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Le travail, c’est la santé ! On connaît tous l’éternel ritournelle du regretté Henri SALVADOR qui prônait en 1965 les vertus mirifiques du labeur, incitant toutefois dans la strophe suivante les auditeurs à ne pas trop forcer en terme de job pour mieux la conserver ! Mais, désormais, l’équilibre familial à préserver est devenu la nécessité ! C’est sur ce credo que se positionne « La Tribu Digitale », organisme de formation qui veut joindre l’utile à l’agréable…

 

AUXERRE : Concilier les aspects cocooning de sa vie familiale et parentale aux exigences imputables au milieu professionnel n’est pas nécessairement une gageure ! Si l’on en croit les vertus idylliques du programme de coaching, décliné par « La Tribu Digitale », organe de formation spécialisé dans les métiers du marketing et de la communication numérique, c’est possible et les jeunes mamans qui veulent profiter de leur tendre progéniture tout en travaillant peuvent le faire en s’épanouissant !

 

Une émission audiovisuelle par le biais de la « Télé de l’Yonne »…

 

A raison d’un rendez-vous mensuel, la fondatrice de ce concept, novateur – il a eu les honneurs épistolaires du magazine « Marie-Claire » - Nathalie GRIMAUD-MORVILLEZ décline sur le canal de la « Télé de l’Yonne » - web TV informative de notre confrère Miguel MARQUEZ – le temps d’une émission depuis les studios du média icaunais les us et coutumes de ce soutien bénéfique à l’entrepreneuriat au féminin.

Un sérieux plus qui se présente sous des thématiques diverses et variées, faisant l’objet de rendez-vous face caméra ayant pour appellation « l’organisation et les motivations à recouvrer à chaque rentrée après des périodes de vacances », « la manière de communiquer différemment lorsque l’on est une entrepreneuse », « les aides à obtenir quand on est une femme créatrice de valeurs ajoutées entrepreneuriales » ou encore « les étapes évolutives de l’entreprise en fonction des aléas de la vie ».

Bref, du rendez-vous testimonial pur jus et pragmatique qui offre l’opportunité à la fondatrice de « La Tribu Digitale » d’endosser la vêture de la rédactrice en chef de cette émission de plus en plus suivie sur le Net où elle apparaît en doublette avec sa chroniqueuse, Nolwenn GOAGUEN, adhérente de son concept. Un rendez-vous où se greffe un invité ayant des choses à dire sur l’entrepreneuriat et tous ses dérivatifs, il va de soi.

Mère de quatre enfants – elle a vécu par elle-même bon nombre des situations cocasses dont elle évoque le contenu sur le plateau de l’émission – Nathalie GRIMAUD-MORVILLEZ n’est pas une inconnue dans l’Yonne. La jeune femme est en partie à l’origine de la communauté des « Mamans Digitales » où elle préparait déjà les prémices de ses projets audiovisuels puisque l’entité visait au retour à la vie active des jeunes mères.

 

Des cycles de formation menant au métier de « community Manager »…

 

Avec la Tribu Digitale, ce sont aussi plus de mille parents qui ont ainsi été formés aux préconisations et conseils de la jeune maman, diplômée de l’IPAG – une école de commerce et de management - et spécialiste du marketing digital.

A la lecture du programme de formation ad hoc, proposée par la structure – un suivi pédagogique finançable par Pôle Emploi par ailleurs -, devenir free-lance afin de porter un projet de « social média manager » est le socle du dispositif. Il suffit de petits trois mois pour suivre en ligne ce concept bien rôdé et sur-mesure, ciselé aux petits oignons avec des tutrices, pour se préparer à ce nouveau métier. Un cursus qui ne se cantonne pas uniquement à de la théorie. Et tout cela à vivre depuis son domicile, avec ou pas ses enfants !

Devant le succès rencontré, des femmes sans enfant mais aussi des pères de famille en solo se disent intéressés par le suivi de ces cours. Adepte des réseaux, Nathalie favorise aussi l’entraide avec son réseau. Ainsi, le groupe d’apprentissage peut profiter de la bienveillance des membres de cette vaste communauté qui soutient les stagiaires.

Moralité de l’histoire : on peut donc joindre l’utile à l’agréable. La vision du travail associée à celle de la vie familiale. Ce qui fait dire à Nathalie GRIMAUD-MORVILLEZ, que « d’être parent est un plus et non un frein dans la vie professionnelle d’aujourd’hui, il est donc important de pouvoir aider tous ces parents qui souhaitent concilier leur vie familiale avec leur travail… ».

Une « Tribu Digitale » que tout à chacun peut rejoindre afin d’y vivre différemment sa relation au monde du travail…

 

Thierry BRET

 


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Ce n’était pas la peine d'être bachelier pour pouvoir y entrer ! C'est donc ce que fit récemment votre serviteur pour la première fois de sa vie, content de découvrir une tricentenaire université de Bourgogne, avec ses locaux et toilettes propres, des ascenseurs en état de fonctionnement. Force est de reconnaître que je m'attendais à pire ! Tant mieux pour nos étudiantes et étudiants, mais aussi pour les finances de notre  pays qui y consacre une part budgétaire non négligeable.

 

DIJON (Côte d’Or) : En effet, ce soir-là, Aurélie BULANT, étudiante en droit ou en langues orientales (à moins qu'il ne s'agisse des deux disciplines à la fois, le cheminement estudiantin étant peu compréhensible pour les non-initiés !) organisait une dégustation de potages, soupes et autres bouillons, à l'intention d'un aréopage estudiantin du monde entier.

A la manœuvre culinaire, le chef Jérôme JOUBERT, du « Rive Gauche » à Joigny, que l'on ne présente plus. Juste de vous à moi, allez donc y goûter son vol au vent de la mer, accompagné d'une nappeuse sauce au Savagnin : un grand plat !

Mais revenons à nos cuillères ! Dans une salle de la bibliothèque, nous eûmes l'espace d'un moment privilégié l'impression d'un tour du monde avec cette jeunesse venue de Pologne, du Kenya, des États-Unis,  du Venezuela, d'Inde ou encore du pays du Soleil levant.

 

 

Le potage à travers l’Histoire…

 

Aurélie eut à cœur de  tester le palais de ses convives d'un soir, entre consommé de bœuf aux petits légumes, velouté « Du Barry » et autres nages de langoustines au safran, dans l'esprit d'une bouillabaisse (plat mythique marseillais). Tous les invités furent enchantés de cette inattendue dégustation,  de mets (potages) dont l'histoire débuta au XIIIème siècle : cuit alors dans le pot, il s'agit d'un plat complet, un peu comme une potée.

L'évolution se fit avec le temps, marquée par la fin du XVIIIème siècle qui connut la naissance des restaurants. Après la Révolution, nombre de cuisiniers de nobles furent désœuvrés et ouvrirent  de petites gargotes, juste histoire de restaurer les passants.

 

 

 

 

 

Entre velouté Du Barry et nage de langoustine…

 

Notre potage devient alors plus liquide, se déclinant en bouillon, nage, consommé, soupes ou veloutés. Ce dernier nécessitant  une liaison avec un jaune d'œuf ou de la crème fraiche.

Mais revenons à la faculté dijonnaise. Le velouté Du Barry (chou-fleur) est dégusté comme il se doit. Arya, la souriante indienne, a un faible pour le potage saint-Germain à base de pois cassés, lui rappelant quelque peu la variété de la succulente cuisine végétarienne de sa terre natale.

Quant à Yumiko, la nipponne, elle préfère la nage de langoustine (un peu dans l'esprit du bouillon « dashi » à base de copeaux de bonite séchée du Japon). C’est à l’unisson que les étudiants américains dégustent tout avec appétit !

Un velouté poire/chocolat vient conclure cette originale dégustation.  Au revoir, sayonara, namaste, goodbye ! Ce fut un joli moment intercontinental par soupes interposées !  Mission gourmande accomplie  pour la jeune Aurélie...

 

 

Une table pour aller dîner : "L’Evidence"…

 

Ensuite, pour le petit noyau d'organisateurs, vint l'heure  du souper. « L’Evidence » s'imposa à nous. Cette table dijonnaise récente, distinguée au Michelin d'un « bib gourmand » s'est rapidement faite une place, sous le soleil gourmand de la capitale bourguignonne !

Des mets francs du collier (la parfaite cuisson des noix de Saint-Jacques entre autres), un fromage blanc accompagné d'une délicieuse crème fraiche et une inattendue tarte au cacao, pas plus sucrée que nécessaire. 

Un service aimable paracheva notre souper post soupes estudiantines !

Un dernier mot sur Dijon : la capitale de Bourgogne, son marché et ses effluves méritent amplement une visite. A l’instar de la minuscule charcuterie Fauchon, rien de commun avec la fameuse enseigne parisienne…

 

 

 

Contact :

 

L'Evidence

53 Rue Jeannin

21000 DIJON

Tel : 03.80.67.69.37.

Fermeture samedi et dimanche.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Décidément, les actualités volent en escadrilles en cette fin d’année pour l’opérateur ORANGE dans l’Yonne. Il y a peu, il était encore question de l’état des lieux (très avancé) du déploiement de la fibre optique sur le bassin de l’Auxerrois – nous y reviendrons très prochainement – et, en cette matinée de vendredi, c’est dans la commune nouvelle du Val d’Ocre, centrée autour de Saint-Aubin-Château-Neuf, que le spécialiste des télécommunications a posé ses jalons. Objectif : y animer un atelier numérique « citoyen »…

 

VAL D’OCRE : Ils en ont de la chance, Jean-Philippe et Mathias. Ces deux sympathiques et très relationnels collaborateurs exerçant leur savoir-faire chez ORANGE ont l’excellente opportunité, sous le sceau du volontariat, de faire de la pédagogie auprès de nos concitoyens ! Et pas, n’importe lesquels ! Celles et ceux qui veulent en découvrir davantage sur les multiples usages de l’outil numérique dont ils sont abreuvés d’informations depuis si longtemps. Mais, rien ne vaut la pratique démonstrative pour en optimiser toutes les subtilités, c’est bien connu !

 

17 % des Français éprouvent encore des difficultés avec les usages du numérique…

 

Dans le cadre d’un programme national, baptisé « Orange Digital Center », une quinzaine de villageois se sont donc présentés dans la matinée pour se répartir dans deux ateliers : le premier, sur la prise en main du smartphone – indispensable pour en connaître toutes les opportunités -, le second qui s’intéressait plus spécifiquement à la protection des données personnelles.

Sous le regard attentif du premier élu de la localité, Bernard CURNIER, les deux animateurs illustraient leurs propos d’exemples concrets. L’objectif étant de placer l’égalité numérique – c’est-à-dire la maîtrise des nouvelles technologies par tous – comme une évidence.

 

 

Un plan qui constitue le fil conducteur chez ORANGE, judicieusement désigné par ailleurs sous le vocable « Engage 2025 ». Déléguée régionale d’ORANGE en Bourgogne, Véronique MORLIGHEM devait rappeler que « 17 % des français peinaient à utiliser les outils numériques du quotidien tandis qu’une entreprise sur deux manquait de compétences internes pour accompagner la montée en puissance des pratiques liées au numérique... ».

 

Des ateliers ouverts à tous les publics, particuliers et professionnels…

 

Face à cette réalité, l’entreprise a donc décidé de lancer ce fameux  programme « Orange Digital Center » afin de renforcer ses actions de développement des compétences numériques sur l’ensemble du territoire français.

Accessible à tous les publics mais aussi aux professionnels, commerçants et artisans, le concept « Orange Digital Center » propose ces ateliers pour découvrir les outils numériques quel que soit son âge, à l’aide de jeux de sensibilisation aux bons usages du numérique pour les jeunes, voire des espaces « FabLab » pour expérimenter, fabriquer, prototyper, ainsi que des conférences et ateliers pour accompagner les femmes entrepreneuses.

 

Thierry BRET

 

 


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Des ateliers, des rendez-vous avec experts et spécialistes, des aspects ludiques à découvrir à l’aide d’un quizz afin de remporter un prix spécial, des confiseries à déguster à la pause… : pas de doute la déclinaison icaunaise de la Semaine régionale de la création/reprise d’entreprise, proposée par les deux acteurs consulaires, avait de quoi séduire les porteurs de projets avant qu’ils n’appuient sur le bouton devant les placer sur orbite…

 

AUXERRE : Une quarantaine de rendez-vous formalisés au terme de la journée, une petite dizaine de stands pouvant accueillir les visiteurs en quête de renseignements, des entretiens en direct et en face à face afin de découvrir toutes les subtilités de l’entrepreneuriat : l’étape icaunaise de la Semaine régionale de la Création/reprise d’entreprise aura tenu toutes ses promesses dans l’un des bâtiments de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.

Organisé avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, ce rendez-vous, soutenu par la Région, BPI France et le Crédit Agricole, se retrouvait en présentiel à la plus grande joie des conseillers consulaires de la CMA qui officiaient en qualité de force accueillante au service de leurs hôtes.

 

 

 

Parmi les porteurs de projets ayant bloqué la date de cet évènement sur leur agenda, figuraient de futurs entrepreneurs désireux de se positionner dans le domaine de l’automobile, l’agriculture, la viticulture ou encore la communication.

Apparue en 2012, cette opération se justifie dans le calendrier des deux chambres consulaires afin de proposer aides et accompagnements pendant sept jours dans les huit départements de la contrée. Une incitation intelligente de fixer en Bourgogne Franche-Comté, celles et ceux des porteurs de projets en création/reprise d’entreprise qui souhaitent y développer leurs affaires…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elles sont unanimes, les représentations syndicales, pour affirmer haut et clair que « l’intérêt des enfants » n’est pas du tout la valeur prioritaire du Conseil départemental de l’Yonne dans sa gestion des collèges. S’érigeant contre la fermeture du site « Alexandre DETHOU » à Bléneau – l’une des trois antennes qui compose l’établissement de Puisaye -, elles dénoncent d’une même voix une décision prise sans concertation qui provoque le énième recul des services publics dans les zones rurales…

 

AUXERRE: Même si le couperet est tombé de manière inéluctable quant à l’avenir de l’un des édifices qui compose le curieux ensemble pédagogique de Puisaye – un groupe scolaire éclaté sur trois sites distincts, sis à Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Bléneau -, ils ne baissent pas le pavillon ni les armes pour autant, les porte-parole des organismes syndicaux concernés par l’initiative. Soit Sud Education Solidaires, UNSA Education, SGEN CFDT, Force Ouvrière FNEC FP et U FSU.

Réunis sous le vocable démonstratif d’une conférence de presse, leurs représentants désapprouvent avec fermeté la cessation d’activité du site de Bléneau, une décision actée par le Conseil départemental et soutenue par l’Education Nationale il y a peu, qui prendra effet à la rentrée de 2023.

Une pilule amère et très difficile à avaler pour les syndicalistes pour qui, il est inacceptable de dépouiller un canton excentré, déjà déserté par les services publics, qui possédait avec cette structure pédagogique un moyen d’exercer un peu plus d’attractivité envers les nouveaux venus.

« A Bléneau, il ne reste plus que les services communaux, précise l’un des intervenants de cet exercice oratoire, cela a pour les habitants, les familles, les parents et les élèves eux-mêmes des conséquences terribles. Et pourtant, les politiques ne cessent de parler de cette ruralité et de sa défense. Supprimer un établissement scolaire qui accueillait plus de 120 enfants, c’est nier tout bonnement cette ruralité… ».

 

Utiliser le logiciel de l’économie n’est pas tenable pour l’éducation…

 

 

Alors, serait-ce le signe annonciateur d’un destin funeste pour le territoire le plus occidental du département ?

« Oui, répondent en chorus les interviewés, et de cela, on ne peut pas s’y résoudre ! Nous exigeons que les moyens humains et financiers nécessaires soient enfin attribués au collège de Puisaye pour ne pas voir les deux autres sites condamner leurs portes… ».

La proximité alléchante de la Nièvre et du Loiret inquiètent en parallèle. Et si les parents d’élèves répartissaient leurs enfants vers des établissements implantés sur ces terres limitrophes, en accueillant leur progéniture ? « Certes, on change d’académie mais il suffit de le faire à partir d’une dérogation…. ».

Il faudra attendre la validation de la carte scolaire, sans doute établie au printemps prochain, pour connaître la répartition exacte des jeunes gens et de leurs enseignants. Sans omettre le personnel administratif, six agents dont les emplois ne seraient pas menacés à l’heure actuelle.

« Utiliser le logiciel économique pour choisir la destinée d’un établissement scolaire ne peut être justifié pour le milieu de l’éducation, souligne le délégué départemental de U FSU, Philippe WANTE, un collège, ce n’est pas une entreprise, c’est pourquoi cette décision n’est pas tenable… ».

 

 

Quid des futures classes de ce secteur territorial qui de par leurs effectifs se gonfleraient inexorablement d’un surplus d’élèves devant se mouvoir par le biais des transports collectifs, plus long en terme de mobilité et éprouvant au niveau des amplitudes horaires ?

« Les moyens ne sont pas à la hauteur, rétorque tout de go l’intéressé, en outre, l’excellence du travail pédagogique réalisée à Bléneau (100 % de taux positifs aux examens) n’a pas été pris en compte. Il est regrettable que le rectorat se soit aligné sur les arguments budgétaires avancés par le Conseil départemental… ».  

Mais, là où les syndicalistes sont vent debout dans ce dossier, c’est contre la méthode d’annonce qui a été employée par l’organe institutionnel. Sans de véritables consultations, visiblement, alors que depuis des années, des signalements sur la vétusté des locaux avaient été réalisés par le corps enseignant et administratif.

« Les raisons avancées pour justifier cette décision sont révoltantes, précisent les orateurs du jour, car l’état délabré du bâtiment de Bléneau n’est que la conséquence des choix budgétaires du Département… ». Un exécutif qualifié de « cynique » par ce « carré d’as » protestataire…

 

Alerter les populations sur la disparition du service public en zone rurale…

 

Les discussions se poursuivent inlassablement et les arguments revendicatifs pleuvent en averses. Tour à tour, Claire CALVET (FO), Marie LAMOUREUX (UNSA Education), Jérôme COURTOIS (Sud Education) et Philippe WANTE (U FSU) évoquent l’altération de la vie scolaire, la dégradation logique des conditions d’accueil et de travail des élèves et des personnels, le rallongement des journées imputables au transport, les problématique induites par la restauration alors que le personnel en cuisine fond comme neige au soleil, le brassage de la population longtemps défendu alors que plane toujours les risques sanitaires de la COVID.

« Si l’intérêt des élèves avait été véritablement la préoccupation première, des moyens supplémentaires en termes de personnels aurait été attribués depuis longtemps, lâche avec amertume Marie LAMOUREUX.

Jérôme COURTOIS est même convaincu que le prochain site scolaire qui se verra intégrer la case perte et profit de manière définitive sera le collège de Brienon-sur-Armançon. Tandis que l’avenir du site de Saint-Sauveur devient un sujet d’inquiétude pour ses coreligionnaires.

Par cette prise de parole officielle, les syndicats désirent alerter la population rurale – mais aussi urbaine – sur la récurrence de ces fermetures successives, après celle du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Nous allons proposer un grand rassemblement à Bléneau, début décembre, assorti d’une pétition pour informer sur les dangers d’une telle procédure qui n’est pas anodine, la fermeture d’un collège sur notre territoire. Nous ne voulons pas que l’établissement de Bléneau mette la clé sous le paillasson. Notre rôle est aussi de protéger les enseignants qui ne doivent supporter la double peine, avec la fermeture de leur établissement et la suppression de leurs postes… ».

La messe est dite. L’homélie portera-t-elle ses fruits à l’avenir pour qu’il n’y ait plus aucune fermeture d’établissements scolaires dans notre département ? Nul ne le sait, en vérité…

 

Thierry BRET

 

 


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