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Avec une crise économique qui impactera directement les cours de la bourse, la restructuration des patrimoines se fera nécessairement vers les investissements immobiliers. On peut acheter directement ou par l’intermédiaire d’une société civile : la SCI (Société Civile Immobilière). Il existe des modes en matière de création juridique des sociétés. La SCI est hélas trop souvent présentée comme une panacée. Dans le cadre de la création d’entreprise, on ne doit jamais commencer par se dire, « je crée une  SCI » ou une « SARL »… Non, le choix juridique correspond au panier qui contient un projet et des personnes. La SCI présente des avantages et des inconvénients considérés comme autant de pièges !

TRIBUNE : C’est la liberté la plus totale ! Pas de montant minimum, quel que soit le montant de l’investissement, deux actionnaires minimum, les associés se répartissent les parts comme ils le veulent et choisissent  le démembrement des parts, « nue propriété et usufruit ». Si une SCI ne peut pas être unipersonnelle, on peut contourner légalement cette disposition. Pour avoir votre SCI tout seul, il suffit de créer une société holding unipersonnelle (comme une EURL ou une SASU), puis de vous associer avec votre société unipersonnelle pour créer votre SCI. Ainsi, il y a bien deux associés, mais en fin de compte, vous êtes la seule personne physique.

Démembrer les parts, c’est une possibilité qui peut faciliter les aspects de la transmission du patrimoine. On démembre ainsi les parts, en parts de nue propriété, parts d’usufruits et plus récemment en parts de « fiducies » ou de « quasi-usufruit ». La fiducie est parfois pratiquée pour désigner le ou les gestionnaires dans le cas d’héritage d’entreprises. Par rapport à une indivision classique, il peut être avantageux, financièrement et fiscalement, de créer une SCI. Attention, seul le notaire pourra vous indiquer si votre choix est judicieux et par conséquent comment orienter le testament.

On le comprend bien, même si on peut trouver des modèles gratuits de statuts de SCI, ne pas faire appel à un notaire ou un avocat semble suicidaire ! Honoraires de conseils, frais de publicité et frais d’enregistrement au Registre des Sociétés, il faut compter entre 3 000 et 5 000 euros.

 

 

Les inconvénients de la SCI…

 

Créer une SCI, c’est être immédiatement dans le collimateur de l’administration fiscale. Ceux qui pensent éviter de payer leurs dettes personnelles fiscales grâce à une SCI sont dans l’erreur. Par « l’action Paulienne », si le fisc démontre que la création de la SCI avait pour but de générer votre insolvabilité,  il pourra saisir le bien quelle que soit la répartition des parts et leur démembrement.

Attention, le but est purement civil, ceux qui sont tentés d’augmenter les loyers en intégrant du matériel, se verront redressés fiscalement : rappels sur cinq ans de TVA et d’impôts sur les sociétés. Les salaires ou émoluments divers versés à des associés ne peuvent pas être pris en compte dans les charges de la SCI, mais intégrés dans les revenus imposables de l’associé. Le choix de l’option à privilégier, soit l’impôt sur les sociétés, soit l’impôt personnel concernant les revenus de la SCI fera encore l’objet de l’avis de l’expert.

Si vous êtes plutôt léger en matière de connaissance comptables, il faut prendre un expert-comptable. De plus, ne pas oublier de convoquer chaque année et dans les règles, les actionnaires pour l’assemblée générale et ensuite établir le rapport d’assemblée. L’expert pourra vous dire ce qui relève de l’AG ordinaire et de l’AG extraordinaire.

Oui, la SCI peut correspondre à une réalité d’investissement patrimonial pertinente mais attention DANGER ! Sur le net on a vu passer un dossier gratuit : « SCI, l’arme secrète des millionnaires ». J’ajoute, l’arme non secrète du fisc ! Et méditons cette pensée de Serge MIRJEAN : « Le percepteur est un homme vraiment intraitable dans l'exercice de ses ponctions ! ».

