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Le ministère de l’Intérieur roulerait-il à contre-sens ? C’est la question que se pose sans ambages les représentants du SNICA-FO, le Syndicat national des inspecteurs et délégués du permis de conduire et de la sécurité routière. Une interrogation, ayant pour conséquence de générer un mouvement de grève ce lundi 03 octobre dans l’Hexagone parmi la corporation…

 

AUXERRE : Le Syndicat national des inspecteurs et délégués du permis de conduire et de la sécurité routière appelle les professionnels de ce secteur d’activité à mettre la clé sous le paillasson ce lundi. Et à cesser le travail !

Une journée du 03 octobre qui sera donc porte close pour les prétendants au permis de conduire, un acte revendicatif pour défendre un service public des examens de qualité en France.

La direction régionale du SNICA-FO de Bourgogne Franche-Comté s’insurge elle aussi contre le tout nouveau projet de réflexion du ministère de l’Intérieur sur la mise en place d’un permis probatoire s’inspirant du permis belge, un projet qui permettrait aux écoles de conduite de délivrer une attestation autorisant temporairement à conduire, dans l’attente d’un examen ultérieur réalisé par un inspecteur officiel.

Or, le contexte économique vécu par le secteur est déjà extrêmement préoccupant selon le SNICA-FO. En effet, depuis 2016, de nombreuses missions des inspecteurs et délégués du permis de conduire, fonctionnaires d’Etat, ont été privatisées, voire externalisées, notamment celle de l’examen du code de la route. Rappelons que le permis AM, celui se rapportant aux scooters et aux cyclomoteurs, a par ailleurs été directement confié aux auto-écoles.

 

 

 

Un ministère de l’Intérieur à contre-courant de la réalité sur le terrain…

 

« Cela a engendré des fraudes massives et graves, précise le SNICA-FO, notamment avec des salles d’examen non-surveillée, une absence de vérification d’identité, la vente de résultats favorables, l’usurpation d’identité, voire la délivrance d’attestations de complaisance… ».

Bref, rien ne va plus dans le petit monde du permis de conduire où les observateurs ont constaté un effondrement du taux de réussite à l’examen du code de la route, et une méconnaissance préoccupante des règles élémentaires de circulation chez les apprentis conducteurs.

Résultat des courses : le permis de conduire coûte plus cher aux usagers car ils se voient désormais contraints de passer plusieurs fois un examen théorique payant et de prendre davantage de leçons pratiques en auto-école pour acquérir enfin les règles rudimentaires de circulation.

Bref, c’est l’incompréhension totale pour le syndicat national des inspecteurs et délégués du permis de conduire et de la sécurité routière qui pointe du doigt les errements du ministère de l’Intérieur, qui a  fait le choix « d’amplifier la fraude » en France.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Afin de valoriser les métiers manuels, après la Première Guerre mondiale, il fut décidé la création du titre prestigieux de Meilleur Ouvrier de France (MOF). Ce titre a subi, au travers des années, d'inévitables évolutions avec l’apparition de nouveaux métiers, les changements de type d'épreuves…

 

AUXERRE : Mercredi dernier, deux cuisiniers icaunais, Alexandre BONDOUX, de « La Côte Saint-Jacques » de Joigny et François HENNARD, professeur de cuisine au lycée des métiers Vauban à Auxerre, ayant réussi à franchir les premières barrières éliminatoires, ont été chacun confrontés à cette demi-finale du MOF cuisine, accueillie à Auxerre.

L'Aile ou la Cuisse est en mode concours. Alors, aujourd’hui, l'on s'attable, certes, mais de façon un brin différente !

Découvrons l'intitulé des plats, avec des produits souvent peu usités dans le monde culinaire. Ainsi le « skyr », mentionné dans l'entrée froide, est un fromage d'origine scandinave. Comme si en France, nous ne disposions pas suffisamment de variétés fromagères, mais passons.....!

 

 

Le lait d'avoine est mentionné. Quézaco ont dû se demander candidats et candidates ! Quant aux croquis de  dressage des plats, ils leur sont aussi imposés. Point de place pour la fantaisie ici-bas, durant les quatre heures d'épreuves !

La vedette de ces quatre assiettes envoyées doit être le goût, c'est ce dernier que traquent le jour « J » les jurys de dégustation.

 

 

 

 

Attention : la moindre erreur de proportion peut s’avérer fatale…

 

Une réelle technicité est ici nécessaire pour réussir pareil montage. Comme dans le plat d'entrée et ces délicats œufs pochés « chaufroités » au lait d'avoine (!), posés sur quatre disques de gaspacho de concombre. Croquis et clichés indiquent ici le sens de l'épreuve. Et comme de bien entendu, le jour « J » à l'heure H, personne n'est à l'abri d'une panne de four au centre d'examen, d'un bris de vaisselle ou autres…Voici quelques années lors de l'épreuve finale, un excellent cuisinier parisien confondit, stress aidant, sel et sucre !

Dans un autre domaine, le plat (double côte de porc noir de Bigorre ou autre de qualité similaire, mariné aux épices thaï) est tout aussi délicat à réaliser, entre la marinade, la petite betterave farcie, le jus de porc, les gnocchis de « butternut ».Et tout irrespect des consignes entraîne l'élimination immédiate du candidat. Et retour donc à la case départ, quatre ans après !

D'ici quelques jours, sur les 180 demi-finalistes initiaux, seuls devraient demeurer une trentaine de finalistes. Espérons que nos icaunais en soient ! Car n'est pas MOF qui veut et ce prestigieux col tricolore se mérite.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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A l’occasion de la Journée mondiale du Cœur – ce jeudi 29 septembre -, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne se rappelle à notre bon souvenir en lançant une campagne de sensibilisation en faveur d’un diagnostic précoce de l’insuffisance cardiaque. Essoufflements, prise de poids rapide, extrême fatigue ou œdèmes constituent autant de signaux d’alerte que nul ne doit ignorer. Surtout quand on a passé le cap des soixante printemps…

 

AUXERRE: La date n’est pas nécessairement connue de tous. Le 29 septembre, une journée qui correspond à celle du cœur et à sa prévention. Largement relayée, au plan national, sur les antennes de télévision, les ondes des radios et les colonnes de la presse écrite, la campagne de sensibilisation grand public voulue par la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAM) ne pouvait immanquablement ne pas être déployée au plus près du terrain local. Via les Caisses primaires d’Assurance Maladie.

A l’instar des autres établissements répartis aux quatre coins de l’Hexagone, la CPAM de l’Yonne s’est penchée également sur la thématique, en jouant elle aussi la carte de la visibilité et de l’information.

En appui de la campagne de sensibilisation nationale – elle a été baptisée « Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ? » -, la CPAM de l’Yonne s’est donc intéressée elle aussi à cette pathologie chronique lourde qui affecte chaque année 1,5 million de personnes en France, une maladie qui devrait nettement progresser de plus de 25 % tous les quatre ans !

 

 

Seuls 19 % des seniors connaissent l’un des quatre signes d’alerte…

 

Les facteurs de stress, observés dans un quotidien de plus en plus anxiogène, expliquant en partie cet état de fait. Ce qui est inquiétant alors que la qualité de vie se détériore pour le plus grand nombre de nos concitoyens à l’heure actuelle.

Pour autant, les observateurs estiment – c’est comparable au diabète – que le nombre de personnes concernées par cette pathologie est proprement sous-estimé. Les malades tardent en effet à être diagnostiqués.

Tabagisme, sédentarité, alimentation trop riche, habitudes de vie délétères constituent autant de faisceaux d’incidences possibles au niveau des cibles potentielles de patients. Des personnes âgées de plus de soixante ans, en majorité, mais pas seulement.

Une récente étude publiée par BVA, menée en juin 2022 pour l’Assurance Maladie, mettait en exergue que bon nombre de seniors en connaissaient les signes d’alerte caractéristiques, à savoir l’essoufflement inhabituel, la prise de poids rapide, les œdèmes des pieds et des chevilles, et une fatigue excessive.

Les quatre signes s’additionnant : il est vivement recommandé de consulter son médecin traitant dans les meilleurs délais.

 

 

A l’occasion de cette journée, les médecins et les personnels paramédicaux sont également renseignés par la CPAM via les canaux d’informations classiques qui leur sont réservés, notamment le site AMELI ou des newsletters.

En parallèle, l’établissement sanitaire départemental a développé avec ses partenaires un parcours de soin spécifique afin d’optimiser la prise en charge des patients touchés par cette pathologie.

Cette campagne ne sera pas la seule de la saison à voir le jour. Il est prévu une suite, dès 2023, où les bons réflexes à adopter en cas d’insuffisance cardiaque seront expliqués.

 

  

Où se situe la Bourgogne Franche-Comté du côté des chiffres ?

 

Selon les études publiées par la CNAM, près de 41 000 personnes, résidentes sur notre contrée, ont été taxées d’insuffisance cardiaque en 2020, soit 1,5 % de la population totale de la Bourgogne Franche-Comté. Sachant que la prévalence de l’insuffisance cardiaque est légèrement plus basse, soit de 1,3 %. Si cette même prévalence augmente significativement avec l’âge, elle se situe dans tous les cas (40 ans et plus, 60 ans et plus, 75 ans et plus) bien supérieure en Bourgogne Franche-Comté qu’en France, avec respectivement + 2,6 % (40 ans), 4,5 % (60 ans) et 8,8 % (75 ans). On dénombrait plus de 6 000 personnes qui, pour le seul territoire de l’Yonne, sont classifiées dans la catégorie des personnes insuffisantes cardiaques en 2020.

Autres données intéressantes : l’âge médian de la personne insuffisante cardiaque s’élève à 82 ans (il existe peu d’écart d’un département à l’autre en Bourgogne Franche-Comté) et 6,2 % résident en EHPAD sur l’ensemble du territoire régional avec une envolée à 7,5 % pour l’Yonne, département qui enregistre le taux d’occupation en EHPAD le plus élevé.

Quant aux hospitalisations de ces patients, elles concernaient près de 15 % d’entre eux au moins une fois sur les deux dernières années avec un taux de ré-hospitalisation particulièrement important dans l’Yonne où près d’un tiers des patients hospitalisés le sont pour une rechute pathologique imputable à l’insuffisance cardiaque à six mois.

Enfin, les écarts de taux de mortalité de patients insuffisants sont importants au sein de la région : il est de 44 % dans la Nièvre, de 37 % dans le Doubs et en Côte d’Or ; l’Yonne se situant dans la moyenne.

Un mot, également sur les thérapeutes. En 2022, la Bourgogne Franche-Comté accueille 211 cardiologues en exercice en tant que libéral ou salarié d’un établissement. Un peu plus de 70 % d’entre eux exercent en ville à temps plein ou à temps partiel. Quant à la densité de la profession, elle est en deçà de la densité nationale qui est de 7,6 pour 100 000 habitants pour la région et 10,9 pour la France. L’Yonne fait malheureusement partie des territoires où la densité de praticiens cardiologues est inférieure à la moyenne nationale, avec 7,4. Il serait grand temps de remédier à cela et d’inverser enfin cette tendance démographique des cardiologues qui ne nous est pas favorable…

 

Thierry BRET

 


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Son patronyme évoque la typicité caractéristique de ses Côtes d’Armor natales. Pourtant, c’est bel et bien en Bourgogne Franche-Comté que ce diplômé de l’Ecole supérieure d’administration des entreprises de Paris exercera ses nouvelles activités professionnelles en qualité de membre du Directoire de la Caisse d’Epargne en charge du Pôle Banque de détail. Un challenge de haute volée pour ce presque sexagénaire…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aura désormais la responsabilité de mille trois cents collaborateurs. Un chiffre, certes conséquent, mais qui ne l’impressionne guère, outre mesure, foi de Breton !

A 59 ans, Yann LE GUILLOUX vient d’être nommé à une fonction éminemment stratégique au sein de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté par le Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de l’établissement bancaire. Une nomination équivalente à une pure formalité administrative puisque le candidat choisi était proposé par le président du Directoire Jérôme BALLET et le président du COS, Eric FOUGERE.

Depuis 2011, Yann LE GUILLOUX occupait une fonction similaire au sein du directoire de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées. Auparavant, ce cadre bancaire avait fait ses armes en qualité de chargé de clientèle professionnelle au…Crédit Agricole des Côtes d’Armor en 1988.

Avant de connaître de nombreuses évolutions de carrière dans cette filière bancaire qu’il n’a jamais quittée. Exerçant des fonctions dans le développement commercial et au siège des Côtes d’Armor jusqu’en 2002, avant de se rendre dans le Jura et de changer ainsi de climat (!), en tant que directeur développement commercial de ce territoire parfois un peu rugueux, côté températures, de la verdoyante Franche-Comté !

 

Un homme de terrain, proche de ses collaborateurs…

 

Dirigeant les ressources humaines, Yann LE GUILLOUX sera par la suite nommé directeur du développement commercial de la région franc-comtoise en 2007. Avant de rejoindre le midi en quête de nouvelles aventures professionnelles lui permettant d’étoffer son cursus et d’un peu plus de soleil !

Se définissant comme un « homme de terrain, proche de ses équipes », Yann LE GUILLOUX qui a su placer la caisse régionale méridionale parmi les plus performantes du groupe BPCE au niveau de la dynamique commerciale, aura la responsabilité du Pôle Banque de détail à Dijon, un ensemble névralgique comprenant le réseau d’agences réparti en six groupes commerciaux, le marché des particuliers, des associations et le multi-canal, les marchés spécialisés avec les professionnels, l’agriculture-viticulture, la gestion privée et le marketing qui englobe entre autres la banque numérique et le data. Objectif prioritaire du dirigeant : servir du mieux possible les 820 000 clients de l’entreprise ! Un joli challenge pour débuter une nouvelle saison…

 

Thierry BRET

 

 


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Obligatoire, la pause « sanitaire » aura duré in fine beaucoup plus longtemps que prévue. Longue de deux années. Avec la mise au placard (certes, temporaire) de l’un des évènements les plus suivis d’ordinaire par les représentants des collectivités locales. L’une des raisons d’être du SDEY, à savoir les « Assises de l’Energie ». Il aura fallu s’armer de patience pour renouer avec ce fil d’Ariane de l’information technologique, concocté par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne. La prochaine échéance est pour bientôt : le 13 octobre à Monéteau…

 

AUXERRE : C’est presque un « ouf » de soulagement. L’un de ceux que l’on exprime avec bon cœur quand on veut faire table rase sur une série de contraintes qui aura perturbé durablement un calendrier. Deux ans sans pouvoir réunir les élus des collectivités locales de l’Yonne. Un comble ! Surtout lorsque les affres de la crise des énergies se sont montrées particulièrement virulentes autour de nous et ont totalement brassé les cartes de leur consommation !

C’est que depuis le dernier exercice, organisé au même endroit mais au printemps 2019, il s’en est tellement passé des choses ! Entre les multiples effets à rebondissement de la crise sanitaire qui n’en finissait pas et l’éclatement d’une guerre d’une rare intensité sur le sol européen, devant impacté le volet énergétique de la planète, il n’y a en fait que l’embarras du choix.

Alors, que ces retrouvailles proposées par le SDEY le jeudi 13 octobre prochain s’interrogent aux « solutions à adopter par les communes pour faire face à la crise des énergies », cela semble dans la logique parfaite des choses. Plus que jamais, l’heure est à la sobriété énergétique ! Et dans ce domaine, côté préconisations et idées, le SDEY possède des atouts, déjà éprouvés, dans sa besace, en ne restant pas les deux pieds dans le même sabot.

