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L’histoire qui suit est une nouvelle issue de l’imagination très fertile de son auteure. Que des romanciers comme Georges ORWELL ou René BARJAVEL n’auraient pas renié de leurs œuvres personnelles. Devenir propre par décrets et textes législatifs imposés pourrait peut-être un jour nous conduire à ce contexte scabreux où l’humanité y perdrait, à défaut de son latin, son âme toute entière. De la politique fiction à contre-pied de la bien-pensance environnementale qui suppose quelques nuances dans son mode applicatif. Une réflexion où l’interdit d’interdire peut amener parfois à des profondes déviances…

NOUVELLE : « Elle s’était fâchée avec sa fille car celle-ci ne respectait pas le tri des déchets. La naissance d’un enfant n’avait rien arrangé. Elle s’obstinait à acheter des couches jetables, encore en vente malgré l’opprobre générale, et leurs visites, d’une par semaine, étaient passées à une par mois.

On vivait une époque susceptible, où la survie des uns passait par la surveillance des autres. Elle avait pourtant mal pris la mise en garde de Mme DUCHESNE, sa voisine, sur le fait qu’elle gardait toujours une lumière allumée le soir quand elle sortait. Elle avait eu honte d’être prise sur le fait. Mais, comment lui expliquer qu’elle vivait seule, qu’elle aimait rentrer dans une maison éclairée, comme s’il y eut quelqu’un qui l’attendait. L’amende avait été suffisamment élevée pour la dissuader.

La vie s’organisait désormais en petites collectivités afin qu’une lumière ne brûlât plus pour une seule personne. Vivre seule constituait un gâchis écologique à l’heure où l’eau et l’énergie étaient contingentées.

Si l’on occupait un appartement de soixante mètres carrés à moins de quatre, il fallait payer une taxe compensatoire. Elle avait assisté impuissante à la lapidation de Mme CARRERE qui faisait tourner sa machine à laver le jeudi alors que cette journée avait été déclarée par les pouvoirs publics sans eau et sans énergie domestiques.

Le syndic avait fait retirer les baignoires et régler les douches. Elles duraient désormais trois minutes, comme à la piscine municipale, aujourd’hui transformée en centre de tri des déchets.

 

Plus de livres à imprimer à cause de la déforestation…

 

Elle éteint l’appartement. Il se retrouve plongé dans une obscurité à laquelle ses yeux n’ont pas eu le temps de s’habituer. Elle sort. Dehors, il n’y a plus d’éclairage public. Le ciel est pur, rempli d’étoiles, ignorant des combats qui se livrent sur la Terre pour lui conserver sa pureté.

Elle passe devant sa voiture, qu’elle a abandonnée depuis longtemps sur le parking. Le litre de gasoil est inabordable et elle n’a pas fini de payer tous les procès verbaux qu’elle a accumulés avec les nouvelles lois sur la propreté des véhicules.

La voiture a été vandalisée, comme toutes celles qu’on délaisse. Peu importe, c’était une vieille voiture. Elle n’avait plus la liberté qu’elle lui procurait autrefois mais elle s’était habituée et n’utilisait plus que les transports en commun bondés le plus souvent, en très mauvais état et jamais chauffés.

Cela lui donnait l’occasion de lire. Des livres qu’elle avait déjà lus. On n’en éditait plus : il fallait stopper la déforestation et tout était publié sur le net. Heureusement, elle en possédait un grand nombre et les relisait avec plaisir, consciente de ce qui lui restait de temps à vivre ne suffirait pas à les relire tous.

A tout prendre, elle préféra marcher. Il fallait penser à sa condition physique, les maladies dues au surpoids n’étaient plus remboursées. On envisage de taxer les alertes cardiaques ou vasculaires, imputées au manque d’hygiène alimentaire. Elle a réussi à rester mince malgré son âge. Malheureusement, les fruits et les légumes sont chers et quasiment introuvables. Elle va voir Jeanne, sa meilleure amie. Elles se voient moins souvent à cause de l’éloignement, mais leurs rencontres n’en sont que plus chaleureuses.

Elle tremble parfois de ce qui pourrait lui arriver, Jeanne a un caractère rebelle. Elle continue à utiliser son poêle à pétrole, malgré l’interdiction. Si bien qu’il fait toujours chaud chez elle. Son fils fume : il est surveillé par la PDS, la police de la santé. Elle sait qu’ils ne tarderont pas à le prendre en flagrant délit et à l’envoyer en rééducation. Elle n’approuve pas qu’il fume mais admire son courage.

