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« Je ne suis plus la pauvre petite fille en fauteuil roulant qui n’a pas eu de chance : aujourd’hui, grâce à mon Handi’Chien et le soutien de partenaires fidèles dont le club service KIWANIS et le comédien François MOREL, je suis devenue la gamine à roulettes qui a de la chance de posséder un tel chien ! ». Etudiante de 18 ans qui prépare un DUT Carrières Sociales à Caen, Margaux LENORMAND envisage l’avenir avec sérénité. Son rêve : exercer un métier dans un EHPAD au plus près des personnes âgées et handicapées. Là où il y a un  réel besoin d’altruisme et de solidarité. Quant à son ouvrage, il fait toujours le buzz sur les réseaux sociaux et se commercialise grâce à ses ventes régulières sur la plate-forme AMAZON… Rencontre avec une jeune femme, bien dans sa tête, qui a su nouer une relation exceptionnelle avec son golden retriever à l’extraordinaire tempérament…

CONDE-EN-NORMANDIE (Calvados) : Apporter un témoignage inédit par le regard d’un animal de compagnie sur sa pathologie est plutôt original. Comment est venue cette idée de transcrire les pensées de JIMBA dans cet ouvrage ?

Tout est né de ma page Facebook « JIMBA une Golden Handi’Chiens ». Dès que JIMBA a été à mes côtés, j’ai eu envie de partager ma joie et les émotions de notre binôme. Alors j’ai créé cette page, posté des articles associés à quelques photos. Très vite, j’ai eu envie d’aller plus loin, autrement… J’ai eu l’idée de donner la parole à JIMBA, ou plutôt j’ai décidé que JIMBA prendrait la parole, d’un ton humoristique et décalé pour évoquer notre binôme, notre amour, le handicap, nos péripéties, l’actualité…

Un phénomène inattendu s’est révélé. Les articles ont vite suscité de la joie et de la bonne humeur. Les internautes ont adopté JIMBA et son mode de communication. Ils se sont épris de ce chien sacrément sympathique ; une communauté de 3 500 personnes suivent nos aventures et rient de nos péripéties. Assez vite les membres de la page m’ont encouragée à écrire un livre pour formaliser nos écrits… Et je me suis lancée, humblement… J’espérais vendre une centaine de livres. Lorsque j’ai annoncé qu’il était finalisé, 388 livres ont été pré-réservés le premier week-end.

Expliquez-nous les contours de cette maladie orpheline…

Je suis atteinte du syndrome d’Ehlers Danlos. Enfin, il est plus juste de dire « je suis atteinte d’un SED » puisqu’il en existe plusieurs formes. Et qui plus est, chaque forme comporte des sous-catégories avec leurs propres complications… Déroutant n’est-ce pas !…

Le syndrome d’Ehlers Danlos, ce n’est pas avoir de « l’air dans les os » comme dit JIMBA. C’est une maladie génétique rare qui touche le tissu conjonctif et provoque une anomalie du collagène. Dans mon cas, elle entraîne des entorses et des luxations, une hyperlaxité (souplesse importante), des douleurs chroniques articulaires et musculaires, de la fatigue importante, une peau fragile et des troubles de la proprioception (perception du corps dans l’espace). Ah oui, le SED m’a aussi rendu un brin « bigleuse » et sourde… Mon périmètre de marche est réduit, je me déplace en fauteuil roulant. Quand JIMBA parle de moi dans son livre, elle me surnomme sa « mémé à roulettes »… ça résume bien !

Le poids des réseaux sociaux est-il essentiel pour véhiculer vos messages autour de vous. Qui suit vos pages Facebook et quels sont les commentaires appropriés ?

Certes, les réseaux sociaux peuvent être controversés. Pour autant, force est de constater qu’ils sont la clé de voûte de la communication actuelle. Grâce à Facebook, 3 500 personnes dans le monde sont membres de la page de JIMBA. Son livre a été vendu à près de 1 300 personnes en France bien sûr, mais j’ai également expédié beaucoup de livres au Canada, en Italie, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, aux USA… même en Afrique.

La population est variée. Je dirais de 30 à 70 ans. Certaines personnes sont porteuses d’un handicap, d’une maladie, mais elles ne sont pas majoritaires. Par contre, toutes les personnes sont porteuses du syndrome de l’humour, et le ton décalé des articles plaît beaucoup.

Comment s’est effectuée la connexion avec l’association Handi’Chiens qui a formé JIMBA ? Quel a été son rôle ? Comment vous êtes-vous projetée dans cette relation unique avec l’animal ?

J’ai rencontré une bénéficiaire accompagnée d’un Handi’Chiens. Elle portait la même pathologie que moi. J’ai constaté les bienfaits de l’animal tant sur le plan de l’aide technique que sur le lien social et le regard aux autres.

Il m’a fallu un an pour me décider… Un Handi’Chiens est un chien d’exception. Ce n’est pas un chien de compagnie, aussi merveilleux soit-il. Je me suis également interrogée sur la légitimité de ma demande. Je me disais que des personnes en avaient sûrement plus besoin que moi. Et je me suis lancée ! A partir du moment où j’ai fait ma demande, j’ai attendu deux ans pour que JIMBA me soit présentée.

L’association Handi’Chiens forme des chiens d’assistance pour les remettre gratuitement à des personnes en situation de handicap, ou souffrant de troubles autistiques ou d’épilepsie. Le chien est éduqué pendant dix-huit mois dans une famille d’accueil qui a pour principale mission d’assurer sa sociabilisation et lui apprendre trente commandes de base. Ensuite, le chien rentre à « la grande école » Handi’Chiens ou il perfectionne ses apprentissages avant d’être remis à un bénéficiaire.

Dans l’ouvrage, vous précisez que ce fabuleux chien golden a été formé à 52 commandements. Quels sont-ils pour l’essentiel ?

JIMBA n’est pas un chien de cirque. Bien-sûr « couché », « debout » « assis » sont des commandes de base liées à l’obéissance. Pour autant, son aide précieuse va au-delà. Sur l’aide technique d’abord, elle m’ouvre et referme les portes, va me chercher mes chaussures, ramasse les objets au sol… Mes pièces quand elles tombent de mon porte-monnaie car je souffre de problème de proprioception. Et se pencher pour ramasser quelque chose peut me faire chuter de mon fauteuil au risque de me faire mal. Cette aide permet de soulager mes douleurs, d’être sécurisée  et de minimiser ma fatigue.

Elle m’aide à me déshabiller (enlever mes gants, mon manteau, même mes chaussettes !). Avec JIMBA, je suis rassurée. Si je tombe ou si j’ai un problème, je lui demande d’aboyer pour alerter. C’est d’autant plus important que j’ai mon propre appartement depuis quelques jours. JIMBA assure ma sécurité et mon bien-être.

Quels ont été les bienfaits apportés, grâce à cette relation spécifique, à votre vie de tous les jours ?

Grâce à JIMBA, qui effectue pour moi des gestes essentiels de mon quotidien, je suis moins fatiguée et je peux avoir une vie sociale.

Outre l’aide technique, il y a l’aide sensorielle, qui ne s’explique pas. JIMBA sent lorsque mes douleurs sont exacerbées. Elle se love contre moi et les apaise. J’ai noté que j’ai allégé mes traitements depuis que Jim’ est rentrée dans ma vie.

Et enfin, il y a le lien social. Lorsqu’on est handicapée, on connaît forcément la solitude. L’animal oblige à sortir, et la relation des autres au handicap évolue. Je suis ainsi passée de « pauvre jeune fille en fauteuil roulant » à « ouah, quelle chance elle a cette gamine à roulettes ! »… ça c’est extraordinaire.

Votre moral a viré au beau fixe après la première rencontre avec JIMBA ? 

Je suis par nature quelqu’un de positif et plutôt joyeuse. Pour autant vivre avec la maladie, ses douleurs, la fatigue et l’isolement que cela implique n’est pas toujours simple.

En rentrant dans ma vie, JIMBA a apporté de la joie, de l’humour et un autre regard sur le handicap… l’animal cache le fauteuil.

Que faites-vous dans votre quotidien ? Comment agrémentez-vous vos journées ?

Je suis étudiante en DUT Carrières Sociales. J’ai pour objectif de travailler dans un EHPAD ou une structure pour personnes handicapées. J’aime lire,  écrire,  bricoler (j’ai adoré faire la faïence de ma salle de bains). Bien-sûr rouler à fond en fauteuil électrique avec JIMBA dans la forêt est un délice.

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Revenons à ce livre, édité à compte d’auteur. Quelles ont été les différentes étapes à sa création ?

La genèse de ce livre est bien longue, elle a été riche d’enseignements. Tout d’abord, il a fallu s’interroger sur l’édition. Des milliers de manuscrits sont envoyés chaque année aux maisons d’édition et finalement, peu sont publiés. Ils sont ensuite retravaillés.

Je voulais un livre authentique, proche de la communauté Facebook qui m’a encouragée. Je voulais de l’autonomie et de la liberté, et aussi de l’immédiateté… Mon projet était à maturité. A 18 ans, je me suis donc lancée dans l’aventure de l’autoédition.

Les relations avec l’imprimeur ont été importantes. Il a fallu définir le format du livre, choisir les photos optimales, réfléchir au nombre d’exemplaires et bien sûr… étudier le coût. J’ai voulu travailler avec une entreprise locale, la proximité et le régionalisme étant important pour moi. J’ai donc choisi un imprimeur de la ville où j’ai vécu mon enfance : l’imprimerie CORLET à Condé en Normandie.

Ensuite, via la plate-forme de « crowfunding » ULULE, j’ai lancé le projet avec une première étape de pré-réservation pendant une durée de 45 jours. Le premier week-end plus de 380 livres ont été réservés ! Je n’envisageais pas cet engouement !

Et chaque jour, via Facebook, il a fallu faire la promotion du livre, à l’appui d’articles, de photos, de jeux concours…

J’ai également lancé un défi sur Internet : pour chaque livre vendu, je reversai 1,50 euro à l’association Handi’Chiens. J’ai fédéré la communauté autour d’un projet solidaire : « offrir un chiot à Handi’Chiens »… et on a réussi ! Avec JIMBA, nous sommes donc devenues marraines du petit ORUS, un labrador Handi’Chiens en devenir. Je suis très fière.

Ensuite il a fallu gérer l’expédition… Plus de 700 paquets à expédier vers onze pays !

Et maintenant je fais des dédicaces dans les bibliothèques et des rédactions sont proposées à des élèves sur des parties du livre… Que c’est étrange !

Quel chemin parcouru ! Quelle expérience ! Quel bonheur ! Un beau remerciement à Handi’Chiens et au club service KIWANIS !

L’ouvrage se vend sur les réseaux sociaux via les plateformes de distribution. Quantitativement êtes-vous satisfaite du résultat ?

« Moi, JIMBA » devait se faire connaître au-delà de la communauté Facebook. Aujourd‘hui le site Amazon est un incontournable, presque un institutionnel de la distribution de livres. Je suis contente car un public différent s’est intéressé au livre : enseignants, passionnés d’animaux… Beaucoup de livres se sont donc vendus via Amazon.

Depuis trois ans, vous relayez vos informations sur la toile. Possédez-vous désormais un vaste réseau d’amis ?

Des liens forts se sont tissés, au delà de la toile. J’ai rencontré des personnes ici et là… Des personnes m’interpellent même et me demande de faire un selfie avec JIMBA… C’est très fort, simple… C’est exquis ces liens de proximité qui ne sont pas virtuels.

ENEDIS (EDF) m’a proposé de travailler cet été au sein de leur entité Mission Handicap. Et, grâce à la notoriété de JIMBA, je vais travailler dans un EHPAD près de Colmar en vue de favoriser la médiation animale auprès d’un public atteint de la maladie d’Alzheimer. Cette mission s’intègrera parfaitement dans mon projet professionnel.

Le comédien François MOREL a apporté son soutien à votre démarche en proposant de jouer un spectacle au profit de votre cause. Votre réaction sur ce geste généreux ?

C’est un homme drôle, sympathique, accessible, qui tire son inspiration de ses origines Normandes. Je me retrouve humblement mais parfaitement dans cet homme pour lequel j’ai beaucoup d’admiration.

Il a reversé les bénéfices de son spectacle « Hyacinthe et Rose » à Handi’Chiens en vue de financer intégralement un chien et son éducation, soit 15 000 euros. C’est un homme au grand cœur !

Avez-vous le projet d’écrire une suite à ces aventures de JIMBA ?

Ecrire un livre demande beaucoup de travail. Pour autant, j’aimerai m’investir autrement avec JIMBA, auprès des enfants, dans les écoles, ou auprès du grand âge dans les EHPAD… un projet différent, moins statique…

Il n’y a pas de morosité ni de pathos dans les « écrits » de JIMBA. L’optimisme et la bonne humeur intègrent votre mode de fonctionnement ?

Il y a longtemps que je me suis retirée des associations de malades, et des sites Facebook relatifs à ma maladie. Je veux trouver la force en moi et pas dans le handicap.

En ces moments difficiles que la France traverse, quels seraient les messages importants que vous souhaiteriez passer ?

Œuvrer pour davantage de proximité, c’est le seul message que je voudrais humblement faire passer. La proximité, c’est le quotidien avec nos cinq sens à développer entre les  hommes : le toucher, le regard, les échanges, l’écoute, les odeurs…

Notre pays s’occupe-t-il suffisamment de la cause des personnes victimes d’un handicap selon vous ?

Beaucoup de progrès ont été faits. Evidemment, il reste du travail dans le domaine de l’accessibilité. Je ne parle pas tant des déplacements, je parle surtout de l’accès au travail. Quoi qu’on dise, les personnes handicapées font l’objet d’une discrimination tant à l’embauche qu’à l’accès aux postes à responsabilités. Les entreprises s’en défendent et pourtant c’est une réalité. Une démarche collective doit encore avoir lieu.

 


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« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » n’est pas un énième ouvrage consacré à la cause du handicap. Loin s’en faut. Ce livre se dévore à la vitesse grand « V ». Et ce, dès sa prise en main initiale. Apportant à celle ou celui qui s’y plonge un véritable sentiment de quiétude et de bonheur. Une jubilation profonde à la découverte d’une histoire d’amour entre un chien-guide et une jeune fille, Margaux LENORMAND, qui narre avec une plume alerte et joyeuse le quotidien un tantinet insolite de son existence. Un livre à recommander à toutes celles et ceux qui auraient le blues de vivre une vie trop monocorde…

CONDE-EN-NORMANDIE (Calvados) : Ce livre équivaut à cent-trente-cinq pages de pur bonheur. Un plaisir à la fois drôle, instructif et émouvant. Suivre les pérégrinations quotidiennes d’une chienne d’assistance montre l’envers du décor. Celui d’une jeune femme qui vit rivée dans son fauteuil mais qui possède aussi en JIMBA, un solide compagnon de fortune. De jeu, de voyage, d’altruisme, d’amour…à ses côtés.

L’ouvrage ne contient ni pathos ni de visions larmoyantes d’une existence entachée par la maladie. Bien au contraire, en laissant s’exprimer son golden retriever à travers un exercice de narration fort judicieux, Margaux LENORMAND nous offre une version presque idyllique de cette relation complice qui prend parfois une tournure humoristique entre l’humain et l’animal.

JIMBA, la joie de vivre permamente !

Celles et ceux qui ont déjà dévoré l’ouvrage depuis sa publication se sont régalés. Les petits comme les plus grands. Dès la lecture de l’accroche, le ton est d’ailleurs donné. « Quand j’ai eu besoin d’une main, j’ai trouvé une patte… ».

A méditer sur le regard que les autres peuvent avoir sur ce monde parallèle que représente le handicap. Si éloigné de notre univers ordinaire et pourtant si proche de nous, dans sa réalité.

Forçant l’admiration et le respect, la plongée dans cet opus ne peut laisser indifférent. Car, au-delà de l’humour et de cette joie vivre empruntée à la pensée canine, il y a une jeune femme qui se meut et sa bat avec conviction dans cette société où le handicap, physique ou mental, ne possède guère de place pour réussir sa vie.

Sans condescendance ni faux semblants, Margaux s’aventure sur une piste scripturale très prometteuse. Employant des mots justes et vertueux. Démontrant ligne après ligne que le handicap, s’il est un sujet toujours très délicat à traiter, peut être abordé de manière amusante où l’espoir est encore permis.

Bulle d’oxygène à réserver à tous les aigris du quotidien et les râleurs patentés du moindre bobo, « Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens », dévoile un univers que peu de nos concitoyens connaissent réellement.

Grâce à l’empathie et l’amour que l’on peut accorder à bien plus qu’un simple animal de compagnie. Plus qu’une déclaration d’amour déclarée à son chien guide, c’est une ode à la vie dans toute sa plénitude et sa splendeur qui nous est proposée là, avec ce livre, publié à compte d’auteur.

Pour la cure de jouvence intellectuelle qu’il procure, ce livre est à mettre entre toutes les pattes ! Que dis-je, dans toutes les mains…

« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » de Margaux LENORMAND.

A commander au 26 rue Molière, 14110 CONDE EN NORMANDIE.

Prix : 15 euros TTC.

Sur la plateforme AMAZON.

 


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Elle se refuse à toute concession intellectuelle face à l’envahissement chronique du « global english » dans notre société. Un sabir, le « globish », dont elle est réfute, avec une pointe d’ironie, l’utilisation abondante à toute les sauces, y compris dans la sphère économique. Invitée de l’animation culturelle, « Le Cercle Condorcet fait son printemps ! », ce jeudi 07 mars au Théâtre , la philologue, philosophe et académicienne, fervente admiratrice des œuvres du poète grec Homère, nous réserve sans aucun doute de belles surprises orales au cours de l’entretien public qu’elle accordera à la rédactrice en chef de « Sciences Humaines », Héloïse LHETERE. Une discussion à bâtons rompus autour du réel pouvoir des mots et de la sémantique dans notre environnement actuel…  

AUXERRE : Rare représentante de la gent féminine à occuper un fauteuil d’immortel à l’Académie française, Barbara CASSIN, si elle est une esthète en la matière pour évoquer le sens des mots et leur utilisation, n’en n’est pas pour autant une ardente défenseuse de la langue de Molière. Elle qui s’accommode fort bien des textes homériques de l’Antiquité grecque !

Auteur de moult ouvrages consacrés à la philosophie (le sophisme, notamment), la directrice de recherches au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) fera une halte remarquée, jeudi prochain, à Auxerre dans le cadre d’une manifestation culturelle siglée par le Cercle Condorcet local.

Conviée à venir sur la scène du théâtre auxerrois pour s’y exprimer sur les dangers de l’anglicisme à tout crin, cette spécialiste de la traduction aura à cœur de s’opposer farouchement à ce « global english » qui inonde nos consciences année après année. Avec, comme il se doit, de nouveaux termes à ajouter à notre vocabulaire à chaque saison.

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Il n’y a pas un langage, mais des langues…

Interrogée par la journaliste Héloïse LHETERE, rédactrice en chef de la revue « Sciences Humaines », l’helléniste devrait nous conseiller de ne pas céder à la tentation de véhiculer ces mots à connotation anglaise à trop forte dose. Leurs valeurs sont contestables à bien des égards.

Se préservant de tout protectionnisme de la langue, la philosophe souhaite par-dessus tout défendre la diversité linguistique et lutter bec et ongle contre ce formatage de la pensée. Et comme elle aime à le préciser au détour de ces interventions : « Il n’y a pas un langage, mais des langues… ».

Face à l’uniformisation de cette pensée unique vers laquelle on veut nous modeler, il existe une arme noble et efficace : la traduction. N’a-t-elle pas, par ailleurs, produit un imposant « Dictionnaire des Intraduisibles » dans lequel elle examinera plus de 1 500 mots du langage philosophique confrontés à la difficulté de pouvoir les expliquer dans une quinzaine de langues ?

D’ouvrage en ouvrage, Barbara CASSIN, faite Chevalier de la Légion d’honneur et détentrice de la médaille d’or du CNRS en 2018 (la plus prestigieuse des distinctions à la recherche nationale), décortiquera lors de cet entretien public la construction du langage, ses codes politiques mais aussi le pouvoir des mots. Et par extension, combien la diversité linguistique nous enrichit si nous faisons l’effort de construire des passerelles…

« Ce que peuvent les mots », entretien avec Barbara CASSIN.

Théâtre d’Auxerre, grande salle.

Jeudi 07 mars à 18h30. Entrée libre.


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Le succès de Christian MACARY et la création de son entreprise, « L’Authentic Les Saveurs en Mouvement » (lire article correspondant), sont aussi imputables à la pratique de la formation continue. Par quels moyens pourrait-on raisonnablement initier des professionnels en phase de reconversion autres que celui-ci ? Les réponses se trouvent parmi les centres pédagogiques dédiés. A l’instar de celui du CIFA de l’Yonne qui frise l’insolence lorsque sa directrice adjointe, Delphine ENGELVIN, annonce un taux de réussite évalué à 89,66 % !

AUXERRE : Plus de 30 000 heures de formation sont dispensées annuellement au sein du CIFA, le pôle de l’excellence pédagogique dans l’Yonne. Ce qui procure un satisfecit de 17,5 sur 20 auprès de celles et ceux qui en bénéficient !

Plus qu’un plébiscite, c’est une véritable consécration pour ce modèle vertueux de l’enseignement qui y est diffusé. Dernièrement, un nouvel entrepreneur, Christian MACARY, gérant de la SARL L’Authentic Les Saveurs en Mouvement, a pu témoigner de la pertinence de ces cours qui lui ont permis de rebondir professionnellement vers la création de son outil de travail.

Adjointe de direction du CIFA, Delphine ENGELVIN, accompagné de son président Michel TONNELLIER rappellent que la formation continue est source de nouveaux objectifs pour celles et ceux qui y accordent de l’intérêt en s’engageant dans une démarche diplômante. Un chemin à emprunter pour celles et ceux qui auraient des velléités d’autres choses dans leur existence ?

 


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Vous faites sans doute partie des millions d'internautes à avoir visionné sa vidéo « Comment avoir de la chance ? » ou à avoir assisté à l’une de ses conférences sur le pouvoir de l'optimisme. Philippe GABILLIET apporte aujourd'hui sa vision claire et percutante de l'audace. A la lecture de ce témoignage, vous allez réactiver votre sens de l’audace et ouvrir grandes les portes à de nouveaux challenges…

TRIBUNE : Beaucoup d'entre vous connaissent Philippe GABILLIET. Que ce soit pour le talent avec lequel il nous a fait  partager l'éloge de l'optimisme, ou parce que vous avez été l'un des millions à regarder la vidéo, « Comment avoir de la chance ? » qu'il a réalisée et à découvrir sur la référence www.philippegabilliet.com.

Ce talent d'orateur, qui donne une impression de grande facilité, n'est bien sûr pas le fait du hasard (qui ne favorise que les esprits préparés). Sociologue, professeur à ESCP Europe, chercheur, et conférencier reconnu, il travaille en profondeur les sujets qu'il nous partage. Lorsque vous avez la chance de le rencontrer, vous êtes aussi impressionnés par sa simplicité et sa disponibilité.

Après la publication de son prochain ouvrage, « L'art de changer de vie en cinq leçons » aux éditions Saint-Simon, il invite son public à jouer la carte de l'audace…Et vous ?

Philippe, pourquoi, en 2019,  mettre en lumière l'audace ?  

Le point de départ de cette interrogation, c'est un constat et un étonnement. Le constat est le suivant : jamais dans toute l'histoire, le monde n'a proposé un champ des possibles aussi grand.

Nos ancêtres, sauf exception, vivaient, mouraient dans un rayon de trente kilomètres autour de leur lieu de naissance. Et les migrations, quand elles existaient, étaient souvent contraintes. Leur univers social était aussi restreint. Aujourd'hui, le voyage est devenu accessible en termes de coût et de simplicité. La connaissance aussi devient accessible et de plus en plus gratuite, tout au moins dans nos sociétés occidentales. On n’a jamais été aussi libre de vivre plusieurs vies.

L'étonnement, ensuite, est issu, paradoxalement, du sens de l’observation. Il existe une fermeture et une frilosité grandissantes chez bon nombre de nos contemporains.

Cela se traduit par le retour d'attitudes conservatrices en termes de mœurs, à un rapport au risque qui devient pathologique, sans oublier l'avènement du sacro-saint principe de précaution.

Comme le pressentait Jacques BREL avant de nous quitter : « Le monde sommeille par manque d'imprudence ».

Et l'audacieux, avec son courage pourrait-il nous réveiller ?  

Attention à ne pas confondre audace et courage. Le courage est une valeur morale qui permet d’affronter l'adversité. C'est d'ailleurs assez défensif, finalement. Le courage, vous en avez besoin lorsque d'un air grave votre médecin vous indique « qu’il va falloir être courageux ». Que votre DRH vous convoque et vous confie : « je sais que vous allez être courageux » ou que votre banquier convoque votre courage avant de vous annoncer sa décision. Et pour un prisonnier dans un camp, le courage, c'est de tenir le coup, malgré tout, semaine après semaine.

Quid de l'audace dans tout ça ?  

L'audace, pour ce même prisonnier, c'est de tenter l'évasion, la sienne et celle des autres… L’audace, dans votre vie quotidienne, c'est lorsque vous décidez volontairement de vous mettre en déséquilibre. C'est lorsque vous décidez de « tenter un coup ». Et que vous expérimentez la vertu de la transgression.

Abraham LINCOLN disait qu'il faut être courageux pour affronter l'adversité mais qu'il faut être audacieux pour s’en faire une « alliée ». 

Les faiseurs sont les audacieux. Ce sont ceux qui « transgressent les règles ». Dans ce monde qui se ferme, qui par défaut, laisse de plus en plus de place à la norme et à la conformité, ils sont la clé de l'innovation et de la transformation dont on parle tant !

L'audacieux transgresse des règles, mais pas seulement. Il va aussi au-delà de ses propres limites. Certains diraient qu'il sort de sa « zone de confort ». Mais, c'est bien plus subtil et bien plus complexe !

En fait, l'audacieux sort aussi les autres de leur zone de confort. Et ce n'est pas confortable du tout. Ni pour lui, ni pour son entourage qui aspire à conserver celle-ci.

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Donc, si vous insérez des zones d'audace dans votre vie personnelle ou dans votre vie professionnelle, attendez-vous à des résistances. De la part de vos soutiens comme de la part de vos détracteurs qui sont des défenseurs naturels de la norme.

Par exemple, vous serez souvent dénigrés. Alors autant s’y préparer. La relecture des avis d’experts au moment de l'apparition de nouvelles démarches audacieuses, après coup, est souvent très drôle.

Je cite 1927 : « Mais qui a donc envie d’entendre parler les acteurs de cinéma sur un écran ? ». Une phrase prononcée par Harry W. WARNER, président du célèbre groupe éponyme. En 1977 : « Il n’y a aucune raison que les gens aient un ordinateur chez eux…». Elle est signée Ken OLSEN, président de Digital Equipment.

Et comment fonctionne l'audacieux ? 

En France, les notions pour appréhender ce concept sont incomplètes. Elles tournent autour de la « zone de confort », de la « zone de risque » ou de la « zone d'audace ». Je préfère l'approche anglo-saxonne avec la « stretch zone », la zone d’étirement des habitudes et des routines.

Elle définit bien la capacité à aller delà de mes limites, à étirer la zone dans laquelle j'évolue, à repousser mes limites traditionnelles, ce qui d’ailleurs,  peut générer quelques courbatures morales ou intellectuelles.

L'audacieux est quelqu'un qui va dans un endroit où les autres ne vont pas, par peur ou par méconnaissance. Il ose la nouveauté. Il accepte la remise en question. Il choisit de passer à l'action.

Comment s'engager de façon gagnante sur le chemin de l'audace ?   

D'un point de vue collectif, sans doute que l'audacieux fait gagner le collectif. Il y a de l'altruisme dans cette vertu.

Pour  l'audacieux, d'un côté, il se trouve dans une situation intéressante, qui le connecte à ses convictions. Il se place du côté des faiseurs, et vit pleinement, mais inconfortablement. Car il y a un prix à payer. C'est pourquoi, il est utile de clarifier la différence entre l'audace et la témérité. C'est la frontière, mouvante, qui permet  de tirer parti de cette  attitude courageuse.

Cette limite tient à deux éléments « clé » : la nature plus ou moins vitale du risque que j'encours. Si ça ne marche pas, je risque de tuer quoi ? Mon entreprise, mon couple, ma réputation, ou juste un accessoire ? Quelle évaluation fais-je du risque maximal ? Au pire, que se passera-t-il ?

Et puis, il y a le sentiment de contrôle de ce qui se passe. Dans quelle mesure suis-je capable, par ma compétence ou par mon expérience, de contrôler les dérapages ? Marcher sur un fil est téméraire ou suicidaire pour certains, mais juste audacieux pour l'acrobate entraîné.

L'audacieux qui dure a une poire pour la soif ou un plan B. Le philosophe Alain nous dit d’ailleurs que l'audace est une « témérité dirigée ». Il est intéressant aussi d'avoir à l'esprit que l'audace si je me dresse contre les valeurs de l'autre peut devenir de la provocation. Exemple concret : le billet de 500 francs brûlé par Serge GAINSBOURG en direct sur un plateau de télévision, l'intervention des militantes FEMEN, COLUCHE lors de sa candidature à la Présidentielle de 1981.

Mais la provocation est ambivalente. Elle peut être un acte militant, tout comme elle peut apparaître comme gratuite et porter préjudice à sa propre cause.

Êtes-vous finalement optimiste quant au développement de l'audace dans un monde globalement conformiste ?  

En définitive, oui. Par exemple, il y a quarante ans, les études nous orientaient pour la vie. Les choix étaient structurants et contraignants. Aujourd'hui, nombre de jeunes  ne s'enferment plus dans un projet pour la vie,  mais répondent avec audace à des intentions différentes et à des rêves. Les bifurcations précoces de la vie professionnelle en sont un exemple intéressant. L'objectif n'est plus de me « caser » au plus tôt mais de me « réaliser » et de « m’épanouir » durablement.

Et d'ailleurs, il n’est jamais trop tard pour bifurquer. Comme ces personnes – parfois plus toutes jeunes – mais qui vont avoir l’audace de changer de vie après la retraite, parfois dans l'incompréhension de leur entourage. L'audace est donc ouverte aussi aux plus âgés. Pour ma part, je pense qu’elle contribue sans doute à prolonger leur jeunesse…

 

A votre tour, devenez audacieux !

Dans la demi-heure, faites une liste de tout ce que vous aimeriez réaliser, obtenir ou vous payer dans les deux ans qui viennent,

Identifiez la plus disruptive : celle qui va le plus perturber ou faire résister votre entourage. Par exemple, acheter un  livre sur le sujet, vous inscrire à une formation, organiser une rencontre...Faites le premier pas qui vous engage dans cette voie

Dans la semaine : identifiez une habitude simple qui vous pourrit la vie et que vous vous engagez à changer. Par exemple, ne plus ouvrir sa boîte mail avant  10 heures et de 8 heures à 10 heures, faire autre chose de sa vie.

D’ici quelques jours, à la mi-mars, faites le point du chemin parcouru et fort de vos premiers succès, engagez sur un nouveau plan pour 2019. Relisez votre liste d'envies afin de vous accomplir…

Philippe CARPENTIER

Deciderjuste.com


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