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Désigné à la surprise générale par Laurent WAUQUIEZ pour conduire la liste des Républicains aux futures échéances européennes du 26 mai, le philosophe de 33 ans, âge empli de symbolique, incarne le renouvellement d’une droite plurielle qui veut faire abstraction de ses divisions latentes. Aux côtés d’Agnès EVREN, vice-présidente de la Région Ile de France et du député sortant, le Louhannais Arnaud DANJEAN, l’élu de Versailles entend bien interpréter une partition collective aboutie, à l’image d’un chef d’orchestre vertueux à l’écoute et au diapason de ses instrumentistes…

PARIS : Le pari est-il risqué pour la formation politique présidée par Laurent WAUQUIEZ ? En adoubant un trentenaire, fraîchement émoulu du cénacle politique, et en le plaçant sur le devant de la scène nationale, le chef de file du principal parti de l’opposition à la majorité présidentielle casse les codes usuels dans la constitution d’une liste électorale. Il n’y aura pas de leaders charismatiques parmi le trio de tête de cette sélection représentative de compétences, devant faire campagne à hue et à dia, à travers la France jusqu’au printemps.

Des flèches acérées de la part des Républicains eux-mêmes…

Un choix qui n’a pas l’heur de faire l’unanimité parmi les rangs des Républicains. Valérie PECRESSE et Jean-François COPE, dont c’est le grand retour depuis quelques semaines dans la bulle médiatique, ont vertement critiqué cette nomination. L’ancien responsable de l’UMP et maire de Meaux n’y a pas été de main morte dans ses commentaires acerbes décochés contre la jeune tête de liste.

Ce dernier s’interroge même sur le bien-fondé de cette désignation, arguant qu’il n’était pas certain de déposer dans les urnes le jour J un bulletin au nom de l’élu versaillais !

Son de cloche similaire, quoique un peu plus nuancé du côté de la responsable de « Libres ! ». La présidente de la région Ile de France, Valérie PECRESSE, considère peu représentative la liste des Républicains aux Européennes. Celle-ci ne portant les valeurs que d’une droite « minoritaire » sur les grands enjeux sociétaux.

François-Xavier BELLAMY n’a pas tardé de monter au créneau afin de réagir sur l’envoi de ces flèches empoisonnées qui l’attristent profondément. Lui qui désire à l’instar d’un chef d’orchestre être rassembleur au sein de sa propre famille se désole de ces signes ostensibles de désaccord.

Pourtant, la garde rapprochée de Laurent WAUQUIEZ a donné quitus au jeune enseignant en philosophie. A commencer par le secrétaire général délégué des Républicains, le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, qui l’accompagnait lors de sa première immersion en terre de l’Yonne, le 07 février dernier.

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Ce jour-là, aux côtés de ses deux colistiers qui constituent le trio de tête de cette liste aux 79 noms, François-Xavier BELLAMY avait pu découvrir l’une des richesses économiques de ce territoire rural, la viticulture en visitant l’exploitation du Domaine Serge BIENVENU à Irancy. Avant de pouvoir disserter sur les bienfaits de l’Europe et expliquer le programme porté par Les Républicains face à de jeunes sympathisants et militants qui étaient conviés à la salle des fêtes de Migé.

Mais, qu’importe ! Le jeune homme à la tête bien remplie ne souhaite pas s’alanguir davantage sur ces épiphénomènes de circonstance. Son objectif est de creuser son sillon vers un rassemblement le plus fédérateur possible, et de manière très éclectique, bien au-delà de son propre camp.

Un profil très conservateur qu’il qualifie de « personnel »…

L’adjoint au maire de Versailles affûte ses armes ; d’autant qu’il peaufine encore cette fameuse liste qui sera intégralement dévoilée d’ici le 16 mars. Avec peut-être, quelques surprises à la clé.

Incarnant la jeunesse et surtout le renouvellement de la politique, François-Xavier BELLAMY désire être au service des citoyens, afin de les réconcilier avec une Europe vertueuse, à l’écoute des territoires.

« Nous ne devons pas reproduire les schémas peu constructifs d’il y a vingt-cinq ans, aime-t-il préciser, l’Europe que je souhaite forte est un outil indispensable pour lutter contre la progression des populismes et de l’insécurité… ».

Le chef de file des Républicains aux Européennes n’est pas tendre avec le Rassemblement national. Un parti qu’il conspue.