 

 

Pleurer une époque où l’on respectait encore les libertés individuelles…

 

Les rues sont vides. Il fait frais. Elle ferme le col de son manteau et accélère le pas. Elle entend un bruit derrière elle. Il y a quelqu’un. Elle ne se retourne pas mais quand les pas se rapprochent, elle jette un oeil sur le côté et aperçoit une silhouette d’homme. Il porte un chapeau. L’homme progresse. Elle n’est pas peureuse mais son cœur s’accélère. Elle ralentit dans l’espoir qu’il la dépasse. Mais l’homme reste derrière. Dangereusement proche. Elle se décide à l’affronter. Elle se retourne brusquement et lui demande ce qu’il veut.

L’homme surpris par son arrêt brutal, manque de lui rentrer dedans.

               - Pardon, je ne voulais pas vous faire peur, je…

- Pourquoi me suivez-vous ?

- Ah, je suis désolé que vous ayez pensé…enfin que je vous suivais, en fait je voulais juste vérifier quelque chose. Pardonnez moi encore…

- Vérifier quoi ?

- Vous allez me prendre pour un fou mais votre manteau…

- Quoi mon manteau ?

- C’est du vrai ?

- Du vrai quoi ? Vous pensez à quoi, de la fourrure d’animal sauvage, vous plaisantez, il n’y en a plus un seul depuis…

- Non, j’ai pensé que c’était de la peau.

- C’est du synthétique.

- Ah, dommage. C’est bien imité. J’imaginais qu’en m’approchant de vous j’allais sentir l’odeur, j’adore le cuir, ça me manque tellement !

Les vêtements en cuir étaient rarissimes. La consommation de viande, considérée comme à l’origine de toutes les pollutions, avait chuté considérablement et fabriquer des objets en cuir était formellement interdit. L’homme s’était excusé encore. Puis, il avait fini par la laisser partir. Elle fut anxieuse tout le long du chemin jusqu’à la gare. S’il a pu penser cela, la PDC, la Police de la Consommation pourrait aussi le penser. Elle retire son manteau, le plie vers l’intérieur et le porte sur son bras. Elle préfère avoir froid que risquer de passer la nuit au poste.

Elle arrive chez Jeanne, transie. Celle ci lui propose une boisson chaude. Elles parlent longuement, assises devant le poêle. Ces moments leur sont chers. Braver l’interdit les met toutes les deux dans un état d’excitation enfantine. Pour un peu, elles fumeraient une cigarette ! Elles imaginent en riant la PDE, la Police de l’Energie, fracassant la porte, pénétrant dans la maison armée jusqu’aux dents, les embarquant au poste.

Ce petit acte de résistance les réjouit et les soude. Le reste du temps, elles pleurent une époque où l’on respectait davantage les libertés individuelles que la nature et les religions.

La volonté collective de ne plus laisser de trace sur la planète avait conduit à un autre fanatisme : celui de la propreté originelle.

Les gens s’épiaient et se reprochaient la quantité d’énergie qu’ils brûlaient inévitablement, rien qu’en vivant. Le plus grand crime n’était plus de porter atteinte à la vie des autres, mais de salir l’air, l’eau et le sol. Une planète propre, tel était le slogan fédérateur et urgent. On avait transformé les paroles de la Marseillaise en « qu’une eau pure abreuve nos sillons ! »

 

 

La France du futur devient un pays tiers-mondiste…

 

L’individu s’effaçait devant la collectivité. On avait renoué avec les pratiques du lynchage et de la lapidation, ainsi qu’avec la peine de mort pour « Crime contre la Planète ». La Terre était propre mais les esprits étaient corrompus. Dénoncer son voisin était un hobby. Les procès s’accumulaient, la plupart des avocats possédaient désormais un master en « Sciences et Vie de la Terre » et jeter un papier au sol vous coûtait la vie. Les industriels avaient déclaré forfait et de nombreuses entreprises avaient fermé leurs portes. La production de biocarburants avait affamé la planète. On faisait la queue des heures dans des super marchés presque vides. La crise qui s’ensuivit avait balayé les pays pauvres et plongé les pays riches dans la précarité. La France était classée parmi les pays du tiers-monde. Le continent africain se mourait, l’Inde s’était radicalisée dans un islam ultra intégriste, l’Europe végétait et l’Amérique noyée dans des pratiques fondamentalistes. Les Etats-Unis exerçaient sur le monde un contrôle drastique auprès duquel les pratiques du Mac Carthysme ou de la Stasi relevaient d’un jeu de société. Le luxe et la propreté étincelaient dans certains quartiers, le reste du territoire habité grouillait de rats et de décharges le long desquelles circulaient, dans un ballet infernal, les camions à benne déchargeant des ordures toute la journée.

