux acteurs du territoire, fera de ce domaine un centre d’art où se grefferont un complexe hôtelier haut de gamme, un restaurant à vocation gastronomique, un espace culturel mettant un sérieux coup de projecteur sur l’histoire du vignoble de Chablis et les origines du site (avec un musée dans la besace). Plusieurs salles de conférences équipées pour accueillir séminaires et autres colloques complèteront cet ensemble stratégique.

Bref, nul n’est besoin d’être prophète en son pays pour comprendre que le dossier de la Fondation SCHNEIDER qui nécessite des investissements importants (on avance déjà le chiffre de dix millions d’euros pour commencer), devrait être pourvoyeur de nombreux emplois à terme (on en recense déjà près de 70 dans la projection définitive du projet à trois ans), d’une forte attractivité culturelle, patrimoniale et touristique qui rayonnera bien au-delà des frontières bourguignonnes.   

 

        

La « terre » en sera son leitmotiv identitaire, décliné à toutes les sauces et selon les variantes choisies (éco-citoyenneté, productions agricoles locales, produits artisanaux commercialisés dans la boutique sur place…) à l’instar de celui de l’eau, symbole caractéristique du site de Wattwiller où coule cette substance naturelle qui permet d’étancher la soif de milliers de consommateurs.

François SCHNEIDER poursuivra-t-il sur ce raisonnement logique qui lui verrait un jour concevoir des infrastructures du même acabit se rapportant aux deux derniers éléments de cette référence à la cosmogonie (le feu et l’air) ?

Nul ne le sait, pour l’heure, évidemment !

Son ambition est, en revanche, de propulser le domaine de Pontigny sur une toute autre orbite qu’elle ne l’est à l’heure actuelle. Faisant converger sur place des artistes, des créateurs, des talents, le public (avec une jauge impressionnante qui oscille entre 100 000 visiteurs dès le lancement de ce complexe en 2023 à quatre fois plus de personnes moins de cinq années plus tard !), des partenaires issus des collectivités et surtout des investisseurs !

 

Un prévisionnel orienté autour de l’équilibre à cinq ans…

 

On l’aura compris le nerf de la guerre de ce projet aux ambitions alléchantes demeure l’argent. Le mécène n’en manque pas, visiblement. Mais, il sollicitera aussi les investisseurs locaux en ouvrant le capital de la future société qui portera le projet. Des subventions seront demandées aux partenaires territoriaux. On imagine allègrement qu’il sera nécessaire de disposer de plusieurs millions d’euros d’investissements à étaler dans le temps selon les chantiers à mettre en route pour atteindre le point d’équilibre prévu à cinq ans.

Quant au capital humain, François SCHNEIDER s’est entouré d’une équipe de choc pour piloter ce navire qui n’a rien d’un frêle esquif perdu dans la mer des Sargasses.

Le « capitaine au long cours » porteur du projet se nomme Bruno SCHOCH. Président du directoire de la société UNIBEL SA (structure de l’agro-alimentaire cotée à Paris), il a exercé ses multiples talents de manager dans le groupe fromager BEL.

C’est aussi une jeune femme, diplômée de Sup de Co Paris, Amandine SIMPHAL qui à 32 ans devient directrice du projet. Le troisième joker de François SCHNEIDER se nomme Jérôme GALLOT, un ancien de la Cour des Comptes qui gérera les relations avec les pouvoirs publics.

Outre le fondateur de la fondation, on trouvera également dans ce staff aux cinq têtes pensantes une figure connue et reconnue de l’univers entrepreneurial de l’Yonne, l’Auxerrois Michel PISANI, ancien président de la Maison de l’Entreprise et administrateur de l’agence Yonne Equipement. Un quintuor prêt à en découvre pour accomplir un rêve : redonner ses lettres de noblesse à ce site séculaire et intemporel...

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


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Sur le pont du bateau amarré au quai de l’Yonne, on distingue une décoration sobre. Elle se compose de figurines noires en hommage au spectacle vivant. Une discipline qui vit le deuil de ses fermetures successives depuis un très long moment. Un arrêt sur image qui met en exergue par le biais des souvenirs le bar, la musique et le théâtre. C’est la représentation d’un évènement qui ne ressemblera à nul autre. Confiné et à distance. Drôle d’anniversaire à La Scène des Quais…

AUXERRE: Difficile d’avoir le cœur léger quand les circonstances ne le permettent pas ! Néanmoins, il faut bien que la vie se poursuive. En célébrant par exemple le premier anniversaire d’un univers spécifique, dédié à la cause des artistes.

