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Son chiffre d’affaires s’établissait au terme de l’exercice antérieur à 1,7 million d’euros. Il devrait progresser au terme de 2020. S’il y a bien une entreprise de l’Yonne qui a littéralement émergé malgré le contexte si difficile, c’est bien de celle-ci dont il s’agit. Sollicitée par le ministère de l’Intérieur, l’entreprise icaunaise n’a plus de « mousse » que son nom de baptême. Désormais, son aura lui permet de vaquer à ses occupations professionnelles dans la cour des plus grands…

AILLANT-SUR-THOLON : Le luxe, le médical, l’aéronautique, le militaire, l’industriel. Il faudra dorénavant ajouter une nouvelle corde à cet arc déjà bien garni en potentiels de débouchés : la collectivité !

Depuis plusieurs saisons, l’atelier de cette PME jusque-là préservée de la sphère médiatique s’attelait à réaliser avec le sens du perfectionnisme qui est le sien son métier et le devoir accompli. C’est-à-dire la découpe de pièces de mousse destinées à la fonction emballage. Utile et indispensable à chacun des secteurs d’activités, préalablement cités.

Oui mais voilà : la donne a changé de manière radicale en l’espace de quelques semaines pour la structure. La propagation de l’épidémie de coronavirus a eu tôt fait de chambouler le paysage économique de l’Hexagone, de l’Europe et de la planète entière. Et de brasser l’ensemble des cartes comme dans une immense partie de poker menteur. A ce jeu-là, JPJ MOUSSE s’en est plutôt bien tirée !

 

 

C’était sans compter sur le pouvoir adaptatif et le volontarisme des collaborateurs qui ont suivi comme une seule ombre celle du couple de dirigeants de cette PME très attrayante.

On connaît l’histoire : Presse Evasion l’a déjà narrée dans de précédents articles qui expliquent pourquoi cette PME industrielle a relevé ce grand défi de l’altruisme et de la citoyenneté en fabriquant ces fameuses visières de protection qui s’arrachent à présent dans de nombreux circuits de distribution.

Un pari audacieux qu’ont su porter à bout de bras Marion et Christophe BECHERT !

 

 

 

 

De la PLV pour Coca-Cola aux masques homologués par l’Intérieur…

 

 

Très vite, les commandes vont affluer. Les visières de protection faciale élaborées dans le cadre de la prévention contre le COVID-19 s’écoulent en grande quantité.

JPJ MOUSSE fournit un effort de guerre important dans sa lutte contre l’infection. Le site est sécurisé pour que les équipes puissent travailler dans une parfaite quiétude d’esprit. Rien n’est laissé au hasard.

Maîtrisant l’art de l’anticipation, les dirigeants de la PME disposaient de stocks suffisants pour relever le défi. Près de deux tonnes de matériels (plastique, mousse, accroches…) étaient déjà entreposés dans les rayonnages du site industriel avant que ne débute ce nouveau chantier.

L’unité de production était plus habituée à réaliser des présentoirs de PVL pour Coca-Cola que des objets de protection sanitaire !

Qu’importe : cet exercice de diversification a abouti à une nouvelle spécialisation. Parfaitement réussie !

 

 

Le schéma organisationnel voulu par la direction permettra d’atteindre les objectifs avec une cadence de 25 000 pièces fabriquées au quotidien. L’arrivée d’intérimaires intégrés rapidement au rythme soutenu de l’entreprise fera le reste.

Le lancement d’une deuxième ligne optimisera ces chiffres : de 40 000 à 50 000 visières conçues par jour ! Le travail se réalisant par deux équipes sur deux lignes. Quant aux approvisionnements, ils sont sécurisés pour la conception d’1,2 million de produits, sachant que plus de 300 000 visières avaient déjà été livrées début mai !

A la suite d’une livraison importante pour les magasins AUCHAN, JPJ MOUSSE s’est retrouvée sur le front de l’intérêt médiatique national. France Télévisions a interrogé les équipes de l'enseigne de la grande distribution par le biais de l'une de ses émissions vedettes "Envoyé Spécial" qui ont expliqué la fonctionnalité des produits confectionnés par la PME. Un coup de pouce indirect pour la PME de l’Yonne !

 

 

 

 

 


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Le télétravail possède-t-il un réel lendemain ? Après avoir traversé une période exceptionnelle depuis plus de deux mois, à quoi va ressembler le « jour d’après » en matière de travail à distance ? C’est une question que bon nombre d’exégètes de l’emploi se posent désormais dans l’Hexagone. Une enquête agrémentée d’une infographie apporte son lot de réponses précises. Elle émane de TALKSPIRIT, une plateforme collaborative nationale qui facilite la communication et le travail des équipes au quotidien. Explications…

PARIS : Le « home office » va-t-il encore progresser dans les entreprises, les institutions publiques ou encore les milieux associatifs dans les mois à venir ? Face aux chambardements inattendus provoqués par la présence inédite du COVID-19 sur notre territoire, les spécialistes de la RH et les managers se doivent de répondre aux exigences de leurs collaborateurs à l’avenir : oui mais, comment ?

La question, cruciale, en cette période de très lente sortie de crise méritait d’être posée. D’autant que les entrepreneurs ont eu à modifier profondément les règles de l’emploi dans bon nombre de leurs structures. Incitant des milliers de salariés à adopter le travail à distance depuis leur domicile…

Créée il y a une décennie, TALKSPIRIT s’est penchée sur cette pertinente interrogation. Logique pour une plateforme nationale qui équipe aujourd’hui près de 500 clients et plus de 150 000 collaborateurs à l’aide de solutions 100 % made in France dans l’évolution du travail.

L’entité vient de publier les résultats d’une enquête sous la forme d’une infographie analytique qui, par le biais de chiffres-clés, donne un sérieux aperçu des attentes des salariés français à la suite de la mise en place forcée du télétravail dans le pays.

 

90 % de téléchargements d’applications de visioconférence entre 2019 et 2020 !

 

Benoît RENOUL et Hugo BESSAGUET, deux collaborateurs de TALKSPIRIT, sont les auteurs de cette étude qui permet de mieux comprendre les répercussions du travail à distance sur le quotidien professionnel des Français.

Apparu au beau milieu des années 2000, grâce à l’arrivée progressive de l’Internet haut débit dans les foyers, le télétravail n’était jusque-là réservé qu’à une portion congrue de nos concitoyens.

Quelques rares salariés pouvaient en profiter pour des raisons jugées encore « occasionnelles ». Ainsi, selon les chiffres de la DARES (Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) diffusés en novembre 2019, 7,2 % des salariés français étaient concernés par cette méthodologie professionnelle à la limite de la marginalité.

Les choses ont nettement évolué depuis ! Six mois plus tard, à peine, ils sont désormais plus de 30 % des salariés de l’Hexagone à avoir basculé en télétravail selon les données ODOXA du 20 avril 2020 !

Il suffit d’apprécier le nombre de téléchargements d’applications de visioconférence en France pour s’en rendre compte.

Les trois outils (ZOOM, TEAMS et HANGOUT) ont vu le nombre de leur fréquentation exploser de manière soudaine et massive en un laps de temps record. Plus de 22 fois de téléchargements pour la première référence par rapport à la même période en 2019, 16 fois plus pour la seconde ; le pompon revenant à la troisième application. Elle a dépassé de 23 fois le nombre de téléchargements supplémentaires dans le même intervalle de temps ! Sachant que ces données illustrent la comparaison hebdomadaire entre la seconde semaine de mars 2020 versus celle de 2019…

In fine, on dénombre 62 millions de téléchargements d’applications professionnelles (majoritairement des visioconférences), soit 90 % de plus par rapport à la même période de 2019 !

 

Les employeurs sont-ils favorables à l’essor du télétravail à l’avenir ?

 

Toutefois, il est démontré par une autre analyse, celle en provenance de DESKEO, qu’au début du confinement, 76 % des Français en situation de télétravail forcé regrettaient l’ambiance des bureaux.

Un élément logique qui combinait à la fois le cumul imposé par cette expérience anxiogène imprévisible et le télétravail qui pour une part non négligeable de salariés fut très éprouvant.

En cause : la promiscuité, l’impossibilité de pouvoir s’isoler physiquement et numériquement, le sentiment de solitude, le défaut de matériels et leur manque de performance, etc.

Cependant, après quelques semaines, l’analyse de TALKSPIRIT montre le renversement de tendance. Et l’appréciation manifeste des Français pour cette forme de travail dont ils n’avaient pas encore ni la connaissance ni l’usage.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 71 % des personnes qui n’avaient jamais travaillé à domicile avant la crise sanitaire déclarent désormais souhaiter exercer leur métier à distance. Du moins, un jour par semaine. 79 % de ces mêmes salariés sont même prêts à sacrifier leur bureau physique attitré pour effectuer davantage de télétravail à l’avenir !

Nonobstant, une interrogation demeure : les entreprises françaises sont-elles prêtes à faire bouger les codes ?

Si les salariés restent les seuls à avoir fait connaître leur position, il n’empêche que les employeurs sont murés dans leur silence. Question de pure logique : il est encore trop tôt pour eux pour se prononcer après la période économique subie sur les vertus de cette méthode.

Les salariés ont cependant du mal à croire à une « révolution du télétravail » à l’avenir. Certains ont été sondés pour dire ce qu’ils pensent de l’attitude de leur employeur : les résultats sont les suivants. Les employeurs seraient favorables au télétravail à hauteur de 51 %, voire totalement favorables pour 4 % des cas. Mais, 36 % d’entre eux seraient réfractaires, voire totalement contre pour 8 % des cas. Précisons qu’un pour cent de ces sondés ne se prononce pas…

Quant aux freins potentiels au développement du télétravail, ils seraient multiples. La culture du présentéisme à 39 %, l’incompatibilité du télétravail avec le métier exercé à 38 %, le manque de confiance pour 17 % ou le refus sans réelle raison valable pour 26 %.

Le télétravail connaîtra-t-il un « avant » et un « après COVID-19 » en France ? Une chose est sûre, à défaut de réponses concrètes et précises, les dirigeants et les managers des structures publiques ou privées qui agissent dans le domaine économique devront très vite se prononcer…C’est la moindre des choses que de connaître leur avis après ces semaines particulières où le monde du travail a changé totalement de rythme…

 

En savoir plus :

On peut consulter l’ensemble des analyses de cette étude menée par TALKSPIRIT sur la référence suivante :

https://blog.talkspirit.com/apres-covid-quel-lendemain-pour-le-teletravail/


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Nouvelle difficulté pour le secteur des travaux publics qui ne s’attendait pas à recevoir une pareille estocade de la part du gouvernement. Malgré les efforts déployés ces dernières semaines par la filière artisanale dans l’optique de reprendre au plus vite leurs activités, une ordonnance de l’Etat qui modifie la règle du jeu provoque désormais le courroux de la Fédération régionale des Travaux Publics (FRTP) et de son représentant, Vincent MARTIN. Explications…

DIJON (Côte d’Or) : Il voit rouge le président de la FRTP de Bourgogne Franche-Comté ! Et il le fait savoir avec véhémence par un communiqué de presse qu’il a adressé dans les rédactions ce vendredi 15 mai.

Le sang de Vincent MARTIN n’a fait qu’un court lorsqu’il a appris le 13 mai, et sans aucune concertation avec la corporation dont il défend les intérêts, qu’une ordonnance de l’Etat modifiait les délais applicables à l’ensemble des marchés.

Dans les faits, le texte gouvernemental ne prend volontairement pas en compte la prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans le calcul des délais qui entoure les marchés publics et privés.

En conséquence, en cas de non-respect de ces délais (pour mémoire rappelons que les délais d’exécution des chantiers sont contractualisés dans les marchés publics et privés), des pénalités seront appliquées au titulaire du marché.

Or, le contexte de la crise sanitaire imputable à la propagation de l’épidémie de coronavirus en France et la période de confinement auront conduit à l’arrêt forcé des chantiers. Allongeant de facto les délais d’exécution des marchés en cours !

 

 

Comme le précise le président MARTIN, « la profession a mis tout en œuvre pour organiser une reprise des activités en garantissant les mesures sanitaires indispensables afin de protéger la santé et la sécurité de ses salariés… ».

Le représentant régional de la FRTP en appelle donc au bon sens et demande à l’Etat de faire machine arrière : « Le gouvernement doit revenir de toute urgence sur cette ordonnance pour la protection des entreprises et la préservation des emplois dans un secteur essentiel pour la relance économique de nos territoires… ».

Sera-t-il entendu ? Pas si sûr ! Mais d’ores et déjà, le torchon brûle entre le gouvernement et le secteur des travaux publics !


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Le délégué général de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) de la Nièvre et de l’Yonne Claude VAUCOULOUX a choisi nos colonnes pour y publier un long plaidoyer favorable à l’apprentissage. Et aux résultantes qui en découlent en matière d’emplois grâce aux embauches de ces jeunes apprenants. Des embauches ô combien importantes et nécessaires malgré le délicat contexte économique que nous traversons avec la crise sanitaire…

TRIBUNE : « Alors oui, la période que nous traversons est vraiment très compliquée. Alors oui, la somme des problèmes immédiats qu’il nous faut régler est immense. Alors oui, les préoccupations du très court terme l’emportent nécessairement sur des sujets qui peuvent paraître plus secondaires.

Alors oui, lorsque la question du niveau de la masse salariale se pose pour les mois qui viennent, la réponse qui s’impose naturellement ne se trouve pas forcément dans la recherche de jeunes alternants. Et pourtant ! Souvenons-nous du temps pas si éloigné d’ailleurs (c’était il y a seulement quelques mois, même s’il est vrai qu’après les huit semaines de confinement que nous venons de traverser, la notion du temps est devenue plus floue), où nous étions tous désespérément à la recherche de compétences. Voire même parfois, et en désespoir de cause, tout simplement prêts à embaucher la personne qui aurait bien voulu venir travailler chez nous !

Nous nous serions occupés du reste, n’est-ce pas ! Cette situation nous la connaîtrons de nouveau dans un avenir que je nous souhaite le plus proche possible. Cela voulant dire au passage, que nous aurons alors retrouvé notre niveau d’activité nominal et que cette crise sera enfin derrière nous…

 

Intégrer des jeunes gens motivés et diplômés dans les entreprises !

 

Les oracles autoproclamés nous prédisent aujourd’hui que plus rien ne sera comme avant et que tout doit être réinventé. Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? L’avenir nous le dira ! Mais, permettez-moi de nuancer le « plus rien », parce que sur un point au moins, les mêmes causes entrainant les mêmes effets, je suis prêt à parier qu’au premier jour d’un retour significatif des commandes, nous nous retrouverons alors de nouveau face à la même problématique des compétences. Sans doute probablement de façon amplifiée, par les effets du « papy-boom » qui lui, n’aura pas connu la crise !

Pour la prochaine rentrée, c’est-à-dire dès maintenant, le Pôle Formation UIMM 58/89, comme tous les CFA industriels, peut vous présenter des jeunes gens, motivés et prêts à s’engager pour se former à nos métiers, pour des niveaux d’étude allant du CAP au BAC+5.

Alors bien sûr, je sais que vous allez me répondre qu’aujourd’hui ce n’est vraiment pas le moment et que vous verrez ça plus tard… Enfin peut-être… Rassurez-vous, je ne vous demande pas de signer le contrat à la fin de la lecture de cette tribune. Mais, ce que je vous demande absolument, c’est de ne pas vous interdire d’y réfléchir, parce que plusieurs planètes vont s’aligner en ce sens et qu’à défaut qu’elles ne le soient toutes, certaines fenêtres de tir vont néanmoins s’ouvrir suffisamment en grand pour saisir de belles opportunités.

 

 

L’Etat est attendu au niveau de sa mobilisation en faveur des apprentis

 

La dynamique initiée depuis plusieurs années autour de l’apprentissage, notamment industriel, ne peut pas s’arrêter comme ça, d’un coup d’un seul. Il est donc plus qu’évident que tous les acteurs qui gravitent autour de ce sujet vont devoir se mobiliser pour la conforter, voire même l’amplifier. En prenant des initiatives courageuses et déterminées, afin que ne retombe pas, tel un soufflé sorti du four, le début du regain d’intérêt mesuré au fil des quelques dernières rentrées.

Au premier rang de ces acteurs, doit figurer bien sûr l’Etat. Puisque d’abord, ayant fait main basse sur les destinées de la formation professionnelle et de l’apprentissage depuis la promulgation en septembre 2018 de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » dite « avenir », il lui appartient de montrer qu’il est véritablement le leader qu’il a souhaité devenir.

Comment ensuite, imaginer un seul instant qu’il pourrait abandonner l’une des orientations majeures qu’il avait portée et mise en œuvre dès le début du quinquennat. Ce qui constituait une sorte de totem pour l’exécutif.

La Région Bourgogne Franche-Comté, quant à elle, a toujours fait preuve d’une grande sensibilité vis-à-vis de la formation, en particulier pour l’apprentissage. Et bien que dépossédée depuis deux ans d’une prérogative à laquelle elle était très attachée, il y a fort à parier qu’elle saura ici saisir l’occasion de se remettre le pied à l’étrier. Après ce qu’elle considère sans doute encore aujourd’hui comme un camouflet dont elle n’a certainement pas fini la digestion...

 

 

« Pas de contrat, plus d’apprenti… » : cela deviendrait le pire des échecs…

 

Et puis il y a bien entendu les Opérateurs de Compétences (OPCO) qui, à peine mis en place dans le cadre de la loi « Avenir » vont avoir à cœur de montrer qu’ils sont des passages obligés dans un dispositif qui pourtant, à certains égards, peut aujourd’hui laisser à penser aux observateurs avisés, qu’ils constituent plus un alibi paritaire qu’un véritable facteur clé de succès.

Bref, tout cela pour dire que beaucoup sera entrepris pour sauver le soldat apprentissage. Cela passera avant tout par l’instauration de mesures d’ampleur, visant d’une part à la réduction du coût d’un apprenti pour l’entreprise et d’autre part, par une souplesse permettant d’accueillir les jeunes dans les CFA. Dès la rentrée prochaine, quand bien même ils n’auraient pas tout de suite une entreprise d’accueil avec laquelle signer leur contrat.

C’est ici qu’intervient le rôle des employeurs. Car, à l’instar de la formule « pas de bras, pas de chocolat », passé le temps raisonnable de la dispense d’avoir signé le contrat d’apprentissage, nous aurons droit au « pas de contrat, plus d’apprenti ». Ce qui serait alors un terrible constat d’échec !

Echec, tout d’abord, vis-à-vis de notre jeunesse et des parents d’élèves que nous avons eus tant de mal à convaincre de choisir une autre voie que celle d’une formation classique. Mais assurément en second lieu, échec pour les entreprises qui courront le risque de voir ainsi mises à mal des années d’efforts. Echec, enfin, pour l’apprentissage d’une manière générale, dont les détracteurs auront beau jeu de soutenir la thèse d’un dispositif mineur ne valant la peine d’être sauvé.

Alors NON ! Nous savons bien, au contraire, que l’apprentissage constitue et constituera plus que jamais une voie d’excellence pour accéder à la compétence, au diplôme et enfin à l’emploi. Ces emplois qualifiés que nous avons à pourvoir dans nos entreprises, aujourd’hui, demain et après-demain. Nous ne pouvons donc pas laisser s’écrouler ce que nous avons eu tant de mal à construire.

Aussi, chefs d’entreprises industrielles, ne vous interdisez surtout pas de miser sur la jeunesse ! Elle est assurément « LE » pari gagnant pour l’entreprise. Et l’UIMM est à vos côtés pour vous aider à rafler la mise !

 

Claude VAUCOULOUX

Délégué général de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie de la Nièvre et de l’Yonne

 


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A peine rouvert depuis le 12 mai après l’interminable période de confinement et voilà que la triste nouvelle s’est déjà répandue très vite par le biais des réseaux sociaux. Le spécialiste des articles de sports d’extérieur a décidé de fermer les portes de sa vitrine commerciale dans peu de temps. Un arrêt qui semble définitif. Il a fait l’objet d’une longue explication de texte dans un communiqué…

AUXERRE : « The end » pour l’enseigne RABASKA ! Elle avait pourtant coutume de faire régulièrement le buzz sur les réseaux sociaux grâce à ses opérations évènementielles. Des actions que ses deux gérants, Vincent DUPUIS et Quentin THOUVENOT, animaient de main de maître !      

La boutique attirait les aficionados des sports extérieurs dits OUTDOOR (running, trail, randonnée, etc.). Elle ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir malgré sa réouverture ce mardi 12 mai après une longue période de léthargie imputable à l’épidémie de coronavirus.

Sur leur page Facebook, les deux co-gérants de la structure apparue à Auxerre en 2018 expliquent longuement cette décision mûrie et réfléchie : elle n’est pas la résultante directe de l’infection virale qui sévit à l’heure actuelle sur la planète.

Interrogé sur cet état de fait, Vincent DUPUIS n’a pu que confirmer cette information de très mauvais augure pour une enseigne qui avait réussi à la force du poignet et avec une cote de sympathie grandissante sur les réseaux sociaux de se faire un véritable nom de référence.

« Nous avons subi de plein fouet le mouvement des Gilets jaunes. Puis, celui inhérent aux réformes de la retraite. Maintenant, ce sont les affres du coronavirus qui nous ont obligés à demeurer porte close durant deux mois, constate un brin désabusé Vincent DUPUIS, notre trésorerie n’a pas tenu… ».

Au final, les pertes de la société s’élèvent à 20 000 euros. Malgré un chiffre d’affaires annuel de 250 000 euros. Il en aurait fallu davantage pour sortir l’entité de l’ornière dans laquelle elle se trouvait.

Malgré l’organisation d’évènements de qualité (les championnats de France de bûcheronnage concoctés à Auxerre, la multiplication d’animations sur le parvis du magasin), rien n’y fera. L’ombre du Tribunal de commerce se profilait davantage à l’horizon.

 

 

Une chute qui a débuté au démarrage de la société…

 

Mais, comme l’explique avec souci de transparence Vincent DUPUIS, la véritable cause de cet échec se situe au début de l’aventure des deux professionnels. Ils ouvrirent de manière prématurée leur magasin afin de répondre aux exigences et aux besoins de l’organisateur du CRAZY RACE FESTIVAL. Un évènement de sinistre mémoire dans le landerneau où les deux entrepreneurs s’étaient engagés en qualité de partenaires dans une opération prévue du 07 au 09 septembre 2018. Celle-ci, ayant avorté avant terme, n’eut jamais lieu.

RABASKA, à l’instar d’autres partenaires de renom sur la place auxerroise, consacra une enveloppe budgétaire conséquente à ce projet qui fut rayé du calendrier dix jours avant son échéance et ce, à la surprise générale. Faute d’un quota important du nombre de réservations garantissant la faisabilité de l’animation.

Pourtant, l’enseigne réussit par la suite à devenir l’une des vitrines les plus en vogue au plan national sur son segment d’activité. Multipliant les soirées à thèmes, les conférences, les phases de test d’équipement, et les échanges avec la communauté d’amis sous formes de soirées apéritives.

Mais, le manque de visibilité aura eu raison des appétences volontaristes de l’entreprise. Et surtout plombera sa croissance commerciale.

« A la fin de l’année 2019, précise Vincent DUPUIS, tout fut mis en œuvre pour quitter le secteur où nous étions pour emménager dans la zone des Clairions. Malheureusement, le local que nous avions repéré n’a pas pu nous revenir… ».

De Charybde en Scylla, la scoumoune s’est abattue sur le sympathique duo qui voyait ses pertes s’envoler au fil des mois malgré un fonctionnement correct de la boutique.

Désormais, en attendant la fermeture définitive d’une vitrine qui manquera cruellement au milieu sportif local, une procédure opératoire a été mise en place pour assurer sa fréquentation pendant cette sortie progressive du confinement.

Avant que ne survienne l’inexorable couperet…

 

 

 


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