Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Le déplacement d’une dizaine d’ambassadeurs, venus découvrir les richesses potentielles de l’Yonne à l’export, aura démontré qu’une nouvelle forme économique peut parfaitement s’agréger aux devoirs et responsabilités des diplomates français à l’international. Encouragés par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, ces femmes et ces hommes de bonne volonté possèdent désormais une nouvelle strate à leur feuille de route quotidienne : celle de faire rayonner et d’encourager le savoir-faire des entreprises de l’Hexagone bien au-delà de nos frontières…

AUXERRE : C’était une première dans le paysage institutionnel. Elle fera date car l’initiative fut par ailleurs couronnée de succès et saluée de tous. De mémoire de fonctionnaire, interrogé sur le bien-fondé de cette manœuvre positive et collaborant depuis une douzaine d’années sous les ors de la préfecture de l’Yonne, jamais une aussi imposante délégation d’ambassadeurs Français ne fut reçue dans le vaste bureau du préfet. Un déjeuner républicain des plus studieux où fut invitée la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, compléta cet échange pavé d’intentions louables autour des « enjeux et perspectives du développement à l’export des entreprises de l’Yonne ».

Une découverte de plusieurs entreprises de l’Yonne…

Entre immersion au cœur des entreprises (LA CHABLISIENNE, coopérative viticole à Chablis), les installations portuaires de LOGIYONNE au port de GRON, et les silos agricoles de la coopérative YNOVAE (sur le même site), la délégation officielle, accompagnée d’un aéropage de personnalités départementales, a pu se faire une idée précise des forces et atouts de notre territoire, notamment en matière d’export. A la fois, en découvrant les produits phares de cette identité « made in Yonne » propice à conquérir les places marchandes de la planète Terre ; et d’autre part, en s’intéressant aux moyens multimodaux de transport qui favorisent ces échanges vers des destinations étrangères.

Qu’ils soient affectés en Zambie, en Croatie, en Ukraine, sur les îles lointaines de Vanuatu, aux Philippines, en Côte d’Ivoire, en Moldavie, en Bosnie-Herzégovine ou en Géorgie, ces hauts personnages de l’Etat Français ont pris à cœur de parfaire leur nouvelle mission, une de plus, afin de jouer au mieux leur rôle de développeurs économiques au service des grands comptes et des PME de notre pays. Bref, ces VRP de luxe se sont abreuvés de prises de notes, de clichés pris sur leur smartphone, de lecture de plaquettes et de dossiers techniques, leur permettant de cerner ce nouveau temps fort de la diplomatie économique qu’ils vont désormais incarner.

Une mission commune à 112 ambassadeurs français…

C’est au cours de la Conférence des ambassadeurs se déroulant à Paris du 27 au 31 août que fut expliquée cette initiative. C’est là que furent définies les orientations et les priorités stratégiques devant guider le travail des représentantes et représentants de la France à l’étranger. Le thème de ce rendez-vous annuel était cette année : « Alliances, valeurs et intérêts dans le monde d’aujourd’hui ». Sans en citer réellement le mot, l’économie intégrait de facto l’un de ses items à développer.

Chargé du tourisme et du commerce extérieur, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves LE DRIAN avait souhaité que cette année, les ambassadeurs aillent à la rencontre des acteurs et décideurs économiques au cœur de leur territoire régional. Ce déplacement prolongeait une précédente séquence, intitulée « 1 ambassadeur, 1 entrepreneur, 1 région », vécue le lundi 27 août, date à laquelle les hauts fonctionnaires de l’Etat rencontrèrent près de 400 chefs d’entreprises sous la forme d’un échange direct de quinze minutes.

In fine, onze régions métropolitaines étaient concernées par cette démarche novatrice, au plus près du terrain.

Un échange direct et constructif avec les ambassadeurs…

L’immersion des ambassadeurs aura été vécue comme un réel bonheur pour les entrepreneurs visités. Pour la première fois, ils ont pu expliquer leur travail et leur mode opératoire en matière d’exportation (leurs difficultés aussi) face aux représentants de la France, nommés dans des pays à forte potentialité.

Ce déplacement répondait aussi à la refonte du dispositif d’aide à l’export mené en totale coopération avec les régions, qui, depuis la loi « NOTRe », sont responsables de la stratégie d’internationalisation des entreprises de leur territoire.