Des adolescents couverts de mouches grimpaient sur les tas d’immondices pour y trouver de quoi se nourrir. La Chine était retombée dans la misère et l’autocratie. Le plus dur à supporter, c’était le froid dans les lieux publics, les hôpitaux, les écoles. L’hiver, de nombreux nourrissons et vieillards mouraient. Il n’était pas rare de retrouver congelés chez eux les inactifs de tout bord, malades ou handicapés, chômeurs, retraités. Les gens avaient cependant retrouvé le goût de se rassembler dans les cafés. Ils se serraient les uns contre les autres pour se réchauffer et il soufflait parfois un vent de révolte. Désobéir à la loi était devenu une forme de résistance. Certains provocateurs se faisaient arrêter en versant ostensiblement un verre d’eau par terre, ou en jetant un mégot au sol. Les anciens crados devenaient les Che Guevara du droit à polluer.

Jeanne est silencieuse depuis quelques minutes. Elle finit par lui dire que son fils n’est pas rentré, qu’elle l’attend. Puis, elle replonge dans son silence. Il faut prendre congé et rentrer, il se fait tard et il n’y aura plus de train.

Arrivée chez elle, l’appartement est froid et sombre. Elle n’allume pas la lumière et se couche directement. Demain, c’est jeudi. Elle restera au lit toute la journée.

 

Corine FONTREL

 


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Il a pris le temps nécessaire le représentant de l’Etat, le préfet Henri PREVOST, pour s’imprégner de l’univers industriel qu’il aura découvert ce 11 février. Celui de l’entreprise Aluminium France Extrusion. Soit le deuxième acteur national de ce marché qui fabrique des profilés à partir de cette matière obtenue par électrolyse de l’alumine. Bénéficiaire de 300 000 euros accordés du plan « France Relance », l’entité se prépare à atteindre de nouveaux objectifs, créateurs d’emplois et synonymes de commandes supplémentaires…

GERMIGNY : Propriété de la holding d’investissement OPEN GATE CAPITAL depuis 2013, l’ancien site industriel de PECHINEY qui fut cédé au début des années 2000 à ALCAN envisage l’avenir avec sérénité.

L’entreprise qui exporte 12 % de sa production de profilés d’aluminium vers une dizaine de pays a dévoilé lors de la visite du préfet de l’Yonne Henri PREVOST en ses murs, ce jeudi 11 février, les grandes lignes stratégiques à venir.

Conçus à partir d’un cahier des charges précis et dans des délais très courts pour répondre à la demande croissante, les produits fabriqués dans l’Yonne par cet industriel trouvent des usages auprès des secteurs du bâtiment, des transports, de l’automobile et de l’industrie.

Possédant une seconde unité de production en Picardie, à Ham, AFE a réalisé 95,2 millions d’euros de chiffre d’affaires au terme de l’exercice 2019. Vingt-six mille tonnes de profilés d’aluminium extrudé sont sortis de ses chaînes de production. Le groupe emploie sur ses deux sites 330 collaborateurs dont 285 opérateurs.

La deuxième entité du marché national sur ce segment d’activité recevra d’ici peu une enveloppe budgétaire importante de 300 000 euros dans le cadre du soutien à l’investissement industriel dans les territoires. Une initiative voulue par le plan « France Relance ».  

 

 

Des solutions industrielles en aluminium à forte valeur ajoutée…

 

Accompagné du député André VILLIERS et du président de la Communauté de communes Serein et Armance et maire de Saint-Florentin Yves DELOT, le haut fonctionnaire de la préfecture a montré un vif intérêt à ce projet d’investissement qui lui fut expliqué, visuels à l’appui, par le directeur général d’AFE Hervé PELCERF.

