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Au-delà de son originalité, le visuel de l’affiche officielle, annonciatrice de l’évènement, est très évocateur. Plantée dans le terreau local, la petite graine pousse gaillardement et s’élève resplendissante sous une cloche de verre, identifiée à une ampoule. Le fruit d’une réflexion, en effet. Celle qui titille les esprits des organisateurs de ces « Rencontres icaunaises en synergie » où l’intelligence collective – une réalité dans l’Yonne ? – sera bel et bien présente au rendez-vous…

 

AUXERRE : Il faut faire fi de la sinistrose et de la morosité ambiante qui contaminent progressivement l’ensemble des strates sociétales de ce pays. En se tournant vers les initiatives locales, de celles dont on ne parle jamais ou si peu dans les médias, véritables sources de jouvence et grand bol d’air frais dont nos concitoyens ont grandement besoin pour respirer l’air à plein poumon ! Surtout au plan entrepreneurial !

Un peu comme cette jeune pousse qui bénéficie d’un excellent socle pour prendre racine – le terreau qui devient le terroir, le nôtre peut-être ? – et de cette lumière (l’ampoule protectrice) qui en favorise la croissance avant qu’elle ne bourgeonne avec davantage d’amplitude…

Celles et ceux qui ont imaginé l’affiche de ces premières « Rencontres L’Yonne en Synergie » ont eu le nez fin, en étant très inspirés graphiquement. Car, finalement, tout est ici résumé de manière très symbolique dans ce visuel. Le terroir de l’Yonne avec la terre, le végétal qui s’élève vers le ciel en incarnant toutes ces initiatives entrepreneuriales, associatives ou collectives dont il faut découvrir la moindre des nervures, la lumière, enfin, qui est faite autour de ces différents concepts ayant plus que le mérite d’exister parce que originaux, insolites, différents, remarquables, novateurs…

 

Six thématiques au centre des interrogations…

 

A la manœuvre, il y a la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux. Une structure associative devenue référente sur le bassin de l’Auxerrois – et même à l’échelle départementale – qui agit en faveur de la dynamique territoriale. Se voulant être un fédérateur concret d’idées, de prises de  décision applicables, d’incubateur à l’attractivité, le terme devenu modal dans bien des cénacles.     

De quoi s’agit-il précisément avec ces « Rencontres », premières du nom ? D’un prétexte bienveillant et légitime pour se poser de véritables questions sociétales dont celle-ci : « comment des initiatives locales, s’appuyant sur une dynamique citoyenne d’acteurs en synergie peuvent accompagner l’adaptation du territoire face aux enjeux climatiques, économiques et sociaux ? ».

Pour éclairer les lanternes et apporter des réponses précises, des représentants d’associations, de collectivités, de chambres consulaires, d’entreprises se succèderont sur l’estrade de l’amphithéâtre de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne à Auxerre à grand renfort de témoignages vibrants et vivants, forgés sur leurs propres expériences et vécus professionnels.

 

 

Six thématiques auront retenu l’intérêt des organisateurs de ce rendez-vous automnal, à savoir les membres de la Commission économique de ladite association porteuse de l’évènementiel. Une Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux qui a pris un virage à 190° il y a plusieurs années sur son mode opératoire en y intégrant la dimension économique profitable à tous. Que l’on soit investisseurs, entrepreneurs, acteurs, étudiants…Le cœur de cible de ce copieux menu à déguster sans modération tout l’après-midi de ce jeudi 01er décembre.

Santé et bien-vivre en société, environnement avec l’analyse des écosystèmes économiques et collaboratifs, agriculture – l’Yonne est un territoire agricole et viticole d’importance qui doit faire face aux enjeux du climat -, innovation et technologie via les filières de pointe, tourisme durable et culture, mobilité et transport à l’heure où l’Yonne bascule vers l’avenir grâce à la ressource hydrogène seront autant d’items abordés par une douzaine d’intervenants issus du cru.

 

Deux spécialistes de renommée hexagonale pour éclairer les débats…

 

On notera la présence de deux conférenciers ayant pour mission d’éclairer les débats et de réaliser la synthèse de ces échanges : Jacques BREGEON, docteur d’Etat ès Sciences et fondateur d’AR NEVEZ – ce spécialiste des compétences collectives et territoriales évoquera le développement durable et l’action intergénérationnelle à promouvoir – et Charlotte DU PAYRAT, consultante, formatrice et experte de l’intelligence collective en entreprise, à la tête de la structure VECDAS Conseil.

Plusieurs élus du territoire assisteront également à ces travaux, ouverts au grand public. Un colloque qui ne s’adresse pas uniquement aux habitants de l’Auxerrois. La perception de l’intelligence collective, déclinée à l’échelle d’un territoire, nous concerne tous, c’est une évidence !

 

En savoir plus :

 

Les « Rencontres L’Yonne en Synergie »

Organisées par la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux,

Le jeudi 01er décembre 2022 de 13h30 à 19 heures.

Amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment à Auxerre

32 Rue de l’Ocrerie

Inscriptions à 10 euros, gratuit pour les étudiants.

Tel : 03.86.51.75.97.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Programme sur : https://jumelages-francophonie.com/

Thierry BRET

 


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Il s’appelait « Alexandre DETHOU ». L’un des trois sites éducatifs composant un curieux triptyque, celui qui était propre au collège de Puisaye. Une infrastructure, éclatée en différents endroits dont l’un de ses éléments était implanté depuis 1977 sur la localité de Bléneau. Les portes de cet établissement seront closes de manière définitive à la rentrée 2023. Une fermeture qui n’est pas une surprise en soi. Puisque la délibération du Conseil départemental, allant dans ce sens, avait été votée le 12 avril 2019…

 

AUXERRE : Il le répètera à maintes reprises durant ses propos liminaires, prétextes à cette rencontre clarificatrice avec la presse. Avec une certaine instance, dans le but évident de dédramatiser une situation inéluctable qui aura été anticipée suffisamment en amont, depuis avril 2019, par l’organe institutionnel.

L’annonce faite par le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD est tout, sauf une « réelle surprise ».

Seul, à ses yeux et à ceux des élus qui ont soutenu ce choix stratégique sans doute cornélien – la fermeture définitive d’un établissement pédagogique ne se réalise jamais de gaîté de cœur, on s’en doute ! –, ne compte dans cette affaire que « l’intérêt des enfants scolarisés et la qualité de l’enseignement reçu ».

L’une des antennes de ce curieux collège de Puisaye, réparti sur différents sites, au nombre de trois – Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Bléneau -, ne sera plus opérationnelle à l’automne 2023. Elle accueillait jusque-là plus de 120 élèves, des collégiens du cru mais aussi des alentours qui y voyaient une qualité d’accueil et d’accompagnement scolaire s’amenuiser au fil du temps.

La vétusté des lieux – l’édifice date de 1977 - aura donc eu raison de sa survie. Un constat moins brutal et moins soudain qu’aura connu le collège Bienvenu-Martin à Auxerre où des morceaux de gravats pouvaient à tout moment se détacher des murs et des plafonds, en blessant élèves et enseignants qui se seraient trouvés en dessous…

 

 

Des millions d’euros consentis par le Département à l’amélioration des collèges…

 

Sans doute ce syndrome de l’incident imprévisible aux lourdes conséquences humaines aura pesé dans la balance de cette prise de décision irrévocable. Avant qu’il ne soit trop tard, il fallait donc agir vite. Certes, l’optique de remettre en état de réhabilitation l’édifice défectueux existait. Trop long – les travaux hypothétiques se seraient étalés sur un delta de trois ans -, trop coûteux (une estimation de 6 millions d’euros sans de réelle certitude sur le renforcement de l’existant), pour finalement trop peu d’élèves concernés ? La chute démographique – elle ne se cantonne malheureusement pas à la seule Puisaye mais touche l’ensemble de l’Yonne, voire de la Bourgogne Franche-Comté – était aussi un élément à prendre en considération dans ce projet de rénovation aux contours irréalisables.

De cela, l’exécutif départemental ne voulait pas. Surtout avec la perte annuelle de 400 élèves par an ! Cela ne signifie nullement que le Département qui possède la compétence dans la gestion de la vie des scolaires dans l’Yonne (les collèges, notamment) n’a pas injecté des ressources financières destinées à l’amélioration de ces établissements. Une enveloppe de 22 millions d’euros cette année, soit-dit en passant !

Quant au projet de réhabilitation sur la mandature, il s’élève à cent millions d’euros. Dont 40 millions d’euros sont consentis aux aménagements imposés par les économies énergétiques à réaliser dans les collèges. Cerise sur le gâteau : le parc informatique a bénéficié depuis deux saisons d’une manne financière qui n’a rien de providentielle de 2,5 millions d’euros.

« On n’a pas à rougir de notre politique en matière d’éducation, lâchera Patrick GENDRAUD aux journalistes venus l’interroger après l’annonce de cette décision, un président qui comprend toutefois les inquiétudes et l’émoi des élus de Puisaye et des familles, devant cette fermeture.

L’annexe du collège devrait être démolie ultérieurement. Le maire de Bléneau ayant déjà quelques projets de remplacement sur le site.

 

 

Une nouvelle sectorisation au nom de la mutualisation…

 

Quant à la nouvelle carte scolaire, refondue, elle sera soumise à l’approbation de l’assemblée départementale au printemps, sans doute au mois de mars, selon son président. Lors de la prochaine séance plénière de ce vendredi 18 novembre, le sujet sera naturellement évoqué.

« Ce qui importe, ajouta le président du Conseil départemental, c’est d’éviter d’allonger la durée de transport des élèves qui seront réaffectés sur les deux autres infrastructures du collège de Puisaye (Saint-Sauveur-en-Puisaye et Saint-Fargeau), mais pas seulement. Certains de ces élèves rejoindront aussi les effectifs des établissements de Toucy et de Charny-Orée-de-Puisaye, au nom du principe de la mutualisation… ».

Un découpage sectoriel pour les 125 collégiens concernés, à partir de septembre qui ne doit rien au hasard ni à une logique arithmétique de la calculette. Avec le concours de la Région, de nouveaux circuits de transport scolaire seront également mis en place, afin de répondre aux nouveaux besoins des familles.  

« On assumera notre devoir, précisa Patrick GENDRAUD, tant pour la logistique en matière de transport que pour l’offre de restauration. L’intérêt des enfants,  j’insiste, sera notre seul guide. L’essentiel est d’optimiser le bien faire… ».

La constitution d’un comité de pilotage, accueillant les élus de  l’exécutif départemental (Isabelle FROMENT-MEURICE, Gilles ABRY, Grégory DORTE, Patrick GENDRAUD) ainsi que les élus municipaux des communes concernées par ces bouleversements, correspond à une volonté de suivre de très près le moindre détail de ce nouveau schéma de sectorisation en phase de construction.

La situation a été exposée aux personnels et aux élus du canton le 10 novembre dernier. Lors de cette conférence de presse, le directeur académique des services départementaux de l’Education Nationale Vincent AUBER a approuvé les décisions prises par le Département sur ce dossier. « Une institution dont les efforts en la matière pour solutionner au mieux ces problématiques sont louables… ».

 

Thierry BRET

 

 


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Affluence record pour les membres de la communauté des Positives Entreprises, chère à la chambre consulaire départementale. Ce sont en effet plus de soixante-dix entrepreneurs et encadrants qui ont profité de ce trente-et-unième brunch pour satisfaire leur curiosité autour d’une ressource énergétique dont on nous parle quasiment à longueur de journée en Bourgogne Franche-Comté et dans l’Auxerrois, l’hydrogène !

 

AUXERRE : Voilà une trente-et-unième édition des fameux « brunchs » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne qui ne manque pas d’air ! Une découverte de la station de production et de distribution d’hydrogène, implantée au nord-est d’Auxerre, non loin de la Pépinière d’entreprises.

La première de ces réalisations en France qui est opérationnelle depuis l’automne 2021. Une présence symbolique qui traduit l’engagement des territoires de la Bourgogne Franche-Comté à développer coûte que coûte cette ressource énergétique ayant des applications tant dans la mobilité – c’est le cas dans l’Auxerrois avec l’alimentation des transports collectifs dont cinq bus du réseau LEO – que sur le parc immobilier collectif, voire entrepreneurial.

 

Une fabrication d’hydrogène assurée par de l’électricité propre…

 

Exploité par HYNAMICS, l’une des nombreuses filiales du groupe EDF, le site auxerrois baptisé astucieusement « AuxHyGen » a été inauguré le 13 octobre 2021 en grande pompe. On se souvient de cet évènement qui fut largement relayé dans les colonnes des médias de France et de Navarre. Auxerre devenait ce jour-là le point de convergence hexagonal de l’intérêt porté à la ressource énergétique, symbolisant l’avenir.

Sur le site, il se produit de l’hydrogène vert par le procédé de l’électrolyse. Un processus de fabrication qualifié de « propre » qui ne rejette que de l’eau et de l’oxygène, et surtout n’émet aucune nuisance sonore. Ce qui aurait pu inquiéter légitimement les riverains. D’autant que cet hydrogène bénéficie d’une électricité 100 % énergie renouvelable obtenue à partir de parcs éoliens, de panneaux photovoltaïques, voire des barrages installés dans le Morvan.

 

 

D’une puissance d’un Mégawatt, l’électrolyseur assure la production de 400 kg d’hydrogène journalier. Une quantité suffisante pour alimenter en les rechargeant les cinq bus du réseau urbain LEO qui sont exploités par TRANSDEV.

Auxerre n’est d’ailleurs plus la seule ville de la contrée régionale à profiter de ce site novateur. Belfort, un territoire déjà très avancé dans l’exploitation de l’hydrogène depuis de nombreuses années, inaugure cette semaine sa propre station de production et de distribution, à l’identique de celle de la capitale de l’Yonne.

Les perspectives en termes d’emplois ne sont pas négligeables autour de cette ressource novatrice dans ses usages du quotidien : on évoque la possibilité de 150 000 emplois créés dans la filière à horizon 2050.

 

 

L’équivalent budgétaire du centre de formation de l’AJA pour ériger la station !

 

Responsable du développement territorial H2 Grand Est et Bourgogne Franche-Comté HYNAMICS, Philippe FOLLET assurait la visite de l’endroit qui n’est in fine guère photogénique.

Toutefois, les informations qu’il devait délivrées, notamment sur les coûts de conception d’une telle station – dix millions d’euros, soit l’équivalent du centre de formation de l’AJ Auxerre plaisanta l’un des visiteurs ! – titillèrent les esprits.

Idem lorsque l’orateur annonça le prix d’acquisition d’un bus à hydrogène (de l’ordre de 600 000 euros environ) comparé à celui d’un bus propulsé de manière thermique à partir du diesel, soit 200 000 euros.

Malgré les aides européennes et nationales qui viennent soutenir ces projets de transition écologique, pourtant ô combien nécessaire pour la sauvegarde de la planète et de ses écosystèmes, il en coûtera 30 % plus cher pour circuler collectivement à l’avenir qu’avec les motorisations précédentes utilisant l’énergie fossile. Mais, la préservation de notre environnement et de notre santé ne le mériterait-il pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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Sur le pont depuis le 04 juillet, date de sa nomination officielle au sein du gouvernement, la Secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité auprès du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires effectuait, avec ce déplacement en terre icaunaise, son vingtième voyage en province. Des immersions qui s’avèrent studieuses et enrichissantes au contact des élus locaux, qui lui permettent de prendre le pouls de cet Hexagone possédant de solides atouts dans la ruralité…

 

AUXERRE : Etre au plus près du terrain. Quoi de plus naturel, en somme, pour un membre du gouvernement ayant à sa charge le toujours très complexe dossier de la ruralité !

Une ruralité parfois mise à mal par la lourdeur administrative de l’Etat, ce qui engendre de l’inquiétude et de l’incompréhension pour les élus de la territorialité. Une ruralité qui se sent parfois éloignée, voire oubliée de la capitale de l’Hexagone et de ses multiples strates « urbaines », faisant fi d’excès de proximité.

Voilà un mot qui, en revanche, sied très bien à l’esprit d’initiative de celle qui a pris ses fonctions le 04 juillet dernier – tiens, tiens, c’est un signe qui ne trompe pas, le jour de l’Indépendance américaine ! – et qui aura exercé durant huit ans le mandat de maire d’une localité de Haute-Garonne de moyenne envergure démographique, Saint-Orens-en-Gameville, située à neuf kilomètres à vol d’oiseau de la « Ville Rose », chère au regretté Claude NOUGARO, Toulouse.

En multipliant les visites depuis un quadrimestre aux quatre coins de notre pays, Dominique FAURE, missionnée par la Première Ministre Elisabeth BORNE, a jusqu’au terme de l’année 2022 pour évaluer l’efficience de l’agenda rural, un concept qui avait été voté en septembre 2019 et qui comprend au bas mot 181 mesures.

Cet agenda avait nécessité l’injection par l’Etat d’une enveloppe de trois milliards d’euros dans ses rouages pour en assurer le bon fonctionnement.

La présence de la ministre dans l’Yonne, comme dans la vingtaine d’autres départements avant ce séjour sur le sol de la Bourgogne septentrionale, servait en fait d’étalonnage afin de vérifier la bonne efficacité de ce dispositif porté dans le cadre de la politique publique, qui plus est, pour être capable de l’améliorer, voire de la modifier à horizon du premier trimestre 2023.

 

 

Le « ZAN » source d’inquiétude chez les élus de la ruralité…

 

Invitée par la vice-présidente nationale de l’Association des Maires Ruraux de France, Dominique CHAPPUIT à venir conclure les travaux de l’assemblée générale annuelle de la section départementale de l’Yonne, la Secrétaire d’Etat a eu le plaisir de rencontrer et de discuter avec les élus locaux après la manifestation. Soulignant qu’elle avait constaté « à quel point Dominique CHAPPUIT était une élue engagée pour défendre les valeurs de la ruralité et qu’elle était capable d’apporter des solutions concrètes aux choses qui dysfonctionnaient… ».

« J’adore travailler avec elle !, devait lâcher à brûle-pourpoint la représentante du gouvernement – on aura vu une certaine complicité sur la scène du « 89 » entre ces deux personnalités lors de la prise de parole de la ministre avant qu’elle ne réponde à quelques questions de la salle, dont celles du vice-président du Département et élu de l’Auxerrois, Christophe BONNEFOND qui ne manqua pas de l’interpeller sur le sacro-saint « ZAN » (Zéro Artificialisation Nette) qui préoccupe plus d’un maire dans les chaumières -.

Un item qui permit à la ministre de réagir à chaud au micro : « et là ce que je vois déjà fonctionner sur ce sujet du « zéro artificialisation nette » à horizon 2050, c’est le travail qui est fait aujourd'hui entre les maires et les intercommunalités, et qui est piloté par la Région. Il est extrêmement intéressant, avec des itérations incluant les services de l'Etat en région. Je pense qu'on va arriver à quelque chose qui n'effraie plus les élus et qui va permettre aux maires ruraux de se développer quand ils le souhaitent, quand il n'y a pas de logements vacants, quand il y a des petits commerces, quand, enfin, il y a de la vie… ».

Toutefois, la pédagogie reste un élément de rigueur auprès des élus qui émettent encore des doutes quant à la pertinence de ce dispositif.

« Cela me tracasse, explique l’ancienne députée de la dixième circonscription de Haute-Garonne – un mandat qu’elle n’aura exercé en fait que sur une durée écourtée à un mois et treize jours car appelée très vite dans le gouvernement d’Elisabeth BORNE -, car, depuis maintenant deux à trois mois, je vois à quel point les élus territoriaux sont tristes et intimement convaincus qu’ils ne pourront se développer dans leur commune. Je ne cesse de leur dire lors de nos rencontres que ce n’est pas le cas. L’objectif du ZAN est à 2050 ! Il est divisé par deux. L'artificialisation des sols telle qu'on l'a opérée ces dix dernières années, eh bien, c'est encore de l'artificialisation supplémentaire. Moi, je milite pour que ça soit au service de nos maires et de nos villages ruraux qui ont créées les conditions d'un développement harmonieux… ».

 

 

L’Etat n’a nullement l’intention de supprimer les communes…

 

Une intervention de la ministre sous la forme d’une thérapie de groupe, face aux élus de la ruralité icaunaise ?

« J'espère, j'espère, j'espère – elle répètera le mot par trois fois ! - leur avoir donné confiance parce que c'est aussi ce lien de confiance qu'il faut que nous rétablissions. Je ne vois aucun problème à les rassurer, à tisser ce lien de confiance. La commune est au cœur de notre République, et il en existe 37 000 en France. Et ce n'est pas parce que de-ci, de-là, il y a des communes nouvelles, où 240 habitants ont envie de fusionner, qu'il y a une volonté quelconque de la part de quiconque de supprimer la commune ! L’Etat est fier de ses maires, on sait à quel point ils sont généreux, à quel point ils donnent de leur temps, et comment ils absorbent de l'insatisfaction de nos concitoyens. Parfois, il y a même de la violence. C'est très, très dur. Les voir inquiets par rapport à l'existence même de la commune, ça me fait beaucoup de peine… ».

Pour autant, Dominique FAURE reste intimement convaincue que « l'intercommunalité possède du sens ». L’un des termes favoris qu’elle ne manquera pas de marteler durant son intervention sera le mot « réconciliation ». A commencer par celle qu’elle essaie de mettre en place depuis sa prise de fonction entre la commune et l’intercommunalité.

« C’est vrai que cela est parfois compliqué, souligne-t-elle, quand nos élus ne s'entendent pas, quand le président de l'intercommunalité, qui parfois est aussi le maire de la commune centre conduit des politiques publiques au service de la commune centre en oubliant quelque peu les dix, vingt, cinquante, parfois soixante-dix communes qu'il possède au sein de son intercommunalité. Alors, c’est sûr : des tensions s'opèrent… ».

Mais, devait-elle ajouter, « cela relève plus du mode opératoire imposé par le président-maire de l’intercommunalité qui n'est pas assez à l'écoute des maires de son EPCI. Ce sont davantage des problématiques de clivage ou de tensions entre élus que le simple fait du dispositif existant entre une municipalité et son intercommunalité… ».

 

 

L’économie sociale et solidaire, c’est génial !

 

L’après-midi studieux de la Secrétaire d’Etat au contact des élus de l’Yonne mais aussi des citoyens et des milieux associatifs se poursuivit à Gurgy, d’une part, puis à Rosoy, d’autre part, sous le triple volet du culturel, du scolaire et de l’économie sociale et solidaire (ESS). Un patchwork éclectique qui complétait sa mission.

« L'économie sociale et solidaire, c'est juste génial, affirma-t-elle avec un large sourire, c'est une façon de faire de l'économie avec une redistribution auprès des salariés. Dans mes activités précédentes, et avec une collègue, on avait énormément développé le système. Dès qu'on a un porteur de projet, il faut savoir l'accompagner parce que derrière, c'est extrêmement vertueux à plein d'égards, il embarque la transition écologique mieux que personne…. ».

Quant à l’éducation, Dominique FAURE a pu se régaler à loisir en discutant avec les tout-petits – ce sera le cas à l’école maternelle de Gurgy où sous les regards amusés de Jean-Luc LIVERNEAUX, le maire, Crescent MARAULT, président-maire de l’Auxerrois, Daniel GRENON, député de la circonscription et les représentants du Conseil départemental, Arminda GUIBLAIN et Magloire SIOPATHIS sans omettre les hautes fonctionnaires de la préfecture Marion AOUSTIN-ROTH et Naïma RAMALINGOM -, lors de sa visite au sein de ce complexe scolaire.

Restait le volet culturel. « J’en fais !, précisa-t-elle, au sein de ma mission, j’en fais le lien entre les territoires ruraux et les territoires urbains, parce qu'on a de belles scènes nationales. Je rencontre lors de réunions régulières ma collègue Rima qui est ministre de la Culture – ndlr : Rima ABDUL-MALAK - et qui m'a dit que dans tous les contrats, il y avait des scènes nationales qui bénéficiaient des fonds de l'Etat qui en est l’un des grands accompagnateurs. Il est souvent stipulé que cette scène nationale doit diffuser ses expositions, ses concerts dans les territoires ruraux. Je vais veiller à ce qu’il y ait de belles salles rurales qui puissent accueillir et diffuser plus largement la chose culturelle à l’avenir… ».

Mission accomplie, madame la Ministre ! Les élus ruraux de l’Yonne semblent satisfaits de votre visite et savent désormais que les mots « réconciliation » et « proximité » figurent à votre vocabulaire…Ce qui peut toujours servir après coup !

 

Thierry BRET

 


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Grandiose ! Désopilant ! Brillantissime ! Assister à une conférence du pourtant très sérieux économiste et ultra diplômé Philippe DESSERTINE équivaut à prendre part à un spectacle dont on aimerait qu’il ne se termine jamais. Un de ces one-man-show où l’humour est distillé par des bons mots et des exemples forts en cocasserie – mais tellement vrais et pertinents - à la manière d’un métronome. Ou comment démystifier le sabir très hermétique de l’économie et de ses incidences en le vulgarisant à l’extrême, le sourire en plus. CERFRANCE a gratifié ses suiveurs d’un tel rendez-vous, vendredi soir à Auxerre, où l’inflation tenait le tout premier rôle…en faisant rire et sourire ! Un comble…

 

AUXERRE : Adeptes de « L’Economie pour les Nuls », remisez cet ouvrage de vulgarisation pour néophytes au fond d’un tiroir et assistez coûte que coûte à l’une des prestations scéniques – mais ô combien sérieuse sur la trame – de l’un des maîtres de la discipline, j’ai nommé Philippe DESSERTINE !

Habitué de la tenue de conférences sur Auxerre – c’est quand même la seconde intervention qu’il nous propose en l’espace de quelques mois dans la capitale de l’Yonne mais on ne s’en lasse pas ! -, cet agrégé en sciences de gestion, professeur à l’Institut d’administration des entreprises de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, vice-président du cercle Turgot et membre du Haut Conseil des Finances publiques (entre autres !) possède l’art et la manière de rendre les choses fort complexes beaucoup plus simples à la compréhension dès qu’il est sur une scène, un micro à la main.

Les collaborateurs, partenaires et clients du groupe spécialisé en expertise comptable, CERFRANCE, ont eu tout le loisir de le vivre pleinement en seconde partie de l’assemblée générale annuelle, vendredi au parc des expositions d’Auxerre, où le très médiatique intervenant (Canal +, BFM Business, LCI, France Télévisions…) devait prendre la parole autour d’une causerie sur le « monde d’après ». Des propos fort attendus par l’auditoire où l’inflation tint la vedette quasiment du début jusqu’à la fin. Entre pessimisme et optimisme !

Se tenant bien droit sur le bord de la scène – une manière physique de mieux l’occuper sans doute- l’orateur déposa avant même de démarrer son téléphone portable à ses pieds, le positionnant sur l’option chronomètre. Pas de notes ni de slides, évidemment ! Mais, un discours suffisamment bien rôdé dans sa tête pour capter l’intérêt de ces centaines de personnes qui devaient boire les paroles de l’intervenant comme du petit lait.

 

 

« Vous êtes en train de perdre de l’argent avec vos liquidités ! »…

 

Le public ne tarda pas à rire à gorge déployée. Dès l’introduction de Philippe DESSERTINE qui constata que l’assistance semblait bien jeune pour qu’elle puisse réellement comprendre ce que signifiait en vérité le terme « inflation » ! « L’inflation, vous en entendez parler mais vous ne savez pas ce que c’est ! ».

Le ton était donné, il ne changera pas d’un iota durant cet exposé délicieux aux oreilles des aficionados de l’économie.

Faisant un parallèle chiffres à l’appui avec la fièvre inflationniste des années 70, le conférencier souligna que l’inflation actuelle était bien supérieure à ce que les personnes de l’époque avaient dû subir dans leur quotidien. « Nous n’avons jamais connu ça sauf entre l’entre-deux guerres ! ».

D’autant que de nombreuses entreprises doivent faire face actuellement à une inflation pouvant tutoyer les sommets, à 500, voire 600 % d’inflation dans certains secteurs d’activité. 

« Le cash est dangereux en période d’inflation, poursuivit Philippe DESSERTINE, c’est-à-dire que si vous possédez des liquidités – en regardant avec insistance le public – vous êtes en train de perdre de l’argent ! ». Un froid parmi l’assistance, notamment les particuliers visés par les différents exemples étayés par l’orateur !

 

 

« Avec une inflation évaluée à 6,5 %, vous perdez de l’argent sur votre cash, insista-t-il.

Evoquant le budget 2023 de la France – il a été voté par les parlementaires sur la base d’une inflation à 4,7 % -, il se situe déjà en deçà du chiffre officiel de l’inflation observée en ce dernier trimestre.

« On peut s’estimer heureux, plaisanta le professeur universitaire, la plupart des pays d’Europe sont plus près des 9 % que nous ! ».

Un autre chapitre interpella le public. Celui concernant les assurances vie.

« Vous savez, il paraîtrait que des Français en possèdent ? Mais, je suis rassuré ce n’est pas le cas avec vous, dans la salle, vous qui êtes des chefs d’entreprise pertinents et avisés ! Avec un rendement de 2,5 % lorsque l’inflation est à zéro. Mais, là, maintenant, vous avez des placements à taux négatifs qui sont proposés à moins 3,5 % ! Vous perdez de l’argent !».

 

 

Les Français n’ont pas eu à subir les répercussions de 15 % des coûts de l’énergie…

 

S’en suivit le pouvoir d’achat des Français. « Nos concitoyens savent très bien de quoi on parle : lorsqu’ils vont dans un supermarché, ils s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus acheter ce dont ils ont envie. Les achats de pommes de terre ont nettement augmenté depuis septembre dans les grandes surfaces. Ce n’est pas bon du tout car les consommateurs n’achètent plus de légumes ni de viande… Vous savez, l’économie ce n’est pas compliqué, c’est observer que ce peuvent acheter les gens avec leur paie !».

Et, prophétique, de rajouter : « les Français n’ont pas encore eu les répercussions de la hausse inflationniste de 15 % sur les énergies à partir de janvier/février… ».

Vu de Bercy, on s’inquiète, ajoute Philippe DESSERTINE, avec le froid qui arrive et les chaudières qui vont devoir se rallumer pour chauffer les logements. D’où une surconsommation électrique.

« Le gouvernement essaie d’avoir des arrangements européens en regardant comment se partager du gaz que l’on a pas ou de l’électricité que l’on ne produit pas ! ».

Au terme de ce tableau peu idyllique de la situation brossée par l’économiste, le message se veut on ne peut clair et limpide : « il va falloir changer le mode de fonctionnement des entreprises, des exploitations agricoles, des PME, des collectivités : il va falloir changer de logiciel…».  

Une gestion différente à l’image de l’Argentine ou de la Turquie, des états hyper exposés à l’inflation car trop dépendants du dollar ? Que nenni ! Philippe DESSERTINE citera l’exemple de la Pologne qui paie tous ses fournisseurs immédiatement, en réduisant son volume de cash et les durées de paiement qui favorisent l’inflation.      

En France, Bercy suggère de retarder les délais de paiement. « Ils sont juste fous, ils exposent tout le monde à l’inflation, eux compris ! Nous sommes en présence de problèmes majeurs devant nous parce que nous n’avons pas les bons réflexes. En Pologne, on fait des devis à partir de quantité. On gère cela au plus près avec les nouvelles conditions de fonctionnement. Quand il y a de l’inflation, tout le monde perd, il n’y a pas de gagnant du tout… ».

A propos de la guerre en Ukraine, son arrêt ne signifierait pas la fin de l’inflation.

« Si vous avez pensé cela, c’est que vous êtes très jeunes ! L’inflation est liée à des problèmes de pénuries. Quant à verser des primes, il ne faut surtout pas les distribuer car cela devient coutumier mais ne règle pas le problème. L’inflation, c’est la monnaie qui se déprécie, ce n’est pas imputable à la hausse des prix… ».

Un vrai cours d’économie en version dynamique où les énoncés du problème gagnent en lisibilité pour que chacun comprenne que le modèle économique doit impérativement changer, à brève échéance, compte tenu en sus du réchauffement climatique qui occasionne déjà pas mal de dégâts à l’échelle de la planète…

 

Thierry BRET

 

 

 


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