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Le budget, quadrature du cercle pour l’Elysée ? Des coupes budgétaires drastiques sont attendues en 2025…

« Prévoyez moins d’économies et être obligés de taper dans les bas de laine ! Les observateurs de l’économie sont unanimes. Dix milliards d’euros d’économie ne suffiront pas pour redresser une France qui est criblée de dettes chaque jour. Il en faudrait au moins 50 milliards immédiatement pour la Cour des Comptes ! La période 2025/2027 sera austère qu’on se le dise avec de sérieuses coupes budgétaires. Oui mais supportées par qui ?! ». « Prévoyez moins d’économies et être obligés de taper dans les bas de laine ! Les observateurs de l’économie sont unanimes. Dix milliards d’euros d’économie ne suffiront pas pour redresser une France qui est criblée de dettes chaque jour. Il en faudrait au moins 50 milliards immédiatement pour la Cour des Comptes ! La période 2025/2027 sera austère qu’on se le dise avec de sérieuses coupes budgétaires. Oui mais supportées par qui ?! ». Crédit Photo : Jésus MANUEL/PIXABAY.

Le budget de la France est déficitaire depuis Georges POMPIDOU. Jusqu’ici, le niveau d’endettement qui en découlait semblait acceptable. Mais, aujourd’hui il franchit le cap du sérieux financier. Le déficit budgétaire s’ouvre sur un risque systémique incommensurable…

 

TRIBUNE : En permanence, on nous ressasse que notre niveau d’endettement atteint les 110 % du PIB. Autrement dit, que ce que l’on doit est supérieur à ce que l’on gagne. Et alors ? Où est le problème ? Un particulier qui gagne 25 000 euros par an peut parfaitement contracter un prêt immobilier de 200 000 euros. C’est la capacité à rembourser qui est en cause. Les investisseurs continuent de nous prêter de l’argent. La première raison, c’est que notre signature a toujours été honorée et la seconde est représentée par les 2 000 milliards d’actifs non financiers détenus par l’Etat.

Qui va oser vendre les bijoux de la couronne ?  Aujourd’hui, l’un des postes budgétaires les plus importants est représenté par les intérêts de la dette : 55 milliards ! Pour régler la facture, il faut emprunter. Pour rembourser du capital, il faut s’endetter. Le crédit et le déficit budgétaire furent les clefs du redressement économique de la nation après 1945. Aujourd’hui, il est temps de changer de modèle et de paradigme. Le déficit devrait atteindre 5 % ou 5,1 % en 2024 au lieu de 4,4 % du PIB prévus à l'origine.

 

Les conséquences d’une telle situation

 

Le chef de l’Etat ne veut ni couper dans les dépenses, ni augmenter les impôts. Il a récemment déclaré que le problème se situe au niveau des recettes fiscales et non sur le plan des dépenses. Notre président refuse toute loi rectificative budgétaire. Toutes les prévisions de croissance, dénoncées par tous, bases même du budget 2024, réalisé en 2023, ont faussé calculs et résultats. Le budget, le niveau de la dette, le niveau du PIB : en dehors des clous. Pire encore, Les Républicains affirment avoir la preuve que le gouvernement et le président savaient pertinemment que toutes les prévisions étaient intenables ! Conséquences : pour les citoyens que nous sommes, comme pour les spécialistes internationaux, nos prévisions ne sont plus crédibles.

 

Dix milliards d’euros ne suffiront pas

 

Après avoir déjà annoncé un plan d'économies de 10 milliards d'euros, le gouvernement se retrouve donc à devoir serrer encore la vis. Certes, il table sur les rentrées de la croissance, mais le pari est pour le moins audacieux. Car si la croissance française est restée positive, elle est bien plus faible qu'espérée. Et là aussi, le gouvernement a dû revoir ses prétentions à la baisse : 1 % contre 1,4 % prévu. De plus, du côté des recettes, la TVA rentre moins bien que prévu. En cause, la chute de l’immobilier. Les programmes de constructions sont en berne. Les ventes dans l’ancien sont en diminution notoire : moins de TVA pour l’Etat et de taxes pour les collectivités.

Confronté à la dégradation de la situation des dépenses publiques hexagonales sous l’effet des crises successives, des baisses d’impôts et du ralentissement de la croissance, l’exécutif a lancé un vaste plan d’économies, sous peine d’être sanctionné à la fois par les agences de notation, les marchés financiers et la Commission européenne. Un premier « frein d’urgence », selon l’expression du ministre de l’économie, Bruno LE MAIRE, a été activé à hauteur de 10 milliards d’euros pour l’année 2024. Ce sera très probablement revu à la hausse à l’occasion de la prochaine présentation du pacte de stabilité. D’ores et déjà, il est prévu 20 milliards d’économie en 2025, ce qui est toujours insuffisant. Certains économistes affirment qu’il faudra trouver au moins 50 milliards !

 

 

Des coupes budgétaires, oui mais pour qui ?

 

2025/2027 : l’équation est impossible ! Tout d’abord, la Cour des Comptes appelle l’exécutif à préciser les coupes : « il convient maintenant que les mesures qu’impliquent ces économies soient rapidement identifiées dans les différents ministères, et les conditions de leur mise en œuvre documentées. ».

Ensuite, elle craint que les prévisions en matière de recettes soient trop optimistes, en ce qui concerne la TVA, les taxes sur les transactions immobilières et les cotisations sociales. Enfin, elle pointe des risques sur l’évolution des dépenses de santé ; de nombreuses économies restant à définir ou à négocier avec les acteurs sanitaires.

Les coupes budgétaires vont concerner qui ? Les classes moyennes, sans aucun doute ! Des économies sur la santé, à l’Education nationale, à la Culture, sur l’ensemble des aides sociales (chômage, CAF…) : la grogne du peuple se fait entendre. A qui profite le crime ? Le CAC 40 bat tous les records : on est rassuré et les plus riches aussi !

 

Des conséquences imprévisibles

 

Fin mars et fin avril, les grandes agences de notations vont annoncer le score de la France. Les prévisionnistes sont plutôt pessimistes. On peut craindre une remontée des taux d’emprunts pour l’Etat, donc une croissance du poste des intérêts de la dette. Selon les coupes budgétaires annoncées, le risque « d’explosions » sociales est à redouter. Des grèves larvées sont déjà prévues pour les Jeux Olympiques de Paris. Toutes les mesures détournées pour le calcul impôts (modifications des tranches), des retraites… vont encore affaiblir les plus pauvres et nourrir le pavé des rues ! Le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français, n’a jamais été abordé par l’ensemble des partis politiques, durant la campagne européenne.

La plus lourde des menaces pour Emmanuel MACRON, c’est une motion de censure ! Le parti LR annonce la couleur du dépôt d’une motion de censure si rien de concret n’est fait pour rectifier le budget. Une rectification budgétaire, c’est à coup sûr l’usage du 49.3, donc une motion de censure à la clef. Il est possible que LFI vote la motion de censure des LR ! Donc un virage à droite pour Emmanuel MACRON ? Pas si sûr, il risque de se couper de l’aile gauche de son parti. Il semble difficile de prévoir la suite. Mais, avec un président prêt à plonger dans la Seine afin de préserver les Jeux, on peut s’attendre à tout !

« Ce n’est pas compliqué, en politique, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour ça, il faut avoir une mauvaise mémoire ! » dixit COLUCHE !

 

Jean-Paul ALLOU

 

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