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Disponible en versions cinq portes à hayon, break et quatre portes sur certains marchés, la gamme Focus demeure la plus complète de tous les temps chez le constructeur américain. Elle est proposée avec des caractéristiques exclusives qui viennent enrichir la diversité des aspirations des clients de voitures de taille moyenne. Dont les élégantes Focus Trend et Titanium, la sympathique sportive Focus ST-Line et la Focus Vignale, positionnée vers le  haut de gamme. Quant au rapport qualité/prix, il demeure très appréciable sur le marché…

PARIS : Eclose avec la chaleur caniculaire de l’été, la toute nouvelle Ford Focus reste fidèle à son héritage, un patrimoine vieux de vingt ans, grâce à une dynamique de conduite de premier ordre. Enrichie grâce à la première application sur une Focus de la technologie d’amortissement contrôlé continu (le fameux CCD cher à l’ingénierie de la marque) destinée aux systèmes de suspension avant et arrière, elle propose de nouveaux modes de conduite.

La quatrième génération de Focus évolue toute en douceur contenue. Mais, elle ne se prive pas de la technologie de dernier cri qui lui garantit une optimisation en matière de sécurité sur la route et de confort dans l’habitacle. Ainsi, les passagers bénéficient d’une amélioration intéressante avec l’apport d’équipements de confort et de commodité dont le modem intégré « FordPass Connect ». Ce système offre une connectivité embarquée, ainsi qu’une nouvelle station de recharge sans fil pour les smartphones compatibles.

La prouesse énergétique de la motorisation…

Côté motorisation, la petite dernière de la glorieuse famille comprend une version optimisée du moteur à essence, récompensé « EcoBoost 1,0 litre » et le nouveau moteur à essence « EcoBoost 1,5 litre ». Tous deux sont dotés du dispositif de désactivation des cylindres exclusif de Ford pour les moteurs à trois cylindres.

Mention particulière pour les nouveaux moteurs Diesel « EcoBlue 1,5 litre » et « 2,0 litres ». Ceux-ci apportent une efficacité énergétique optimale, tandis qu'une nouvelle boîte de vitesses automatique intelligente à huit rapports adapte les changements de vitesse en fonction du style de conduite.

Autre particularisme : la boîte de vitesse, agréable à manier sous tous les rapports, se contrôle à l’aide d’un sélecteur rotatif élégant et ergonomique. Une option de motorisation hybride légère devrait même être introduite dès 2020 pour la Focus. Ce modèle mérite que l’on s’y intéresse : il reste l’un des préférés des aficionados de la marque aux origines américaines en France mais pas seulement.

FORD a enregistré la saison dernière d’excellentes performances commerciales grâce aux précédentes générations de ce véhicule, distribué à travers les cinq continents.


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Coach auprès des structures professionnelles et des particuliers, Phileas FIQUEMONT a entrepris au cours de la période estivale un cheminement initiatique et insolite sur lui-même en pratiquant le jeûne et en flânant à son rythme sur l’un des tronçons méconnus du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, de Paris à la Colline éternelle de Vézelay. Second volet de cette interview en trilogie pour mieux appréhender et découvrir cette quête intime vers son « Graal » intérieur…

AUXERRE : Saint-Jacques de Compostelle prend ses origines (fort lointaines) dans la connaissance de soi avant de découvrir les autres. Comment vous êtes-vous rencontré au long du chemin ?

Dans l’effort et sur la durée, je me suis découvert des nouvelles formes de ténacité. J’ai recontacté cette force qui me porte à affronter une côte ou une ligne droite interminable avec détermination. Je me souviens lorsque j’étais enfant et qu’en montagne il nous fallait gravir cette montagne immense qui se dressait devant nous. Je soutenais mon pas sans faillir jusqu’au sommet. Je mesurais mon rythme, plutôt lent, pour être sûr de ne pas flancher, alors que je dépassais un à un les autres marcheurs qui étaient partis d’un pas rapide. « Qui veut voyager loin ménage sa monture ».

La quête spirituelle a-t-elle nourri votre parcours ? Tutoie-t-on les arcanes de la félicité quand on erre seul au détour d’une route ou d’un chemin ?