 

 

Soucieux de pouvoir traiter des profilés de plus en plus complexes à l’avenir, le dirigeant de l’entreprise a prévu l’installation d’une nouvelle chaîne de production capable de répondre à ces nouveaux enjeux.

Le site de l’Yonne répond déjà à la complexité technique du marché. En complément de l’extrusion, les équipes parachèvent les profilés. Les opérateurs de sertissage et de parachèvement assemblent les pièces d’aluminium, notamment par coupure thermique et insertion de bandes isolantes entre deux pièces traitées. Les profilés peuvent être également travaillés en surface ou par le processus du laquage ou de l’anodisation, permettant à ces pièces de résister à l’usure, à la corrosion et à la chaleur.

 

 

Obtenir de précieux labels de certification…

 

Ne pouvant s’arrêter de produire à l’instar de toute entreprise qui se doit de respecter son cahier des charges, l’extension d’un bâtiment est également prévue au programme.

En phase d’études à l’heure actuelle, le futur projet devrait connaître son achèvement d’ici la fin de l’année pour la partie constructible du nouveau bâtiment avant le retour de son industrialisation opérationnelle en juin 2022.  

Derrière cette initiative de restructuration, il y a aussi la volonté profonde de développer des outils qui soient plus respectueux de l’environnement.

La réduction de la consommation d’eau, la diminution des déchets poudre ou encore le recyclage de l’énergie et de sa mise en valeur s’inscrivent parmi les objectifs principaux d’Hervé PELCERF.

AFE pourrait par ailleurs décrocher à l’issue de ces aménagements fructueux plusieurs labels de certification intéressants dont le très exigeant SEASIDE après ceux déja obtenus avec QUALICOAT et QUALIMARINE où un objectif de leur renouvellement est souhaité après la mise en route de la future ligne de laquage.

Autant d’informations traduisant la dynamique de l’industriel qui furent divulguées par Hervé PELCERF à ses hôtes, satisfaits de cette immersion chez l’un des fleurons de l’entrepreneuriat dans l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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Les chiffres sont implacables : 73 % des jeunes disent être affectés sur le plan psychologique. 23 % pensent même au suicide. C’est dur et dramatique. L’empathie veut que nous les écoutions, les entendions, que nous trouvions tous des solutions pour aider cette génération en détresse. En premier, les parents. Mais aussi les amis, les professeurs, les services sociaux, l’Etat. Il est aussi de notre devoir de les aider à relativiser leurs problématiques. La déprime de la jeunesse  n’est pas un phénomène nouveau…

TRIBUNE: Tout d’abord, avec ou sans la COVID-19, les incertitudes face à l’avenir sont prégnantes. Quel métier choisir face à la mondialisation des études et des compétences ? Quand on pense que plus de la moitié des métiers qui seront pratiqués dans la prochaine décennie, ne sont encore identifiés. Dans ces conditions, comment anticiper au mieux ?

Le contexte est anxiogène à plus d’un titre. Sur le plan émotionnel et aussi sur le terrain des finances. La soupe populaire pour les jeunes est très mal vécue. Les petits boulots et les jobs complémentaires pour financer les études sont impossibles aujourd’hui. Les familles peuvent de moins en moins aider financièrement…

La raréfaction des interactions sociales n’arrange pas ce système pourvu d’angoisse ! Les étudiants quittent les parents pour aller à la faculté et se retrouvent parfois seuls, dans une ville qu’ils ne connaissent pas. Nos jeunes ne sont pas prêts à vivre la solitude et ne sont pas préparés à l’autonomie, ni par les parents ni par leurs anciens professeurs.

 

 

Les évolutions de la pensée déstabilisent la jeunesse…

 

Observons attentivement les files d’attentes de ces jeunes gens aux portes des secours alimentaires : vêtements à la mode, chaussures de sport de marques coûteuses, le dernier IPhone 12…Ce n’est pas la majorité, certes, mais globalement, nous n’avons pas appris à nos bambins à se passer du superflu quand les anciens savaient se priver de l’essentiel !

Nous n’avons pas préparé notre jeunesse à souffrir, à devoir se « battre » contre eux-mêmes pour vivre et pour survivre. On ne les a pas formés à la patience : aujourd’hui, la règle c’est l’immédiateté ! Notre jeunesse est déstabilisée par les évolutions de la pensée. Elle est de moins en moins cultivée, donc plus manipulable ! La philosophie rétrograde au rang du facultatif ou d’une discipline accessoire. Les langages sont peu décryptables, il faudrait presque des formations complémentaires : la langue des cités, la langue phonétique utilisée sur les téléphones mobiles, la langue qui donne la primauté aux femmes,…

Face à un environnement peu rassurant, les courants religieux extrémistes, la violence des cités, la drogue qui permet aux plus jeunes de dealer plutôt que de travailler ou de faire des études, s’insèrent progressivement dans notre société. On a l’impression que l’on peut être un artiste et gagner beaucoup d’argent sans efforts. BRASSENS disait : « Sans le travail, le talent n’est qu’une sale manie ». A méditer…

 

Une vie synonyme de précarité et de malheur entre 1914 et 1918

 

Nos anciens, durant leur jeunesse, ont pu dire qu’ils ont lutté contre les envahisseurs en 1914, qu’ils ont chassé le nazisme au prix de leur vie…Notre jeunesse souhaite combattre pour l’écologie mais cela génère une grande frustration, faute de moyens !

Oui, jeunes de France et de Navarre, votre situation n’est pas enviable et devient de plus en plus dramatique mais n’est pas sans solutions.

Je souhaite préciser, que dans l’histoire, la jeunesse a connu des situations dramatiques où la vie même devenait précaire et aléatoire. Une vie où le travail n’était plus au bout du chemin et où les aides alimentaires, les aides de l’Etat n’existaient pas. Que dire en effet des conscrits de 1914 ?

14-18 : c’est tout de même plus de vingt millions de morts, dont la moitié de civils ! 800 millions de personnes entrent en guerre, le quart de la population mondiale. On enregistre sur toute la durée de la guerre, 900 soldats français morts chaque jour. Au total, cette guerre compte plus de 21 millions de blessés et de mutilés, les fameuses « gueules cassées » !

« La Grande Guerre » encore appelée la « première guerre moderne », est bien connue pour les graves séquelles physiques qu’elle engendrera. A contrario, elle est moins connue pour les conséquences psychologiques qu’elle eut sur les soldats. Ce conflit fut pour les « aliénistes » un moment unique pour étudier les névroses. C’est durant celui-ci que se mit en place la première médecine d’urgences psychiatriques. La « peur morbide », les troubles psychiques affectent des centaines de milliers de soldats. Des régions entières sont concernées par des migrations massives, générant misère et famine.

 

 

Que dire de la fameuse la grippe « espagnole » de 1918 ?

 

Dans la foulée de la Première guerre mondiale, la grippe dite « espagnole », une pandémie associée à un virus de type « grippe A » ou H1N1, va provoquer la mort de 2,5 % à 5 % de la population du globe. Des chiffres hallucinants, entre 50 et 100 millions de morts ! Les autorités sanitaires ne sont pas encore sensibilisées aux gestes sanitaires. Cependant, on peut noter que dès l’automne 1918, l’Etat demande aux préfets de faire fermer les écoles et les théâtres. L’origine de la grippe espagnole est contestée : la théorie qui veut que le virus « père » soit né en Chine, à Canton semble erronée, on ne prête qu’aux riches…

On imagine sans peine, l’angoisse et le stress permanent qui va frapper, au niveau planétaire, toutes les générations.

 

Un certain « jeudi noir » : le 24 octobre 1929 !

 

Le krach  boursier de 1929, à New York, accable toute la planète et particulièrement l’Europe ! L’Allemagne vit difficilement les modalités du traité de Versailles, la pauvreté est forte. L’écrivain Pierre-Mac ORLAN décrit, en 1932, la pauvreté extrême des Berlinois. La population meurt de faim. En France, la pauvreté s’installe. On ne consomme plus, on est en surproduction et c’est la réaction en chaîne : chômage, pauvreté, misère,…soupe populaire. Les extrémistes, les fascistes et autres dictateurs trouvent un terrain propice à l’agitation populaire. Le second conflit mondial se profile. Est-il besoin de préciser les angoisses et la misère psychologique qui se  répandent sur  Terre. A cette époque, pas de cellules psychologiques, pas même de psychologues…Quand on est en survie, on ne se regarde pas trop le nombril. On doit s’adapter : la vie même en dépend !