Pourtant, depuis la date de sa désignation officielle, le 29 janvier, beaucoup à droite se questionnent sur le positionnement intellectuel du philosophe. Très conservateur, François-Xavier BELLAMY rejette le principe du mariage pour tous. Son refus de l’IVG perturbe les esprits des plus modérés de ses propres partisans. Engendrant bon nombre d’inquiétudes.

Qu’à cela ne tienne, le jeune homme qui excelle dans l’exercice de la communication, balaie cela d’un revers de la main et fustige le côté « réducteur » qu’ont fait de lui les médias de la presse parisianiste. 

Sillonner l’Hexagone au cours de ces prochaines semaines permettra de démystifier l’image du jeune candidat qui veut être un représentant sérieux et utile au développement de l’Europe. Et dans l’intérêt de ses populations…

 


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La mobilisation du mouvement revendicatif, identifié par les « Gilets jaunes », aura eu, au-delà de l’aspect économique, une toute autre conséquence importante dans notre paysage. Depuis la mi-novembre, les forces de l’ordre ont concentré leurs activités aux abords des ronds-points et des défilés contestataires, délaissant quelque peu leurs missions habituelles au niveau de la sécurité routière. Les dégradations répétitives observées sur les radars fixes faussent également le bilan des infractions, relevées par les forces de l’ordre en 2018. Une chose est sûre, si l’alcoolémie régresse de manière relative, les infractions dues à la prise de stupéfiants s’envolent…  

AUXERRE : Les mauvais résultats des chiffres de la sécurité routière (lire article correspondant) enregistrés en 2018 auront pour conséquence évidente de renforcer le nombre de contrôles au cours de ces prochains mois. Même si le nombre de suspensions de permis a connu une baisse appréciable. Il est passé de 1 924 en 2017 à 1 777 en 2018, soit un recul de - 7,64 %.

Interrogés par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, le colonel Renald BOISMOREAU, commandant le groupement de gendarmerie de l’Yonne et le commissaire Thomas BOUDAULT, directeur de la sécurité publique du département, ont eu tout le loisir de brosser, statistiques à l’appui, un bilan précis de l’exercice écoulé.

Les effets nocifs du cannabis au volant…

Deux facteurs à risque inquiètent plus particulièrement les représentants des forces de l’ordre. La vitesse excessive sur les routes de notre territoire qui demeurent des causes aggravantes en cas d’accident.

Le nombre de suspension de permis pour excès de vitesse, hors radars fixes, a ainsi augmenté de 1,65 % ces douze derniers mois.

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Mais, le sujet de préoccupation qui perturbe les esprits des forces de l’ordre se situe ailleurs. Du côté de la consommation effrénée de stupéfiants (principalement le cannabis), qui associée à d’autres produits euphorisants comme l’alcool, engendre des effets catastrophiques derrière le volant.

Le nombre de contrôles a connu une forte hausse. De 13 %, qui se traduit comptablement par les chiffres suivants : 3 328 cas relevés en 2018 a contrario des 2 937 cas, l’année précédente.

Des radars fixes toujours aussi efficaces…

Paradoxalement, le nombre de suspensions de permis pour ce motif a lui fortement baissé ; soit de moins 31,5 %. Sans doute que les consommateurs de ces substances illicites prennent davantage de précautions en évitant les déplacements sur les routes.

Une note satisfaisante dans cet état des lieux contrasté : les infractions relatives à l’alcoolémie ont chuté de manière quasi imperceptible, à peine 1 % (0,9 %). Il en va de même des contrôles occasionnés sur les routes en matière de dépistage d’alcool dans le sang. La baisse s’élève à 2 %.

Quant aux radars, ils continuent à flasher à tout va ! Les fixes ont pris en flagrant délit 69 510 automobilistes en 2018 contre 65 289 l’année d’avant. Toutefois, les radars embarqués connaissent une forte diminution de leurs activités, avec 29 614 infractions relevées, soit une dégringolade de 35,3 % par rapport à 2017.

Enfin, depuis la mise en place de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau des routes françaises, les résultats sont plutôt rassurants. Avec la baisse des infractions observée un peu partout dans l’Hexagone.

