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Comment se définit la structure ? C’est une start-up évoluant sur le marché de l’innovation textile, tout simplement ! Apparue dans le sérail économique de l’Yonne en septembre 2019, l’entité (l’une des rares entreprises à être accueillies au Pôle Environnemental d’Auxerre) fait déjà beaucoup parler d’elle question originalité et positionnement. Collecter et recycler des collants de femmes en les valorisant sont des idées astucieuses : il fallait y penser !

 

AUXERRE : Créer de nouveaux collants destinés à la gent féminine en récupérant les anciennes paires qui circulent sur le marché pour mieux les valoriser en les recyclant est une idée de génie ! Cocorico ! Cette trouvaille du champ des possibles de l’inventivité à la française est même le pur reflet du made in Yonne dont ne départirait pas le candidat entrepreneur à la présidence de la République, Arnaud MONTEBOURG !

Il fallait pour cela toute l’ingéniosité subtile de quelques esthètes de la filière textile pour y parvenir. On pense inévitablement au tandem incontournable qui sévit dans l’Yonne, un duo composé de Laurent TROGNON, PDG de la société DIVINE et son ancien acolyte de la branche sportive rugbystique (vive le Racing 92 et ses pépites entrepreneuriales !) Frédéric ASTRUI pour que naisse enfin ce concept pour le moins singulier.

 

 

Une enveloppe de 100 000 euros de l’ADEME en guise de soutien…

 

Le nom de code inhérent à ce projet fut très facile à trouver : ECOLLANT ! Un jeu de sémantique mêlant les mots « collant » à « écologie ». Avec pourquoi pas, en sus, le clin d’œil à « économie » !

Bref de la belle ouvrage en vérité comme le sont les premiers modèles de chaussettes aux fils recyclés qui ont été dévoilés au préfet de l’Yonne Henri PREVOST lors de sa récente visite plus que de courtoisie au siège de la start-up auxerroise. Ce dernier ne pouvait manquer l’opportunité de se rendre dans une structure professionnelle dont les louanges ont été largement saluées par la voie médiatique, y compris à l’extérieur de nos frontières, pour la qualité de l’initiative.

La preuve : ECOLLANT figure depuis le 24 septembre parmi les heureux lauréats de ces entreprises bénéficiaires de l’une des variantes du plan de relance, dans la catégorie « Tremplin pour la transition écologique des PME ». Un dispositif qui permet à ses récipiendaires d’être accompagnés sous la forme d’aides sonnantes et trébuchantes de la part de l’Etat et de ses organes putatifs que sont l’ADEME ou BPI France.

Cette même ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise des Energies) qui vient de débloquer la coquette somme de 100 000 euros pour booster le concept, né dans les neurones d’un Laurent TROGNON, fondateur de la société, toujours à la pointe de l’offensive entrepreneuriale.

 

 

Un produit à recycler en séparant des éléments qui le composent…

 

Passionné par ce qu’il a vu, Henri PREVOST s’est dit très enthousiaste en découvrant cet univers spécifique, où il a apprécié la stratégie pertinente de cette start-up novatrice, spécialisée dans le recyclage de textile.

Quant aux explications, abondamment fournies par Agathe ROUZAUD, jeune cheffe de projet à la tête bien faite, au cursus et parcours de vie déjà très impressionnants, elles n’ont pu que renforcer l’étroite conviction du représentant de l’Etat de suivre de très près cette pépite aux perspectives prometteuses sur notre territoire.

La jeune femme s’est fendue d’un long exposé des plus dithyrambiques et réalistes sur le bien-fondé de cette structure à l’avenir certain.

D’autant que les chiffres plaident en faveur de cette entité innovante. Plus de 104 millions de paires de collants sont ainsi jetées chaque année après un usage restreint (le produit n’est finalement porté en moyenne que six fois par sa consommatrice) dans l’Hexagone. Or, il y a matière à le recycler.

Comment ? Pour les férus de la technique, il est nécessaire de séparer le polyamide de l’élastomère, des composants qui entrent dans la fabrication de ces vêtements que les femmes aiment porter.

D’où l’importance de cette collecte assurée en amont afin de récupérer la matière première, indispensable à son retraitement selon des procédés technologiques adéquats selon un processus industriel.

 

 

Double projet d’implantation de structures dans l’Yonne…

 

Toutefois, la séparation entre ces deux matières, polyamide et élastomère, des substances dérivées du pétrole, ne s’apparente pas à un jeu de garnement. Les méninges tournent à plein régime parmi les dirigeants de la start-up pour trouver le processus idoine, inspiré de la chimie, mais en faisant abstraction de tout usage de produits toxiques. Les chantiers sont ouverts pour espérer aboutir au plus vite à ces solutions novatrices. Et éco-citoyennes.   

En marge de ces aspects technologiques, le préfet de l’Yonne a pu découvrir la première collection de chaussettes made in Yonne 100 % recyclés, une collection unique en France. Elle vient compléter la ligne de maillots de bain apparue en 2021. Soit dix mille produits qui ont bénéficié de techniques de recyclage.

Autre projet qui n’a pas manqué d’interpeller le préfet Henri PREVOST : l’implantation future de l’usine de production d’ECOLLANT et l’ouverture d’un centre de tri de produits à recycler. Deux infrastructures qui devraient voir le jour dans l’Yonne au cours de ces prochains mois.

Lors de sa prise de parole, Henri PREVOST insista sur « la dimension écologique et environnementale forte, ainsi que la dimension sociale de ce concept ». Une très belle illustration de l’économie circulaire dont on parle tant.  

« Ce projet est très illustratif de ce que l’on doit faire dans la gestion de la problématique des déchets (dans le cas présent les collants usagés) et de la méthodologie exemplaire à apporter pour y faire face ».

Rappelant les principes vertueux du plan de relance, c’est-à-dire faire en sorte qu’à l’issue de cette crise que nous traversons, cela puisse armer davantage la France dans la compétition mondiale, le haut fonctionnaire estima que les acteurs de l’entrepreneuriat ont pris enfin conscience de la nécessité de faire évoluer les paradigmes professionnels. Ce dont il s’est réjoui en écoutant attentivement les propos explicatifs d’Agathe ROUZAUD, qui ne manquait certes pas d’arguments…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Curieuse scène qui a interloqué bon nombre de passants jeudi soir sur le parvis de l’hôtel de ville de la capitale de l’Yonne. Une quarantaine de personnes, brandissant cuillères, louches et casseroles, ont organisé un tapage nocturne à susciter l’intervention des forces de l’ordre ! Ces dernières se contentant d’observer du coin de l’œil, à distance, ce rassemblement pacifique mais bruyant proposé sous les fenêtres calfeutrées de la mairie…

 

AUXERRE : Du bruit, encore du bruit, toujours du bruit ! Non pas de façon comparable aux sonorités émises par les Tambours du Bronx mais suffisamment pour perturber, vu de l’extérieur, la séance plénière du conseil municipal devant débuter aux alentours de 18 heures.

La scène, malgré les décorations de Noël qui scintillent çà et là, est plantée. Pourtant, l’heure n’est pas à la fête. Loin s’en faut !

A l’intérieur de l’hôtel de ville d’Auxerre, les élus municipaux planchent pour l’ultime session de l’année sur les grandes questions du moment, avec le vote du budget dans le viseur devant impulser financièrement la stratégie de la majorité.

A l’extérieur, ce sont une quarantaine de citoyens ayant répondu favorablement à l’invitation d’Auxerre Ecologie Solidarités qui font acte de présence. De manière très remarquée, en scandant par vagues successives des slogans revendicatifs à l’égard de l’édile d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois Crescent MARAULT et en frappant avec force et vigueur les ustensiles de cuisine qu’ils tiennent à la main.

 

 

Huées et quolibets scandés sur le parvis de l’hôtel de ville…

 

Une bruyante manifestation, certes très sonore, mais hostile au premier des élus de la ville, surtout après le verdict prononcé par le Tribunal judiciaire de Sens, le condamnant à une période de huit mois d’emprisonnement avec sursis, le versement de dix mille euros d’amende et une inéligibilité d’un an assorti d’un sursis.  

Fait rarissime dans les annales pour être cité, les fenêtres de l’édifice municipal étaient toutes occultées par leurs volets de bois. Sans doute pour atténuer le bruit de la colère qui grondait sur le parvis. Il est vrai que ce concert de casseroles (pour certaines pas lavées !) n’avait rien de très harmonieux à l’oreille des mélomanes avertis !

 

 

 

Entrecoupé de quelques interventions faites par Denis MARTIN, le responsable de ce collectif qui a été porté sur les fonts baptismaux il y a peu, ce récital de rythmes effrénés reprenait de plus belle, saluant les propos de l’orateur. Puis à l’évocation du patronyme du maire d’Auxerre, ce furent des huées et des quolibets qui prirent le relais parmi l’assistance. Motivée mais in fine, peu nombreuse.

De temps à autre, Denis MARTIN présentait au public une pancarte où était écrit le message suivant : « Nous voulons un maire intègre ». Le public lui répondait en chœur : « MARAULT démission ! ».

 

 

D’autres mouvements protestataires à venir en début d’année…

 

Vint l’instant où l’élue écologiste Florence LOURY prit la parole pour expliquer qu’une partie des représentants de l’opposition (tous sauf Maud NAVARRE et Farah ZIANI qui furent quelque peu raillées par la foule) s’adresserait en début de séance à l’assemblée municipale réunie au premier étage dans la salle du conseil.   

Quant aux motivations des présents à venir protester sous les fenêtres de l’hôtel de ville, elles mettaient en relief « l’absence de probité de la part de responsables de la classe politique peu enclins à l’exemplarité » à leurs yeux.

« Il faut être clean pour exercer un mandat, expliqua l’une des manifestantes, nous autres citoyens, si cela nous arrivait, il n’y aurait pas de sursis ! ».

Une désapprobation unanime que son voisin partagea. « Je n’ai pas voté pour un maire qui a des casseroles ! ».

D’autres mouvements d’humeur de la sorte risquent de se reproduire dans les jours qui viennent, voire dans et semaines à venir, prévient l’un des porte-paroles de l’association Auxerre Ecologie Solidarités.

Certifiant déjà que le prochain conseil de janvier serait du même tonneau. A Auxerre, on ne tape pas sur des bambous mais sur des casseroles pour se faire entendre quand les avis sont en discordance !

 

Thierry BRET

 

 


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A fleuret moucheté, ce disciple de Bacchus, fervent admirateur de la bonne chère et de la large soif, aura distillé pendant huit années de réels plaisirs radiophoniques partagés vers le plus grand nombre son style inimitable, ses passions culinaires et ses commentaires gouleyants qui ont fait les grandes heures de France Bleu Auxerre. Un clap de fin radiophonique avant de nouvelles aventures numériques ?

 

SENS : Dans la boîte, l’ultime prise de son de la fameuse émission radiophonique, « Ici c’est l’Yonne », avec l’un de ses animateurs vedette ! Le lieu est prestigieux, limite mythique pour les adorateurs de la cuisine raffinée, façon succulence garantie au fond de l’assiette.

Pour son dernier rendez-vous avec ses chers auditeurs qui le suivent fidèles de manière hebdomadaire depuis si longtemps, le chroniqueur gastronomique Gauthier PAJONA a choisi de poser son micro à « La Côte Saint-Jacques ».

Cette antépénultième chronique, le roi de l’anecdote gastronomique, va la consacrer à l’un des maîtres de l’art culinaire à la française, le regretté Michel LORAIN. Dont son fils, Jean-Michel, qui a repris les rênes de ce vaisseau amiral de belle facture a hérité la passion et le don.

L’émission sera diffusée le 15 janvier prochain, dans sa tranche habituelle. Entre dix et onze heures. Avant de passer à table après s’être sacrifié avec délectation au rite de l’apéritif !

Une belle façon de commencer l’an nouveau. Une dernière pirouette pour dire adieu à cette voix passionnée et inimitable qui accompagnait les auditeurs de la station du service public depuis des lustres.

 

 

Une aventure radiophonique pour évoquer les produits du terroir…

 

Gauthier PAJONA qui appréciait les joies du direct sur le terrain au plus près des grandes toques de ce territoire et des plus obscurs mais tout aussi talentueux as de la gastronomie rend son tablier. Une séparation à l’amiable parce que l’émission dont il aura été le héraut durant huit années sera désormais enregistrée en studio. Loin, très loin des pianos et autres fourneaux des chefs à la dextérité si experte !

C’est cela qu’il adorait par-dessus tout cet amoureux de l’excellence culinaire, faire des directs en studio ou dans les cuisines regorgeant de victuailles de ses amis, membres de l’Académie culinaire de France, de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, des disciples d’Escoffier, ou portés au firmament de la célébrité puisque étoilés au Michelin.

 

 

Que ce soit avec Nathalie RIVAUD (une perle rare de l’animation radiophonique pour composer ce binôme anachronique qui se complétait à merveille pendant six ans) ou avec Catherine MARCHESIN, l’ami Gauthier que tous les amoureux de la table ont eu l’heureuse opportunité de croiser au moins une fois dans leur existence dans un restaurant ou un estaminet dans l’Yonne, vivait cette aventure sur les ondes comme un poisson dans l’eau. Logique pour ce grand amateur de noix de Saint-Jacques et de crustacés !

 

 

Une page se termine, une autre va s’ouvrir…

 

Pourvu d’une silhouette reconnaissable parmi mille, affublé de son éternelle coiffe, chapeau ou casquette selon les conditions météo, qui lui donnait des airs de turfistes à la Michel AUDIARD se rendant au « Gentleman d’Epson », Gauthier PAJONA restera le symbole flamboyant de l’art de vivre démystifié et vulgarisé pour le commun des mortels dans notre région. Un esthète se donnant tout entier aux auditeurs de l’Yonne à qui il aimait donner la parole lors de ses directs.

Que ce soit sur les nombreuses foires de Sens où il a animé des émissions ou dans le cadre dantesque des cérémonies vineuses telles que les Saint-Vincent bourguignonnes, à Irancy en 2016 ou à Vézelay quatre ans plus tard, ce personnage haut en couleur, truculent dans le choix de ses mots et d’une fidèle amitié (loyauté aussi) a pu exercer ses talents aux côtés de Jean-Luc PETITRENAUD, que l’on en présente plus.

Gourmand et gourmet à la fois, as des as de la cuisine à titre personnel, amateur émérite de grands crus, dénicheurs de petits producteurs du cru : Gauthier PAJONA a donc choisi de couper le son de son micro de manière définitive le 07 décembre.

Une page de sa vie journalistique se termine avec un pincement au cœur. Une autre se profile déjà dans l’univers de la presse en ligne…On en savoure d’avance l'idée !

 

Thierry BRET

 


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A l’Agglomération comme à la Ville, l’opposition au maire-président Crescent MARAULT, dont la condamnation rendue hier par le Tribunal judiciaire de Sens s’étend comme une trainée de poudre parmi le sérail politique local, prépare la riposte. Une réunion ce soir doit déterminer l’angle d’attaque choisi. Les banderilles devraient tomber dès jeudi lors des retrouvailles en séances plénières…

 

AUXERRE : Chaud, chaud le double rendez-vous de Crescent MARAULT avec son opposition ce jeudi 16 décembre ! Aussi bien lors de la réunion de travail communautaire dès 09 heures à la salle Vaulabelle. Que le soir même pour clore cette intense journée institutionnelle et politique à l’hôtel de ville à 18 heures.

Ce soir, les élus de l’opposition à la majorité constituée par la droite et le centre droit se réunissent à Auxerre pour chauffer le fer pendant qu’il est encore incandescent, à la suite de la condamnation de l’élu de l’Yonne pour prise illégale d’intérêt.

Une sanction que les élus de l’opposition ont en travers de la gorge. Au nom du bon fonctionnement des institutions républicaines et de la confiance de nos concitoyens en leurs représentants.

« J’ai pris connaissance de la condamnation judiciaire du maire, explique Mani CAMBEFORT, premier fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne, par respect pour l'indépendance de la justice, il ne m'appartient pas de commenter cette décision judiciaire, mais d'en tirer les conséquences politiques : cette décision est terrible pour Auxerre et l’Auxerrois. Elle donne l'image d'élus peu scrupuleux avec la loi. Elle ne peut que renforcer la défiance déjà bien importante envers les élus de la République, assimilés à des délinquants. Elle fragilise donc terriblement le maire d'Auxerre et président de l'Agglomération… ».

 

Pourquoi des logos officiels sur un communiqué de presse résultant d’une affaire privée ?

 

En filigrane, pour l’un des porte-voix de l’opposition qui n’a jamais eu la langue dans sa poche, il faut que l’intéressé prenne enfin ses responsabilités.

« Juridiquement, Crescent MARAULT n'est pas obligé de démissionner. Éthiquement, il s'honorerait à s'appliquer la même règle que les ministres et à se retirer, comme l'a fait Alain GRISET, il y a quelques jours… ».

 

 

Quoi qu’il se passe dans les jours à venir, Mani CAMBEFORT et les autres élus de l’opposition ne comptent pas avaler aussi facilement la couleuvre.

« Il faut respecter les citoyens qui ont des exigences sur la probité de nos élus et c’est bien normal ! ».

A propos du communiqué de presse transmis par Crescent MARAULT, l’élu socialiste s’étonne que les logos de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et celui de la Ville d’Auxerre y figurent.

 

Une telle affaire n’est pas bonne pour la notoriété de la ville…

 

« C’est une affaire qui implique uniquement le maire-président en sa qualité personnelle, souligne-t-il, les institutions n’ont rien à voir là-dedans ! ».

Contestant ce mélange des genres, Mani CAMBEFORT ne décolère pas. « L’image de la ville est écornée après une telle affaire, ajoute-t-il, ce n’est pas bon pour la notoriété de notre territoire. D’autant que la presse nationale s’est déjà emparée du sujet ».

Rappelant au passage qu’un élu de l’opposition ne perçoit aucun émolument pour son engagement républicain, le premier fédéral du PS de l’Yonne dénonce ce genre d’attitude qui nuit à la citoyenneté et au civisme.

La journée du 16 décembre risque bien de gagner quelques degrés supplémentaires en température dans le microcosme politique auxerrois. Chaud bouillant, avons-nous dit !

 

Thierry BRET

 

 


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Dix mille euros d’amende. Une somme qui s’agrémente de huit mois de prison, avec sursis. Avec en sus, une période de douze mois d’inéligibilité. « Oui mais avec sursis », se satisferont les zélateurs du maire-président d’Auxerre ! La peine, prononcée en fin d’après-midi mardi 14 décembre par le Tribunal judiciaire de Sens, sanctionne Crescent MARAULT pour prise illégale d’intérêt. Une peine qui ne changera pas d’un iota sa ligne de conduite politique, l’élu se maintenant à son poste…

 

AUXERRE : Il ne mettra donc pas un terme à son mandat électif de premier élu de la place. Ni à sa fonction de président de l’Agglomération de l’Auxerrois ! Considérant que le rendu de cette décision judiciaire clôt définitivement la procédure qui était engagée à son endroit, le maire de droite et du centre droit de la capitale de l’Yonne souhaite se consacrer pleinement à la mise en œuvre du Projet de territoire à dix ans sur lequel il appuie sa stratégie.

Crescent MARAULT, dans un souci de transparence comme il l’écrit lui-même, a adressé un communiqué de presse à l’ensemble des rédactions dès que la sentence a été prononcée par le Tribunal judiciaire de Sens. Un communiqué qui a été largement relayé par les médias, et bien au-delà de nos frontières régionales.

 

Un appel d’offres illicite qui se mue en « erreur »…

 

« Dans la logique de transparence qui a toujours guidé mon action, précise le maire d’Auxerre à travers les lignes de ce document, j’accepte le principe de la condamnation d’autant qu’il ne peut m’être reproché le moindre enrichissement personnel dans ce dossier… ».

Un peu plus loin, Crescent MARAULT rappelle que « les élus sont des justiciables ordinaires, semblables à tout un chacun ».

Rappelons que l’édile de l’Yonne comparaissait ce mercredi à Sens dans le cadre d’une reconnaissance préalable de sa culpabilité pour des faits qui lui étaient reprochés en 2018 dans le cadre d’un marché public.

 

 

A l’époque, le président de l’Agglomération occupait le fauteuil de maire à Saint-Georges-sur-Baulche. Par le truchement de son entreprise EQUIP BURO, Crescent MARAULT avait alors donné suite à un appel d’offres sur le marché de l’ameublement de la médiathèque de la commune dont il assurait la gouvernance en qualité de maire. Or, un maire ne peut répondre à un appel d’offres selon le législateur. Une « erreur » qu’avait reconnue par la suite Crescent MARAULT. La valeur du marché correspondait à 55 000 euros.

Nonobstant, le maire d’Auxerre considère désormais que le dossier est clos.

« Je reste pleinement mobilisé sur mes actions, notamment la mise en œuvre du Projet de Territoire ».

Un concept à multiples fenêtres et orientations qui court sur la décennie actuelle. Et qui englobe nécessairement l'hypothèse d'un second mandat de l’intéressé ?

 

Thierry BRET

 

 


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