 

Les conflits modernes s’abattent sur l’Europe et dans le monde…

 

La brutalité des chiffres est terrible pour l’Europe où l’on compte vingt millions de militaires morts et cinquante millions de civils tués. Près de trois fois plus de civils que de militaires disparaissent. C’est la guerre la plus meurtrière avec 92 millions de soldats engagés, donc des jeunes ! C’est aussi la plus choquante : 66 % de la population juive fut exterminé.

Bilan psychologique : toutes les familles des victimes sont toujours sous le choc de cette guerre très meurtrière. De plus, les personnes qui ont survécu aux camps de concentration ont énormément de difficultés à vivre comme avant. Les souvenirs qui les hantent jours et nuits sont traumatisants. Ici encore, la capacité d’adaptation  reste forte. Une question demeure : devons-nous dire seconde ou deuxième guerre mondiale ? La réponse peut être inquiétante.

Les guerres coloniales françaises dont celle avec l’Indochine engendrent 60 000 militaires français morts et des centaines de milliers de morts militaires et civils côté vietnamien. L’après-guerre aura pour conséquences des troubles physiques et psychologiques pour les deux camps.

La guerre d’Algérie, de 1954 à 1962 avec ses 25 000 militaires français tués va clore la fin des guerres coloniales françaises. A part l’approximation de l’épuration des Harkis, entre 30 000 et 150 000 morts, il n’existe aucune donnée fiable concernant le nombre de morts du côté algérien.

Durant les accords d’Evian, le FLN estime officiellement à 300 000 le nombre de morts côté algérien. Pour les plus jeunes, les harkis sont des musulmans enrôlés dans l’armée française. Après la guerre, ils sont abandonnés à leur sort par la France. Torturés et massacrés par le FLN. Les témoignages sont pléthoriques et déchirants de tous les côtés de la Méditerranée…

Les soldats français vivaient dans l’angoisse des attentats et des embuscades. En France, les attentats de l’OAS traumatisent la population. Un soldat combattant des deux guerres déclare : « J’ai laissé mon cœur au Vietnam et mon âme en Algérie ».

 

Ne pas minimiser ce que vivent les jeunes aujourd'hui ?

 

L’histoire nous montre que depuis le début de l’humanité (on vous a épargné  la guerre de Cent ans, les guerres napoléoniennes, la peste noire…), l’homme a affronté des situations dramatiques qui dépassent l’entendement. Nos aïeux témoignent : nous nous en sommes toujours sortis.

Mais, ne minimisons pas ce que vivent nos jeunes aujourd’hui. Aucune douleur n’est comparable à une autre. Les parents ont contribué à fragiliser les enfants en les surprotégeant, c’est factuel.

Que notre jeunesse soit capable de s’adapter et de dépasser leur difficulté psychologique et leur mal être, c’est certain. Aidons là, aimons là et faisons lui confiance.

« Ce dont la jeunesse a besoin, c'est qu'on lui dise qu'il y a un bateau en construction dans sa propre cale sèche mentale, et que ce bateau est destiné à prendre la mer » Aldo LEOPOLD.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le 14 février, nous fêterons la Saint-Valentin ! Journée poétique, romantique, pleine de mots doux, de petits cadeaux et de fleurs. L’histoire des origines est contestable. Voire contestée. Pour certains, ses prémices datent de la Rome antique. Pour d’autres, la fête des amoureux est attestée en Grande-Bretagne au XIVème siècle ! A cette époque, on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour-là pour s’apparier ! Si on ne recense pas moins de huit Valentins devenus saints, avec différentes protections associées (guérisons de maladies, vaches, oignons, apiculture…), l’Eglise se concentre sur un prêtre mort le 14 février 270, fervent défenseur du mariage, qui deviendra le saint patron des amoureux.

TRIBUNE : Le XXème siècle consacrera la fête laïque avec son cortège de Cupidons en pendentif, de dîners aux chandelles, de champagne et de cadeaux. Il semble important d’ajouter que l’amour ne s’achète pas : il se célèbre, tout simplement !

« Je t’aime » : c’est universel et se décline dans toutes les langues. « Je t’aime » de A comme Albanais « Unë Të Dua » à Z comme Zoulou « Ngiyakuthanda »…Petit tour du monde des amoureux en fête !

Au Japon, la fête est propulsée entre 1936 et 1960 par les fabricants de chocolats. C’est ainsi que la coutume veut que lors de cette journée particulière, on s’offre des confiseries à base de cette onctueuse matière. Ce sont les femmes qui offrent des chocolats aux hommes. D’abord par obligation sociale (collègues de travail), le «giri-choco », puis les chocolats sont réservés à l’homme qui compte le plus. On appelle cela le «honmei-choco ». Notons aussi le « tomo-choco » destiné aux amis et enfin, le « jibun-choco », ceux que l’on s’offre à soi-même.

Un mois plus tard, le 14 mars, les hommes doivent acheter un cadeau à celles qui ont offert les fameux chocolats ! Ce jour est appelé le « white day », généralement, ces cadeaux doivent être de couleur blanche. Alors kanpai avec ou sans saké ! Et « Kimi o ai shitern », traduisez par « je t’aime ».

Au Danemark, dans le pays de Karen BLIXEN, l’homme écrit une lettre d’amour à la femme qu’il aime. Il doit signer avec autant de points qu’il y a de lettres dans le nom de l’auteur ! Ensuite, la femme doit deviner le nom du galant. Si elle réussit, elle recevra un œuf de Pâques !

On a aussi coutume d’offrir des bouquets de perce-neige. En danois, « je t’aime » a quelques résonances de la langue de GOETHE : « Jeg elsker dig ».

Du côté de l’Ecosse, la première personne de sexe opposé, ou pas, que vous croisez dans la rue le jour de la Saint-Valentin, devient immédiatement votre Valentine ou votre Valentin !

Certes, cela reste symbolique car doit se limiter à un grand sourire…Et entre deux verres de whisky, on se déclare : « tha goal aga ort ».

 

 

Des messages d’amour sur des mandarines jetées à l’eau à Singapour…

 

En Afrique du Sud, ce jour-là, les femmes doivent épingler le nom de leur amoureux sur leur manche…et dire « ek hit jou lief ».

Quant au Mexique, on y célèbre l’amour mais aussi l’amitié. On marque ses sentiments à chaque personne pour qui on éprouve un ressenti amoureux. Je t’aime au Mexique, c’est comme chez CERVANTES « te quiero »…On dit « te quiero » avant de partir à la conquête des moulins à vent

A Taïwan, on fête deux fois la Saint-Valentin : une fois le 14 février et une deuxième fois, le 7 juillet. Si un homme offre 108 roses à une femme lors de l’un de ces deux jours, c’est qu’il la demande en mariage. Sans la censure de la reine Victoria, on ose dire ici : « I love you ».

A Rio de Janeiro comme dans l’ensemble du Brésil, « Dia dos mamorados » est le jour des amoureux qui est fêté le 12 juin. On fait la fête avec la personne aimée. Il faut aoûter une fête des célibataires, veille de la Saint-Antoine, protecteur des amoureux, qui doit permettre aux femmes seules de trouver un époux… Les fados d’Amalia RODRIGUEZ sont remplis de « Te amo »… Si proche de « Io amo » du roi de la fête, Roméo…

En Lituanie, on colle des autocollants sur le visage et les vêtements de ses collègues, amis et amoureux ! On peut aussi écrire : « Tave mylin » !

Plus loin de nous, à Singapour, les femmes célibataires écrivent des mots d’amour sur des mandarines avant de les lancer sur un cours d’eau, dans l’espoir de trouver un mari ! On peut dire, je t’aime dans la langue tamoule : « Nan unnai necikkirin », mais en anglais on sera compris !

Dans le pays des rennes, en Finlande, cette journée correspond au championnat du « port de la femme ». Epreuve qui consiste à porter la femme lors d’une course d’obstacles entre couples. Le gagnant reçoit le poids de la femme en bière ! Il déclare sa flamme en disant : «  Mina nakastan sinna » !

Aux Philippines, de nombreux couples se rejoignent : c’est le jour de « Lova paloouza ». Dans la baie de Manille et à minuit, tous les couples s’embrassent en gardant les lèvres jointes pendant plusieurs secondes ! C’est aussi l’occasion, dans le cadre d’un mariage de masse, de s’unir gratuitement et de se dire « Mahal kita ».

 

 

En Arabie saoudite, la fête est proscrite par l’Etat…

 

La Chine ne fait pas abstraction de cette célébration. La fête y est célébrée le 14 février mais surtout le 7 juillet du calendrier lunaire, le jour du « double 7 », la grande fête des amoureux. Dans les deux cas, on se dit des « Wo ai ni ».

En Russie, c’est la journée des familles, de l’amour et de la fidélité. Pour les familles orthodoxes, les couples affichant une longévité de vingt-cinq ans ou plus, reçoivent une médaille. C’est nettement moins coûteux que nos noces d’argent…Les plus romantiques lisent des extraits de « poèmes à Lara » et murmurent des « ya lioubliou ticbia ». Na zdorovie ! Tchin tchin si vous préférez !

Les Etats-Unis dépensent plus de 19 milliards de dollars en cadeaux en tout genre ; les Autrichiens défilent dans les rues. Chez nos amis britanniques, on est aussi adepte du dîner aux chandelles tandis qu’au Portugal, les femmes offrent des alcools et du vin contre des chocolats.

En Irak et en Egypte, les vitrines arborent des décorations rouges et invitent les amoureux à s’offrir des cadeaux. Depuis 2008, en Arabie Saoudite, cette fête est interdite. Mais, tout se passe sous le manteau, plutôt sous la burka. En Italie, les chocolats sont enveloppés dans des messages d’amour.

Souvent, dans les anciennes colonies d’Afrique, la Saint-Valentin est fêtée comme une pièce rapportée aux traditions locales.

On voit donc qu’il n’y a pas de frontière pour fêter l’amour universel. Le 14 février enflamme la planète de mille feux de joie et de douceur.

Les scientifiques nous confient que l’immunité est renforcée par le positif, les bonnes nouvelles, l’amitié, l’affection et l’amour. Alors, abusons de l’amour, le meilleur antidote pour juguler nos épidémies, en évitant les doses homéopathiques et sans modération !

Quelle que soit la façon de célébrer la Saint-Valentin, seule, la chaleur humaine, des notes d’amour empreintes d’originalité et pourquoi pas de folie, font oublier durant quelques instants la morosité ambiante !

 

France C.

 


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Fin 2021, la plateforme logistique de 57 000 mètres carrés de l’entreprise qui emploie plus de 27 000 collaborateurs dans le monde et qui réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 millions d’euros sera close à Savigny-sur-Clairis. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe en fin de semaine dernière ! Plongeant les 230 employés du site icaunais dans la tourmente. Et stimulant certains élus qui exigent de véritables explications…

SAVIGNY-SUR-CLAIRIS : La réunion se déroulera à la salle des fêtes de la commune du Gâtinais ce mercredi 10 février à 14h30. En présence des représentants syndicaux de la CFDT et de la CGT.

Mais, aussi des élus qui en sont les instigateurs. A l’instar de la députée de la circonscription Michèle CROUZET, commissaire aux affaires économiques et de Jean-François CHABOLLE, président de la Communauté de communes du Gâtinais en Bourgogne, et édile de Vallery.

L’objectif est simple. Faire toute la lumière autour de cette nouvelle mort annoncée d’une entreprise dans l’Yonne. Et, pas n’importe laquelle, en vérité. Il s’agit de la plateforme de FM LOGISTIC qui embauchait encore en 2017 à tour de bras ses salariés pour rejoindre les effectifs devant s’affairer dans les rayonnages des cinquante-sept mille mètres carrés d’entrepôt. Un site d’exception sorti de terre il y a peine trois saisons !

 

 

Déplorant le manque d’informations générales sur la situation, les deux élus de l’Yonne, auxquels se sont ajoutés l’ancien ministre et sénateur Henri de RAINCOURT et la maire de la commune sinistrée, Louise CARTIER, veulent comprendre de quoi il en retourne exactement dans ce dossier plutôt ténébreux.

Alors que FM LOGISTIC qui emploie plus de six mille personnes dans l’Hexagone a réalisé l’an passé 510 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Cette table ronde permettra-t-elle d’y voir un peu plus clair sur la situation ? En tout cas, une chose est sûre : les élus de notre territoire ne veulent pas rester les deux pieds dans le même sabot. Ils en appellent désormais l’Etat et les autres de leurs camarades à les rejoindre pour défendre d’une seule et unique voix les intérêts des 230 salariés menacés par la perte de leur emploi…

Thierry BRET

 

 


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