Le nouveau dispositif s’est doté d’une véritable gouvernance, déclinée dans les territoires par les Régions, les ambassadeurs à l’étranger, « Business France » au niveau national et un guichet unique en régions « plateforme régionale des solutions », et un guichet unique à l’étranger, correspondant unique de la Team France Export.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’inauguration des nouveaux travaux ayant permis à l’aérogare d’Auxerre d’être en conformité avec les normes européennes offrira une excellente opportunité à l’entreprise EDEIS qui en assure l’exploitation commerciale de pouvoir dévoiler sa stratégie aux autorités institutionnelles, politiques et économiques du territoire ce dimanche 16 septembre. Et pour que la fête soit complète, dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’aérodrome auxerrois ouvrira grande ses portes au public avide de découverte et de démystification du milieu professionnel de l’aéronautique…

AUXERRE : Ce sera une opération de communication conçue sur la base pratique du deux en un pour les responsables de la société EDEIS ! En cette journée dominicale du 16 septembre, de 10 h à 18 h, les dirigeants de la société recevront sur le site de Branches tout un aéropage de personnalités officielles (élus, préfet, syndicat mixte de l’aéroport, milieux économiques…) lors de la phase inaugurale. Celle-ci venant mettre un terme définitif à une période de travaux. Ils concernaient la mise en conformité des points de passage aux frontières, notamment avec la transformation du hall d’accueil qui répond aux exigences normatives européennes.

En parallèle, le grand public bénéficiera de séances portes ouvertes, une première sur le site de l’aérodrome, pour visiter l’ensemble des installations techniques. La tour de contrôle et la caserne des pompiers, antenne du Service départemental d’Incendie et des Secours (SDIS), figureront en pole position de ce copieux et alléchant programme.

Des démonstrations de simulation de vol sur Boeing 737…

L’encadrement de la société EDEIS présentera les métiers liés à l’univers de l’aéronautique dans la salle d’embarquement. Plusieurs stands y seront accueillis : ceux de l’Armée de Terre, de l’Ecole de gendarmerie de Dijon, ainsi que celui de l’entreprise DELTA TANGO AVIATION, basée sur site, une entité professionnelle spécialiste de la mécanique aéronautique. Notons aussi la présence de l’association AVIATROGLO (présentation d’une exposition de photographies consacrée au Musée de Cravant).

En quête d’une orientation ou ayant soif de connaissances, les jeunes gens auront l’opportunité, tout comme leurs parents, de tester le module de démonstration d’un simulateur de vol depuis le cockpit d’un Boeing 737. Quant aux pilotes chevronnés de l’Aéroclub de l’Yonne, ils assureront des vols de découverte tout en expliquant les principes pragmatiques des cours de pilotage.

 

 

 

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A l’occasion du traditionnel exercice de prise de parole face à la presse en cette période de rentrée scolaire, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, avait choisi le collège de Saint-Valérien dans le Gâtinais pour convier les journalistes. Une rencontre prolixe en termes de chiffres et de perspectives où le patron de l’exécutif icaunais devait expliquer point par point à ses interlocuteurs l’ensemble des compétences de l’organe institutionnel en matière de gestion des collèges et leurs concrétisations réelles avant d’aborder une nouvelle saison 2018/2019, synonyme de travaux et d’aménagement.

SAINT-VALERIEN : « Nous possédons de très beaux collèges dans le département de l’Yonne, qui reste un territoire plutôt bien loti. En fonction de nos moyens, nous assumons pleinement notre rôle pour leur consentir les dotations nécessaires destinées soit à leur mode de fonctionnement, soit à l’amélioration de leurs équipements… ».

Aux côtés de l’inspectrice d’Académie Annie PARTOUCHE, le président du Département Patrick GENDRAUD s’est livré ce mardi 04 septembre à une analyse approfondie de la situation scolaire vécue dans les collèges quelques heures après la rentrée. Avant d’énoncer les chiffres essentiels qu’il avait à commenter aux élus qui l’accompagnaient sur le terrain (l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération internationale Henri de RAINCOURT, la députée de la circonscription Michèle CROUZET, les représentants du Conseil départemental Christophe BONNEFOND, Jean MARCHAND, Delphine GREMY ou encore Grégory DORTE), le premier élu de notre territoire félicita le principal du collège de Saint-Valérien de l’avoir accueilli en si bon endroit. Dans ce site pédagogique où l’ambiance et l’état d’esprit lui ont paru très positifs.

Un léger tassement des effectifs par rapport à l’année dernière…

Observant une sensible baisse de 140 élèves par rapport à la rentrée précédente, et ce répartie sur les 23 des 31 collèges existant, Patrick GENDRAUD rappela que l’effectif total des collégiens dans le public s’élevait à 14 370 individus. La lente diminution de la démographie constatée depuis plusieurs années sur le département en serait la cause.

« Nous n’avons pas encore suffisamment d’éléments informatifs pour anticiper cette observation, ajouta le président, une chose est sûre : le nord de l’Yonne connaît une démographie haussière ; ce qui n’est pas le cas du centre et du sud du département. Néanmoins, j’attends une lecture plus fine de ces statistiques pour me forger une opinion… ».

Nonobstant, la question turlupine les élus. Pragmatiques, et soucieux de maîtriser les paramètres relatifs à ce constat, un séminaire sera organisé à huis clos le 11 septembre en présence des 42 élus du Département à Auxerre. Sa thématique concernera la politique éducative des collèges où chacun des représentants de l’institution aura son mot à dire.

Insistant sur l’importance de ce rendez-vous, Patrick GENDRAUD souhaite associer l’Education nationale à cette réflexion : « Vous savez, précise-t-il, on ne décide pas d’un seul claquement de doigts la fermeture ou l’ouverture d’un collège comme cela ! ». Quand on sait que le coût de sa construction équivaut à une enveloppe budgétaire comprise entre 15 à 20 millions d’euros. La perte des effectifs accumulée au cours de ces cinq dernières années oscille entre 350 et 500 éléments dans l’Yonne. Le président de l’exécutif départemental entend mener cette grande réflexion avec tous les élus responsables qu’ils soient maires ou présidents des EPCI.

S’attardant sur les résultats obtenus au brevet des collèges, Patrick GENDRAUD observa que la cuvée 2018 restait inférieure de trois points à ceux de la moyenne académique : 86,8 % dans l’Yonne versus 89,9 % sur l’ensemble de la Bourgogne Franche-Comté.

Des dotations maintenues au même niveau qu’en 2017…

Depuis 2001, le Département a consenti plus de 170 millions d’euros d’investissement aux établissements du secondaire. L’enveloppe accordée aux collèges cette année représente 6,2 millions d’euros, sur les 34 millions d’euros que constitue le bas de laine total de l’organisme. 4,8 millions d’euros sont ainsi revenus aux collèges publics ; 1,4 millions d’euros ont été affectés aux établissements privés.

Les différents équipements en matériel ont nécessité une enveloppe de 883 500 euros dont le poste informatique (210 500 euros), la restauration (281 000 euros), le renouvellement de matériel et de mobilier (180 000 euros) et le plan numérique (212 000 euros).

Le facteur humain n’aura pas été oublié par le Conseil départemental. Comme le souligna le président, il n’y a aucun gel de poste cette saison.

« 314 agents techniques exercent leur activité professionnelle en équivalent temps plein dans l’Yonne. Nous veillons à un juste équilibre en matière de répartition de ces postes d’un établissement à l’autre (sachant qu’il existe d’importantes disparités entre collèges), et nous sommes très vigilants sur le vecteur de la santé de ces personnes. C’est un travail que nous menons avec la direction des ressources humaines de ces établissements. D’ailleurs, depuis 2011, un chargé de prévention contribue à améliorer les conditions de travail des agents… ».

360 000 euros destinées aux actions éducatives

La sensibilisation au patrimoine naturel représente une grande nouveauté cette année. Un budget de 50 000 euros favorisera la découverte des richesses infinies du patrimoine naturel peu connu. Des naturalistes construiront des projets pédagogiques en accointance avec le corps enseignant.

Quant aux projets culturels, ils seront soutenus à hauteur de 15 000 euros. Un parcours d’éducation artistique et culturelle sera proposé. A l’instar de l’acquisition d’une base cinématographique via la découverte d’œuvres lors de projections dans le cadre de l’opération collège au cinéma (25 000 euros). Enfin, « Angle de Vue », concept né du partenariat entre l’Education nationale, le Département et la société GUIDIGO, permettra aux collégiens de découvrir les subtilités patrimoniales de l’Yonne grâce à l’outil numérique. Versées en phase directe auprès des établissements depuis 2012, les aides aux familles soutiennent près de 700 collégiens dans leur scolarité. Leur montant équivaut à 320 000 euros et bénéficie à 2 311 jeunes. La répartition en est la suivante : 1 998 bourses d’enseignement secondaire (225 666 euros) et 313 bourse apprentissage et mobilité, soit 93 515 euros.

Depuis l’adoption de la loi NOTRe, la compétence transport scolaire a été transférée à la région Bourgogne Franche-Comté. Exception faite du transport scolaire spécial de personnes en situation de handicap (cela se rapporte à 300 jeunes élèves dans l’Yonne). Aujourd’hui, le budget alloué à cette typologie de transport s’élève à 1,4 million d’euros pour la mise en place de 80 circuits. Précisons, enfin, que le plan numérique fera l’objet d’une autre conférence de presse ; quant aux travaux, ils seront abordés dans un autre article.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le 03 octobre se déroulera à la salle Jean Ferrat une première manifestation consacrée à la recherche d’emploi. Concoctée par la Communauté de communes de l’agglomération du MIGENNOIS et la Mission Locale, elle aura pour objectif de développer et renforcer les partenariats entre les milieux institutionnels et ceux de l’économie.

MIGENNES : Pour connaître toutes les subtilités de cette future manifestation, il faudra encore s’armer de patience. Et attendre le déroulé de la conférence de presse, prévue le lundi 24 septembre, dans les locaux de la Mission Locale.

Ce jour-là, les organisateurs de l’évènementiel dévoileront les arcanes de ce premier forum baptisé « Opportunité Emploi sur le MIGENNOIS ».

Une chose est sûre et s’avère déjà évidente avant de vivre cette date, ce futur rendez-vous, du mercredi 03 octobre, sera ouvert à toutes celles et à tous ceux en recherche de recrutement. Qu’il s’agisse des entreprises du MIGENNOIS, de prime abord ; mais aussi aux demandeurs d’emploi, eux-mêmes.

D’où ce lieu d’échange prolifique qui devrait permettre d’instaurer des liens entre les deux parties, l’offre et la demande.

Un forum composé de trois pôles…

S’adressant aux salariés, étudiants et demandeurs d’emploi, cette manifestation favorisera l’information pratico-pratique sur le sujet. Trois espaces seront opérationnels : l’Espace Conseil consacré à l’orientation, au coaching, à la mobilité ; l’Espace Recrutement où les entreprises locales évoqueront leurs offres mais aussi leurs besoins de stages, de formation, etc. ; l’Espace Formation qui apportera un éclairage sur l’ensemble des possibilités pédagogiques assurées par les centres de formation du territoire icaunais.

L’entrée de cette animation sera gratuite et libre.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

D’ordinaire, lorsqu’ils entreprennent le pèlerinage pour gagner Saint-Jacques de Compostelle, les marcheurs empruntent une voie classique, en partance de Vézelay ou du Puy-en-Velay. Spécialiste de coaching et de ludocoaching, une approche de la connaissance de soi par le prisme de jeux cérébraux, Phileas FIQUEMONT a choisi de vivre une expérience en solitaire sur un chemin inhabituel du pèlerinage, cet été, de Paris à Vézelay. Un cheminement initiatique long d’une dizaine de jours où il a pratiqué le jeûne et la méditation. Première partie d’un voyage sous la forme d’une interview (1/3)…  

AUXERRE : Vous avez pris les observateurs qui vous ont suivi à rebrousse-poil, en effectuant un autre trajet que celui habituellement emprunté reliant Paris à Vézelay. Pourquoi ?

Les chemins de Compostelle sont très nombreux, en France et en Europe. Si les départs de Vézelay et du Puy-en-Velay sont très courus, le vrai chemin comme on le dit dans le monde des pèlerins est celui qui part de chez soi. C’est-à-dire qu’on embrasse les siens sur le pas de la porte et on part rejoindre une voie balisée.

Et si l’on habite à Strasbourg, on aura déjà marché 15 jours avant de passer à Vézelay. Un chemin part de Bruxelles, d’autres serpentent en Pologne, en Allemagne… Nous devons davantage parler des chemins de Compostelle plutôt que du chemin.

Pour ma part, mon projet de « faire Saint-Jacques » date de plusieurs années et cette année 2018 m’était apparue comme année butoir pour une raison qui parlera à beaucoup : je fêterai mes 50 ans en 2019. Je voulais ce chemin avant mes 50 ans. Je le désirais tellement que c’en était devenu une obsession. Seulement partir pour Saint-Jacques depuis chez moi ça représente 1 700 km, soit 70 jours environ. Quand on est encore en activité, il n’est pas des plus facile de s’absenter autant.

Et puis, lors d’une conférence, j’ai rencontré un homme qui porte une association de pèlerins et qui s’est attaché à démocratiser la partie Paris-Vézelay. Je l’ai gardé en tête et à la première occasion, je me suis réservé deux semaines pour « faire mon petit Compostelle ».

C’était un moyen pour moi de me tester sur une plus petite distance tout en me joignant à l’esprit du pèlerinage.

Etes-vous parti de Notre-Dame de Paris ?

Je suis effectivement parti de la Cathédrale Notre-Dame, surtout du point zéro, sur son parvis, d’où sont calculées toutes les mesures de distances depuis Paris. Aussi, il me semblait important dans ce contexte de pèlerinage de respecter l’esprit religieux de millions de pèlerins qui ont précédé mes pas depuis plusieurs siècles. En leur mémoire, j’ai brulé un cierge avant de m’ébranler.

Une première anecdote a émaillé votre chemin initiatique vers cette quête de l’âme et de l’esprit : une paire de chaussures quelque peu récalcitrantes au départ de Paris… Expliquez-vous.

C’est vrai. J’ai eu la très mauvaise idée de partir avec des chaussures ultra faites à mes pieds et ultra confortables mais aussi trop usées pour assurer la distance.

Ma deuxième mauvaise idée a été de m’acheter des chaussures neuves avant de quitter Paris. Tous les marcheurs vont hurler en lisant ces mots mais oui, j’ai démarré avec des chaussures neuves (et les vielles dans le sac en secours). Huit kilomètres plus loin, je remettais mes vieux godillots. Et puis, en jonglant avec les deux paires, je m’y suis fait.

Dans tout projet, existe une genèse. Quelle est la vôtre pour justifier ce long périple en solitaire concocté durant une dizaine de jours ?

C’est justement pour me préparer à un vrai long périple que je me suis lancé dans ce « petit Compostelle ». Le vrai long périple dure entre 70 et 90 jours. Il traverse la France du nord au sud et l’Espagne d’est en ouest. Il passe par des plaines, des montagnes, des grandes villes et des hameaux.

Ces dix jours n’étaient qu’une prise de contact avec mon moi profond. Un auto-test de capacité, un entraînement.

La vraie genèse est en processus puisque mon projet reste entier. Je pense m’offrir des plages de temps pour marcher sur le chemin dans les années à venir sans toutefois faire le parcours en entier, les Dieux Chronos et Economicos se disputant mon emploi du temps !

Et puis, un jour viendra où une fenêtre temporelle s’ouvrira et m’offrira tout le loisir de parcourir les chemins à ma guise.

Quels ont été les préparatifs auxquels vous vous êtes soumis pour arriver dans les meilleures conditions physiques sur ce rendez-vous, mais aussi logistiques ?

Je marche quasi quotidiennement. Tous les matins, une heure de marche représentant 6 kilomètres et dès que j’ai un peu plus de temps, je double ou triple le parcours. Ce n’est pas tant de l’entraînement physique mais plutôt un entraînement du goût de la marche.

Je maîtrise la marche à peu près comme tout le monde depuis mon premier anniversaire et je n’en ai découvert les vertus que depuis que je marche. Je m’explique : aller jusqu’à la boulangerie à pieds n’est pas marcher, c’est se déplacer à pieds. Tout comme le déplacement dans les couloirs du métro n’est pas marcher.

J’ai réappris à marcher sur la base de ma capacité à mettre un pied devant l’autre et de recommencer en additionnant les pas sur des dizaines de kilomètres. Concernant la logistique, j’ai ressorti mon sac à dos de voyage qui s’est révélé inapproprié parce que trop grand. Plus on a de place et plus on est tenté de charger. Or, le poids est l’ennemi du marcheur. Conclusion : j’ai vendu mon sac, je ne serai pas tenté de le réutiliser la prochaine fois.

Un budget est-il nécessaire avant de tenter cette aventure pittoresque ?

Un budget est indispensable et dépend entre autres du niveau de confort que l’on souhaite pour ses nuits. Depuis les nuits en bivouac qui ne coûtent que le matériel le rendant possible jusqu’à des hôtels ou des chambres d’hôtes, on peut s’offrir le chemin qui nous ressemble.

Quoi qu’il en soit, le chemin lui-même se chargera de nous ramener vers nos valeurs profondes. La simplicité et la modestie semblent les meilleures alliées du marcheur au long court. L’autre budget qui ne m’a pas concerné et que l’on va développera dans la seconde partie de l’interview est l’alimentation. A chacun ses exigences.

Qu’est-ce qui pousse l’entrepreneur que vous êtes dans votre état civil à procéder à un break dans votre existence afin de répondre à cet appel du cœur ?

Je suis entrepreneur récidiviste depuis plus de 25 ans et je n’ai pas encore trouvé le Graal. J’innove sans discontinuer depuis toutes ces années sans toutefois rencontrer mon public parce que toujours en avance ou décalé vis-à-vis du marché. Aujourd’hui j’ai une telle expérience d’entrepreneur que je suis en mesure d’accompagner des porteurs de projet grâce à mon regard extérieur.

Concernant mes propres projets, j’ai besoin de prendre de la distance pour mieux revenir dans la course. La marche booste ma créativité et apaise mes ardeurs. Partir pour plusieurs jours me permet de revisiter, de peaufiner ou même d’abandonner mes idées au fil des pas…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil