Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Comment se définit la structure ? C’est une start-up évoluant sur le marché de l’innovation textile, tout simplement ! Apparue dans le sérail économique de l’Yonne en septembre 2019, l’entité (l’une des rares entreprises à être accueillies au Pôle Environnemental d’Auxerre) fait déjà beaucoup parler d’elle question originalité et positionnement. Collecter et recycler des collants de femmes en les valorisant sont des idées astucieuses : il fallait y penser !

 

AUXERRE : Créer de nouveaux collants destinés à la gent féminine en récupérant les anciennes paires qui circulent sur le marché pour mieux les valoriser en les recyclant est une idée de génie ! Cocorico ! Cette trouvaille du champ des possibles de l’inventivité à la française est même le pur reflet du made in Yonne dont ne départirait pas le candidat entrepreneur à la présidence de la République, Arnaud MONTEBOURG !

Il fallait pour cela toute l’ingéniosité subtile de quelques esthètes de la filière textile pour y parvenir. On pense inévitablement au tandem incontournable qui sévit dans l’Yonne, un duo composé de Laurent TROGNON, PDG de la société DIVINE et son ancien acolyte de la branche sportive rugbystique (vive le Racing 92 et ses pépites entrepreneuriales !) Frédéric ASTRUI pour que naisse enfin ce concept pour le moins singulier.

 

 

Une enveloppe de 100 000 euros de l’ADEME en guise de soutien…

 

Le nom de code inhérent à ce projet fut très facile à trouver : ECOLLANT ! Un jeu de sémantique mêlant les mots « collant » à « écologie ». Avec pourquoi pas, en sus, le clin d’œil à « économie » !

Bref de la belle ouvrage en vérité comme le sont les premiers modèles de chaussettes aux fils recyclés qui ont été dévoilés au préfet de l’Yonne Henri PREVOST lors de sa récente visite plus que de courtoisie au siège de la start-up auxerroise. Ce dernier ne pouvait manquer l’opportunité de se rendre dans une structure professionnelle dont les louanges ont été largement saluées par la voie médiatique, y compris à l’extérieur de nos frontières, pour la qualité de l’initiative.

La preuve : ECOLLANT figure depuis le 24 septembre parmi les heureux lauréats de ces entreprises bénéficiaires de l’une des variantes du plan de relance, dans la catégorie « Tremplin pour la transition écologique des PME ». Un dispositif qui permet à ses récipiendaires d’être accompagnés sous la forme d’aides sonnantes et trébuchantes de la part de l’Etat et de ses organes putatifs que sont l’ADEME ou BPI France.

Cette même ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise des Energies) qui vient de débloquer la coquette somme de 100 000 euros pour booster le concept, né dans les neurones d’un Laurent TROGNON, fondateur de la société, toujours à la pointe de l’offensive entrepreneuriale.

 

 

Un produit à recycler en séparant des éléments qui le composent…

 

Passionné par ce qu’il a vu, Henri PREVOST s’est dit très enthousiaste en découvrant cet univers spécifique, où il a apprécié la stratégie pertinente de cette start-up novatrice, spécialisée dans le recyclage de textile.

Quant aux explications, abondamment fournies par Agathe ROUZAUD, jeune cheffe de projet à la tête bien faite, au cursus et parcours de vie déjà très impressionnants, elles n’ont pu que renforcer l’étroite conviction du représentant de l’Etat de suivre de très près cette pépite aux perspectives prometteuses sur notre territoire.

La jeune femme s’est fendue d’un long exposé des plus dithyrambiques et réalistes sur le bien-fondé de cette structure à l’avenir certain.

D’autant que les chiffres plaident en faveur de cette entité innovante. Plus de 104 millions de paires de collants sont ainsi jetées chaque année après un usage restreint (le produit n’est finalement porté en moyenne que six fois par sa consommatrice) dans l’Hexagone. Or, il y a matière à le recycler.

Comment ? Pour les férus de la technique, il est nécessaire de séparer le polyamide de l’élastomère, des composants qui entrent dans la fabrication de ces vêtements que les femmes aiment porter.

D’où l’importance de cette collecte assurée en amont afin de récupérer la matière première, indispensable à son retraitement selon des procédés technologiques adéquats selon un processus industriel.

 

 

Double projet d’implantation de structures dans l’Yonne…

 

Toutefois, la séparation entre ces deux matières, polyamide et élastomère, des substances dérivées du pétrole, ne s’apparente pas à un jeu de garnement. Les méninges tournent à plein régime parmi les dirigeants de la start-up pour trouver le processus idoine, inspiré de la chimie, mais en faisant abstraction de tout usage de produits toxiques. Les chantiers sont ouverts pour espérer aboutir au plus vite à ces solutions novatrices. Et éco-citoyennes.   

En marge de ces aspects technologiques, le préfet de l’Yonne a pu découvrir la première collection de chaussettes made in Yonne 100 % recyclés, une collection unique en France. Elle vient compléter la ligne de maillots de bain apparue en 2021. Soit dix mille produits qui ont bénéficié de techniques de recyclage.

Autre projet qui n’a pas manqué d’interpeller le préfet Henri PREVOST : l’implantation future de l’usine de production d’ECOLLANT et l’ouverture d’un centre de tri de produits à recycler. Deux infrastructures qui devraient voir le jour dans l’Yonne au cours de ces prochains mois.

Lors de sa prise de parole, Henri PREVOST insista sur « la dimension écologique et environnementale forte, ainsi que la dimension sociale de ce concept ». Une très belle illustration de l’économie circulaire dont on parle tant.  

« Ce projet est très illustratif de ce que l’on doit faire dans la gestion de la problématique des déchets (dans le cas présent les collants usagés) et de la méthodologie exemplaire à apporter pour y faire face ».

Rappelant les principes vertueux du plan de relance, c’est-à-dire faire en sorte qu’à l’issue de cette crise que nous traversons, cela puisse armer davantage la France dans la compétition mondiale, le haut fonctionnaire estima que les acteurs de l’entrepreneuriat ont pris enfin conscience de la nécessité de faire évoluer les paradigmes professionnels. Ce dont il s’est réjoui en écoutant attentivement les propos explicatifs d’Agathe ROUZAUD, qui ne manquait certes pas d’arguments…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le projet de ZALANDO se retrouve de nouveau face à une forte opposition locale. D’abord huée par la commune de Montereau-sur-le-Jard en Seine-et-Marne, l’enseigne se heurte désormais au territoire Sénonais où Stop PANHARD montre les dents. Après des mois de combat et d’études des zones d’ombres autour du dossier, le collectif a décidé de porter l’affaire en justice.

 

SENS : Le collectif Stop PANHARD a fait le point sur le projet de construction d’un parc logistique comprenant un entrepôt de 108 617 mètres carrés au nord de la zone des Vauguillettes, lors d’une récente réunion publique. Chronologie des événements et motifs de l’opposition : le collectif citoyen a exposé l’ensemble de ses actions dont une pétition. Celle-ci a récolté plus de 3 200 signatures. Il s’est, en outre, expliqué sur sa stratégie juridique qui exploitera l’opacité du projet.

 

Le e-commerce est loin d’être dématérialisé et sans conséquence…

 

Ce qui préoccupe davantage les membres du collectif, c’est notamment la pollution générée par un trafic de poids lourds très dense, l’impact sur le commerce local et la destruction de près de 40 hectares de terres agricoles.

Alors que « le besoin de terres nourricières n’a jamais été aussi criant » s’indigne Sylvie BELTRAMI, co-présidente de l’ADENY, association de Défense de l'Environnement et de la Nature de l'Yonne.

En termes d’emplois, le projet faisait une belle promesse de création de deux mille postes initialement. Puis, il a été baissé à 1 200 créations de poste. Une aubaine tout de même pour le bassin de Sens dont le taux de chômage est de 7,8 %.

Tandis que le collectif dresse un tableau bien noir avec beaucoup moins d’emplois que prévu (200 à 300), précaires, éprouvants, peu qualifiés et pour une faible rémunération, ainsi qu’un un fort turn-over et des formations courtes.

Plusieurs rapports gouvernementaux rendent compte de cette réalité et même d’une hausse exponentielle des contrats à durée déterminée dans ce secteur.

En 2016, les entrepôts et des établissements logistiques affichaient un taux de recours à l’intérim de 15 %. Aujourd’hui, un tiers des salariés sont embauchés sous ce type de contrat.

