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C'est terriblement  attristant. Mais comment comprendre désormais la sélection annuelle du guide Michelin ? Avant de revenir dans l'Yonne, demeurons quelques instants sur l'ensemble de l'Hexagone. C'est un secret de Polichinelle, mais les temps sont durs aussi chez Michelin. Et, contrairement à la légende toujours volontairement entretenue, leurs équipes d'inspectrices et d'inspecteurs visitent fort peu la plupart du territoire dorénavant...

COGNAC : Pour l’édition 2022, les inspecteurs sont allés essentiellement en Bretagne (un tiers des promotions « bibs gourmands » et six nouvelles tables étoilées) mais aussi en Occitanie (quatre promotions « bibs » et trois nouvelles étoiles). Ces deux régions récoltent donc la moitié des promotions « bibs gourmand » et 20 % des étoiles de toute la France. Quant à Paris, cela représente un tiers environ des promotions d'étoiles dont une scandaleuse distinction trois étoiles après trois mois d'ouverture seulement de l’établissement ! Même plus le temps d’effectuer les quatre saisons culinaires, c'est aussi triste qu'irrespectueux. Et où sont désormais les promotions de petites tables indépendantes et familiales ? En matière de double étoile cette année, les palaces raflent la mise. Antan dans le Michelin, on trouvait aussi de bonnes petites adresses campagnardes, à l'époque lointaine où leurs équipes faisaient leur boulot. Oui mais ça, c'était avant !

 

Le rôle des attachés de presse prime sur le savoir-faire culinaire…

 

En 2021, l'Yonne a perdu douze référencements (Le Clos des Jacobins à Sens, Le Rive Gauche à Joigny...) sans que l'on sache, ni comprenne bien pourquoi. Récemment, en m'attablant au grand hôtel Bain (de père en fils depuis 1737), sis à Comps-sur-Artuby (Var) où nous déjeunons fort bien, je fus surpris en sortant, d'apercevoir l'autocollant Michelin 2018 tout à fait justifié. Depuis lors, le patron dépité m'expliqua leur avoir écrit par deux fois pour comprendre cette anormale suppression. Sans réponse aucune, comme de bien entendu.

Ces petites tables qui bénéficiaient autrefois d'un logo spécifique : établissement proposant un menu simple à moins de ...euros, n'intéressent plus le Michelin. Pour lequel, on a hélas désormais l'impression que ne comptent que le « bling-bling », l'immédiateté, les réseaux dits sociaux ainsi que le faire-savoir des attaché(e)s de presse,  primant désormais sur l'élémentaire savoir-faire culinaire.

Et si jadis, en feuilletant le Michelin, on pouvait y trouver des hôtels à tous les prix (voilà vingt ans, ils inventèrent le « Bib-hôtel : bonnes nuits à petits prix ») tout cela est révolu en 2022.

Les hôtels sont sur le net, et les restos demeurent encore dans une des dernières versions papier, vraisemblablement en sursis. Va pour le net et tapons dans la catégorie hôtels, la ville d'Auxerre. On me propose alors Le Château de la Resle à 225 euros la nuit, ou La Borde à Leugny pour 450 euros, le Panoramic à Sancerre pour 106 euros, le château  du Vault-de-Lugny pour 300 euros ou encore le relais Bernard Loiseau à Saulieu pour 408 euros ! Sans commentaire, mais attristant. Tant pis pour les familles, les touristes, les randonneurs, les motards et autres.... qui n'intéressent plus le Michelin.

 

 

Des absences très curieuses dans le palmarès…


Notre région, la Bourgogne Franche-Comté est, une fois de plus, desservie, par ce millésime, oublieux de nos territoires. Comme en 2021, les seules promotions se font à Dijon (un étoilé et un bib) ainsi qu'une étoile à Beaune : un bib sur 33, deux étoiles sur 50. Cherchez l'erreur !

Quant à la partie franc-comtoise, elle est scandaleusement délaissée depuis des années : rien. Les équipes Michelin ne passent plus chez nous, et comme me le confia navré, voilà deux ans, le sympathique journaliste Vincent FERNIOT : « le Michelin n'aime plus la Bourgogne Franche-Comté » !

Comment comprendre l'absence de promotion double étoile à l'écrin de Yoann CHAPUIS à Tournus (Saône-et-Loire) ? Un récent déjeuner merveilleux, en janvier dernier dans ce bel antre, me rendit méritée cette distinction. Las...

