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Chercheure renommée, après une expérience solide de l'entreprise, Yosra BOUGHATTAS mène ses recherches sur la notion de compétence en France, au Canada et dans de nombreux pays. Elle nous livre un point de vue qui nous concerne tout particulièrement : quelle est la compétence spécifique d'un manager ? Une lecture d’une experte en la matière, proposée par les auteurs de « 16h44, la Minute du manager », partenaires de PRESSE EVASION, afin de vous faire progresser davantage et vous permettre de bien débuter la nouvelle année…

TRIBUNE : Intervenante de l’Université d’Artois, en qualité de chercheure, enseignante et consultante en entreprise après une expérience vécue dans de grandes sociétés privées telles que Orange ou le groupe ZANNIER, Yosra BOUGHATTAS fait autorité sur le thème du management des compétences de l'entrepreneur. A travers ces lignes, accordées lors de son interview, elle nous montre que, contrairement à nos intuitions, « la performance de l'entreprise dépend directement de la compétence de l'entrepreneur. Sa motivation ne fait que modérer ou accélérer sa performance… ».

Vous pensez que la notion de compétence entrepreneuriale est une clé du management des organisations modernes encore sous-exploitée au sein des PME ?

Oui, plusieurs études l'ont démontré. Le concept de compétence est essentiel pour les PME que ce soit pour assurer un développement solide à moyen terme ou pour prévenir des failles importantes.

Les études ont démontré que la performance d'une PME est intimement liée à la compétence de l'entrepreneur. Sa compétence est centrale pour la réussite de son entreprise. La motivation de l'entrepreneur modère la performance mais la clé est sa compétence.

Même si c’est contre-intuitif, la motivation de l'entrepreneur n'impacte que l'intensité d'apprentissage (plus ou moins vite, plus ou moins fort). Une des conséquences est que devenir un entrepreneur performant se travaille.

Comment se crée et se construit la compétence chez l'entrepreneur (et donc par ricochet la performance de l'entreprise) ?

Pour bien comprendre la compétence, il faut l'analyser dans le contexte de l'entreprise et de son projet.

Par exemple, la compétence en « prise de risque » n'est pas la même pour un entrepreneur en bâtiment que pour un start-upper dans l’informatique. Alors qu'il s'agit de deux entreprises de même taille confrontées à la même problématique de management.

Il faut ensuite faire la différence entre les compétences génériques et les compétences spécifiques : les compétences spécifiques sont liées au secteur d'activité (par exemple pour identifier une opportunité de marché dans l'immobilier, faire un choix judicieux de logiciel dans une société informatique...). Elles sont déterminantes.

Les compétences génériques (recruter, assurer la gestion...) sont moins critiques. Elles doivent donc faire l'objet d'un processus conscient et proactif de la part de l'entrepreneur. Ce processus s'appuie sur un système d'évaluation permanent.

Cela explique que l'entrepreneur qui a le « nez dans le guidon » ne peut pas aspirer à la pérennité de son entreprise et à un développement structuré.

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Comment l'entrepreneur doit-il s’y prendre pour structurer un développement durable ?

L'objectif consiste pour lui à « checker », à partir des compétences génériques, celles déjà acquises et surtout les compétences manquantes nécessaires dans le cadre du développement ou de l'évolution à venir de son entreprise. L'aide de mentors, de conseils extérieurs, de coachs publics ou privés lui sera bien sûr d'un appui certain. Cette aide peut provenir aussi de collègues, à condition qu'elle s'installe dans un processus structuré à une cadence régulière, chaque trimestre.

Les compétences manquantes (par exemple acquérir une nouvelle compétence en recherche de fonds de croissance, ou développer un réseau de franchises...), une fois identifiées, pourront s'acquérir : en valorisant des compétences préexistantes chez certains collaborateurs, en recrutant de nouveaux talents sur cette compétence stratégique et en formant spécifiquement certains collaborateurs, voire en le formant lui-même.

Il s’agit vraiment d'un processus d'apprentissage entrepreneurial, très différent du processus d'apprentissage scolaire. Il demande une certaine discipline mais son impact sur la performance de l'entreprise rend cet effort vraiment payant !

On le constate dans de nombreuses PME canadiennes, habituées à ce mode de fonctionnement.

Comment mettre en œuvre ce processus dans ma PME dès demain ?

La compétence entrepreneuriale pour les nuls se définit en quatre étapes :

1° Je repère et formalise mes compétences fortes et mes besoins par rapport au développement à mon entreprise, et mon projet à moyen terme,

2° J'identifie les compétences clés à acquérir (devenir présent sur les réseaux sociaux, développer de nouvelles capacités en e-commerce, me construire un réseau en Chine...),

3° Confronter cette liste à mon entourage de confiance (associés, collaborateurs clé, accompagnateurs…),

4° Mettre en action un programme pour compléter le « chaînon manquant »

  • Recruter un chinois pour supporter mon développement export dans cette zone,

Intégrer un jeune expert des réseaux sociaux,

  • Former mes managers au coaching, mon contrôleur de gestion à de nouvelles techniques de reporting, etc.

Philippe CARPENTIER


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Le « job dating », organisé mi-décembre par le Crédit agricole Champagne Bourgogne et WIZBII, la plateforme pour l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, dans la capitale bourguignonne, a une fois de plus répondu aux attentes des participants. Enregistrant la présence de huit entreprises, ce sont plus de quatre-vingts jeunes diplômés qui se sont ainsi prêtés au jeu de rencontres individuelles, leur permettant au terme d’entretiens qualitatifs de toucher du doigt le Graal. C’est-à-dire l’un des dix-sept postes à pourvoir. Une trentaine de prétendants ont été retenus pour un entretien lors d’un second rendez-vous après avoir convaincu leurs contacts…

DIJON (Côte d’Or) : Concept national qui s’inscrit dans le paysage de la recherche d’emploi et de la mise en relation directe entre les services RH et les prétendants à une fonction professionnelle, « Premier Stage, premier Job » s’immisce petit à petit dans notre environnement régional.

En un laps de temps restreint, à peine deux années, ce processus facilitateur d’une intégration réussie dans la vie active aura mobilisé, à l’échelle de notre territoire, plus d’une vingtaine d’entreprises. Leurs responsables recrutement auront eu la faculté de pouvoir jauger les valeurs personnelles et les ambitions de carrière de près de 170 candidats.

Qu’il s’agisse de Troyes, d’Auxerre ou de Dijon, ces sites où se concentre une forte présence stratégique de l’un des organisateurs, le Crédit agricole Champagne Bourgogne, ont connu le succès à travers cette initiative.

Au cours d’une centaine d’animations au plan national, ces jobs dating qui offrent l’opportunité de contacts directs et efficients entre les interlocuteurs, auront mobilisé plus de 6 600 candidats. Près de 900 entreprises, toutes catégories sectorielles confondues, acceptèrent de cautionner, dans leur intérêt, ce dispositif alléchant. Juste retour des choses, elles n’éprouvèrent guère de difficultés à trouver chaussures à leurs pieds pour pourvoir les 1 774 postes à disposition.

Au vu des résultats obtenus, il n’y a eu aucune hésitation parmi les stratèges de l’établissement bancaire pour déployer ce système à 34 caisses régionales.

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Des postes de managers et de commerciaux à disposition…

A Dijon, il n’était donc point surprenant de constater une telle participation de jeunes gens, désireux de profiter des bienfaits de ce mode opératoire. Beaucoup connaissaient l’engagement de la plateforme WIZBII à leurs côtés dans la quête de ce précieux sésame que représentent un stage et, de surcroît, un emploi.

Rappelons que la plateforme compte deux millions de membres. En 2017, elle avait pu pourvoir 40 000 emplois auprès de ses visiteurs. Soit un jeune Français sur trois qui avait consulté le site.

Mi-décembre, les candidats se présentant à cette session, concoctée à Dijon, n’avaient que l’embarras du choix parmi les profils de poste recherchés. Des fonctions de développeurs informatiques, de responsables achats, en communication et marketing ou de commerciaux formaient un vaste panel de possibilités sur lesquelles ils pouvaient prétendre tenir leur rang.

D’autres rencontres, « Premier Stage, Premier Job », agrémenteront le calendrier de la nouvelle année.


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Premier vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, l’édile d’Yrouerre se dit très préoccupé par le contexte actuel du Tonnerrois. Surtout après le nouveau coup du sort qui semble s’acharner sur cette contrée. « Si l’on perdait définitivement la filière pédagogique des sciences de l’ingénieur, prophétise-t-il, ce serait une fois de plus un sale coup porté à ce secteur géographique qui ne le mérite pas... ». Une zone sectorielle qui n’est plus bénie des dieux depuis longtemps…

TONNERRE : Trente ans d’indicibles souffrances. Trois décades d’une lente et immuable agonie dont les habitants paient encore les pots cassés aujourd’hui. De cela, Maurice PIANON, premier vice-président du Département de l’Yonne et maire de la petite commune d’Yrouerre, ne veut plus entendre parler.

« Ce bassin de vie a déjà vécu l’ère de la désindustrialisation à outrance en y perdant ses entreprises (une quinzaine d’entre elles et non des moindres sont parties ou ont été liquidées), ses salariés (plus de 1 500 personnes exerçaient leur savoir dans ce bassin industrialisé et ont été les victimes collatérales de ce naufrage économique sans précédent) et son âme, explique désabusé l’élu icaunais, quant aux compétences locales, elles ont été totalement déstructurées… ».

Amer, Maurice PIANON n’a toujours pas digéré l’annonce surprenante faite par le rectorat de l’Académie de Dijon de supprimer l’une des filières essentielles au cursus pédagogique enseigné au lycée Chevalier d’Eon. Celui des sciences de l’ingénieur, qui englobe les connaissances techniques et scientifiques.

« Et que dire du rôle et du poids de l’Etat sur ce secteur ?, s’interroge l’élu du Conseil départemental, le désengagement du pouvoir étatique s’est effectué progressivement avec le départ des services de proximité, y compris dans le domaine de la santé… ».

Maurice PIANON ne manque pas d’égratigner au passage la qualité de l’offre médicale (« disparue » à ses yeux). Alors que la démographie médicale est loin de le satisfaire en l’état actuel des choses.

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Un dernier bastion doit tomber : celui de la formation et de l’éducation…

L’ultime rempart dans lequel les contribuables les plus mal lotis pouvaient encore espérer et avoir la foi, celui de la formation et de l’éducation, semble vaciller sur ses bases. La faute à l’Etat, selon le premier vice-président du Conseil départemental, qui se dit désarçonné par tant d’initiatives malvenues prises envers celles et ceux qui ne possèdent pas un avenir tracé à l’avance.

« Est-ce que nous autres, les élus du Département, avons été réellement entendus depuis toutes ces années ? Est-ce que nous nous sommes intéressés à ces femmes et à ces hommes sans réel avenir ? ».

Pourtant, le Tonnerrois a connu ses heures d’espérance grâce à plusieurs projets de réindustrialisation, sortis tout droit de certains cartons.

« Las, cela n’a pas abouti aux effets escomptés, concède avec tristesse Maurice PIANON, tout cela n’était que du pipeau supplémentaire qui s’est soldé par de nouveaux échecs au plan économique… ».

Observant que ce démantèlement successif de ces clés de voûte économiques aura conduit à fragiliser davantage le tissu artisanal et commerçant de ce bassin local, l’élu n’accepte plus que des décisions soient prises à l’emporte-pièce. Sans la connaissance approfondie du territoire et la concertation auprès des élus.

« Le Tonnerrois demeure encore l’un des territoires oubliés de la Bourgogne Franche-Comté. Or, c’est un enjeu de survie qui nous anime tous lorsque l’on s’attaque à cette zone qui était naguère prospère. Toucher à ce territoire, au niveau des connaissances éducatives à prodiguer, c’est signer son arrêt de mort ! ».

Un vibrant hommage aux enseignants

Néanmoins, et malgré cet environnement délétère, Maurice PIANON salue le travail fourni par les équipes enseignantes. « Supprimer l’une de ses filières éducatives, c’est aussi les laisser pour compte, voire les mépriser, assène-t-il sans ambages, si on autorise cela, c’est envoyer un très mauvais signal aux pédagogues de l’Education nationale. Moi, je n’ai pas envie de les décourager malgré le travail accompli… ».

L’élu du Tonnerrois ne pouvait conclure cet entretien sans se désoler de la situation actuelle vécue, en parallèle, au plan du développement du numérique. Un autre paramètre qui paralyse l’activité de bon nombre d’entreprises dans l’Yonne…


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Premier centre de formation professionnelle dans l’immobilier en France, l’ESI (Ecole supérieure de l’immobilier) fêtera sa quinzième année d’existence en 2019. Portée sur les fonts baptismaux par la FNAIM, l’établissement pédagogique prépare les acteurs de cette filière incontournable de l’économie aux enjeux de demain et à une profonde mutation intellectuelle et comportementale de ses membres. En y injectant davantage de méthodologies ultra modernes qui ont recours aux outils de la digitalisation et du numérique…Rencontre avec son directeur, le Sénonais Thierry CHEMINANT.

COURBEVOIE (Hauts-de-Seine): L’Ecole supérieure de l’immobilier est-elle une référence dans cette branche professionnelle ?

Oui, on peut l’affirmer. L’ESI a été créée par la FNAIM en 2004 sur un modèle dual : une structure de formation mariant à la fois formation initiale et formation continue. Quinze ans après, les faits sont là : 400 étudiants en formation initiale, tous en alternance, et plus de 35 000 adultes sont formés chaque année. Ce qui fait de nous aujourd’hui le premier centre de formation professionnelle dans l’immobilier en France. Et la première école à ne dispenser que des formations pour l’immobilier en alternance qui, toutes donnent, accès aux cartes professionnelles.    

Quelle est sa genèse ? Quel est son mode de fonctionnement ?

Il fallait répondre à deux besoins identifiés : former les futurs professionnels de l’immobilier et former les acteurs déjà en poste dans les entreprises du secteur. Le concept mis en avant à l’époque est que pour être crédible en formation continue, il faut pouvoir démontrer qu’on sait faire de l’enseignement supérieur.

Dès lors, nous avons mis en place au fils des ans, six partenariats avec des Universités françaises, nous permettant de délivrer au sein de l’ESI seize diplômes d’Etat, tous en alternance (professionnalisation ou apprentissage). Ce modèle est bel et bien unique. Nous allons ainsi du BTS professions immobilières au Master 2. Tous les étudiants sont basés dans nos locaux à Courbevoie. Pour ce qui concerne la formation continue, nous proposons aujourd’hui un catalogue de plus de 400 formations entièrement dédiées à l’immobilier. Ce qui représente pour 2018, l’organisation de plus de mille sessions de formations sur la France métropolitaine et Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane et la Réunion).

Pour se faire, nous bénéficions du soutien de nos chambres FNAIM, réparties sur l’ensemble du territoire qui sont nos centres de formation en région. Ce maillage territorial unique pour une organisation professionnelle telle que la FNAIM, est pour nous un atout majeur de notre développement et de notre présence au plus près des territoires. Par ailleurs, nous avons développé depuis 2016 une offre de formation 100 % en ligne sous forme de classes virtuelles (autrement dit « webinaires » ou « visio-conférences synchrones). Aujourd’hui, notre catalogue digital, fort de plus de soixante thématiques, attire plus de quatre mille apprenants par an.

L’ESI est-elle entièrement adossée à la FNAIM ? Des professionnels non-affiliés peuvent-ils bénéficier de ces formations ?

L’ESI émane de la FNAIM et appartient entièrement à la FNAIM. C’est notre ADN ! Nous formons tous les adhérents de la FNAIM qui le souhaitent et depuis quelques années, nous sommes ouverts aux entreprises non adhérentes, qui paient un tarif différent bien sûr. Tout le monde peut venir se former chez nous. Je veux également préciser que nous avons des programmes qui s’adressent spécifiquement aux demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle. A ce titre, nous en accueillons plusieurs centaines par an.

Que proposerez-vous en matière d’offres de formation pour l’année 2019 ?

Nos catalogues 2019 viennent de sortir fin novembre. Nous avons renouveler près du tiers des programmes. Comme chaque année, l’accent a été mis sur l’éco rénovation énergétique et les nouvelles dispositions de la loi ELAN, entre autres.

Côté étudiants, nous avons proposé  à la rentrée plusieurs parcours nouveaux en licence et master.

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La crédibilité de l’offre, gage de sérieux et de professionnalisme…

L’instauration de la loi ALUR oblige les professionnels de l’immobilier à suivre des formations continues. Comment cela se concrétise-t-il au quotidien ?

Pour nous, cela s’est traduit par un accroissement très important de notre activité en formation continue depuis 2016, de l’ordre de plus 20 % par an. Depuis deux ans, nous avons beaucoup plus d’apprenants dans les sessions et nous avons un taux de maintien de plus de 80 % desdites sessions inter-entreprises.

Si l’on prend comme point de repère les années 2017 et 2018, quels sont les chiffres clés qui caractérisent vos missions ?

L’ESI en 2018, c’est plus de mille sessions de formations en présentiel sur l’ensemble du territoire, y compris l’ultramarin, dans nos cinquante centres de formations accueillis dans les chambres syndicales FNAIM. Soit près de 35 000 jours/stagiaires, et plus de 4 000 personnes formées à travers notre digital Learning (webinaires), sans oublier nos 400 étudiants tous en alternance, préparant du BTS professions immobilières au Master 2.

Le taux de placement des personnes ayant suivi vos séances pédagogiques s’élève à 100 % lorsqu’elles désirent intégrer la vie active. L’ESI dispose nécessairement d’une précieuse « aura » pour obtenir de tels résultats ?

On peut dire qu’aujourd’hui, l’ESI a su prouver la qualité de son modèle et la crédibilité de son offre de formation, faisant de nous un des principaux acteurs de la formation aux métiers de l’immobilier.

Est-il nécessaire pour un jeune qui souhaite se diriger vers cette filière professionnelle de posséder le maximum de diplômes pour réussir ?

Non, pas forcément. Même si les métiers de l’immobilier sont de plus en plus exigeants, avec un encadrement règlementaire qui ne cesse d’évoluer, j’en veux pour preuve la promulgation de la loi ELAN, fin novembre. Nous proposons des parcours accessibles dès le niveau bac, jusqu’à des Masters qui nécessitent un bac + 4. Tout est question de volonté, de motivation et d’intérêt pour ces professions qui sont exigeantes, certes, mais passionnantes. Surtout, il s’agit d’aider les ménages ou les entreprises à se loger, ce qui est un acte récurent et pérenne.

L’ESI propose 17 formations diplômantes et 400 thématiques. Quelles sont-elles ?

Le BTS professions immobilières, puis en partenariat pédagogique avec nos Universités partenaires (Perpignan, Lorraine, Limoges, Aix Marseille, Dijon, Paris VIII): six licences professionnelles, quatre Masters 1 et six Masters 2, tous 100 % immobilier, urbanisme et/ou gestion patrimoniale. Vous avez le détail sur notre site www.groupe-esi.fr...

Par manque de temps, peut-être par ignorance, les professionnels ont parfois du mal à se dégager de leurs contraintes pour suivre une formation, ou envoyer leurs collaborateurs. Comment remédier à cela ?

Déjà, la formation n’est pas une perte de temps. C’est un investissement qui permet de toujours mieux répondre aux exigences de ses clients. La meilleure des réponses pour les « sur- bookés », c’est la formation digitale à travers nos « webinaires ». On se forme, depuis son bureau, en « visio-conférence synchrone », sans déplacement. C’est le formateur qui vient « virtuellement »  à vous ! C’est un énorme gain de temps…

« Avec Jean-François BUET, le président de l’ESI, il n’y a pas de problème entre Bourguignons ! »

Votre siège social est situé à Courbevoie. Une facilité, sans doute, pour faire converger tous les apprenants vers la capitale et l’Ile de France ?

C’est un choix qui répondait à notre cahier des charges et nos contraintes financières. Courbevoie, c’est la Défense. Mais, c’est une ville agréable à dix minutes de Paris centre par les transports !

Disposez-vous de représentativité à travers l’Hexagone ?

Nous sommes présents pour la formation continue à travers nos cinquante centres de formation dans nos chambres syndicales. Mais, nous allons proposer dès le premier semestre 2019 un modèle qui va nous rapprocher encore plus des territoires…

Financièrement, quel est votre modèle économique ?

Nous sommes une entreprise comme les autres. La FNAIM a beaucoup investi au départ pour lancer ce projet. Aujourd’hui, nous sommes fiers de pouvoir être un centre d’activité à l’équilibre et qui, je le crois, permet à la FNAIM de faire un réel retour sur investissement.

Comment voyez-vous la formation dans les années à venir ?

La nouvelle loi sur « la liberté de choisir son avenir professionnel », promulguée le 05 septembre dernier, est une révolution copernicienne, comme il est bon de dire… Elle contient des éléments positifs. D’autres qui appellent à la vigilance. Je pourrai vous en dire plus quand les quatre-vingts décrets que nous attendons seront parus. Ce que je peux affirmer, c’est que nous sommes prêts à gérer ce nouveau biotope réglementaire au service de nos adhérents FNAIM et de nos autres clients.

L’ancien président de la FNAIM, Jean-François BUET, est désormais le président de l’ESI. Comment fonctionne votre binôme au sein de l’ESI ?

Entre bourguignons, il n’y a pas de problème ! Jean-François BUET m’a recruté il y a quinze ans (il était à l’époque président de la FNAIM par intérim). Nous avons eu le temps d’apprendre à nous connaître, et je crois, à nous apprécier. La formation est un enjeu majeur pour la FNAIM, et notre nouveau président fédéral Jean-Marc TORROLLION, de même que son président-adjoint, Loïc CANTIN. Ils travaillent également étroitement avec nous sur les dossiers.

Maîtriser la formation, gage d’excellence, demeure-t-il le meilleur moyen de faire front à la concurrence exacerbée qui sévit à l’heure actuelle sur votre secteur d’activité ?

Notre modèle a fait ses preuves désormais, nous essayons d’être « agiles » face à notre environnement. Il en va de même pour les professionnels qui viennent se former chez nous. La marque « ESI », associée à la FNAIM, est aujourd’hui reconnue et représente un gage de sérieux et compétence. Notre travail de plus de quinze années est en train de porter ses fruits.


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Président du syndicat des Architectes contractants généraux (ACG) et ancien président national du groupement des ARCHITECTEURS, Jean-Pierre BOSQUET dont l’actualité professionnelle avec le cabinet ATRIA s’est enrichie en cette fin d’année de l’inauguration de l’Espace agricole et rural du boulevard Guynemer à Auxerre (complexe ultra moderne et pragmatique qui accueille les sièges de la Chambre départementale de l’agriculture, de la Mutualité Sociale Agricole et de GROUPAMA Paris Val de Loire Yonne) livre son regard acéré sur la nécessaire adoption de la rénovation énergétique par tous, salutaire à la sauvegarde de notre environnement et de notre économie…

TRIBUNE : L’approche de la rénovation énergétique dans les faits ? Il s’agit d’une triple urgence. Climatique, d’abord pour réduire notre empreinte carbone. Mais aussi, une urgence économique pour que le prix des consommations d’énergies devienne acceptable.

Il est temps de réconcilier les Français avec la qualité de vie en société, avec l’idée du vivre ensemble, tant à la ville que dans les territoires ruraux.

Depuis 2007, et le Grenelle de l’Environnement, nous savons que le plus important gisement d’économies d’énergies et de gaz à effet de serre réside dans les immeubles déjà construits.

Des professionnels se sont alors mis en mouvement pour expérimenter les solutions pouvant amener à diviser jusqu’à facteur quatre les consommations et émissions réelles.

Ils ont prouvé que c’était possible. Et d’aller, du même coup, encore plus loin, sans que ces preuves ne déclenchent pour autant l’adhésion de la filière et l’enthousiasme du public.

Tour à tour, les différents acteurs ont été accusés de ne pas suffisamment s’engager, depuis les banquiers jusqu’aux entreprises.

De nouvelles professions ont été inventées tels que les diagnostiqueurs. Les labels et les qualifications ont fleuri pour enclencher un mouvement général, pour l’instant sans succès massif.

« Rénover est un parcours jalonné d’obstacles par méconnaissance… »

C’est alors que les enquêtes ont à nouveau mis à l’évidence que les premières aspirations des habitants, les plus importantes, restaient le confort, le bien-être de la famille et aussi la santé.

Mais aussi que rénover était un parcours jalonné d’obstacles et d’incertitudes majeures : méconnaissance des solutions adaptées à l’immeuble, arbitrages sur les priorités en fonction des coûts et des économies réelles et durables, durée des travaux et impact sur l’usage du logement, absence de garanties.

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Il y a pourtant un moment idéal pour réduire les difficultés liées à l’usage et mobiliser les ressources des deux parties en présence, et les aides publiques. C’est le moment de la vente ou de la cession du bien. Quand le logement change de main. Le moment idoine pour créer de la valeur. Le moment stratégique pour mobiliser la filière autour de l’idée de création du marché de la « meilleure occasion ».

Deux conditions à respecter afin de modifier les lignes…

L’institution par la collectivité nationale d’une obligation réelle de mise à niveau pour les biens mis en vente est la première de ces deux données inéluctables. La seconde repose sur la création du carnet « confort, santé et énergies » qui permet au vendeur et à l’acquéreur de connaître toutes les caractéristiques du bien. De pouvoir en identifier les points faibles et les points forts. Mais, les améliorations indispensables et les meilleures pistes et solutions pour les acquéreurs. Cela fonctionne comme un carnet médical et numérique attaché au bien et qui prenne en compte les usages.

Cette disposition est à l’évidence « gagnant/gagnant ». Le vendeur plaçant son bien sur le marché de la « meilleure occasion » ; l’acquéreur ayant alors la certitude de la qualité de son achat.

Il est possible d’atteindre cet enjeu majeur.

Regardez le monde de la mobilité et l’automobile. Serait-il encore envisageable aujourd’hui de remettre sur le marché en l’état des véhicules des années 1970 en leur appliquant une jolie peinture au prétexte qu’ils roulent encore ?

Il faut casser ce cercle vicieux de la remise en service d’épaves thermiques, inconfortables, malsaines et dangereuses. Nous devons les mettre au rebut ou les recycler.

Ce signal, fort, doit enfoncer toutes les résistances. Il doit déclencher un mouvement pour l’économie des territoires, le développement durable et d’abord pour le confort, la santé des habitants et le bien-être des familles.

La clef de la rénovation « confort, santé et énergies » passe immanquablement par le changement de main…

Jean-Pierre BOSQUET


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