 

Jean Paul ALLOU

 


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Trois mots et non des moindres, pour celles et ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de l’entrepreneuriat. « Entreprendre », « aventure » et « liberté ». Des termes qui ont eu les faveurs de discussions et de réflexions, celles voulues par les représentants de GROUPEACTIVE, réunis en rencontres nationales pour la première fois dans l’Yonne…

 

SENS : Désignée ville attractive (et sportive) il y a peu par un label national, la capitale des Sénons l’est tout autant au niveau de l’intérêt que lui porte les entreprises, soucieuses de se poser dans ses installations structurelles afin de s’y retrouver en séminaire.

Ce fut le cas le 22 septembre dernier avec la présence de l’un des leaders de l’accompagnement des TPE/PME en France – GROUPEACTIVE – qui a investi les lieux (le magnifique complexe de « L’Amphi ») lors de rencontres de prospective passionnantes.

Annuellement, GROUPEACTIVE, soit l’addition de trois métiers à fortes valeurs ajoutées que sont le développement commercial, l’excellence industrielle et la transformation digitale et numérique, donne rendez-vous à une centaine de spécialistes et experts, membres de ses réseaux professionnels PROSPACTIVE, DSIACTIVE et PRODACTIVE. Participent également, autour de thématiques qui sont au cœur des enjeux de l’entreprise à ce rendez-vous, clients, partenaires, institutionnels et élus.

 

L’une des ultimes prestations publiques de Marie-Louise FORT…

 

Pour la première fois de son histoire, ces rencontres ont été accueillies dans l’Yonne, dans la ville la plus septentrionale du territoire, Sens. Ce sera d’ailleurs l’une des ultimes prestations publiques de la présidente du Grand Sénonais et maire de la commune, Marie-Louise FORT. Son intervention à la tribune était emplie de couleur et de bienveillance pour le monde entrepreneurial.

L’an passé, c’est à Bordeaux que devaient se retrouver ces femmes et ces hommes experts dans l’accompagnement des TPE/PME vers le succès et la croissance. Autour d’un item qui faisait écho aux conséquences de la crise sanitaire imputable à la COVID : la « destruction créative ». Selon la théorie économique propre à SCHUMPETER.

 

 

 

Des rencontres avec une vraie gourmandise de l’autre…

 

Si le coach des dirigeants, Benoît DAVID, devait conclure ce séminaire de travail avec brio et finesse en sa qualité de « grand témoin », on retiendra surtout de ces rencontres les brillantes prestations de Patrice FRANCESCHI, écrivain, aventurier et philosophe politique ou de Frédéric DUPONCHEL, co-fondateur du cabinet financier « ACCURACY » et du « Domaine viticole des Sénons » qui livrera un témoignage des plus audacieux sur l’entrepreneuriat.

On doit le succès de cette animation qualifiée de « vraie gourmandise de l’autre » à l’un des membres associés de GROUPEACTIVE, Vincent LEPAPE, artisan du succès de l’économie sénonaise depuis plus d’une quinzaine d’années.

On ne connaît pas encore le lieu et la thématique de l’édition 2023. Des informations qui devraient être connus dans les jours à venir…

 

Thierry BRET

 

 


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L’endroit se veut paisible. Bordant la rivière, il court sur près de six hectares sous la forme d’une zone boisée. C’est peu à l’échelle des territoires sauvegardés par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) mais c’est déjà beaucoup pour la seule commune de Bassou. En charge du dossier, le conseiller municipal Nicolas FOULON en a presque des trémolos dans la voix tant l’émotion le gagne. La commune officialise enfin sa petite réserve naturelle qui accueille de belles colonies de chauves-souris et des invertébrés endémiques. Du bonus pour l’essor de l’éco-tourisme !