Peut-être est-ce lié à l'expression excessive de l'ego culinaire régional, de certaines divas des fourneaux qui leur cassaient les pieds,  ou que sais-je encore ?

 

 

Un bilan famélique pour le seul département de l’Yonne…


Dans l'Yonne désormais, ne subsistent plus que trois tables étoilées (nécessitant un entretien régulier de leur brillance culinaire) et deux « bibs gourmands ». Il y a deux décennies, le département comptait huit tables étoilées et cinq « bibs gourmands ».  En 2022, il demeure aussi d'autres références culinaires, solides elles aussi (L’Escale 87 à Villeblevin,  Les Cordois autrement à Avallon...). Mais l'on ne peut s'empêcher de penser que si le Michelin passait dans notre département, en y faisant son job de dénicheur tout simplement - ce qui hélas n'est plus le cas depuis pas mal d'années...- d'autres tables y seraient fort légitimement valorisées...Un « bib gourmand » serait ainsi mérité au Rive Gauche jovinien ou au Martin Bel Air de Saint-Martin-du-Tertre.

Comme tant d'autres départements (les Ardennes, la Haute-Saône, la Haute-Marne, la Nièvre, la Creuse...), l'Yonne fait partie des territoires oubliés par le Michelin, qui préfère aller à Courchevel ou sur la Côte d'Azur. Voire en Bretagne cette année !
Cette belle institution culinaire, respectée par la profession, gagnerait urgemment à retrouver ses fondamentaux,  tout en s'adaptant au XXIe siècle. Ce qui est loin d'être incompatible, Michelin, c'est un « p'tit bout de la France » - même en 2021, si, si ! Avec ses routes, ses territoires et sa cuisine réputée, aussi....

Amis pneumatiques : retrouvez-en le goût pour l'édition 2023 ! Et puisque nous sommes en Bourgogne, nunc est bibendum ! Bon appétit et large soif !



Gauthier PAJONA

 


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S’il est bien une adresse, dont on a entendu parler plutôt favorablement depuis moult années, c'est bien celle-ci ! Ah, le réveillon de la Saint-Sylvestre des années 70/80, le repas des noces d'or des grands-parents ou celui  de la communion de la cousine ! Que de souvenirs  gourmands en ces murs : nous voici revenus à l’hôtel restaurant du Cheval Blanc !

 

CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Dans les années 60, il fut même brièvement mentionné au Michelin. A une époque où le guide prenait encore un malin plaisir à traîner dans nos campagnes. Il y est fait mention d'une altitude de 139 mètres pour CHARNY, dont la population a peu varié depuis lors, autour de 1 400 habitants. Il fait bon flâner dans cette petite bourgade encore commerçante. Même si l'excellent charcutier-rôtisseur est hélas fermé depuis des lustres. En outre, le village est animé chaque dimanche par un très joli marché.

Rendons grâce tout d'abord, à ces établissements qui proposent chaque jour, un menu ouvrier de vraie cuisine à 14 euros. Par exemple, ce jour-là, un menu qui comprend du clafoutis tomate cerise et emmenthal, puis une crépinette de volaille sauce champignons et riz basmati, avant de se terminer enfin par un fromage blanc agrémenté de confitures maison. Nombre de travailleurs profitent de cette jolie salle rustique, aux imposantes poutres et à l'insert de cheminée y développant une douce chaleur.

 

 

Mais où est donc passée la petite mise en bouche de jadis ?

 

Pauline est notre souriante serveuse ce midi-là. Tandis qu'elle nous propose de choisir le vin, elle nous confie tout de go préférer le nectar rosé ! Celui qui fait immanquablement penser à l'été.

Nous choisissons alors le menu de l'Ouanne, proche cours d'eau, à 36 euros, attirés par quelques-unes de ces dénominations. On ne peut que regretter, qu'à ce tarif-là, ne nous soit pas servie une petite mise en bouche : une gougère,  un toast de foie gras ou une louche de crème de potimarron. Que sais-je encore ! Au prix du menu, tel qu’il est proposé, cela nous semble anormal...

Les coquilles Saint-Jacques sont ici aux poireaux confits et beurre blanc à la vanille. La cuisson est parfaite. La sauce est bonne. Quant au  mariage des fruits de mer avec les poireaux, il est bien souvent réussi. La cassolette d'escargots de mon binôme de tablée est fort appréciée, notamment sa goûteuse crème à l’ail.

 

 

Le menu ouvrier : le régal des salariés des travaux publics !

 

Ensuite adorant le canard, je choisis une cuisse confite à l'irancy. Elle est accompagnée de son pressé de pommes de terre au lard fumé. Si la volaille fondante et la sauce sont bonnes, la pressée de pommes de terre est, quant à elle, beaucoup trop cuite. Sa couleur noire en atteste et la rend de fait, difficile à couper. C'est dommage ! Car, une fois la croûte ôtée, le mets est bon. Quant au filet de veau du convive, il est servi rosé comme demandé.

Puis, il y a un délicieux fromage blanc aux herbes pour continuer ! Les tables environnantes choisissent majoritairement le menu ouvrier et se régalent. On reconnaît les gars de chantier à leur veste fourrée, de couleur jaune réfléchissante ! Dos à la cheminée, une petite mamie sirote sa bière paisiblement.

 

 

S’il vous plaît, le parfait glacé à servir avec sa larme de « calva » !

 

En dessert, le parfait glacé au calvados l'est un peu trop, glacé ! Cela le rend difficile à couper. C'est bon. Même s’il nous sembla, qu'une petite goutte de « Calva » sur ce dessert ne lui eût pas fait de mal, le musclant quelque peu, sans grever le budget de l'établissement, comme de bien entendu !

Merci à ce type d'établissement de faire vivre nos bourgs et villages, pour le plus grand plaisir d'une clientèle, souvent très fidèle.  A la semaine prochaine, ailleurs encore attablés !

 

 

 

En savoir plus

Les + : impeccables toilettes avec table à langer (bonne idée !). Très jolie salle.

Les - : il nous sembla que le menu à 36 euros (une coquette somme) ne remplit pas toutes ses promesses ce jour-là. Un jour sans peut-être, cela arrive. Et de grâce, remettez-nous des salières poivrières,  plutôt que ces sachets, dignes du bar en voiture 4 du TGV !

Contact :

Hôtel-restaurant Le Cheval Blanc

04, Rue des ponts

89120 Charny-Orée-de-Puisaye

Tel : 03. 86. 63. 60. 66.

Site : www.chevalblanc-charny.com 

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Le regard est pétillant ; le sourire demeure radieux. Sous l’un des vastes chapiteaux qui accueille la 16ème édition de cette inestimable fête consacrée à l’art de la viticulture et à ses professionnels, la codirigeante de la start-up auxerroise n’en manque pas une miette. Une goutte, devrait-on dire plutôt, lorsqu’elle fait tournoyer délicatement son verre de dégustation, contenant encore quelques traces d’un succulent nectar dont elle vient d’apprécier les saveurs…

 

CHABLIS : Pour rien au monde, elle n’aurait loupé l’évènement ! Il est vrai qu’il aura fallu s’armer de patience depuis 2020 pour en retrouver toute la quintessence. La manifestation ne se présentant en fait que sur un rythme biennal. Pour la première grande étape de cette édition 2022, signe d’un renouveau prometteur pour les aficionados de retrouvailles gouleyantes et charpentées autour d’un verre de vin, c’est dans Chablis à la renommée universelle que devait s’ouvrir le bal de ces « Grands Jours de Bourgogne ».

Une animation épicurienne et didactique réservée aux seuls professionnels de la filière viticole et à ses corporations dérivées. Parmi eux, Flavie CULOT, cheffe d’entreprise bouillonnante d’idées qu’elle partage aux côtés de son acolyte et amie Betty BUFFAUT, devenue entre-temps CIBIEN après un changement de patronyme à attribuer à une probable union lors de noces devant être joyeuses !

Le verre à la main, concluant une dégustation qui s’avéra fructueuse sur l’un des 127 stands d’exposants présents, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de saluer les représentants et camarades du Domaine Louis MOREAU, une maison qu’elle connaît particulièrement bien.

 

Vivre de sa passion au service de la viticulture et de ses vignerons…

 

En effet, Flavie y a fait ses armes durant une demi-douzaine d’années de sa prime carrière, s’immergeant dans le moindre arcane de ce nouveau métier qu’elle venait d’embrasser. Non pas en qualité d’œnologue ou de cheffe de chai (bien que pour cette épicurienne bon teint cela ne lui aurait sans doute pas déplu !), mais en spécialiste de la vente et de la négociation commerciale, le fruit d’un excellent parcours vécu dans l’enseignement supérieur, matérialisé par un master obtenu à l’ESC (Ecole de Commerce réputée de Dijon). Option à la sortie de ce cycle pédagogique probant : le commerce international et ses déclinaisons applicables au niveau des vins et des spiritueux !

Autant dire que la demoiselle en connaît un sacré rayon sur la question. Une connaissance qui la poussera quelques années plus tard à vivre de sa passion (et de son savoir-faire) en prêtant vie à une start-up à la dynamique rafraîchissante sur le terroir : VINO UP, un cabinet de conseil en développement commercial pour viticulteurs en carence d’attractivité et de visibilité.

Savourant le plaisir de se retrouver en si bonne compagnie, les viticulteurs du cru dont elle connaît la moindre des caractéristiques, Flavie CULOT aura pris le temps de venir humer cette édition 2022 et ses délicates promesses au fond du verre. A l’instar de nombreux visiteurs et journalistes parfois venus de l’autre côté de l’Atlantique pour participer à ces « Grands Jours de Bourgogne » qui magnifient les vins et leurs meilleurs ambassadeurs, c’est-à-dire leurs concepteurs…

 

Thierry BRET

 


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On croise les doigts. Mais, selon les dernières prévisions météorologiques à sept jours, le week-end qui s’amorce devrait être nimbé d’une lumière solaire très printanière, additionnée de saines températures qui sont propices aux rassemblements extérieurs. Quoi demander de plus pour que la seconde édition de la « Family Week » ne devienne un véritable succès !

 

VENOUSE : Sans doute, consultent-ils les bulletins météo que les chaînes en boucle égrènent à longueur de journée à grand renfort de cartographies et d’explications de texte. Pourvu qu’il ne pleuve pas ! Les partenaires et les organisateurs de cette seconde édition festive à la gloire du tourisme familial dans l’Yonne observent les prévisions faites autour des soubresauts de Dame nature, avec un brin de fébrilité.

Pour l’heure, tout se présente au mieux mieux. Tant le samedi que pour la journée dominicale, théâtre dédoublé de cette belle manifestation à vocation populaire et joyeuse.

 

Plus d’une quarantaine d’ateliers à vocation ludique et pédagogique…

 

Accueillie sur le site de la Grange de Beauvais, l’animation a pour objectif de valoriser l’offre familiale du département à l’amorce de la nouvelle saison. Une offre importante de surcroît qui permet de fédérer en un seul endroit plusieurs générations : grands-parents, parents et progéniture soucieux de partager d’agréables moments ensemble. Pour étayer leur choix : plus d’une quarantaine d’ateliers et exposants y pourvoiront.

Fort du succès déjà observé lors de la première édition, les organisateurs (Yonne Tourisme en tête) n’ont pas lésiné sur les moyens de communication. De l’affichage 4X3 a fleuri çà et là sur le département pour relayer les renseignements utiles à la venue des visiteurs.

Moyen ludique de célébrer le label « Famil’Yonne » dont on a fêté le dixième anniversaire en 2019, ce rendez-vous repose sur plusieurs lignes de propositions ludiques et pédagogiques, voire gourmandes, autour du créatif, du culinaire, des sports et de la nature, et bien sûr de la culture.

 

 

Des gaulois au loup sans omettre la fauconnerie et Bibracte !

 

Cette saison, l’évènement recevra un invité d’honneur. Le site archéologique de Bibracte, situé à Saint-Léger-sous-Beuvray en Saône-et-Loire, dévoilera ses nouveautés après sa réouverture. Au programme : démonstration de fauconnerie et de rapaces, dégustation de cervoises et de gâteaux gaulois qui rappelleront que nos ancêtres n’avaient qu’une seule crainte dans leur existence : que le ciel ne leur tombe sur la tête par Toutatis !

Changement d’époque garanti pour celles et ceux qui sont interpellés par le patrimoine des cités médiévales et les secrets des bâtisseurs du Moyen-Age lors de la visite des ateliers culturels.

Au registre des activités un peu plus physiques, l’animation proposera la découverte de l’accrobranche, du tir à l’arc, mais aussi du jardinage ainsi que la sensibilisation à la vie d’une ferme. Le loup aura droit aussi à son focus et sa place bien réelle dans l’environnement.

 

 

Une formule pique-nique des plus alléchantes à savourer…

 

Celles et ceux qui désirent se sustenter pourront toujours s’initier à la conception de recettes des spécialités icaunaises, sans doute les œufs en meurette et le bœuf bourguignon ?

Enfin, les plus petits comme les adultes devraient être ravis de s’adonner aux joies de la poterie, du vitrail, les arts circassiens ou encore l’initiation à l’écriture gallo-romaine.

Autre nouveauté qui devrait séduire les appétits des visiteurs, celle prise par l’agence de développement touristique et relais territorial des OT&SI de l’Yonne. Un partenariat qui est mis en exergue avec le réseau national LEBONPICNIC. Il sera décliné par un service de pique-nique à base de produits du terroir, cuisinés par des artisans, commerçants et restaurateurs locaux.

Sept partenaires inféodés à cette opération culinaire prépareront les pique-niques à savourer lors de cette manifestation mais aussi dans trois autres lieux représentatifs du patrimoine de l’Yonne (le parc du château d’Ancy-le-Franc, le parc du château de Maulnes à Cruzy-le-Châtel et les jardins de la Grange de Beauvais). Ils sont réservables en ligne sur la référence : www.lebonpicnicdelyonne.com

 

 

En savoir plus :

Les partenaires culinaires participants à l’opération LEBONPICNIC 2022 sont :

La Grange de Beauvais à Venouse,

Le Villonnais Gourmand à Villon,

La Ferme d’Ulteria à saint-Bris-le-Vineux,

Au Bistrot du Canal à Chassignelles,

Le Clos du Roi à Coulanges-la-Vineuse,

La Maison Paillot à Noyers-sur-Serein.

Le restaurant de la Rivière à Gurgy.

Family Week

Samedi 26 mars et dimanche 27 mars 22

A la Grange de Beauvais à Venouse

De 10 h à 18 h

Gratuité pour les enfants, trois euros par adulte ou pass week-end à 5 euros.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Qu'on se le dise ! Si l'on aime le train - c'est le cas ! - on peut depuis l'Yonne, aller passer une courte journée chez nos amis helvètes. Départ en TER depuis Sens à 06h20 jusqu'à Dijon, correspondance avec le TGV Lyria pour arriver à destination, juste avant l'heure du déjeuner, soit à 11h45. Bienvenue à Lausanne en Suisse !

 

LAUSANNE : Le déjeuner surprise, parlons-en, était l'objectif du jour. Voici quelques semaines, que de valeureux amis icaunais, Jennifer et Fabien PAIRON ont repris sur les hauteurs (700 mètres d'altitude tout de même) de la localité, une ravissante auberge communale (typicité helvète) fermée antérieurement. J'ai connu Fabien voilà vingt ans, tandis que nous étions tous deux,  en candidats libres à l'examen du bac pro restauration. 

Son parcours continua de plus belle, après sa fonction de chef de cuisine du lycée de Sens, où avec cet adepte du fait maison,  nous fîmes une émission TV « Les Escapades de PETITRENAUD » avec l'ami Jean-Luc ! Après ? C’est une fonction de professeur de cuisine, celle de fondateur du traiteur « L'Atelier G », en 2011, un titre de MOF charcutier, puis professeur à la prestigieuse école hôtelière de Lausanne. Cet homme de challenge, au parcours scolaire chaotique  (deux ans en 6e, idem en 5e !) est la parfaite incarnation d'une réussite basée sur d'autres valeurs que celles du système scolaire d'aujourd'hui : le travail, le sérieux, l'implication, débutant par un CAP de cuisine (initié notamment au restaurant du « Clos des Jacobins » à Sens, avec le regretté chef Pascal BOMPAY et sa courageuse épouse Odile...). L'ami Fabien, fils de charcutier : c'est  l'homme des défis réussis.

 

 

Les toilettes suisses ? Elles ne sont jamais taguées !



Voilà un souvenir avec son épouse Jennifer ! En juillet  2010, Fabien est à la tête de « L’Atelier G ». Il nous embarque alors avec lui, dans l'organisation liée au mariage du footballeur Bacary SAGNA et de Ludivine : soit 735 couverts à la salle des fêtes de Sens. Quelle aventure ! J'en fus le directeur de salle - pas simple à gérer les retards de nombre d'invités ! Et Jennifer, l'une des trois maîtres d'hôtel,  dont j'appréciais immédiatement sourire et grand professionnalisme. 
Mais revenons en Suisse ! Un taxi me déposa à proximité d'une jolie petite placette. Pardonnez-moi ! Mais, j'aperçois alors une enseigne au-dessus d'un local : toilettes-WC. J'en pousse  la porte. Bien sûr, c'est ouvert. L'endroit est propre, tout y fonctionne bien. C'est avec une tristesse certaine, que je songeais que chez nous en France, pareille chose serait hélas impossible (ou quasi). Les toilettes publiques  y seraient fermées, sales ou bouchées....Et bien sûr taguées. Pourquoi ?

 

 

L’une de ces auberges du bord de route d’antan…

 

Traversons la place dans les clous, pour accéder à l'alléchant menu ! Le plat du jour (19 CHF), comprend saucisse maison avec de bonnes frites. Entrons ! J'annonce mon nom d'emprunt à l'aimable serveur, puis aperçois tout sourire, notre maîtresse de maison, aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau (propos de circonstance ici-bas !). Elle me conseille la boisson locale prisée des habitués : un vin blanc issu de cépage Chasselas (comme parfois à Pouilly-sur-Loire), j'en prends un déci.....comme l'on dit ici, accompagné d'un délicieux cromesquis. Ce midi-là, l'auberge est complète, soit environ 35 couverts.
A la table voisine,  se tient un quatuor de copains gourmets ! « On a déjà pris l'apéro » annoncent-ils tels d'aimables plaisantins ! « Je m'en doutais » leur répond tout de go l'aimable patronne ! 
Le déjeuner va commencer dans cette auberge, faisant peu ou prou penser aux auberges de bord de route d'antan : le café matinal y est possible, le chocolat d'après-midi hivernale aussi. Bref, un vrai lieu de vie gourmande, simple et  bonne !

 

 

La pêche du jour accommodée façon grenobloise…

 


Cela débute avec un mets fil rouge de notre chef. Un mets mentionné moult fois dans ses deux ouvrages (« Douceurs charcutières » et « Le Grand livre de la Charcuterie » co-écrit avec des collègues). Il s'agit d'un délicieux pâté en croûte, qui fait envie sitôt posé sur table ! Celui-ci est à base de volaille. C'est très goûteux ! Notre sommelière de Jennifer a sélectionné un joli chardonnay local, de ce vignoble du pays de Vaud.
Ici chaque matin, Fabien PAIRON est appelé par un pêcheur du lac, histoire de lui annoncer la pêche du jour : de la féra ce midi-là, accommodée façon grenobloise (petits croûtons, dés de citron et câpres). L'acidité sied parfaitement à ce poisson à l'impeccable cuisson ! Un assaisonnement pouvant aussi convenir à un mets, comme de la cervelle de veau, et que l'on ne trouve plus guère, songeais-je alors en me régalant. Tout comme mon quatuor de voisins d'ailleurs !
Impossible d'y échapper au plat du jour : saucisse maison aux herbes- un peu façon Toulouse,  gros hachage - belle mâche garantie, de bonnes frites et une salade impeccablement assaisonnée. Simple et bon, le credo de la maison !

 

 

 

Que c’est bon ce petit gâteau de semoule rhum et raisin !


Un mot sur les salières et poivrières « De Buyer ». On connaît plus les Peugeot en la matière, marque vosgienne réputée de poêles de cuisson, terminées notamment à la cire d'abeille mais aussi d'un fameux moule monobloc à pâté en croûte, mis au point avec l'ami Fabien ! CQFD.
Un « p'tit » morceau de Fribourg, suivi d'un petit pot de gâteau de semoule rhum raisin - comme c'est bon ! Il nous reste une heure pour faire un tour de cette très jolie vallée lacustre et vineuse, face à Thonon-les-Bains. A la belle saison, ces virages doivent y être le paradis des paisibles motards !
Il est 16h23. Le départ imminent du TGV Lyria est annoncé en trois langues. Au revoir, amis PAIRON et merci du bel  accueil ! Pour sûr, même à quelques centaines de kilomètres de l'Yonne, vous faites bigrement honneur à votre terre natale !

 

 

En  savoir plus :

 

L’Auberge communale

4, place du petit mont 1052 Le Mont S/Lausanne

Tel : +41 21 652 71 45

Du mardi au samedi : 9h - 22h.

Réseaux divers.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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