 

 


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C’est un zéro pointé manifeste que le représentant de l’Etat distribue aux automobilistes de notre département. Et, il n’y a pas de quoi pratiquer la demi-mesure ! Jamais, le bilan de la sécurité routière n’a été aussi mauvais alors que dans la grande majorité des cas, les infrastructures ne sont pas mises en cause en matière d’accidentologie. Hormis une faible lueur d’espoir concernant la baisse du nombre de blessés hospitalisés par rapport à 2017, les chiffres dévoilés à la presse par le préfet Patrice LATRON laissent aphones les observateurs. Alors que l’évolution en France connaît une légère embellie, sans doute imputable à la limitation de la vitesse sur les routes, l’Yonne se distingue dans le sordide en enregistrant des statistiques qui placent notre territoire bien au-delà de la moyenne nationale. Consternant…

AUXERRE : Malgré une mobilisation sans retenue des acteurs de la sécurité routière, force est de constater que l’accidentalité demeure le sujet de préoccupation majeure du représentant de l’Etat. L’œil noir, Patrice LATRON n’a pas caché son mécontentement à l’énoncé des résultats pour l’année 2018 lors de la conférence de presse lui permettant de tirer les conclusions de l’année écoulée.

Le bilan sur nos routes n’autorise pas à l’optimisme, il est vrai. Non seulement, le nombre de tués se situe à un niveau très élevé, plus de trente victimes l’année dernière, mais en outre, le taux de gravité des accidents de la circulation s’est encore détérioré. Il faut d’ailleurs remonter à 2012 pour trouver d’aussi mauvais indicateurs avec à l’époque vingt-cinq personnes décédées.

Autre commentaire révélateur de la performance calamiteuse observée sur le réseau routier : le nombre de tués sur cent accidents corporels s’élève dans l’Yonne à 15 en 2018, alors qu’il n’est que de six à l’échelon de l’hexagone. Quant à l’indice de mortalité, c’est-à-dire le nombre de tués par millions d’habitants, il connaît une nette dégradation. Rapporté à la population, le nombre de personnes tuées par millions d’habitants équivaut à 106 victimes dans l’Yonne alors qu’il se stabilise à 51 personnes au niveau national.

Des chiffres au-dessus de la moyenne nationale…

Courroucé, le préfet ne supporte plus, à raison, que les accidents soient deux fois et demie plus meurtrier sur sa zone de compétence habituelle que sur l’ensemble du territoire français.

A ce propos, et par comparaison, l’évolution du nombre d’accidents corporels en France s’est tassée de – 4,8 % entre 2017 et 2018. Entraînant de facto une diminution du nombre de tués (- 5,5 %), de blessés (- 5,4 %) et de personnes hospitalisées (- 24,8 %). A l’inverse, quand il commente les chiffres de l’Yonne, Patrice LATRON ne peut qu’exprimer sa surprise. Car, la tendance s’inverse lourdement. Le nombre d’accidents corporels a progressé de + 10,90 %, augmentant le nombre de tués (+ 12,5 %) et de blessés (8,60 %). Maigre consolation : seul le nombre de personnes hospitalisées décroit de manière flagrante, ramené à – 14,95 %.

Dans les faits, 234 accidents corporels sont venus ternir l’année 2018, provoquant le décès de 36 personnes, blessant 292 d’entre elles et envoyant au service des urgences 131 individus.

Les causes ont été abordées. Dans 81 % des cas, elles sont imputables à des fautes de comportement des usagers de la route. Le non-respect des règles de la circulation est ainsi pointé du doigt par Patrice LATRON : « 33 % des accidents mortels s’expliquent par des dépassements que je qualifierai de dangereux, et par le refus de respecter les priorités, précise-t-il, nos services ont relevé que 8 % de ces accidents prennent leurs sources dans les pertes de contrôle des véhicules… ».

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Les excès de vitesse, malgré le durcissement de la limitation, n’ont pas été éradiqués pour autant.

Reste la délicate problématique des addictions. L’alcool et les stupéfiants ciblent davantage les jeunes conducteurs. Dans les faits, cela correspond à 23 % des accidents aux conséquences irrémédiables.

Une accidentalité accrue pour les 18/24 ans et les plus de 65 ans…

Mais, s’il est un point qui choque personnellement le préfet de l’Yonne, c’est bien le nombre d’accidents qui touche de plein fouet les jeunes automobilistes. 13 % des tués de 2018 sont issus de cette tranche d’âge. Inacceptable pour le représentant de l’Etat.