C’est ce qu’a voulu Mathilde PELEN, la propriétaire de la péniche auxerroise, transformée depuis qu’elle est amarrée à bon port en salle de spectacle. « La Scène des Quais » demeure toujours vaillante malgré les coups du sort et les aléas imputables à ce méchant virus.

Le 06 décembre, la cheffe d’entreprise n’a pas cillé face à l’adversité en proposant dans le respect des gestes barrières une commémoration hautement symbolique. Avec en guise de surprise pour ses quelques convives triés sur le volet une rétrospective filmée qui résumait le contenu de la saison une.

En quatre mois de circonvolutions culturelles et de programmes éclectiques, la « capitaine » de cet esquif ayant pour vocation de nourrir les neurones de ses passagers de belles, intelligentes et humoristiques idées, en a réalisé des choses.

 

 

 

Avec 203 représentations au compteur, La Scène des Quais aura proposé, excusez du peu, et ce malgré les vicissitudes impérieuses du doute dues aux répétitives séries d’ouverture et de fermeture, cent-soixante spectacles différents, mettant en lumière cent-dix artistes, plébiscités par 6 300 spectateurs sous des tonnes d’applaudissements !

Qui dit mieux, en vérité ?!  

La Scène des Quais, c’est également vingt-cinq bénévoles de l’association ARTEM qui gère la programmation, pour laquelle ce jour-là des produits à emporter et des boissons chaudes furent vendus afin de garantir un minimum de salaire aux artistes. Quand la solidarité s’invite à bord de la fameuse péniche…

Thierry BRET et Maryline GANDON

 


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L’emblématique figure du parachutisme en France, le vice-champion du monde de vol relatif à quatre et multiple détenteur de records mondiaux et européens Paul GRISONI s’est rapproché de l’enseigne de vêtements lyonnaise, spécialisée dans la conception de tenues de sports d’hiver. Objectif : profiter en plein ciel de l’une des dernières réalisations de NIVOSE qui offre un ajustement thermique du corps face à la rigueur des éléments…

SAINT-FLORENTIN : Cela paraît si facile sur le document iconographique. Il n’en est rien dans la réalité, une fois largué par le petit avion qui le transportait à plus de quatre mille mètres d’altitude.

Mais, pour l’homme aux vingt-deux mille sauts, cela n’est que broutille. Le principal est de rester concentrer pour atteindre les meilleures sensations possibles et répéter les figures inscrites au programme de la compétition.

Dans le milieu du parachutisme national et international, le nom de Paul GRISONI (Polo pour les intimes) est une référence depuis plus de quinze ans. C’est un cador de cette discipline très technique et vertueuse pour retrouver des sensations de légèreté en apesanteur ou presque ! Un cador qui a pris pour centre d’entraînement l’aérodrome de Saint-Florentin base actuelle de Paris Jump dont il est l’une des vitrines représentatives.

Alors quand il décide de se rapprocher du fabricant de vêtements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, NIVOSE, c’est qu’il a bel et bien une petite idée derrière la tête. Celle de bénéficier du savoir-faire ancestral (la marque existe depuis 1933) qui s’applique d’ordinaire aux parures chaudes et agréables des sportifs de neige et de glace.

Dans les airs, à plus de quatre mille mètres d’altitude de la terre ferme, la température est vraiment très basse. Limite agressive pour l’organisme. Equipé de cette nouvelle technique d’ajustement thermique élaborée par le fabricant lyonnais, Paul GRISONI peut alors se concentrer uniquement sur la perfection du geste à travailler et à obtenir. Sans se préoccuper de la froideur glaciale de la température. Le système qu’il l’équipe génère en effet de la chaleur interne à la demande ! Du cousin main pour ne plus se soucier de ce point de détail, en vérité !

Thierry BRET

 

 

 

 


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Au pied du podium, avant de disputer la rencontre de la quinzième journée de Ligue 2, le club bourguignon réalise l’une de ses meilleures saisons depuis bien longtemps. Des prestations où les buts s’accumulent en rafale dans le camp adverse comme ce fut le cas face à Niort (6-0) qui donneraient presque des raisons d’espérer en l’année 2021…

AUXERRE : A trois petits points du leader actuel, le club voisin de Troyes, l’AJ Auxerre occupe une méritoire quatrième place parmi le Top Cinq de ce championnat de Ligue 2, âpre et très relevé. Une position prometteuse que l’équipe bourguignonne n’avait pas connue depuis fort longtemps !

Faisant déjà nourrir de solides espérances auprès des supporters pour qui l’avenir de la formation dans la seconde partie de l’épreuve si le tempo devait rester le même pour les protégés de Jean-Marc FURLAN serait radieux !

En toile de fond, le but ultime serait d’accrocher l’un des deux billets donnant droit à l’accession directe en division supérieure et retrouver ainsi le faste d’une Ligue 1, vendeuse au niveau de certaines de ses affiches (quand le public sera invité à se rendre de nouveau dans les travées du stade Abbé Deschamps) et pourvoyeuse de nouveaux partenaires financiers. A défaut, la place de barragiste si la formation auxerroise clôturait la compétition à la troisième place.

Nous n’en sommes pas encore là, malheureusement. La phase aller du championnat doit déjà se boucler avec pour mise en bouche cette rencontre face à l’AS Nancy-Lorraine, longtemps l’un des épouvantails de l’ancienne Première division qui vit évoluer dans ses rangs des joueurs d’exception à l’instar d’un Michel PLATINI ou d’un Olivier ROUYER.

Gageons que ce déplacement au stade Marcel-Picot soit profitable aux couleurs de l’Yonne ! L’équipe alignée par Jean-Marc FURLAN reste sur une série de sept matchs sans défaite. Il n’y a aucune raison que cela s’arrête en si bon chemin !

 


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Nouvelle information capitale à ajouter dans le kafkaïen dossier de la vente du fameux édifice cistercien de l’Yonne, l’abbaye de Pontigny ! La cession de ce domaine patrimonial et spirituel sera à l’ordre du jour de l’assemblée plénière de la Région BFC les 10 et 11 décembre prochains. L’un des trois candidats à ce rachat, la congrégation religieuse de la Fraternité Saint-Pierre, reste en pole position dans la course finale. D’autant que son offre d’achat est supérieure au prix de vente initial…

PONTIGNY : C’est un cap très important qui vient d’être franchi dans le dossier de la future acquisition du domaine de l’Abbaye de Pontigny. L’un des trois prétendants au rachat de ce site cistercien qui demeure pour les exégètes de la spiritualité la seconde des quatre infrastructures religieuses les plus importantes du globe ayant contribué au rayonnement de l’ordre de Saint-Benoît et de Cîteaux vient de corriger sa proposition financière. Une correction résolument portée à la hausse !

La congrégation religieuse de La Fraternité Saint-Pierre vient en effet d’élever son offre d’achat initiale, la fixant désormais à 2,1 millions d’euros. Sachant que le prix de vente est estimé à 1,8 million d’euros.

Une décision prise le 27 novembre dernier par l’ordre religieux. Présente dans une quarantaine de diocèses à l’échelle de l’Hexagone, la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) est une société cléricale de vie apostolique et de droit pontifical.

 

Un règlement financier immédiat et sans conditions…

 

Apparue en 1988, cette communauté de prêtres au service de l’Eglise travaille à une double mission : la formation et la sanctification des ecclésiastiques. La semaine dernière, l’un de ses représentants, l’abbé Benoît PAUL-JOSEPH, supérieur du district de France, a adressé à la présidente de l’exécutif régional Marie-Guite DUFAY une synthèse du projet de rachat émanant de la fraternité religieuse, agrémentée d’un courrier faisant mention de la hausse de l’offre financière.

Un message dans lequel il est clairement spécifié que la congrégation était tout à fait disposée à prendre à sa charge les 300 000 euros de travaux actuels effectués sur la toiture du bâtiment. Une réhabilitation de cette partie de l’ancien édifice monacal que la Région a lancé il y a quelques semaines avant la vente.

De nouveaux éléments instructifs qui permettront peut-être au Conseil régional d’adopter la meilleure des décisions pour la cession de ce bien intemporel. Surtout que la Fraternité Saint-Pierre se dit prête à payer la somme de 2,1 millions d’euros de manière immédiate et sans conditions !

Une offre plutôt alléchante qui devrait faire réfléchir à deux fois les conseillers régionaux avant que ces derniers ne livrent leurs verdicts !

Le dossier sera, précisons-le, abordé lors de l’assemblée plénière des 10 et 11 décembre prochains, dans l’hémicycle du boulevard de la Trémouille.

 

 

Retour au spirituel ou pur développement économique : le dilemme

 

Toutefois, la congrégation religieuse n’est pas la seule des candidates à se positionner dans cette affaire. Deux autres projets ont été déposés dans la corbeille des prétendants : celle d’une association nationale et surtout l’offre de l’entrepreneur François SCHNEIDER par le prisme de sa fondation.

Situé aux pieds des Vosges, le Centre d’Art Contemporain de Wattwiller est l’une des œuvres de ce mécène, fondateur d’un groupe agroalimentaire qui possède dans sa besace l’exploitation de la source naturelle locale. Il y propose à l’année des expositions et une programmation culturelle dans un cadre idyllique. Son intérêt pour l’Yonne ne date pas d’hier.

François SCHNEIDER s’était impliqué au début des années 90 dans le projet de développement du domaine golfique de Roncemay. Intéressé aujourd’hui par le rachat de l’abbaye de Pontigny, l’industriel aimerait y faire éclore un concept articulé autour de la terre. Via de la confection de pain et d’huiles essentielles, d’espaces d’exposition à vocation culturelle et même l’accueil d’une infrastructure hôtelière de grand standing.

 

Une cession qui provoque des remous dans la sphère politique…

 

L’un des principaux opposants à la privatisation de ce domaine patrimonial n’est autre que le président du groupe Rassemblement National Julien ODOUL. Celui-ci s’offusque de la vente de ce site culturel, religieux et historique majeur de Bourgogne Franche-Comté érigé en 1114.

Un lieu, qui rappelons-le, représente 9,5 hectares de surfaces foncières et près de 6 000 mètres carrés de bâtiment qui appartiennent à la Région depuis 2003.Il nécessite une enveloppe de 200 000 euros annuelle pour son entretien, chose que cette dernière ne souhaite plus en supporter les charges.

Le 06 novembre, accompagné de Jacques RICCIARDETTI, vice-président du groupe RN et conseiller régional du Doubs, l’élu de Sens a effectué le déplacement in situ à la suite d'une alerte informative émanant de Serge SCAPOL, président de l’Association de l’orgue de Pontigny.

Les deux élus du RN s’indignaient alors à l’idée de voter à la sauvette et en urgence un « projet non abouti puisque la Fondation Schneider n’avait toujours pas déterminé les partenaires hôteliers avec lesquels le projet serait peut-être réalisé… ».

Le vote, initialement programmé au 13 novembre, avait été retiré de l’ordre du jour de l’assemblée plénière. Et renvoyé à une future session. Celle qui se profile les 10 et 11 décembre prochains.

 

 

 

Roselyne BACHELOT invitée à s’exprimer sur ce dossier…

 

Il y a quelques jours encore, Julien ODOUL est remonté au créneau. En adressant une missive à la ministre de la Culture, Roselyne BACHELOT.

Dans cet écrit, il fait part de son inquiétude à sa correspondante sur les dangers qui pourraient survenir sur le domaine de Pontigny si la cession du bien devenait effective dans le cadre du projet hôtelier porté par la Fondation Schneider.

« Le domaine cherche aujourd’hui le projet qui pourra lui redonner vie et permettre à tous les Bourguignons et tous les Francs-Comtois de découvrir un site exceptionnel, tout à la fois par son passé cistercien et les flamboyantes « Décades », organisées pendant trente ans. L’absence de concertation avec les élus locaux ou les services de l’Etat, l’opacité entourant la sélection de la Fondation Schneider, la crise sanitaire et enfin la proximité dans quelques mois des élections régionales, ne permettent pas selon moi, d’identifier sereinement le projet le plus adapté… ».

En filigrane, l’élu RN d’ajouter dans son courrier que « le choix de ce rachat doit s’inscrire dans le long terme pour permettre une transmission respectueuse d’un patrimoine partagé avec les Bourguignons et Francs-Comtois mais aussi intimement lié avec une abbatiale construite au XIIème siècle… ».

Saisissant de manière officielle la ministre de la Culture dont il attend en retour la réponse, le porte-parole du groupe RN au Conseil régional exige également des garanties sérieuses pour que ce patrimoine reste accessible à tous.

Sans qu’il n’ait à subir des altérations architecturales et que souffle toujours l’esprit d’illustres personnages ayant fréquenté l’endroit tels que Adèle de Champagne, Paul Desjardins, André Gide, Roger Martin du Gard, Jean-Paul Sartre, Antoine de Saint-Exupéry, Gaston Bachelard ou encore André Malraux.

Dans l’Yonne, des voix se font également entendre et prennent position en faveur d’une réappropriation de ce domaine spirituel par la congrégation religieuse de la Fraternité Saint-Pierre. C’est le cas en particulier de l’ancien édile de Chevannes, Jacques CHANARD qui ne cache pas sa profonde désapprobation si le projet à vocation purement économique venait à l’emporter…

Thierry BRET

 


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