 

BASSOU : Les abords de l’Yonne disposaient déjà de solides atouts pour conquérir le cœur de celles et ceux qui s’adonnent à la pratique du tourisme vert. De celles et ceux de ses adorateurs de la nature qui aiment flâner dans un joli parc où règnent en majesté de solides marronniers, agrémenté de chemins de promenades pour les amateurs de randonnées bucoliques.

Oui mais ce n’est pas tout. Outre un ponton flottant aménagé depuis peu sur la berge qui favorisera désormais l’accueil de bateaux de plaisance – nous en reparlerons ultérieurement -, permettant à son flux de navigateurs étrangers (britanniques, néerlandais, voire américains) de débarquer in situ afin de se sustenter de délicieux escargots (les établissements BILLOT sont implantés à quelques encablures de là !), la jolie bourgade du Middle Yonne vient de dévoiler un nouvel artifice touristique et environnemental profitable à sa renommée : sa zone refuge naturelle à l’estampille de la LPO.

Six hectares d’espaces boisés où fourmillent à foison selon les inventaires officiels une kyrielle de bestioles des plus sympathiques, dont de belles colonies de chauves-souris, d’oiseaux de diverses typicités et même une cohorte d’invertébrés endémiques, c’est-à-dire des espèces animales que l’on n’observe nulle part ailleurs ! Fichtre !

Bref, on savait que la vie était paradisiaque dans la localité administrée par Dorothée MOREAU, mais de là à en faire un jardin d’Eden pour espèces noctambules et insectes grouillants dans les sous-bois !

 

 

Une première étape qui devrait déboucher sur le projet de « territoire engagé pour la nature »…

 

C’est donc un sacré bon point pour la commune qui a choisi de convier ses habitants la semaine dernière à l’occasion de la double cérémonie inaugurale, celle de ce refuge made in LPO et ce ponton flottant, profitant de la présence d’un bel aéropage de personnalités de la fameuse association dont le président régional, Bernard MARCHISET – il n’aura pas hésité à effectuer les trois cents kilomètres le séparant de ce nouveau site référentiel pour en admirer la configuration – et de plusieurs élus de notre terroir ; à commencer par le député de la circonscription, deuxième du nom, André VILLIERS et Marie EVRARD, qui en sa qualité de conseillère départementale représentait le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE.

On notera aussi la présence du vice-président de l’Association des maires ruraux de l’Yonne, Jean-Luc LIVERNEAUX, venu en voisin – Gurgy est aussi une étape de plaisance sur l’autre rive de l’Yonne ! – et Kevin LEGENDRE-BONIFACE, porte-voix de l’UDI et de sa sénatrice Dominique VERIEN.

Lors de sa prise de parole, Madame le maire vanta toutes les qualités émérites de ce site naturel de bel aloi. Un lieu qui passionne les enfants de la commune et leurs enseignants. Mais, aussi un lieu susceptible d’attirer des chasseurs de photographies animalières, des artistes, des promeneurs, des sportifs. Bref, de l’éco-tourisme pur jus que Bassou souhaite ajouter à sa corde d’activités potentielles pour se faire connaître et rayonner bien au-delà de son périmètre.

« Ce n’est qu’une première étape dans notre stratégie, confia Nicolas FOULON, l’élu municipal en charge de ce dossier environnement, la suivante consiste à devenir un « territoire engagé pour la nature », avec davantage de mesures de protection en faveur de la biodiversité… ».

Un verger conservatoire a vu le jour malgré des conditions météo estivales peu propices aux plantations. Quelques noyers ont déjà pris racine sur le terrain qui est affecté à cette création. D’autres arbres fruitiers (de vieilles essences en termes de variétés) viendront étoffer cet espace qui comportera également un parcours pédagogique, où l’ombrage protégera les promeneurs.