Marcher seul plusieurs jours d’affilés provoque immanquablement une rencontre avec son soi intime. Un état méditatif s’installe dès lors que l’on évolue au rythme du pas dans un environnement inconnu. Il m’est arrivé plusieurs fois de louper le marquage à la croisée de chemins parce que j’étais absorbé dans mon autre dimension. Les kilomètres supplémentaires paraissent alors s’allonger pour bien marquer leur rôle providentiel. Je parle ici de ma courte pratique et je suis tout à fait conscient que mes découvertes iront croissantes à mesure que j’allongerai mes périodes de marche. En effet, s’extirper plusieurs mois de notre zone de confort, s’éloigner de ceux qu’on aime nous propulse vers un espace-temps impossible à imaginer. Seule l’expérience peut nous ouvrir des nouvelles voies.

« Il n’est pas nécessaire de croire en Dieu… »

Faut-il croire en Dieu et placer son existence dans ses mains pour accomplir une telle expérience ?

Il n’est pas nécessaire de croire en Dieu pour entreprendre un chemin, quel qu’il soit.

Il faut croire en soi, ne pas avoir de certitudes, être flexible afin d’accueillir ce qui se présente comme étant « ce qui doit être ». Et comme l’écrit Paulo COELHO dans « L'Alchimiste » : « Quand tu veux quelque chose, tout l'Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir... ».

Ce qui a caractérisé votre initiative, Phileas, c’est la pratique du jeûne. Pourquoi se priver de nourriture alors que votre enveloppe corporelle se recharge précisément en absorbant de la nourriture terrestre ?

Lorsque l’on est adepte du jeûne, comme je le suis, on acquiert petit à petit une autre vision de cette nourriture terrestre en question. De nos jours et sous nos latitudes, on mange le plus souvent parce qu’ « il est l’heure » ou que l’on a envie de manger. Très rarement, on se met à table en répondant à une réellement faim. La pratique du jeûne en général permet de prendre du recul par rapport à tout cela et de faire le tri dans nos pratiques et habitudes alimentaires.

Personnellement, je m’offre deux fois une semaine de jeûne par an minimum depuis 2012 pour mon plus grand bonheur. Puisque je suis un jeûneur expérimenté, je savais bien que j’avais en moi suffisamment de réserves pour m’auto-alimenter pendant plusieurs semaines.

Ce que je ne savais pas, c’était comment mon corps allait se comporter en combinant la marche et le jeûne.

J’avais très envie de l’étudier justement pour pouvoir a posteriori partager mon expérience. Pour répondre précisément au pourquoi, je dirais que je désirais sortir complètement des sentiers battus et entrer en terra « incognita ». La marche seul sur plusieurs jours, l’horloge biologique déconnectée des fonctions digestives et d’évacuation des déchets (puisqu’il n’y en a plus), le chemin inconnu chaque jour, l’incertitude sur toute la ligne. J’avais la confiance mais pas de certitudes.

« Il faut privilégier la nourriture de l’esprit pour profiter de l’existence… »

D’ailleurs, entre nourriture terrestre et celle de l’esprit, laquelle préférez-vous ?

La nourriture qui passe par la bouche n’apporte que plaisirs éphémères. Après, elle demande beaucoup d’énergie pour être transformée et au final, évacuée. Au pire, elle cause des désagréments lors de la digestion avec son lot d’effets secondaires.

Avec la nourriture de l’esprit, il n’y a aucune limite. Tout est possible par la pensée et l’imagination. Les perspectives qu’elle ouvre nourrissent pour aujourd’hui et pour demain. Le plaisir qu’elle apporte peut être illimité s’il s’incrémente de jour en jour.

Comment tenir physiquement sur une telle distance, par des nuits fraîches et des chaleurs qui peuvent parfois être caniculaires ?

Il s’avère que j’ai rencontré les mêmes difficultés que tout marcheur concernant le poids du sac, les ampoules aux pieds, la recherche d’eau fraîche. Je ne me suis posé aucune question sur le plan de mes dépenses énergétiques et mon organisme a su, d’instinct, puiser dans mes réserves pour soutenir l’effort.

Ce contact avec la Terre, la nature, l’environnement est-il suffisamment fort pour surmonter les difficultés du corps ?

Puisque je n’ai pas eu à « surmonter les difficultés du corps », je ne vais considérer que les premiers mots de la question. Le contact avec la Terre, la nature, l’environnement est fantastique parce que lorsque l’on va au rythme de la marche on a le temps de papoter avec les fleurs et les insectes, les escargots, le vent et les arbres. Fondamentalement, je recommande à tout le monde l’instauration de rendez-vous avec soi-même pour aller marcher au moins une heure par jour dans la nature. Vous m’en direz des nouvelles. Et je voudrais ajouter un ingrédient essentiel à la pratique. C’est le fait de parler, se parler à voix haute et intelligible par soi-même. Je m’explique : lorsqu’on marche en silence, notre esprit vagabonde et a un certain mal à se fixer sur une idée, un sujet. La pensée file et se dilapide.

Lorsque l’on entend notre propre voix, on se parle et on s’écoute. On peut dérouler une idée jusqu’à son terme. C’est très puissant pour la créativité et la résolution de problèmes.


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Les épicuriens et amateurs de savoureuses recettes n’auront pas manqué de saluer la venue de l’illustre représentant de la gastronomie française de passage il y a quelques jours à Auxerre à l’occasion de la sélection départementale du concours des Meilleurs Apprentis de France, dans la catégorie cuisine. Le chef étoilé qui a su redorer le blason du célèbre établissement parisien pendant treize années avait endossé sa vêture de président d’un jury d’exception aux côtés de ses pairs. Ces derniers lui ont rendu un vibrant hommage au CIFA de l’Yonne…

AUXERRE : Pointure experte de la haute gastronomie tricolore à travers le monde et en France, Marc MARCHAND a posé quelques heures durant ses valises en terre icaunaise à l’occasion de la sélection départementale du concours des Meilleurs Apprentis de France, dans sa discipline de prédilection : la cuisine.

Président du jury officiel de cette session où s’affrontaient huit jeunes candidats, l’ancien chef étoilé du « MEURICE », l’un des palaces parisiens reconnus dans la sphère internationale du luxe et des arts de vivre, s’est livré avec professionnalisme et extrême courtoisie au jeu de la dégustation et de la vigilance dans le respect des règles de l’art d’Escoffier.

Premier commis au célèbre « Georges V », Marc MARCHAND a effectué ensuite une éblouissante carrière parmi le sérail de la gastronomie nationale et internationale. Exerçant avec passion et humilité ce métier qui procure tant de sensations gustatives aux plus fins gourmets !

Un chef qui a exercé aux quatre coins du monde…

Habitué des concours et des palmarès, lui-même champion de France de cuisine artistique, lauréat du fameux « Prosper Montagné », ce club gastronomique hors pair qui vante les subtilités exquises du goût et de la qualité, Marc MARCHAND a également travaillé avec le regretté Joël ROBUCHON, récemment disparu.

Membre de l’Académie culinaire de France, le chef étoilé a pris un réel plaisir à participer à ce jury auxerrois de très belle facture. Lui qui a exercé la maîtrise de son savoir-faire aux quatre coins de la planète : à Tokyo, à Pékin, à Los Angeles ou à Punta del Este, en Uruguay.

Ses pairs régionaux, dont Daniel AUBLANC, président de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne et Jean-Marie LAMOUREUX, le vice-président de l’association et formateur au CIFA, tous deux auréolés de nombreuses distinctions culinaires nationales, devaient lui rendre un vibrant hommage au terme de la cérémonie de remise des prix.


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Plus de 4 % de progression au niveau de l’export pour les entreprises françaises d’ici 2020 : c’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement d’Edouard PHILIPPE pour doper la présence des grands groupes et surtout des PME aux quatre coins de la planète. L’Etat a souhaité mettre ses ambassadeurs à contribution en les sollicitant lors de la récente conférence qui réunissait à Paris 112 hauts fonctionnaires, représentants nos intérêts à l’étranger. Cette démarche positive s’appuie très largement sur l’économie diplomatique. Dont se fait le porte-parole, Jean-Baptiste LEMOYNE, Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères…

AUXERRE : A peine achevée, en date du 31 août, et déjà les ambassadeurs en poste aux quatre coins du globe mettent en pratique auprès des institutionnels, élus et entrepreneurs des régions de France ce qu’ils ont entendu lors de la Conférence annuelle de rentrée qui leur était dédiée. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves LE DRIAN, en charge du commerce et du tourisme, désire une plus grande implication de la part de ces hauts fonctionnaires de l’Etat en faveur du développement économique. Dans les pays où ils accomplissent leurs missions de représentativité des intérêts de la nation.

En déplacement dans l’Yonne aux côtés de l’une des délégations d’ambassadeurs qui visitait les provinces de l’Hexagone, le Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, a évoqué la nouvelle stratégie du gouvernement. User de l’économie diplomatique pour être facilitateur auprès des entreprises désireuses de conforter leur positionnement à l’international, voire de s’y installer.

De véritables ambitions à atteindre d’ici deux ans…

« Le monde est un vaste théâtre de la guerre économique continuel, précisa en forme d’introduction le porte-parole de Jean-Yves LE DRIAN, il est grand temps que le pavillon français reprenne des couleurs et renforce sa stratégie à l’exportation. Notre ambition est de hausser la présence de nos forces vives économiques sur les cinq continents… ».

Jean-Baptiste LEMOYNE, au fil de ses explications face à la presse, lâche un chiffre : ce projet devrait s’établir à plus de 4 % de hausse des exportations d’ici deux ans.

« Notre pays dispose de sérieux atouts en ce sens, continua-t-il, il suffit de penser à l’excellence de nos filières agricoles, viticoles, industrielles, des services, du luxe, de la logistique, du commerce ou de l’artisanat pour assurer une réelle dynamique à cette activité vers l’international… ».

A Paris, durant les travaux parallèles de la Conférence des ambassadeurs, ces derniers ont eu l’heureuse opportunité de pouvoir échanger avec plus de 1 500 entrepreneurs. Besoins et doléances ont constitué la trame essentielle de ces rendez-vous formels qui n’étaient que le prélude aux futures visites régionales.

Constituer une équipe de France de l’export…

« Par cette démarche, notre volonté est de créer une vraie équipe de France consacrée à l’export, poursuivit le Secrétaire d’Etat bourguignon, en y englobant l’ensemble des acteurs et partenaires du développement économique à l’international. La Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les services ad hoc de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Business France, le Conseil du commerce extérieur ou les préfectures, constituent des interlocuteurs privilégiés avec lesquels nous allons davantage travailler à l’avenir sur la phase évolutive de ce dossier favorable à nos entreprises… ».

Des propos qui furent commentés ensuite par la dizaine d’ambassadeurs présents. Dont Sylvain BERGER, en poste en Zambie, pays de l’Afrique équatoriale qui n’accueille aujourd’hui qu’une petite quarantaine de sociétés françaises. Rien à voir avec l’artillerie lourde déployée par l’Allemagne, les Etats-Unis ou la Chine dans cette vaste région du monde.

Un exemple qui fit dire à Jean-Baptiste LEMOYNE qu’il était temps de se relever les manches afin d’inverser la tendance et rendre attractif à l’international le savoir-faire à la française. Le Secrétaire d’Etat eut aussi l’opportunité de s’en entretenir longuement en aparté avec Sébastien VALLET, le directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.


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Projet bénéficiant du label « Année européenne du patrimoine », les « Rencontres européennes des Villes jumelles d’Auxerre » focaliseront l’intérêt de bon nombre d’acteurs institutionnels, politiques et économiques du 13 au 16 septembre. Autour de la thématique, « quand le passé rencontre l’avenir », un programme riche en animations se déclinera en présence de plusieurs délégations étrangères dont celles des Allemands de WORMS et des Polonais de PLOCK. Des ressortissants du Bénin (OUIDAH) participeront également à ces échanges placés sous le sceau de la fraternité entre les peuples et la déclinaison de projets innovants à vocation culturelle, touristique, éducative et économique. Présidente de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux, Marité CATHERIN nous livre ses impressions à quelques jours de l’ouverture de ce premier rendez-vous.

AUXERRE : La ville d’Auxerre va accueillir ses cités jumelles, françaises et étrangères, dans le cadre de « Rencontres européennes ». Quels sont les fondements et les attentes de cette première manifestation dans l’Auxerrois ?

Cette première manifestation s’inscrit dans le cadre de la mission confiée par la ville d’Auxerre à notre association « La Maison des jumelages, des échanges internationaux d’Auxerre et la Maison de la francophonie Bourgogne Franche-Comté ». Elle tend à autant renforcer l’image de la ville à l’international, qu’à rendre visible cette dimension auprès des habitants de notre agglomération et à les inviter à venir participer à nos activités !

Quelles sont les délégations qui y prendront part ?

Nous accueillerons des délégations de Worms (Allemagne), Plock (Pologne), Saint-Amarin (France) et Ouidah (Bénin).

La thématique de ce rendez-vous international s’articule autour du patrimoine, du fait du calendrier où seront organisées les traditionnelles Journées en France. « Quand le passé rencontre l’avenir » en est le slogan. Expliquez-nous cette phrase à l’échelon de cet évènement…

Nous avons choisi ce slogan car il nous semble très connecté à notre époque, recouvrant à la fois le patrimoine matériel et immatériel, l’humain – ce sont des rencontres - et la dimension environnementale.

L’existence des jumelages date de l’après-guerre et la nécessité impérieuse de construire l’Europe dans la paix et la fraternité. Ce principe vertueux apparaît-il toujours comme un véritable enjeu aujourd’hui ?

Oui bien sûr, nous portons ces valeurs la paix et la fraternité. C’est une forme de l’engagement citoyen ! Mais, il existe des tensions actuellement en Europe qui nous invitent à cultiver des liens privilégiés entre Européens à travers ce type d’échanges.

La célébration du cinquantenaire des relations avec la ville de WORMS…

Le présent projet a été labellisé au plan national « 2018 Année européenne du patrimoine culturel ». Il vous a été décerné par la Commission européenne. En quoi votre dossier a séduit les membres de cette commission et par quels aspects ?

C’est l’aspect novateur de ce projet qui a séduit, je pense, la Commission européenne. Et la thématique, fil rouge de ces Rencontres, à savoir l’Economie du Patrimoine.

Comment résumeriez-vous à l’heure actuelle le dynamisme de ces jumelages qui permettent à Auxerre de rayonner en France et en Europe ?

Bien évidemment le dynamisme de ces jumelages varie selon les villes jumelles A la fois par l’implication des personnes qui les animent et également, il faut le reconnaître aussi, par le contexte politique des pays où se situent  nos villes jumelles.

Nous célébrerons ce week-end-là les cinquante ans de jumelage entre Auxerre et Worms, ville avec laquelle nous avons des échanges réguliers scolaires, associatifs, culturels, sportifs et avec laquelle nous envisageons des échanges économiques. Honnêtement, il faut dire que c’est moins facile en ce moment avec l’Angleterre dans le contexte du BREXIT !

Plusieurs acteurs institutionnels, économiques et associatifs ont apporté leur soutien à l’organisation de cet évènement. Quels ont été leur centre d’intérêt devant ce projet ?

La curiosité : être associés à une première ! Et la perspective d’amorcer des relations économiques pour les partenaires privés et publics…

Lorsque l’on pense jumelage, systématiquement on fait référence à la culture, la pratique de la langue, le sport, le folklore…Quid de l’économie qui fait toujours figure de parent pauvre de ce type d’initiative relationnelle ? Vous-mêmes, avez pris la décision en 2015 de vous doter d’une commission économique, organe intégré à votre structure associative. Quels sont ses objectifs ?

Effectivement, depuis deux ans, nous avons mis en place une commission économique qui a pointé l’importance de ce thème dans nos relations internationales dans un souci d’ouverture et de valorisation des atouts de l’Auxerrois. Ces premières Rencontres découlent directement de ces réflexions. Nous continuerons à promouvoir les langues – nous organisons tous les soirs des cours d’anglais, d’espagnol et d’italien -, la culture, le sport et le folklore pourquoi pas ! C’est la demande qui détermine notre offre…

Revenons aux trois jours intenses que vous avez concoctés avec la commission ad hoc qui gère ce dossier. Quels seront les points essentiels de ce programme de visite ?

Nous profiterons bien sûr des Journées du Patrimoine pour faire découvrir la ville lors d’une visite guidée par l’association « Weekend ludique ». Au-delà de cela, nous leur ferons apprécier le dynamisme d’entreprises locales, comme « Festins de Bourgogne », référence en gastronomie et en export, d’établissements de formation professionnelle avec le lycée des métiers Vauban et la Maison des Compagnons du Devoir. Nous leur ferons aussi déguster de bons petits plats et des vins de notre terroir !

Puisque le thème de ces « Rencontres » sera orienté autour du patrimoine, quels sont les monuments architecturaux que vous allez mettre en exergue lors du séjour des délégations internationales ?

La Préfecture nous fait le plaisir d’accueillir les délégations lors d’une visite privée le samedi matin. L’Abbaye Saint-Germain sera aussi à l’honneur car elle accueillera le colloque au cours duquel sera présenté par exemple son musée, ainsi que le Clos de la Chainette…

Une table ronde pour développer les initiatives économiques…

Le 14 septembre, une table ronde proposée à l’Abbaye Saint-Germain s’intéressera plus spécifiquement à l’économie du patrimoine. Qu’entendez-vous par là ?

Ce jour-là, à 15 heures, à l’Abbaye Saint-Germain, un colloque ouvert au public traitera spécifiquement de l’économie du patrimoine. Nous voulons mettre un coup de projecteur pour ouvrir le concept de patrimoine, ne pas le limiter aux vieilles pierres. Pour nous, c’est la valorisation du patrimoine immatériel, humain, bâti, numérique, artistique ou naturel. Des personnes ont marqué notre territoire comme l’abbé Deschamps et le Patronage laïque Paul Bert, devenu le club phare d’Auxerre l’AJA. Le patrimoine se doit d’être vivant et évoluer. Pour exemple la Grange de Beauvais, à l’origine élément économique agricole de l’Abbaye de Pontigny qui est animé aujourd’hui par une association ouverte aujourd’hui à l’agriculture biologique, et à des activités numériques et culturelles.

Peut-on allier précisément le développement économique à la nature même de bâtiments ou d’édifices chargés d’histoire ?

Oui bien sûr. Le tourisme en est le meilleur exemple. Rendre attractive la ville et son patrimoine est porteur de développement économique dans de nombreux secteurs d’activité. Une entreprise peut aussi décider de valoriser un élément fonctionnel de son activité. Par exemple, l’entreprise 110 Bourgogne a choisi de faire décorer ses silos par un artiste « graffeur » et en rendre un élément décoratif, en représentant un pêcheur en bord de l’Yonne…

A ce propos, existe-t-il de nouveaux projets de jumelage en perspective ? On pense parfois à la Hongrie, à des villes africaines (Bénin). Quelles conditions sont nécessaires pour optimiser une telle démarche relationnelle entre les peuples ?

Pourquoi pas un jumelage avec l’Espagne ? Des adhérents nous le demandent. Préalablement à un jumelage officiel, on étudie les centres d’intérêt de chacune des deux villes. Nous pouvons aussi mettre en place des partenariats thématiques, hors jumelages, comme nous l’envisageons avec la ville francophone du Bénin, Ouidah, présente lors de ces Rencontres.

Un mot sur le jumelage avec la ville bretonne de Roscoff : il semblerait que cet accord fusionnel soit au plus mal depuis plusieurs mois avec ce partenaire français. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Comment y remédier ?

Au plus mal, il ne faut pas exagérer ! C’est en réflexion. Vous savez un jumelage, c’est une personne morale. Ca naît, vit, se développe, s’essouffle et peut disparaître. Tout dépend du contexte. Nous y étions récemment et les idées ne manquent pas pour relancer ce jumelage …

Parmi les réceptions organisées lors de ces « Rencontres européennes », celle concoctée par la Maison des Compagnons du Devoir retient l’attention. Est-ce un moyen de rendre un hommage à ce système qui encourage l’artisanat de haute facture ?

Oui à plus d’un titre. Ils sont adhérents de notre association. Ils sont jeunes et représentent l’avenir. Les Compagnons du Devoir sont de parfaits ambassadeurs d’un système de formation performant à des métiers artisanaux.

Ces « Rencontres 2018 » en appelleront-elles d’autres à l’avenir à Auxerre ? Quelles seront les résultantes de cet évènement pour notre ville ?

C’est en réflexion avec la commission pour un prochain événement en 2019.

Quand aux résultats de cet événement,  il est un peu tôt pour en parler. Rendez-vous en octobre !

A l’aune de cette nouvelle saison, comment voyez-vous la place des échanges internationaux et de la Francophonie au service du développement économique de notre territoire ?

Tout dépend de la façon dont les collectivités territoriales et les différents organismes entendent de se saisir de cette thématique. Sans leur soutien, nous association, nous ne pourrons pas aller plus loin !


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