De plus, les entrepôts profitent de l’avènement de la robotisation. Cela permet d’augmenter la productivité. Même si les professionnels assurent que les sites ne seront jamais 100 % robotisés, la main d’œuvre humaine affectée aux tâches pénibles sera très certainement remplacée sur le long terme.

 

 

Une stratégie juridique axée sur la dissuasion…

 

Première étape prévue par l’avocat du collectif, Me Grégoire WEIGEL : former un recours contre l’arrêté préfectoral du 28 septembre 2021, portant autorisation environnementale devant le Tribunal Administratif de Dijon.

En attaquant cet arrêté en référé, procédure d’urgence autorisée par le Code de l’environnement sous certaines conditions, le collectif espère le faire annuler et ainsi bloquer le projet.

« Ces conditions c’est, par exemple, la requalification de l’avis du commissaire-enquêteur » qui avait émis un avis positif, suite aux réponses de PANHARD jugées convenables.

Cependant, Me Grégoire WEIGEL estime que le commissaire-enquêteur n’a pas eu connaissance du véritable dossier.

Le projet comporte en effet de nombreuses zones d’ombre dont l’entrepôt de messagerie qui n’a pas été décrit ou encore l’absence de mention de l’accroissement du trafic dû aux retours gratuits proposés par ZALANDO, spécialiste du e-commerce.

Deux paquets sur trois en moyenne seraient retournés par les clients selon le journal suisse « Le Temps ».

Au final, l’objectif du collectif est de déclencher un maximum de procédures afin de dissuader le géant du e-commerce de s’implanter à Sens. Le collectif pourrait bien obtenir gain de cause.

Car le maire de Montereau-sur-le-Jard Christian HUS avait affirmé auprès du journal « La République de Seine-et-Marne » que l’enseigne « ne veut pas être en contradiction avec les habitants et les élus locaux ». Un dossier à suivre de près…

 

Floriane BOIVIN

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ne plus se sentir isolé du monde extérieur et profiter des offres technologiques et virtuelles offertes par la fibre optique ! Ce sera bientôt une excitante réalité pour quatre nouvelles communes, sises dans le secteur occidental de l’Yonne. En installant le 36ème nœud de raccordement optique (NRO) qui équipe le département, Druyes-les-Belles-Fontaines, Andryes, Sougères-en-Puisaye et Etais-la-Sauvin vont rejoindre bientôt le vingt-et-unième siècle, celui des NTIC !

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il faudrait presque se pincer le derme pour y croire vraiment. Voire se piquer la peau avec la pointe acérée d’une aiguille afin de se réveiller très vite de ce songe matinal en dissipant ces images oniriques qui défilent devant nos yeux.

A moins que ce ne soit le froid quasi polaire de ce petit matin blême de décembre qui embrouille la vue et les idées ! Là, à quelques mètres d’un groupe de personnalités institutionnelles et politiques du cru, frigorifiées par la bassesse des températures qui mord à vif les visages rougis, se joue le premier acte du déploiement de la fibre à grande vitesse dans l’Yonne. Plus précisément celui qui concerne un secteur très emblématique et touristique de la Puisaye-Forterre, plutôt Forterre que Puisaye par ailleurs, Druyes !

Dans les airs, un énorme bloc, la fameuse structure accueillant le dispositif de raccordement à la fibre optique, se meut très lentement et avec infime précaution tenu par de solides sangles depuis une remorque jusqu’à sa base où il sera déposé tout en délicatesse sur un socle de béton. Les attaches sont plutôt rassurantes vu le poids de cet ouvrage, qui présente une esthétique évoquant un revêtement fait de bois. Agréable à l’œil, selon les premiers commentaires du voisinage, et qui tranche avec la rudesse du bloc de béton façonné à l’état brut posé d’ordinaire. Un plus qui ne dépareille pas trop avec l’environnement.

 

 

57 NRO à implanter au total dans l’Yonne…

 

En fait, que va donc permettre ce fameux NRO, trente-sixième du nom, confirmant ainsi l’accélération de ce vaste chantier d’accessibilité au plus grand nombre (c’est-à-dire in fine à tous les habitants de l’Yonne d’ici la fin de 2023) piloté par le Conseil départemental et ses partenaires ?