A l’autre extrémité de la pyramide des âges, les seniors de plus de 65 ans représentent plus du tiers des tués sur nos routes alors que cette tranche d’âge équivaut à 22,5 % de la population de l’Yonne. Quant aux auteurs de ces catastrophes irréversibles, 27 % ont entre 25 et 39 ans.

Précisons que 60 % des faits divers se sont produits sur les routes départementales, réputées plus dangereuses. A contrario, les nationales et le réseau autoroutier ne concernent à part égale que 12 % de cette accidentologie.

 

 


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Chantre de la transition écologique et du développement durable, la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY, fait montre d’extrême réactivité sur le dossier de la motorisation automobile électrique. L’élue régionale vient de transmettre en bonne et due forme à Emmanuel MACRON le dossier de candidature officiel de la Bourgogne Franche-Comté pour l’obtention du premier site industriel qui fabriquerait ce type de batteries. Un geste fort qui témoigne de la pugnacité et de l’intérêt porté par la responsable de l’exécutif régional à l’essor économique et à la création d’emplois…

DIJON (Côte d’Or) : C’est fait ! D’ici peu, le pensionnaire de l’Elysée disposera en main propre du dossier de candidature de la Bourgogne Franche-Comté dans la perspective de développer une usine de batteries électriques dans notre pays. Ce serait la première des infrastructures à produire l’indispensable mode d’alimentation de ces véhicules dont la prolifération a été annoncée à grand renfort de messages repris par la voie médiatique par le chef de l’Etat en personne.

Interpellée par les divers moyens technologiques existants pour assurer une transition écologique et mobilité optimale (hydrogène), la présidente de la Région s’est très vite engouffrée dans la brèche afin de positionner notre territoire sur de bons rails.

Arguant d’éléments légitimes et reconnus (la région a su développer un écosystème pluriel et efficient), Marie-Guite DUFAY est plus que jamais déterminée à obtenir gain de cause, et faire que la Bourgogne Franche-Comté devienne le premier territoire régional de France à ouvrir un tel site industriel.

Un site d’accueil a d’ores et déjà été identifié. Ce complexe de production de batteries électriques de nouvelle génération pourrait s’intégrer sur la zone de cinquante hectares que le groupe PSA va libérer à Sochaux.

Sur place, le lieu possède une desserte multimodale (fer, route et fluvial) ainsi que des édifices industriels aptes à recevoir une telle activité.

En outre, au plan stratégique, créer cette typologie d’usine à Sochaux ne serait pas fantasque. Le groupe va investir, dans le cadre du projet de transformation de son site historique, 200 millions d’euros pour accélérer l’accueil de tous les types de motorisation en phase avec les enjeux de la transition écologique.

Bref, implanter cette future activité dans cette zone géographique tombe sous l’évidence. Montbéliard, Sochaux et Mulhouse concentrent à eux trois plus de la moitié de la production automobile française.

La filière représente au bas mot 45 000 emplois, en y englobant les constructeurs, les équipementiers internationaux et les sous-traitants.

Prompte à réagir, Marie-Guite DUFAY a su anticiper sur ce dossier. Sera-ce suffisant pour obtenir le marché et convaincre le président de la République de la pertinence de cette candidature ? A suivre…


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Etre une référence auprès des entreprises de l’Yonne, plutôt que l’inverse, représente le projet d’établissement du centre de formation auxerrois… Il se veut ambitieux. Et surtout très réaliste ! Se déclinant dans divers domaines au quotidien, cette excellence prend vie et forme dans les items de la citoyenneté, de l’organisation, de la pédagogie, de la finance, de la qualité des matériels et des installations. Favorisant l’innovation, l’image, le dynamisme et la modernité de l’établissement pédagogique dont il a pris les rênes depuis sept ans, Marcel FONTBONNE est tel un triathlète accompli (il le prouvera avec la création du défi culinaire « Iron Cook ») endurant à l’effort et travaillant sur le long terme pour faire aboutir ses projets…Entretien.

AUXERRE : Plus de mille jeunes, en provenance de plusieurs régions françaises, fréquentent le CIFA de l’Yonne. Cela place le centre de formation parmi les premiers de la région Bourgogne Franche-Comté. Eprouve-t-on de la fierté à piloter un tel navire dans l’océan de l’enseignement pédagogique ?

C’est certes une fierté pour quelqu’un comme moi qui a commencé sa vie professionnelle sur les chantiers comme mécanicien avec un simple CAP. Mais, c’est aussi une responsabilité car il faut satisfaire autant d’entreprises partenaires et participer à la construction de l’avenir professionnel d’autant de jeunes. Depuis 40 ans le CIFA a formé de très nombreux jeunes. Bon nombre d’entreprises lui ont fait confiance. A cela il faut rajouter que le navire est co-piloté par des manageurs performants avec des équipes où chacun connaît sa valeur ajoutée et sait ce qu’il doit faire pour conduire le bateau à bon port, y compris par gros temps…..

Le maître-mot du CIFA de l’Yonne, décliné en de nombreuses strates, se rapporte à l’excellence. Est-ce un état d’esprit qu’il est nécessaire de s’approprier pour aller de l’avant selon vous ?

Nous avons décliné cinq excellences au CIFA de l’Yonne. Elles s’accompagnent d’actions concrètes. Par exemple, l’excellence citoyenne oblige notamment nos jeunes au port de l’uniforme afin de les sensibiliser au savoir-être en entreprise, l’excellence pédagogique nous a permis de développer plusieurs concepts (salon émotion, boutique de pâtisserie, magasin virtuel, rue des métiers de bouche, restaurant gastronomique,…). L’excellence des matériels et des installations incite le centre à être doté des équipements de dernière génération. L’excellence financière à obtenir l’un des coûts de formation le plus bas de la Région Bourgogne Franche-Comté tandis que l’excellence de l’organisation a fiabilisé et a rendu plus lisible nos processus de fonctionnement, etc….

Selon moi, avoir pour objectif l’excellence et l’innovation est nécessaire non seulement pour aller de l’avant mais c’est aussi une absolue nécessité pour rendre son travail plus dynamique et intéressant. D’autant plus qu’il ne s’agit bien souvent que de trouver de nouvelles idées ou tout simplement d’apporter des solutions à des problèmes.

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L’excellence est-elle une qualité intrinsèque que chacun devrait cultiver en soi au quotidien. Serait-ce une recette miracle pour se forger les bases de l’optimisme dont ont tant besoin les nouvelles générations confrontées à de nombreuses problématiques sociétales ?

D’un point de vue sociétal, je pense que les individus ne sont pas forcément responsables de ce que l’existence leur fait subir. En revanche, ils sont pleinement responsables de leur manière d’y réagir. La prise en compte de la situation, la créativité, l’innovation, l’esprit d’entreprendre sont des outils pour affronter les situations difficiles dans lesquels ils sont placés.

Comment ce décline ce credo au jour le jour dans votre établissement ? Rencontrez-vous des personnes (apprentis, apprenants, personnels…) qui seraient réfractaires à de tels arguments positifs ?

Il est vrai que face à un changement, de contexte par exemple (nouvelle loi sur l’apprentissage), certains pensent davantage aux problèmes qui y sont liés, alors que d’autres recherchent immédiatement les opportunités…. Un manageur doit comprendre qu’un changement entraîne toujours des résistances. Il doit l’intégrer car cela fait partie de son métier de savoir les vaincre. Ces résistances aux changements sont d’autant plus fortes que les situations précédentes convenaient.

Son travail est facilité s’il réussi à inculquer la culture de l’innovation dans son établissement. C’est le cas aujourd’hui au CIFA Yonne où le personnel n’est non seulement plus étonné des changements qui peuvent intervenir mais il est devenu en plus force de proposition dans de nombreuses situations notamment pour l’amélioration de l’outil de formation.

Revenons au contexte pédagogique dans lequel vous évoluez. Trente-deux formations qualifiantes sont proposées au sein de ce centre de formation, du CAP au BTS. Est-ce suffisamment représentatif de la palette de métiers et de filières que vous souhaitez honorer in fine ?

La palette de formation que nous proposons au CIFA Yonne satisfait largement les besoins des différentes branches professionnelles. Lorsqu’une demande lui est exprimée, le CIFA doit veiller à ce que le besoin soit suffisant pour que la section soit viable quantitativement et financièrement.

Quand on pense CIFA, on évoque plus rarement les adultes salariés, les demandeurs d’emploi, voire les employeurs qui sont en quête d’un accessit complémentaire en matière de formation. Quelle est votre stratégie vis-à-vis de ces populations aujourd’hui ?

Nous avons fait en sorte que notre outil de formation soit en capacité d’accueillir des formations pour adultes. Nous devons répondre aux entreprises aussi bien pour leurs besoins en apprentissage que pour leurs besoins en formation pour adultes. Mais bien souvent dans nos métiers ce sont les financements qui font défauts, y compris pour les demandeurs d’emploi où pourtant le CIFA forme pour de nombreux métiers en tension. Pour le public des adultes en formation, nous allons individualiser la formation en proposant des cours en ligne.

Officiellement, un centre de formation d’apprentis se doit d’être positionné comme le passage obligé de toutes les branches professionnelles issues, en ce qui vous concerne, de l’artisanat, du commerce et de l’industrie. Etre l’interface entre toutes ces composantes est-il un réel atout pour accomplir vos missions ?

D’un point de vue personnel, cette diversité de métiers amène une diversité d’actions à engager et de culture à maîtriser. Et donc autant d’idées, d’innovations, de solutions à imaginer…..C’est donc un réel atout pour accomplir nos missions d’autant plus qu’elles sont en relation avec notre vie au quotidien (boulanger, boucher, cuisinier, service en salle, coiffeur,…).

L’exigence et l’innovation sont deux mots essentiels à votre politique de développement. Comment se déclinent-ils avec cette nouvelle année 2019 ?

La jeune génération a un rapport étroit avec l’image, elle "picore" les informations sur de multiples supports (smartphone, médias, etc.). Elle choisit son moment d’apprentissage. Ce sont avec ces contraintes qu’une pédagogie moderne doit se concevoir. Des innovations de plus en plus fortes dans la sphère de la formation à distance (MOOC, cours en ligne, etc.) apparaissent sur Internet avec les nouvelles technologies du numérique (intelligence artificielle, réalité augmentée et virtuelle, entre autres) et enrichissent les modalités d’apprentissage. Le CIFA de l’Yonne ne peut ignorer l’émergence de ces nouvelles technologies et doit adapter ses équipements pédagogiques pour les porter à la hauteur des installations techniques et du matériel dont il dispose (Clic’Store, salon Emotion, boutique pâtisserie, restaurant gastronomique, etc.).

Pour l’ensemble de ces raisons, Il devient nécessaire de définir une nouvelle politique pédagogique du CIFA pour que l’ensemble des actions pédagogiques menées par l’excellence pédagogique restent innovantes.

Avec une enveloppe budgétaire de plus de 4,5 millions d’euros, vous disposez avec le soutien de différents partenaires dont la Région Bourgogne Franche-Comté à hauteur de 53 %, de fonds importants pour assurer le mode opératoire de ce pôle pédagogique. Avec les efforts que vous consentez depuis plusieurs années à la modernisation du site, cette somme est-elle encore suffisante aujourd’hui ?

Cette somme nous suffit pour fonctionner correctement. Cependant comme vous le souligné, le Conseil Régional nous finance à hauteur de 53 %. Nous devons donc trouver les 47 % manquants ainsi que les sommes nécessaires aux investissements.

Pour cela le CIFA a mis en place un département développement qui a réussi jusqu’à aujourd’hui à trouver les financements nécessaires au fonctionnement du centre.

Le nom de Marcel FONTBONNE sera à jamais associé au concept événementiel « IRON COOK », ce défi culinaire national qui a su mettre l’eau à la bouche à de nombreuses étoiles de la gastronomie française. Comment vous est venue l’idée de vous projeter dans un tel événementiel ? Pourrait-on décliner à l’envie et en fonction des sept grandes familles professionnelles que vous représentez à Auxerre un challenge de cette ampleur pour chaque cœur de métier ?

Il se trouve que je pratique le triathlon avec trois épreuves : natation, vélo, course à pied. L’épreuve reine est l’Ironman. J’ai donc transposé l’Ironman en Ironcook avec trois épreuves : une entrée, un plat et un dessert servi à 36 convives jury au rythme d’un repas au restaurant. Ce concours très difficile où les candidats doivent reproduire 36 fois leurs chefs d’œuvre possède une bonne audience auprès des grands chefs de la cuisine française et nous en sommes fiers. Il est difficilement reproductible aujourd’hui sur d’autres métiers mais une étude est en cours pour les métiers du service en salle…

 


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