Bassou, petit paradis naturel dans l’Yonne ? Ce n’est pas Dorothée MOREAU et son équipe municipale qui apporteront la contradiction !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Trop tôt disparu, le regretté Grégory LEMARCHAL, « petit prince éphémère de la variété française », en était la plus charismatique des incarnations. Une étoile filante, qui au-delà de chansons emplies de grâce et d’émotivité, eut tôt fait de sensibiliser l’opinion publique sur les combats bienfaiteurs menés par « Vaincre la Mucoviscidose ». Combat auquel souscrit le KIWANIS Club d’Auxerre qui propose son « Green de l’Espoir » ce dimanche 24 septembre, près de Dijon…

 

AUXERRE : S’il existe bien un moyen de motiver tous les adeptes de la discipline golfique en cette proche journée dominicale du 24 septembre, celles et ceux qui souhaiteraient s’investir au profit d’une noble cause, c’est bien de découvrir les tenants et aboutissants de leurs implications quant aux effets bénéfiques de la trithérapie dont ils soutiennent la mise en valeur par leur présence aux « Green de l’Espoir ». Une trithérapie dont les malades de la mucoviscidose sont les bénéficiaires.

 

Mucoviscidose : l’amélioration de la qualité de vie des patients…

 

Ces manifestations golfiques organisées un peu partout sur le territoire hexagonal pour la bonne cause par des clubs services, à l’instar entre autres du KIWANIS, depuis près de trois décennies permettent grâce aux subsides récoltés de rendre perceptibles les progrès de la recherche médicale et leurs bienfaits sur les patients.

En ce sens, la publication du Registre national de la mucoviscidose, se rapportant au bilan de l’année écoulée, est formelle. Grâce à ces dons, récoltés ici et là lors d’une multitude d’animations, la qualité de vie des personnes malades s’en trouve améliorée : allègement des traitements, baisse drastique des recours à la greffe, augmentation de l’âge moyen de la population atteinte par la pathologie, meilleure fécondité.

Un constat plus qu’encourageant, certes, mais qui ne doit pas faire tomber la mobilisation des participants à ces rendez-vous d’automne pour une juste cause.

Dimanche, au Country Club de Dijon près de Norges-la-Ville, les membres du club service auxerrois – le KIWANIS -, accompagnés de leurs amis du club « satellite » de Dijon, mettront sur pied ce nouveau rendez-vous à caractère altruiste destiné à tous les publics férus de la petite balle.

Une opération importante car la recherche si elle a réalisé d’énormes progrès en l’espace de quelques années pour soulager les malades doit se poursuivre pour qu’une large majorité de patients profitent enfin d’une solution thérapeutique efficiente.

 

 

Un outil de communication pour rayonner le plus largement possible…

 

Participant il y a peu au Forum des Associations, le club service auxerrois connaîtra en outre une période assez riche en évènements. D’une part, la passation de pouvoirs se déroulera le 01er octobre dans un cadre spécifique, le restaurant d’application de l’ESAT, plaine des Isles.

L’opportunité pour Lucille BEAULIEU de prendre les rênes de ce club apparu en 1980 en qualité de présidente en succédant à Jean-François FINANCE. D’autre part, place de l’Arquebuse à Auxerre, il sera question de l’animation vide-greniers/vide-dressing où devraient converger bon nombre de chineurs et autres collectionneurs du sérail, habitués à ce type d’évènement, le 16 octobre.

Pour couronner le tout, le club qui cherche à recruter de bonnes volontés pour accroître ses effectifs, publie sous l’égide de l’un de ses piliers Didier PHILIPON le premier numéro de sa newsletter, une communication trimestrielle à destination d’un large public. Un document dont vous aurez la primeur en cliquant sur le lien suivant pour en découvrir toute la substance…

 

 

En savoir plus :

 

28ème édition du « Green de l’Espoir » le dimanche 24 septembre 2022 au Country Golf de Dijon à Norges-la-Ville sur la journée.

Vide-greniers et vide-dressing le dimanche 16 octobre 2022 place de l’Arquebuse de 07h30 à 17 heures.

Premier numéro de la newsletter du club service auxerrois à consulter sur la référence suivante :

https://drive.google.com/file/d/14t6ON0bMnMFSMdV7hosU_OT6q2PjOlHf/view

 

Thierry BRET

 

 


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Pendant longtemps, les économistes de tout bord ont cru que chômage et inflation étaient une situation impossible. Ils ont dû créer un mot pour caractériser cette situation : la stagflation. Cependant, la stagflation reste heureusement, un moment exceptionnel. Alors, le choix est simple : soit on opte pour une diminution de l’inflation aux prix du chômage, soit on jugule le chômage au détriment de l’inflation. Les dirigeants occidentaux redoutent l’inflation (guerre oblige) bien plus que le chômage…

 

TRIBUNE : La BCE relève ses taux directeurs de 0,75 %. De l’inédit depuis onze ans ! Tous les spécialistes s’attendaient à cette décision même si beaucoup la conteste. Nous sommes loin d’une augmentation de 20 % des taux de la Réserve Fédérale Américaine, lors du premier crack pétrolier des années 1970. Les conséquences du relèvement des taux sont nombreuses et peuvent être douloureuses pour les états, les entreprises et les citoyens lambda. Jusqu’ici, les taux de la BCE (Banque Centrale Européenne) étaient inférieurs à 1 %, voire même négatifs. Ces taux passent désormais à 1,25 % et 1,50 %.

Quelles sont les conséquences pour les états ? La hausse des taux directeurs risque de creuser l’écart entre les dettes publiques des états européens. La dette sera plus chère pour les pays fortement endettés, et c’est le cas de la France avec plus de 2 900 milliards d’endettement global. La charge d’intérêts de la dette est de 38 milliards avant relèvement des taux. L’Etat devra freiner ses dépenses et ses investissements, donc moins de croissance, et plus de chômage.

Les banques se financent auprès de la BCE, c’est de l’argent plus cher avec une répercussion immédiate sur les taux des crédits accordés aux entreprises. Les entreprises vont donc limiter leurs investissements, limiter la production et voir le chômage augmenté.

Pour les particuliers, c’est la même relation de causes à effets que pour les entreprises. Les crédits sont plus chers. Donc, il y a moins de crédits immobiliers et de crédits à la consommation. Un effet supplémentaire : avec moins de demandes de biens et de services, nous aurons une baisse des prix. C’est l’aspect positif pour l’inflation.

 

 

Nous allons droit dans le mur de la stagflation…

 

La mesure phare décidée par l’Europe, pour maîtriser l’inflation, c’est bien par ricochet, le chômage ! Contrairement aux Etats-Unis, nous avons tardé pour ajuster nos taux directeurs à une inflation qui n’est plus maitrisée. La BCE prévoit une progression de l’inflation pour quelques mois encore. Avec une croissance en diminution, voire pour certains une récession prévisible, et donc une augmentation du chômage, c’est la stagflation qui se profile désormais.

Ne pas faire de choix aurait été pire, et de toute façon, n’importe quelle solution proposée, n’étant puisée que dans les archives de l’histoire économique, sans invention de l’avenir, sera inévitablement critiquée. La patience reste l’apanage des plus riches. Pour les autres, il faut craindre des crises sociales où la violence ne sera hélas pas exclue…

Dans son ouvrage « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », KEYNES propose une solution avec humour mais beaucoup de cynisme : « Si la trésorerie  (la BCE pour nous) était disposée à emplir de billets de banque des vieilles bouteilles, à les enfouir à des profondeurs convenables dans des mines désaffectées qui seraient ensuite comblées avec des détritus urbains, et à autoriser l'entreprise privée à extraire de nouveau les billets, suivant les principes éprouvés du laissez-faire, le chômage pourrait disparaître et, compte tenu des répercussions, il est probable que le revenu réel de la communauté de même que sa richesse en capital seraient sensiblement plus élevés qu’ils ne le
sont réellement… ».

Attention, Monsieur KEYNES, le laissez-faire peut provoquer des émeutes et des morts…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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