Si le premier de ces blocs monolithiques a été posé en mars dernier sur notre territoire, il offre depuis la possibilité à ses bénéficiaires d’être raccordés à cette fibre optique qui n’a pas son pareil pour booster de manière ultra réactive et rendre fiables les connexions informatiques.

Au total, 57 NRO devront être installés dans l’Yonne. Ils représentent donc les maillons initiaux de cette chaîne incontournable du développement de ce réseau de fibre local.

Explications fournies par l’un des représentants techniques de l’opération : « les NRO assurent le lien entre le réseau national et celui de la distribution des opérateurs… ».

En filigrane, ce sont eux qui fourniront après coup le service final aux abonnés, au nombre de quatre en France à l’heure actuelle (ORANGE, SFR, FREE et BOUYGUES) dans un delta temporel de six à huit mois après la pose du NRO.

 

     

Un cahier des charges respecté à la lettre par ALTITUDE Infra…

 

Dans le cas présent, ce NRO accueille en son sein les équipements nécessaires aux opérateurs en vue de ces futures connexions. Il offrira l’excellente opportunité technologique à plus de 1 300 foyers, entreprises et collectivités de bénéficier des services de ce support. Il s’agit des localités d’Andryes, de Sougères-en-Puisaye, d’Etais-la-Sauvin (où la téléphonie laisse complètement à désirer entre parenthèses) et à Druyes-les-Belles-Fontaines.

Toutefois, il faut tempérer quelque peu les ardeurs trop enthousiastes des moins impatients ! Ces raccordements à la fibre ne devraient être effectifs réellement qu’au second semestre 2022.   

A contrario, la pose des NRO s’effectue avec célérité puisque ces 36 nœuds de raccordement ont été installés en moins de neuf mois, y compris au plus fort de la crise sanitaire.

Baptisé YCONIK, ce projet de déploiement à la fibre optique, voté par les élus du Conseil départemental de l’Yonne, a prévu de doter tous les habitants du territoire de cette précieuse technologie d’ici 2023. Soit plus de 127 000 foyers, entreprises et collectivités qui seront éligibles. Un cahier de charge que respecte pugnace la société ALTITUDE Infra depuis les origines du programme.

Dans le cadre de sa DSP (délégation de service public), le groupe dont Lionel ANSELMO assure la vice-présidence, a mobilisé ainsi plus de 190 millions d’euros pour couvrir 100 % de l’investissement porté par YCONIK. Sans qu’il n’y ait eu recours à la moindre subvention publique ! Un sacré challenge,  en vérité, par les temps qui courent alors que les robinets grands ouverts coulent à flot  du fait du contexte de la crise sanitaire et de ses plans de relance…

 

 

En savoir plus :

 

Ont assisté à l’inauguration de ce 36ème NRO :

Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription de l’Yonne,

Pascal HENRIAT, vice-président du Département de l’Yonne en charge du numérique,

Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, conseiller régional et président de la CC de Puisaye-Forterre, représentant le maire de Druyes Jean-Michel RIGAUD,

Yves VECTEN, conseiller départemental de l’Yonne,

Lionel ANSELMO, vice-président de la société ALTITUDE Infra,

Michel CAZZOLLI, directeur du programme YCONIK by ALTITUDE Infra.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La patience est la clé de la joie, dit volontiers la maxime ! Il aura fallu abuser de cette vertu cardinale avant de procéder à la cérémonie d’inauguration du nouveau centre de formation agricole (CFA) de l’Yonne. Une structure implantée depuis près d’un an sur le site de l’établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole Les Terres de l’Yonne. Un instant solennel qui augure d’excellentes perspectives…

 

VENOY : Un an, c’est à la fois très long quand on attend des choses et bien trop court dans certaines circonstances de la vie. De la patience, les responsables du CFA agricole de l’Yonne en ont eu à revendre avant de pouvoir enfin officialiser comme il se doit, avec toute la solennité requise autour d’un tel évènement festif, la phase inaugurale de leur structure.

Il y a quelques jours, l’établissement implanté sur le complexe pédagogique des Terres de l’Yonne a enfin touché de l’index le Graal de la reconnaissance publique. Devant un aéropage de personnalités de la sphère politico-institutionnelle régionale. Un fait qui a clôturé ainsi toutes les supputations et autres commentaires hasardeux ayant pu exister par le passé sur l’opportunité d’avoir déménagé ce site depuis Champignelles en le rapatriant à Venoy ! Un virage à 180 degrés pris à l’époque par la Région afin de résoudre les déséquilibres financiers permanents de l’ancienne structure.

Force est de constater qu’au terme de ces douze derniers mois vécus au nord d’Auxerre, même dans des espaces modulaires qui accueillent la direction et le personnel administratif, jamais le CFA agricole de la Brosse ne s’est aussi bien porté ! 

 

Une visibilité accrue en termes d’image sur les réseaux sociaux…

 

Non seulement, la structure s’est parfaitement intégrée dans le paysage pédagogique de l’établissement de Venoy, lui conférant une complémentarité évidente au niveau de ses formations et cursus (rappelons que le complexe propose des cycles formatifs permettant de préparer aux métiers de l’agriculture, de la vigne, du secteur équestre et des paysagistes) mais en outre, elle a optimisé le nombre de ses élèves.

De quatre-vingt-dix apprentis qui fréquentaient le centre de formation lorsqu’il était encore fonctionnel en Puisaye, le chiffre se situe à l’heure actuelle à 130 apprenants !

Un bond considérable des effectifs qui atteste que la visibilité du lieu est bien identifiée de la part des familles et de leur progéniture. Sans omettre un positionnement marketing bien rodé sur les réseaux sociaux et mis en exergue par la nouvelle directrice Hélène DECULTOT, elle-même cogérante d’une agence de communication et de marketing dans une vie antérieure ! Bonne pioche !

 

 

Le déménagement du site de Champignelles était irrévocable…

 

D’ailleurs, ce volontarisme initié vers la sensibilisation par l’image a été traduit dans les faits par la projection avant la prise de parole d’un clip de 3’42’’, plutôt bien ficelé au plan technique. Un aperçu visuel très significatif de l’état d’esprit qui règne céans depuis cet emménagement de la rentrée 2020. Un bonheur mâtiné de plénitude pour les équipes professionnelles comme pour les apprentis !   

D’ailleurs, preuve que ce premier court métrage a plu dans les chaumières, le CFA agricole prépare déjà la suite, un opus de la même veine qui sera réalisé après la restauration du bâtiment pédagogique.  

Ce sentiment de joie a été partagé par Jean-Baptiste THIBAUT. Président du conseil d’administration des Terres de l’Yonne, l’une des figures de proue actuelle de la chambre départementale d’agriculture n’a pas caché sa joie de se retrouver dans pareil lieu.

Malgré le retard inaugural d’un an, imputable à ce satané coronavirus ! Le fait de tourner la page une bonne fois pour toute avec le site de Champignelles qui dès sa conception au début des années 80 avait accueilli deux types de formation : l’apprentissage initial et la formation par alternance est donc acté. Mais, l’arrêt de la pédagogie initiale une décennie plus tard compromettra très sérieusement l’équilibre économique de l’institution.

Malgré une aide d'équilibre de la part de la Région, accordée ces dernières années et malgré le dévouement et l'adaptabilité du personnel éducatif ainsi que de l'équipe de direction, le recrutement et les conditions d'accueil et de pédagogie devenaient de plus en plus difficiles à assurer. On connaît la suite de l’épisode…

 

 

Une seconde année opérationnelle à Venoy qui confirme les choix…

 

En avril 2019, il a été validé par la Région de rapatrier le CFPA à la Brosse. Ce déménagement avait l'aval de la profession agricole à travers la voix de la Chambre d'agriculture.

Un rapprochement qui aura permis in fine d’optimiser les moyens comme la restauration, l’internat, le plateau sportif et offrir une plus grande attractivité pour le centre. Avec des coûts moindres et des meilleures conditions de travail pour les apprenants ainsi que le personnel éducatif.

Jean-Baptiste THIBAUT ne manque pas de saluer l’investissement du maire de la commune, vice-président du Département, Christophe BONNEFOND.