 

Un bel outil pour épauler les collectivités dans leur mue énergétique…

 

Ces « Assises de l’Energie », nouvelle mouture, vont donc nous le rappeler à bien des égards : le territoire de l’Yonne dispose avec cet organisme institutionnel d’un bien bel outil pour épauler les collectivités dans leur quête de réductions drastiques de leurs économies d’énergies. Et après ces deux saisons de pause, les élus auront tôt faire de reprendre leurs automatismes pour mieux réfléchir à la question.

Il incombera à Jean-Noël LOURY, vice-président national de la FNCCR (Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies) d’ouvrir les travaux. D’une part, en sa qualité de référent à l’innovation. D’autre part, comme président de la commission des « smarts grids », c’est-à-dire les réseaux électriques intelligents qui favorisent la circulation d’informations entre les fournisseurs et les consommateurs. Une intervention d’une quinzaine de minutes qui lui permettra de brosser le panorama exhaustif de cette actualité que l’on imagine fort riche sur le sujet.

Puis, selon le protocole organisationnel habituel se succèderont différentes tables rondes sur l’estrade du SKENET’EAU. Avec son lot de spécialistes et experts ! On y évoquera la crise énergétique. On y abordera les solutions existantes pour les collectivités, via les énergies renouvelables. Avec, pour les collectivités qui ne peuvent obtenir des tarifs réglementés de vente, une des préconisations dans l’air du temps : le groupement d’achat.

 

 

  

Un panorama éclectique de solutions pour l’avenir…  

 

On y discutera de rénovation des bâtiments communaux. Précisément, sur ce volet, il faut savoir que le service conseil en énergie partagé du SDEY accompagne les élus pour y voir plus clair dans les choix techniques, mais aussi organisationnels et financiers. Autre aspect qui ne manquera pas de capter l’attention de l’assistance : l’autoconsommation et la revente d’énergie. Sachant que les collectivités ont la possibilité désormais de produire de l’énergie pour leurs propres bâtiments et de revendre le surplus. Mais, les élus de l’Yonne en connaissent-ils vraiment toutes les modalités ?

Quant aux projets déclinés par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne, ils seront explicités par différents porte-parole de l’organisme. Le solaire, d’une part, tiendra la dragée haute de ces interventions puisque le SDEY va conduire un projet novateur en matière d’autoconsommation collective mettant en lien ses consommations (bâtiments, bornes de recharge de véhicules électriques, mâts d’éclairage…) et sa production (installation photovoltaïque sur toitures et ombrières). Puis, on s’intéressera aux bornes de recharge bidirectionnelles, pouvant consommer de l’électricité pour recharger les automobiles mais également réinjecter de l’électricité stockée dans la batterie du véhicule.

Forcément, le volet des éoliennes et de la méthanisation figurera au programme de cette journée intense en réflexions. Deux projets ont d’ailleurs trouvé grâce aux yeux des organisateurs de ces « Assises » : le fameux parc éolien des Hauts de l’Armançon (ndlr : plusieurs articles ont été consacrés à l’avancée de ce dossier porté par WPD) et le projet de méthanisation de Pont-sur-Vanne, porté par un collectif d’agriculteurs en filière biologique.

 

L’hydrogène, une énergie pouvant être une alternative crédible…

 

Enfin, le bois énergie, le solaire photovoltaïque et le solaire thermique constitueront un autre exemple de ces énergies renouvelables usitées pour le chauffage, la production d’électricité ou celle de l’eau chaude sanitaire sur lesquelles se pencheront les congressistes.

La conclusion de ces « Assises 2022 » ne pourra ignorer l’hydrogène, une énergie d’avenir sur laquelle a misé le bassin de l’Auxerrois. Une énergie qui paraît être une alternative crédible et qui pourrait à horizon 2024 permettre à 120 000 véhicules, majoritairement utilitaires, poids lourds, cars et bus, de circuler librement dans l’Hexagone. A l’aide de 250 stations qui pourraient y être installées.

Les élus de l’Yonne disposeront avec ces « Assises » de solides bases de renseignements. L’avenir énergétique est face à eux, c’est sûr !

 

Thierry BRET

 


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