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Le rêve de gosse devient donc réalité pour la jeune éleveuse à peine trentenaire. Elle a touché du doigt le « Graal » de l’entrepreneuriat, encouragée par ses pairs du réseau Entreprendre Bourgogne et bien d’autres personnes issues de l’économie participative qui ont cru en elle. Si les fromages blancs et les yaourts égayeront sa gamme de nouveautés à partir de 2020, il n’empêche que les premiers produits à base de  lait de chèvres se dégustent goulûment depuis peu dans sa ferme modèle, résolument environnementale…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le bio, rien que du bio ! C’est l’essence même de cette foi inébranlable qui anime la jeune femme dans sa quête professionnelle, elle qui n’a pas hésité à passer outre son poste de commerciale spécialisé dans la nutrition animale qu’elle tenait à bout de bras depuis huit ans. Elle l’exerçait dans la région de Niort.

Mine de rien : il y a de la pugnacité et une volonté farouches dans ce petit bout de fille qui gère aujourd’hui un troupeau de soixante-dix biquettes ! Sa mûre réflexion qu’elle avait entamée il y a déjà quelques temps s’est muée aujourd’hui en parfaite concrétisation. Son projet, ULTERIA, a donc vu le jour.

Après moult péripéties, il va s’en dire ! Après les instants de doutes inavouables qui sont le lot quotidien de celles et ceux qui entreprennent et veulent porter haut leur projet de vie.  

Ces adorables bestioles à la frimousse si maline sont devenues son sacerdoce au jour le jour. Une fièvre s’est-elle emparée de Claire GENET qui cherche à accomplir son chef d’œuvre avec cette réalisation ?

Que nenni : la jeune femme a les pieds bien enfoncés dans la terre. Comme ses chèvres qui se meuvent dans un complexe moderniste à la sauce environnementale.

Ici, comme le dirait Dieu le père, « l’animal est roi dans son royaume ». Rien que la configuration architecturale du bâtiment faisant office d’étable amélioré rappelle que la condition animale n’est pas un leurre pour celle qui doit en produire la quintessence des produits.

 

Même les chèvres mangent bio !

 

Ventilé, lumineux, éclairé par des LED automatisés, l’édifice qui accueille le cheptel est conçu pour économiser l’énergie nécessaire à une telle exploitation.

Quant à la nourriture des chèvres, c’est le nec plus ultra ! Au menu du jour, et ce chaque jour, des pois, des lentilles, des tourteaux de colza, du bio et du local. Le meilleur en somme, et quand on aime, on ne compte pas !

La jeune fille n’est pas une idéaliste. Ni une marginale, loin s’en faut. Elle a su s’entourer de solides compétences (celles des chefs d’entreprises expérimentés du réseau Entreprendre Bourgogne) pour l’aider à débloquer les chausse-trappes qui auraient pu entraver son sillage.

D’ailleurs, c’est grâce à deux spécimens rares de l’entrepreneuriat, Alexis NOLLET et Sébastien BECKER, le génial tandem de MOBIL WOOD (concepteur d’ameublement en bois et agenceur), que Claire GENET aura pu mener à terme son projet. Dans l’écosystème ambiant qui l’accueille, seront érigés progressivement le nouveau site de l’usine MOBIL WOOD, une école Montessori, une crèche, une exploitation maraîchère, et une maison éco citoyenne. Bref : tout un programme dédié à la mise en lumière de l’homme dans sa phase la plus subtile de la création et du vivant.

Un sacré patchwork qui n’est pas pour déplaire à la jeune femme qui propose à la vente ses premières productions depuis la mi-novembre.

 

 


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Brève mais pédagogique la prise de parole du directeur de cabinet de la préfecture de l’Yonne ! Celui-ci a profité de son discours de clôture prononcé lors de la traditionnelle cérémonie de la Sainte-Barbe pour se fendre d’une explication de texte concise permettant d’expliquer les origines de ce célèbre personnage, devenu depuis la protectrice des sapeurs-pompiers…

AUXERRE: Il n’est pas toujours chose aisée de clore une série d’allocutions officielles en conservant une part d’originalité dans ses propos. D’autant que la cérémonie de la Sainte-Barbe, concoctée par le Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne (SDIS), avait déjà débuté depuis un très long moment.

Comme le veut le processus protocolaire d’usage, il revenait donc au représentant de l’Etat de venir à la tribune afin de ponctuer cet exercice successif d’interventions orales.

Représentant le préfet de l’Yonne Patrice LATRON excusé, Tristan RIQUELME, directeur de cabinet de la préfecture et sous-préfet d’Auxerre, fut invité à s’exprimer face à un parterre composé d’hommes du rang, de leur famille et enfants – l’esprit de la Sainte-Barbe est avant tout festif – et de plusieurs personnalités issues du sérail institutionnel et entrepreneurial.

La prise de parole du second personnage de l’institution étatique dans l’Yonne lui permit de prendre un chemin de traverse pour le moins inattendu mais ô combien explicatif sur cette tradition respectée chaque année dans toutes les casernes de France et de Navarre, voire d’ailleurs.

 

 

 

Une parenthèse faite aux références de l'histoire et du mythe…

 

Les faits singuliers qui caractérisent l’existence de Sainte-Barbe, symbole du courage et du dévouement, fêtée le 04 décembre, ont ainsi été évoqués de manière concise par Tristan RIQUELME en personne.

Otant au passage un oubli : celui fait par ses différents prédécesseurs sur l’estrade de ne pas avoir encore évoqué les origines de ce patronage avec la sainte martyre.

Déclarée patronne de la marine italienne par le souverain pontife Pie XII en décembre 1951, Barbe offre sa protection aux architectes, aux géologues, aux mathématiciens, aux métallurgistes, aux chimistes mais surtout aux mineurs et démineurs.

 

Eu égard à ces dernières catégories, la fille de Dioscore, roi païen du IIIème siècle, est par effet gigogne devenue le modèle et la patronne des artilleurs, des artificiers, des canonniers, des ingénieurs des mines et…des sapeurs-pompiers.

Ancien officier de l’Armée de terre et diplômé de l’Ecole de guerre et du Centre de doctrine d’emploi des forces, l’ex-sous-préfet d’Issoire (Puy-de-Dôme) en poste dans notre département depuis la fin de l’été ne pouvait manquer de faire honneur à la sainte patronne de ces sapeurs-pompiers dont il devait ensuite saluer le travail, l’abnégation et le sens, parfois, du sacrifice ultime.

Un peu plus tôt dans la soirée, Tristan RIQUELME présida aux côtés du colonel Jérôme COSTE, la cérémonie de remise de médailles et de distinctions aux valeureux soldats du feu icaunais.

 

 


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Seul représentant de la Bourgogne Franche-Comté à s’être qualifié pour le difficile exercice qui pourrait le sacrer meilleur maître d’hôtel de la planète, le professionnel du Relais Bernard LOISEAU intègre le panel très hermétique des favoris. Il représente une sérieuse opportunité pour la délégation tricolore de remporter le titre suprême. Sachant que la France aura avec la présence d’Elsa JEANVOINE, une autre carte maîtresse à jouer…

AUXERRE : Opposé à une douzaine de candidats aux origines internationales diverses et cosmopolites au lycée des métiers Vauban, le talentueux premier maître d’hôtel du Relais Bernard LOISEAU à Saulieu (Côte d’Or), « Le Côte d’Or », double étoilé Michelin, n’est pas venu au mondial de sa discipline professionnelle qu’il affectionne pour y faire de la simple figuration.

Lui qui avait déjà survolé avec brillance les sélections nationales, aux côtés de la seconde chance hexagonale qualifiée Elsa JEANVOINE, revient au même endroit qui l’avait consacré en mai dernier.

Est-ce à dire à la vue de ses circonstances géographiques particulières que les deux prétendants français à ce sacre universel de maître d’hôtel au sommet de son art bénéficieront de ce petit quelque chose supplémentaire pour prétendre glaner le titre ?

C’est possible. Non seulement, Elsa et Valentin avaient beaucoup apprécié l’accueil et les conditions de travail qui leur avaient permis au printemps de finir aux deux premières places qualificatives pour le challenge planétaire. Mais, en outre, ils profiteront des encouragements nourris du public de supporters qui, drapeaux en main et cocardes tricolores à la boutonnière, ne manquèrent pas d’encourager leurs poulains !

 

 

 

 

Un début de compétition sous le signe de la flamboyance…

 

Concentré, dirigeant à la perfection sa brigade de commis qui l’aidèrent à suivre ce parcours de titan lors de cette matinée faste articulée autour de quatre challenges, Valentin MEROT aura fait montre dès le premier passage  d’une réelle dextérité face au jury franco-ukrainien de l’épreuve du flambage de dessert. Il travailla une recette de sa composition à base de figues.

A trente ans, le régional de l’étape était naturellement soutenu avec fierté par toute la maison Bernard LOISEAU qui a vu en cette sélection mondiale de son jeune prodige, « un témoignage du haut niveau de qualification, de passion et d’exigence de ses collaborateurs… ».

Ce n’était que le début matinal de ce chemin complexe et technique, qui le mènera peut-être à la consécration ?

 

 

 

 


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Le montant des irrégularités dans l’Yonne atteignait au terme de l’année 2018 une somme vertigineuse qui s’élevait à 938 000 euros. Réaliste pour les résultats de l’année en cours, la Caisse primaire de l’Assurance maladie prévoit de dépasser la barre d’1,3 million d’euros. Pourtant, les irréductibles réfractaires à la civilité et au respect d’autrui ne restent pas impunis. Dans le cadre du CODAF, aux côtés de partenaires institutionnels bien décidés à résorber ces pratiques malsaines, le vénérable organisme poursuit sa lutte. Avec pugnacité et efficience…

AUXERRE: Comment échapper à la récurrente problématique de la fraude à la protection sociale qui resurgit tel un marronnier chronique de la presse people chaque année à l’heure des bilans d’automne ?

Pas si simple d’éradiquer de manière définitive ce singulier problème qui concerne l’ensemble des caisses départementales de l’organisme en France. L’Yonne, malheureusement, ne déroge pas à la règle de ce constat de pratiques irrégulières et vénales dans sa relation avec son cœur de cible, à savoir ses 273 000 assurés sociaux où figure pléthore de strates sociétales : étudiants, actifs, retraités, travailleurs indépendants, etc.

Initiant des prestations proches du milliard d’euros, couchant sur des factures plus de cinq millions d’actes à l’année, le casse-tête n’est même plus chinois pour les services régulation et santé (et surtout comptables) de l’institution départementale.

Passer à travers les mailles du filet est tellement tentant par simple atavisme ou par profonde inadvertance que l’on ne peut envisager de s’y soustraire dans certains des cas. Certes, pas tous, fort heureusement car dans l’option contraire, il y a belle lurette que la CPAM aurait déposé le bilan et aurait rejoint la liste noire des structures organisationnelles ayant passé de vie à trépas !

 

 

Des résultats de plus en plus performants pour stopper l’hémorragie…

 

Toutefois, diverses procédures existent pour que chaque euro aille à son bon destinataire en respectant la règlementation en vigueur. En interne, un service ad hoc prend en charge les signalements, mène des investigations minutieuses et réalise différents contrôles, y compris à domicile.

Cette année, la Caisse primaire de l’assurance maladie a poursuivi, voire renforcé sa politique rigoureuse de détection et de sanction à l’égard des comportements frauduleux.

La méthodologie employée est classique. La CPAM de l’Yonne écoute avec grand intérêt les remontées informatives de ses agents mais aussi des assurés sociaux. Le signalement de tiers sous le sceau de la transparence et non de l’anonymat ne signifie pas pour autant qu’il y ait eu délation.

Les professionnels de l’organisme en charge de ces enquêtes croisent ensuite leurs renseignements pour débusquer les auteurs volontaires ou par mégarde de ces paiements douteux qui prêtent à interrogation.

Récemment, il est avéré que des malversations ont été constatées via l’emploi abusif des cartes VITALE. Mais si la fraude existe dans le département de l’Yonne, elle demeure somme toute marginale. Soit moins de 0,001 % !

Rappels à l’ordre, avertissements, réduction des remboursements : la convocation des assurés après contrôle de leurs arrêts de travail engendre parfois quelques désagréables surprises. Le développement de nouveaux programmes de contrôles facilite l’amélioration des méthodes de détection.

Au niveau de l’Hexagone, la Caisse primaire de l’assurance maladie a stoppé un équivalent de 2,4 milliards d’euros d’activités illégales. Rien que pour l’exercice 2017, l’organisme a initié 8 077 actions contentieuses. Soit 8 % de mieux que l’année précédente.

 

 

Des contrôles exercés en collaboration avec d’autres organismes…

 

Dans l’Yonne, le taux d’absence consécutif à un contrôle initié par un arrêt de travail s’élève à 34.5 %. Une hausse par rapport à l’exercice antérieur qui progresse de près de dix points ! Même si le constat est orienté à un léger ralentissement de ces abus, il s’avère que le territoire de l’Yonne offre une vision plus élevée que la moyenne régionale, voire nationale.

En matière d’assurance maladie, les contrôles concernent en règle générale les établissements de soins, les professionnels de santé et les assurés. Précisons que pour les employeurs, les vérifications découlent davantage de la branche recouvrement avec les URSSAF.

Mais, l’étroite osmose collaborative qui prévaut entre les différents organismes permet de découvrir les fraudes, notamment en matière d’indemnités journalières.

Une fois le forfait découvert, la CPAM n’a plus qu’à porter plainte contre tout assuré qui percevrait des indemnités journalières tout en exerçant une activité non autorisée.

Le premier organisme payeur du département de l’Yonne observe enfin une sensible hausse du nombre de dossiers à traiter en 2019 (93) pour un montant estimé à approximativement d’1,348 million d’euros.

Toutefois, les professionnels de santé exercent de leur côté des pressions considérables pour endiguer les brebis galeuses contrevenantes à ne plus fauter dans le système.

C’est pourquoi, la CPAM a décidé de rejoindre le CODAF (Comité opérationnel départemental antifraudes), placé sous l’égide de la préfecture et des procureurs de la République, pour faciliter la coordination locale des actions.

 

 

 

 

 

 


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L’actualité agricole a tenu le haut du pavé, partout en France mais aussi sur le territoire de l’Yonne au cours de la semaine écoulée. Revendications visibles dans les rues, conférence sur les vertus de l’agro-écologie, assemblée générale de la coopérative YNOVAE : le milieu de l’agro-alimentaire s’est signifié à notre bon souvenir de consommateur aiguisé que nous sommes. Cerise sur le gâteau : la venue de la présidente nationale de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) à Auxerre a ponctué de très belle manière cette semaine « verte et environnementale » vitrine promotionnelle idéale contre les zélateurs de l’agribashing…

AUXERRE : Christiane LAMBERT est en colère et le fait savoir à bon escient ! Peu avare en commentaires explicites sur le sujet de prédilection qui l’anime au quotidien, à savoir la défense des intérêts de sa corporation, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) ne lésine pas sur le temps de parole à accorder aux journalistes lors d’une conférence de presse. Plus d’une heure d’entretien où tous les thèmes liés à l’actualité du moment ont pu être balayés sans langue de bois.

De passage dans la capitale de l’Yonne, ce vendredi 29 novembre, la « wonder woman » du monde rural a pu s’expliquer longtemps avec les médias sur les motivations essentielles qui la poussent à mener bec et ongles ce combat de la dernière chance face à un gouvernement de moins en moins inflexible. Un combat qu’il est nécessaire de remporter car il y a péril en la demeure.

Mardi 03 décembre, la syndicaliste à la tête d’une exploitation porcine laissera de côté son emploi du temps professionnel pourtant bien garni afin de regagner Paris en vue d’une rencontre qui se présente déjà comme capitale avec le Premier ministre.

Fruit d’une âpre négociation obtenue avec les conseillers agricoles de l’Elysée et de Matignon au terme de la journée de revendication de mercredi, ce rendez-vous avec Edouard PHILIPPE et le ministre de l’agriculture Didier GUILLAUME peut-il augurer de l’adoption de préconisations judicieuses et pertinentes ?

 

Ne pas suivre les propos hystériques des politiques en campagne électorale…

 

Pas un jour ne passe en effet sans que le milieu agricole ne souffre de manière concrète et brutale dans sa chair. Placé sous haute vigilance, le secteur est en proie à de profondes désespérances humaines pouvant aboutir au drame. Conspuant le nouveau phénomène disruptif de l’agribashing, largement répandu par les réseaux sociaux, la présidente de la FNSEA n’a pas caché sa virulence et son émotion contre ces fauteurs de trouble de l’ordinaire qui retranchent les professionnels dans leur isolement.

Mercredi dernier, à Paris mais aussi dans la plupart des grandes agglomérations de l’Hexagone, les agriculteurs sont descendus dans la rue afin d’y manifester leur mécontentement mais aussi pour y faire entendre leur désarroi.

Plus de mille tracteurs ont ainsi bloqué les deux voies de circulation du boulevard périphérique qui contourne de la capitale au grand dam des forces de l’ordre, qui se sont contentés d’observer sagement la situation.

Comme devait le signifier Christiane LAMBERT, la présence de ces manifestants agricoles en nombre n’aura occasionné ni scènes de violence ni pillage dans les rues adjacentes de la capitale.

Lassés des incertitudes économiques qui planent au-dessus de leur tête, les agriculteurs ayant suivi la feuille de route de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) n’en rejoindront pas nécessairement les cortèges qui arpenteront les rues des métropoles françaises le 05 décembre prochain. Quant à participer au mouvement social imputable aux Gilets jaunes, il existe une frontière vers laquelle la dynamique présidente ne souhaite pas franchir.

Dénonçant la politisation de ces mouvements sociaux, dont celui prévu le 05 décembre, Christiane LAMBERT ne désire pas associer le syndicat de professionnels dont elle représente les valeurs à des phénomènes de masse qui ne cessent de prôner le chaos et la destitution de telle ou telle représentant institutionnel ou politique.

En outre, la dirigeante syndicaliste rappelle que les exploitants agricoles sont avant tout des chefs d’entreprises devant faire fonctionner leur modèle économique.

 

 

Faire confiance aux décisions de l’agence de sécurité sanitaire…

 

Bref, pour elle, il sera plus important de s’entretenir avec le pensionnaire de Matignon dès mardi en lui faisant part des doléances actuelles qui ont pour nom l’agribashing, la hausse des revenus, les attentes de la Politique agricole commune (PAC) européenne ou l’approche pratique des ZNT, ces fameuses zones de non-traitement aux pesticides, sujet à bon nombre de griefs et d’atermoiements parmi les représentants de la filière.

Sur ce dernier point – l’une des clés de voûte des revendications actuelles avec les revenus -, Christiane LAMBERT rappelle qu’il faut se fier pour y voir plus clair aux décisions émises par les scientifiques. Et non aux propos hystériques de bon nombre d’élus qui agissent au nom de leurs coteries personnelles dans un cadre de pré-campagne électorale.

« Je préfère m’en remettre aux décisions fournies par des organismes ayant des compétences sur ces sujets à l’instar de l’ANSES, devait-elle ajouter, en citant la fiabilité des travaux de l’agence de sécurité sanitaire.

Christiane LAMBERT qui avait répondu par l’affirmative à l’invitation de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire et de ses dirigeants (Daniel COLLAY, président de la Caisse régionale, Eric GELPE, directeur dudit établissement, Pascal MAUPOIS, président de la Fédération départementale des caisses locales de l'Yonne, Jacques BLANCHOT, directeur d'établissement Yonne) s’est également entretenue au terme de ces échanges avec les leaders départementaux de la FNSEA (Damien BRAYOTEL), des Jeunes agriculteurs et de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE.

Avant de réviser ses dossiers en vue de se préparer à l’entretien avec le Premier ministre de mardi…

 

 

 


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