« Il nous a facilité toutes les démarches administratives, à titre d’exemple, la demande de permis de construire ! C’est vrai que dès qu'on rentre dans l'administratif, ça peut être très simple comme ça, peut être très compliqué. Et quand on a quelqu'un qui facilite les choses, ça permet d'aller plus vite pour faire avancer les dossiers… ».

Le deuxième exercice est désormais enclenché pour le CFA agricole sur son nouveau terrain de jeu. Un second exercice plus que prometteur avec cette hausse caractéristique des effectifs. Ce qui fait dire à Jean-Baptiste THIBAUT : « J'ai pu constater que malgré les problèmes inhérents à cette pandémie, la greffe a pris. L'équipe directionnelle et l'équipe éducative sont très motivées avec des conditions de travail qui s'améliorent… ».

 

 

Un équilibre financier retrouvé mais toujours à consolider…

 

Des interactions se font avec le lycée avoisinant. Quant à la partie budgétaire, elle s’améliore. « Nous sommes à l’équilibre, confirme le président du conseil d’administration, mais attention, il nous faut le consolider durablement ».

Des bons points que Jean-Baptiste THIBAUT attribue également depuis la tribune à la politique volontariste de l'État en faveur de l'apprentissage sous forme de différentes aides visant à soutenir les initiatives pédagogiques.

« Pourvu que cela dure ! » devait ajouter l’orateur en reprenant à sa guise la célèbre formule de la mère de Bonaparte.

Reste que les locaux modulaires et quoique confortables du CFA agricole newlook ne peuvent être que provisoires. Plusieurs bâtiments pourraient être réhabilités sur le complexe de la Brosse à l’avenir. Une piste qui ne manquera pas d’être évoquée lors des prochains conseils d’administration en 2022 !

 

 

En savoir plus :

Parmi les personnalités présentes à cette inauguration :

Henri PREVOST, préfet de l’Yonne,

Christian MOREL, vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté en charge de l’Agriculture,

Marie EVRARD, sénatrice et conseillère départementale de l’Yonne,

Christophe BONNEFOND, vice-président du Département et de l’Agglo de l’Auxerrois,

Gilles DEMERSSEMAN, conseiller régional de BFC,

Gilles ABRY, conseiller départemental,

Didier MICHEL, président de la Fédération départementale du Bâtiment,

Sonia PATOURET, conseillère départementale,

Arnaud DELESTRE, président de la Chambre départementale d’Agriculture,

François AVEZ, directeur de la Chambre départementale d’Agriculture…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Créneaux sans rendez-vous pour les 65 ans et plus, renforcement du protocole sanitaire dans les écoles primaires, vaccination des 5 à 11 ans, port du masque en centre-ville, arrivée massive de doses de vaccins, ouverture de nouveaux spots de vaccination… lors d’une conférence de presse le préfet Henri PREVOST, le délégué départemental de l’ARS Yann de KERGUENEC et le directeur académique Vincent AUBER ont présenté les nouvelles mesures sanitaires. Elles visent à freiner le rebond épidémique de la cinquième vague.

 

AUXERRE: Pas de « trêve des confiseurs » dans la lutte contre la propagation du virus ! La cinquième vague de COVID-19 frappe notre département de plein fouet et les chiffres s’emballent, à l’image du taux d’incidence dans l’Yonne, passé en dix jours de 186 à plus de 290.

Si l’aggravation de la circulation du virus est bien réelle, la situation est toutefois différente des contextes connus précédemment du fait que 76 % des Icaunais bénéficient à ce jour d’un schéma vaccinal complet. D’où une série de mesures annoncées moins contraignantes que celles prises l’an passé à pareille époque. Où la seconde vague avait été marquée par le retour du confinement. La prudence doit pour autant rester de mise a rappelé avec force le préfet de l’Yonne Henri PREVOST : « Il est impératif que chacun adopte son comportement, avec l’objectif d’arriver en bonne santé pour les fêtes et ne pas saturer le dispositif hospitalier… ». Insistant une fois encore sur l’importance à respecter les gestes barrières, notamment lors de moments de convivialité propices à la propagation du virus, comme les pots festifs de fin d’année au sein des entreprises.

 

 

Une pente ascendante des hospitalisations dans l’Yonne…

 

Délégué départemental de l’Yonne à l’Agence régionale de Santé, Yann de KERGUENEC mise lui aussi sur la prudence afin d’anticiper les potentiels risques de tension pouvant entraîner un surcroît d’hospitalisations, notamment en service réanimation : « C’est là le véritable sujet, le risque de blocage de notre système de santé… ». A ce jour, 93 personnes sont hospitalisées dans le département, victimes de la pandémie, contre 17 il y a un mois. Un chiffre corroboré par celui des patients en réanimation, passé de 3 à 11 pendant la même période, pour une capacité maximale de 22 lits. Une pente ascendante à laquelle les autorités de santé doivent faire face, d’où la mise en œuvre du « plan blanc » dans tous les établissements du département. Il permet de mieux répartir les prises en charge, d’accélérer les transferts de patients et si nécessaire, de déprogrammer certaines opérations non urgentes. Evitant ainsi aux hôpitaux pivots que sont les CHU d’Auxerre et de Sens, d’assumer seuls la tension hospitalière.

 

 

Des opérations « aller vers » vont également se déployer…


Le dispositif de vaccination bat son plein et la mobilisation est totale, avec notamment l’arrivée annoncée de 21 000 doses supplémentaires dès la semaine prochaine : « Des vaccins à majorité de type Moderna, mais il est utile de le préciser, tout aussi efficaces et garantissant la même innocuité que le Pfizer, tous les deux de type ARN Messager. La seule restriction étant que le Moderna n’est pas injectable aux moins de 30 ans… ».

Par ailleurs, toute personne de 65 ans et plus, jugée prioritaire, pourra à compter du 15 décembre, bénéficier d’une troisième dose de rappel en centre, de vaccination, même sans rendez-vous. Également annoncée à la même date, la mise en place de la vaccination des 5/11 ans pour les enfants ayant des pathologies à risque, ouverte à tous à partir du 20 décembre.

Des mesures auxquelles vont se rajouter des opérations « aller vers » afin de faciliter un peu plus l’accès à la vaccination, notamment dès ce samedi, dans certains centres commerciaux : « On va profiter des prochains week-ends, traditionnellement à forte affluence, pour monter des opérations de vaccination, avec ou sans rendez vous de manière à être au plus près des personnes et leur apporter leur dose de rappel… ». A noter qu’à ce jour, 40 % de la population icaunaise bénéficie d’un schéma vaccinal complet de trois doses et la marge de manœuvre est importante. D’autres opérations du même type vont être mises en œuvre, que ce soit à destination des 80 ans et plus, dans les établissements scolaires, voire dans les entreprises : « Autant d’actions visant à toucher les personnes encore hésitantes par rapport au vaccin… » .

 

 

La montée en puissance des tests salivaires chez les plus jeunes…

 

Présent également, Vincent AUBER, directeur académique des services de l’Education nationale de l’Yonne a présenté les nouvelles mesures en vigueur dans les écoles, avec notamment le port du masque y compris à l’extérieur dans la cour de récréation. Il a insisté sur le critère de non brassage des élèves : « Il est extrêmement important à nos yeux et c’est ce qui distingue ce nouveau protocole du précédent, veillant à ce que les groupes constitués ne se mélangent pas, pour permettre un tracing plus rapide… ». Les tests salivaires montent également en puissance, avec 1 100 tests réalisés la semaine dernière dans le département au sein d’établissements publics et privés, pour deux cas positifs déclarés. Plus de 5 000 autotests ont également été distribués, à destination de tous les personnels au contact direct des élèves. Autre mesure d’envergure, la distribution de plus de 7 000 masques inclusifs transparents, considérés comme moins anxiogènes et facilitant l’enseignement : « En particulier quand on travaille sur le langage avec les plus petits… ».

En conclusion, le préfet Henri PREVOST a rappelé que les rues de l’hyper-centre d’Auxerre et de Sens étaient désormais soumises au port du masque. En lien avec la municipalité, un affichage sera installé en conséquence dès ce week-end pour en informer la population plus efficacement : « L’objectif comme toujours, n’est pas de prendre les gens en défaut, mais qu’ils comprennent la règle en la rendant lisible et qu’ensuite, celui qui ne la respecte pas soit verbalisé, de sorte que les gens se protègent et arrivent en bonne santé au moment des fêtes… ».

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil