Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Depuis le début de l’année, 429 postes ont été proposés aux candidats intéressés par les métiers de la filière de l’hôtellerie et de la restauration dans l’Yonne. Preuve que la potentielle employabilité vers ce corporatisme, rouage immuable des arts de vivre et du tourisme, existe bel et bien. Grâce à la mobilisation de l’UMIH et de Pôle Emploi, tous les espoirs sont autorisés pour que les recrutements estivaux facilitent la reprise de l’activité…

 

AUXERRE : C’est de l’or en barre ou presque pour les entrepreneurs de la filière de l’hôtellerie/restauration. Tant les difficultés se sont amoncelées au fil de ces derniers mois en matière d’activité économique et de son corollaire, l’indispensable recrutement.  

Alors, que Pôle Emploi décide de sortir l’artillerie lourde en matière de moyens pour aider et accompagner la corporation afin que cette dernière puisse résoudre la sempiternelle équation de l’embauche de nouvelles recrues juste avant l’été et même au-delà fait figure d’aubaine salvatrice pour l’UMIH 89.  

La conférence de presse tenue cette semaine par les deux partenaires pour dévoiler les finesses de ce rapprochement novateur aura permis d’y voir clair dans le jeu étalé sur la table du « Biarritz », lieu d’accueil de ce rendez-vous capital.

L’objectif est de gagner la bataille de l’emploi, source d’insondables contrariétés pour ces chefs d’entreprise qui ne savent plus à quels saints se vouer pour étoffer leurs effectifs.

Témoignages à la clé : ceux exprimés à partir de moult exemples, laissant dubitatifs les journalistes, par Mounira et Marco ANDRIOLO-GODFRIN, les propriétaires de « L’Italia a Tavola », une table réputée de la gastronomie transalpine dans sa version génoise.

 

Une candidate sur 17 s’est présentée à l’entretien et a obtenu le poste !

 

Aujourd’hui, une cinquantaine de postes attendent leurs courageux prétendants dans l’escarcelle de Pôle Emploi. Des jobs à pouvoir immédiatement qui pourraient faire le bonheur de toutes les parties en présence, tant  du côté des recruteurs que des futurs salariés. Serveur, réceptionniste, cuisinier, sommelier, valet de chambre : autant de métiers recherchés en haute période d’activité touristique, ce qui est pleinement le cas, plus que jamais en juillet !

Des postes qui permettent à leurs candidats de mettre le pied à l’étrier d’un emploi pérenne, possiblement évolutif dans le cadre d’un plan de carrière, et surtout qui ne peut se délocaliser ! Des atouts que n’auront cessé de marteler le président de l’UMIH 89,  Eric MOUTARD, propriétaire du « Biarritz », lui-même en quête de deux collaborateurs et la déléguée départementale du syndicat de la filière, Corinne ROGUIER.

Une jeune fille, Coralie, 22 ans, était l’invitée surprise de cette rencontre où les propos filèrent tous azimuts et où beaucoup de choses furent dites sur la profession et ses divers aspects (ndlr : à lire dans l’éditorial).

 

 

La jeune fille n’aura pas tari d’éloges bienveillants envers ses deux patrons (Mounira et Marco) qui lui ont accordée sa chance. Et surtout fait confiance après des périodes d’atermoiements vécus au gré de stages peu recommandables à ses yeux sur le principe pédagogique !

Chose à rappeler, cependant, sur 17 courriers de candidatures reçus par les gérants du restaurant Italien, seule leur future collaboratrice eut l’intelligence d’esprit de vouloir honorer le rendez-vous d’entretien et d’obtenir, in fine, le précieux sésame, favorisant son entrée dans la vie active !

 

Un catalogue de propositions taillé sur mesure aux besoins de la profession…

 

Quant au directeur territorial de Pôle Emploi, Yves HUTIN, il détailla les mesures de ce déploiement in extenso au service de l’industrie hôtelière dans le cadre de ses recrutements.

« Certains postes sont ouverts aux débutants, déclarait-il tout de go, incitant toutes les bonnes volontés à s’y frotter par un acte de candidature, notre organisme peut les accompagner pour acquérir très rapidement les bons gestes professionnels afin de mieux intégrer leur nouvelle profession… ».

Mais, l’une des réussites de ce partenariat informel mais logique entre ces deux acteurs s’est traduit par un récent salon de recrutement concocté en ligne.

Une formule numérique plus qu’encourageante pour le patron de l’organisme public : « Les entretiens sont en cours de procédure mais d’ores et déjà nous avons relevé plus de 3 000 visites ayant débouché sur trente-deux candidatures confirmées, portées par 17 recruteurs des départements de la Nièvre et de l’Yonne… ».

Dans ce catalogue éclectique de propositions au service des deux parties prenantes que sont employeurs et candidats, Pôle Emploi aura décliné un dispositif spécifique à la préparation des compétences, des périodes d’immersion professionnelles permettant de tester au sein d’une entreprise la vélocité des lauréats à la future fonction, voire de vérifier leur habiletés à tenir ledit poste.

De manière complémentaire, des formations qualifiantes sur les métiers de la cuisine (130 postes pourvus depuis janvier 2021 sur notre territoire) et du service (103) ont vu le jour dans les locaux du spécialiste de l’emploi et de la formation.

Enfin, pour être tout à fait complet, des cycles pédagogiques courts (sorte de remise à niveau) se sont déployés auprès des demandeurs d’emploi dans ce secteur pour des profils possédant les prérequis mais n’ayant pas exercé depuis un moment.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La confiance. Le mot revient en boucle tel un leitmotiv lancinant lors de la présentation tripartite de cet évènementiel qui traduit la totale efficience d’un partenariat rondement construit. Celui qui met sur le même piédestal trois des acteurs clés de la formation et de l’emploi en Bourgogne Franche-Comté. La branche entreprise de l’AFPA, le pôle expertise RH du spécialiste de l’intérim, EUREKA et l’industriel HMY. Du trois en un sur mesure au service de l’employabilité, favorable à six personnes ayant bénéficié de leurs précieux atouts…

 

AUXERRE : Existe-t-il une recette atypique pour réussir l’intégration de futurs salariés au sein d’une entreprise ? Une méthodologie qui sortirait de l’ordinaire et des sentiers battus, faisant acte de jurisprudence dans le microcosme de l’emploi et des ressources humaines ? On connaît les difficultés récurrentes que vivent les structures entrepreneuriales pour trouver l’oiseau rare par les temps qui courent ! Pourtant, certains acteurs de l’économie tentent des choses novatrices, qui ne manquent ni de réalisme ni d’efficacité…

Prenons l’exemple suivant. Il pourrait faire l’objet d’une judicieuse étude de cas élémentaire à mettre entre toutes les mains des étudiants suivant la licence d’apprenti RH de l’IUT Auxerre !

L’énoncé du problème est le suivant. Partant du simple postulat que les entreprises éprouvent à l’heure actuelle les pires difficultés à pouvoir recruter, voire n’embauchent plus pour de ténébreuses raisons financières du fait des effets successifs de la crise, il est envisageable désormais de réinventer les processus d’intégration des nouvelles recrues avec les bonnes volontés. En unissant, pourquoi pas, les compétences et le savoir-faire.

Un argument qui n’a rien de fallacieux et qui a su faire tilt à l’esprit des dirigeants de l’industriel HMY. Le leader international de l’innovation dans l’agencement (ingénierie, fabrication et installation de mobilier) exprime un besoin tangible. Celui d’incorporer dès que possible de nouveaux soudeurs (de vrais joyaux placés dans un écrin doré tant les spécialistes de ce métier sont recherchés par les industriels en croissance de commandes !). Oui mais voilà, où les trouver et surtout comment les former ?

 

 

Complémentarité et transparence pour gagner en efficacité…

 

C’est là que la magie du sens pragmatique et relationnel de celles et ceux qui croient en la vertu bénéfique des partenariats se fait jour ! Une piste que n’hésite pas à explorer le groupe aux 470 millions d’euros de chiffre d’affaires et aux treize unités de production. Dont celle située entre Auxerre et Monéteau.

HMY sait investir dans ses relations partenariales. Et le démontre dans le concret, une nouvelle fois, avec l’exemple qui suit.

La recherche des compétences sur les métiers de plieurs et de soudeurs, indispensables à la production de son activité, conduit le groupe à se rapprocher de deux références en la matière, côté détection et formation. Professionnalisme, transparence, complémentarité seront donc les maîtres mots de ce nouveau challenge à relever ; des mots auxquels il est indispensable d’y ajouter cette fameuse notion de confiance…

L’équation se résume ainsi. Le groupe EUREKA, spécialiste de l’insertion professionnelle par le prisme de l’intérim, décide d’accompagner six personnes au profil très disparate en mettant en place un plan de financement reposant sur l’apprentissage du soudage.

 

 

De nouveaux projets s’esquissent à l’horizon…

 

Ces dernières ont profité de ladite formation en simultanée dans les locaux de l’AFPA à Migennes mais également en étant immergés dans les ateliers du site HMY à Monéteau.

Commentaires à brûle pourpoint des responsables de l’entité professionnelle : « Nos stagiaires ont évolué remarquablement dans leur parcours, avant d’être incorporés à leur poste de travail, épaulés par les tuteurs de l’entreprise… ».

Incontestablement, ce travail en synergie s’avère une vraie réussite. Gagnante à tous les étages pour ce trio de partenaires créatifs qui aura bénéficié des subsides accordés par AKTO, l’opérateur de compétences, pour y parvenir.

In fine, l’opération se solde par un investissement global de plus de 127 000 euros. Une suite sera donnée à cette première initiative, vécue positivement.

Six plieurs intégreront l’unité de production fin juillet, après avoir fréquenté le même processus formatif. Sur le site que possède HMY à Vendôme (Loir-et-Cher), une équipe de trois soudeurs et trois plieurs a été déployée afin de renforcer les forces déjà opérationnelles. On évoque déjà la possibilité de préparer de nouvelles recrues (une douzaine) en 2022 grâce à cette méthodologie.

L’osmose, à la réussite attestée, n’est donc pas prête de se tarir entre ces trois partenaires. Bien décidé à œuvrer ensemble pour le bien de l’optimisation des cursus professionnels des salariés et faciliter ainsi leur retour vers l’emploi…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il n’était point présent pour assister au paraphe de l’accord visant à accélérer le processus de la transition écologique des PME entre le représentant de l’Etat et les présidents nationaux des chambres consulaires quelques minutes auparavant. Pourtant, le député André VILLIERS n’a pas manqué de se distinguer auprès du ministre en charge des PME Alain GRISET au nom de l’industrie et des entreprises en difficulté dont il voulait être le porte-parole…

 

AUXERRE : Le parlementaire de la seconde circonscription de l’Yonne est arrivé à ses fins. Tel qu’il nous l’avait précisé en aparté quelques instants avant que le ministre en charge des PME Alain GRISET ne visite le restaurant « Les Quais » dans le cadre de l’explication de texte servant à promouvoir l’accélération de la transition écologique auprès des entreprises artisanales, commerçantes et indépendantes.

Absent de la séance officielle où fut signé le document entre le représentant du gouvernement et les partenaires des chambres consulaires dans les salons de la préfecture, le député UDI a eu tout le loisir de pouvoir échanger après coup avec l’ancien président national de l’U2P. Aujourd’hui, officiant es qualité de ministre au sein du gouvernement CASTEX.

L’entrevue entre les deux hommes se déroulera sur la terrasse du restaurant auxerrois, non loin de quelques clients retardataires qui furent tout surpris d’une telle agitation présentielle en terminant leurs repas.

 

 

 

Au-delà des salutations de circonstance et protocolaires, André VILLIERS a pu s’entretenir durant quelques minutes avec Alain GRISET pour lui exposer le cas de plusieurs entreprises icaunaises, confrontées aux marasmes de la réalité économique, en attente d’éventuels repreneurs.

De sa besace, le député UDI et conseiller départemental réélu il y a peu aura tiré deux noms qui occupent désormais les colonnes des médias depuis plusieurs semaines : SKF à Avallon et BENTELER Automotive à Migennes. Une conversation qui n’avait rien de conciliabules ayant pour témoins le maire d’Auxerre Crescent MARAULT et son directeur de cabinet Yves LASMATRES, le conseiller départemental Christophe BONNEFOND, la secrétaire générale de la préfecture Dominique YANI, le président de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat de l'Yonne Jean-François LEMAITRE ou encore le président régional de la CNAMS (Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services) Christophe DESMEDT.

Deux études de cas grandeur nature à résoudre pour le représentant du gouvernement qui aura été interpellé sur la question par un André VILLIERS bien décidé à se battre pour préserver l’emploi et le tissu industriel sur son territoire…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Candidat à l’estampille « La France Insoumise » sur le Gâtinais, Yoann TOUPET souhaite vivement apporter son soutien aux associations dédiées à la protection animale. Accompagné de son pendant féminin, Aurélie DUFOUR et de leurs suppléants Philippe CZERWINSKI et Patricia MORIN, le jeune homme désire intervenir sur un autre sujet qu’il connaît bien et qui lui tient particulièrement à cœur : la cause des jeunes en difficulté…

 

SENS : Engagé aux côtés d’Aurélie DUFOUR sous l’étiquette de « La France Insoumise », notamment au niveau du programme « L’Avenir en commun de Jean-Luc MELENCHON », Yoann TOUPET rêve d’une sixième République, favorisant la participation accrue de la population française.

« Les gens ne se sentent pas concernés » regrette le jeune candidat. « La démocratie n’est pas quelque chose qui doit faire peur… ».

Au niveau territorial, le jeune homme estime que beaucoup d’habitants du Gâtinais ne se sont pas sentis représentés en 2015 avec seulement deux binômes en lice, représentants du FN, de l’UMP et Divers droite. Bien que Delphine GREMY affirme aujourd’hui ne plus avoir d’étiquette politique.

Pour l’heure, et à quelques jours du premier tour de ce scrutin, Yoann TOUPET reste concentré sur son objectif initial : obtenir un siège au Conseil départemental afin de tout mettre en œuvre pour aider les jeunes en difficulté. Sa priorité.

Créée en 2012, l’Ecole de la Deuxième chance (E2C) de Joigny offre aux demandeurs d’emploi de 16 à 30 ans une nouvelle opportunité d'insertion économique et sociale par l'éducation et la formation.

En 2020, l’établissement accueillait 73 stagiaires, affichant un taux de réussite de 89 % en dépit du contexte de crise sanitaire, soit bien plus que la moyenne nationale, de 60 %.

 

 

Mettre le paquet sur les décrocheurs...

 

Pour le candidat LFI, « ce sont ces dispositifs qu’il faut absolument soutenir et consolider à l’avenir ». Il est convaincu que des structures comme les E2C et la Mission Locale doivent aussi aller à la rencontre des jeunes des zones rurales par la création d’antennes et de permanences.

« Ma vision du département est la suivante : il y a une partie de la jeunesse qui, arrivée à l’âge de 16 ou 18 ans est déscolarisée, n’arrive pas à trouver une formation ou un job. Je pense qu’il faut mettre le paquet là-dessus… ».

D’autant qu’il se sent particulièrement concerné par le sujet, ayant lui-même fait l’expérience d’un décrochage scolaire par le passé devant aboutir à son intégration parmi l’Ecole de la Deuxième chance.

Plus tard, il a de nouveau rejoint le dispositif mais, cette fois, en tant que salarié. Ce qui lui a permis d’accompagner les jeunes générations à son tour. Une sorte de transmission de savoir-faire.

Mais de tels projets ne peuvent être possibles qu’à condition de leur allouer des subventions conséquentes. Yoann TOUPET déplore à ce propos le « désengagement total du Conseil départemental de l’Yonne vis-à-vis de l’entité icaunaise d’E2C dès 2015 ». Alors que l’établissement bénéficiait jusqu’alors d’une subvention de 70 000 euros…

 

Floriane BOIVIN

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Perte de repères, isolement, décrochage scolaire, démotivation, etc. : une part importante des jeunes sont en difficulté en 2021. Conséquence, notamment, des mesures gouvernementales liées à la crise sanitaire. Aujourd’hui, la ville de Sens tâche d’accompagner au mieux sa jeunesse en déroute grâce aux ateliers « Potentiel jeunes », dédiés aux 13-25 ans. Dont une seconde session débutait le 08 juin dans une des salles du Centre social des Champs-Plaisants.

SENS : Les partenaires de la ville de Sens, les centres sociaux des Champs-Plaisants et des Chaillots, ont relevé une aggravation des difficultés chez les jeunes qu’ils reçoivent. La municipalité a également mis le nez dans les statistiques de l’INSEE et de la CAF, découvrant une proportion inquiétante de jeunes en difficulté sur le territoire. Plus de 40 % de jeunes âgés de 16 à 25 ans, issus du quartier des Champ-Plaisants, sont en décrochage scolaire complet. « On ne pensait pas qu’il y en avait autant » admet Cédric DAUDET, directeur Prévention enfance jeunesse.

Il se serait également produit un miracle : des subventions supplémentaires dans le cadre du Contrat de ville auraient été enfin allouées par l’Etat pour l’accompagnement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) selon le service Jeunesse. Et pas que pour les enfants dont un dispositif de prévention, appliqué dès les classes de primaire, existe déjà depuis 2017.

Une aubaine qui a permis à la ville de Sens de lancer son nouveau projet d’ateliers autour du développement personnel « Potentiel jeunes » en novembre 2020. L’initiative avait regroupé cinq personnes. Un nombre restreint en raison des mesures sanitaires, précise Cédric DAUDET. Elle se poursuit cette année avec quatre séances collectives dont la première s‘est tenue le mardi 08 juin avec près de dix personnes. Le projet se développera à l’avenir même hors contexte sanitaire.

« L’objectif de ces ateliers est de les remobiliser dans leur parcours, projet scolaire ou insertion professionnelle, et de les accompagner avec une coach qui leur propose de travailler un peu les difficultés qu’ils ont pu rencontrer » explique Karima GHERNAOUT, coordinatrice du service Jeunesse de la ville.

 

La sonnette d’alarme est tirée sur la situation des jeunes de l’Hexagone…

 

A Sens mais aussi partout en France, la crise sanitaire a rapidement pris des allures de crise économique et sociale en raison des restrictions imposées par le gouvernement, et frappe tous les âges.

Fin 2020, les députées Marie-George BUFFET et Sandrine MORCH avaient souhaité une commission d’enquête de l’Assemblée nationale en vue de « mesurer et prévenir les effets de la crise du COVID-19 sur les enfants et la jeunesse ». Un rapport a été établi en décembre, mettant en exergue les effets dévastateurs des mesures gouvernementales dont une précarisation économique, des conséquences psychologiques dramatiques, ainsi qu’une aggravation de leurs difficultés tant sur le plan scolaire, que professionnel ou personnel.

Les jeunes, perturbés dans leur cursus scolaire et privés de tous loisirs pendant plus d’un an, se montrent plus qu’inquiets. Ils sombrent dans la déprime. Les témoignages des professionnels de la santé et de l’Education nationale, retranscris dans le rapport, indiquent à quel point la situation est inquiétante. Ce constat se confirme en chiffres : plus de 50 % des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale, 30 % des jeunes ont renoncé à l’accès aux soins pendant le COVID-19 faute de moyens, un jeune sur six a arrêté ses études après la crise ou encore 21,2 % de ces 18 à 25 ans sont au chômage.

 

 

De jeunes participants avec une réelle envie de s’en sortir…

 

Les jeunes se sont inscrits volontairement après présentation du projet. L’adjoint au maire Romain CROCCO a ouvert le dialogue avec les huit participants en début de séance, entre autres sur leurs difficultés et leurs aspirations. Cet échange a mis en évidence leur envie de tenter le tout pour le tout. Tous ont affiché une grande lucidité quant à leur situation et ont clairement émis le souhait de reprendre leur vie en main.

Gabriel souhaitait suivre ce programme sur le plan personnel surtout parce qu’il a très mal vécu les restrictions et les confinements successifs qui l’ont ôté la possibilité de pratiquer ses activités quotidiennes, notamment sportives.

« Je suis une personne qui a besoin d’avoir des trucs à faire pour mettre la pression, pour bouger. Du coup, j’ai un peu perdu goût à tout. Ç’est sur ce plan, par exemple, qu’on va devoir travailler ».

Khadija a révélé timidement que son objectif était de résoudre des problèmes d’anxiété, de confiance en soi qui ont généré des difficultés scolaires mais également comportementales. « Je gère mal mon stress par rapport à différentes situations où je vais mal m’exprimer, mal me comporter, etc. ».

 

Les jeunes bénéficient d’un coaching à la pointe du progrès…

 

« Suite au COVID, il y a eu cette rupture sociale et puis cette école à distance. Donc ils n’ont plus de cadre, une perte de confiance en soi, le questionnement » complète le coach et entraîneur cérébral Ibtissame CHAFIKI. « En fait, ils se sont rendus compte qu’ils vont arriver dans la vie professionnelle et que ça peut être compliqué pour eux. Voilà ce qui est ressorti, notamment, des entretiens ».

Le rôle de ce coach est de les aider à prendre conscience de leur potentiel et de leur présenter divers outils qui leur permettront d’atteindre leur but. Elle a d’abord reçu chacun des participants en séance individuelle. Une fois la session terminée, elle restera ensuite disponible s’ils en ressentent le besoin. 

Ces jeunes vont pouvoir pleinement bénéficier de l’expertise de cette spécialiste du « Dynamical Neurofeedback ». Cette méthode, non médicamenteuse et basée sur les neurosciences, permet d’apprendre à mieux contrôler son activité cérébrale. Elle utilise également en complément l’Ennéagramme dynamique, une grille de lecture de la personnalité fondée sur neuf comportements types de l'être humain (médiateur, perfectionniste, protecteur, etc.).

 

Floriane BOIVIN

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil