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Le 15 août 2021, le retour des talibans à Kaboul, deux décennies après l’intervention occidentale ayant provoqué leur chute, s’est mué en une onde de choc mondiale. Tout le monde a en mémoire ces milliers d’Afghans terrorisés, se ruant dans une tentative désespérée vers l’aéroport pour quitter le pays, prenant d’assaut des avions, s’y accrochant parfois au décollage, avant que leur corps ne s’écrase sur la piste… Ambassadeur de France en Afghanistan à l’époque, David MARTINON a clôturé le cycle des « Conversations d’automne » à l’Abbaye Saint-Germain pour faire le récit de ces deux semaines de chaos, devant un public conquis par le sujet et par l’orateur…

 

AUXERRE : C’est en mai 2007 que les Français découvrirent cet énarque de 36 ans, lors de sa nomination par le nouveau chef de l’Etat, Nicolas SARKOZY, au poste de porte-parole de l’Elysée, avant un parachutage raté un an plus tard à Neuilly-sur-Seine avec pour objectif la conquête de la mairie.

Un échec qui fit retourner David MARTINON au Quai d’Orsay, pour un poste de consul à Los Angeles, avant sa nomination en 2018 comme ambassadeur de France en Afghanistan. Si la fonction est l’une des mieux rémunérées de la République (l’on évoque le chiffre de 30 000 euros par mois), c’est aussi l’une des plus dangereuses, dans un pays gangréné par la corruption, la guerre et les attentats terroristes visant notamment les diplomates étrangers. Avec toutefois à l’époque, des espoirs de développement économique et une relative émancipation des femmes : « au début, j’ai vraiment cru que l’on pouvait continuer à bâtir la démocratie, aider à la construction d’un Etat de droit et à la création d’une société un peu plus développée techniquement… ».  

 

Des cartes politiques rebattues avec l’élection de Donald TRUMP…

 

L’élection de Donald TRUMP a rebattu les cartes, le nouveau locataire de la Maison Blanche ayant promis lors de sa campagne de mettre un terme aux « guerres sans fin de l’Amérique ». A peine l’accord pour un retrait des troupes américaines signé, David MARTINON avertissait ses autorités supérieures sur la nécessité d’envisager la fermeture de notre ambassade à Kaboul : « dès ce moment, je savais que c’était foutu et qu’après le départ du dernier soldat étranger, la victoire des talibans serait totale. J’ai eu quinze mois pour préparer tout ça, avec l’idée de quitter proprement Kaboul… ».

Notamment en évacuant vers la France, pour ceux qui le souhaitaient, les employés afghans de l’ambassade. Plus de 600 personnes purent ainsi en deux mois, quitter le pays. Un scénario peu suivi par les autres pays européens, qui mirent beaucoup plus de temps à envisager la politique du pire. Pas plus d’ailleurs, précise l’ancien ambassadeur, que nos ressortissants présents dans le pays : « l’avion prévu les ramener en France le 17 juillet, n’était rempli qu’à moitié. Les Français de l’étranger sont comme ça, avec un rapport à l’autorité souvent empreint de désinvolture. Liberté, liberté chérie… ».

Arrive le 15 août et ces jours paroxystiques qui suivirent : « nous étions très préparés, mais ce n’est pas parce que vous l’êtes que vous êtes prêts ! Une crise est toujours marquée par l’imprévu… ».

 

 

Une exfiltration en hélicoptère à la « Top gun » !

 

L’heure pour David MARTINON, après 33 mois de présence en Afghanistan, de se muer en chef de guerre avec pour objectif de ramener sain et sauf « à la maison », tout le personnel de l’ambassade est devenue une évidence. Au fil des minutes, les évènements s’accélèrent et se bousculent en permanence. Sans réelle résistance de la part de soldats afghans désabusés, les talibans sont aux portes de Kaboul. L’ancien « Sarko-boy » a le pressentiment qu’il faut faire vite, une façon de raisonner qu’il tient explique-t-il de ses années d’apprentissage auprès de son ancien mentor : « il a toujours eu une sorte de sens du timing et dans ces moments-là, c’est fondamental. Moi je sentais que les choses allaient s’accélérer et j’ai donc donné instruction à l’équipe de se préparer à partir très vite le lendemain pour aller dans la zone verte sécurisée… ».

A peine le temps de brûler les derniers dossiers et détruire à la masse ce qu’il reste de matériels électroniques et les rotations vers l’aéroport s’enchaînent, dans un chaos indescriptible. Le moment aussi de prendre des décisions ayant valeur de vie ou de mort, comme d’autoriser l’ouverture du portail de l’ambassade pour éviter que la foule qui s’y pressait ne se fasse écraser par les véhicules des talibans. Surnommé par certains « l’ambassadeur courage », David MARTINON a dû aussi essuyer à postériori quelques critiques, notamment pour s’être mis en scène sur les réseaux sociaux, se filmant dans l’hélicoptère qui l’exfiltrait de Kaboul, façon Tom CRUISE dans « Top gun ». Il n’empêche qu’il a « fait le job » et à Saint-Germain, c’est tout ce que les personnes présentes souhaitaient retenir de lui.
La nuit est tombée. Le froid de décembre pique les joues, il est temps de rentrer. L’hiver va bientôt s’inscrire au calendrier, ne reste qu’à rêver au printemps prochain. A Kaboul, l’hiver sera long, si long, trop long, sans espoir de jours meilleurs…

David MARTINON se veut lucide : « pour faire simple, il n’y a pas de bonnes nouvelles arrivées de Kaboul ces quinze derniers mois. Les talibans modérés, ça n’existe pas ! »

 

Dominique BERNERD

 

 


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Principe de base élémentaire de la rencontre, faire connaissance. Sous l’égide de la concertation citoyenne, chère aux trois animateurs de la session : soit la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA et les deux élus de l’opposition auxerroise, Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT. Lors de cette seconde séance publique de « Vivre l’Auxerrois », différentes thématiques seront abordées. L’examen des missions et compétences ainsi que leurs répartitions entre la communauté d’agglomération et la municipalité. Mais aussi, le bilan de ce qui se fait et de ce qui se dit au sein de ces deux organes institutionnels…

 

AUXERRE : Partant du simple postulat qu’il n’existe guère d’opportunités aujourd’hui de pouvoir s’exprimer librement entre les organes décisionnels de la Ville, de l’Agglomération et les administrés – une vision qui est soutenue par les représentants de l’opposition de la majorité actuelle à l’origine de ce concept -, « Vivre l’Auxerrois » a été portée sur les fonts baptismaux à l’automne 2021.

Arguant qu’il est bon de retrouver les principes de la démocratie participative – elle s’exerçait lors du mandat précédent sous l’ère du socialiste Guy FEREZ par le biais des conseils de quartier désormais supprimés -, il a donc été créé cette structure associative, ouverte à tous, reposant sur la défense des solidarités, de la citoyenneté et de l’écologie.

 

Un laboratoire d’idées et de réflexions ouvert à bien des domaines…

 

Une association qui s’inscrit résolument dans la case politique du fait qu’elle s’occupe de la cité. Mais, nullement dans le sens « politique » politicien du terme que l’on connaît si bien. Dont les trois chefs de fille sont la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, ancienne adjointe de la Culture à la Ville d’Auxerre – elle appelle de ses vœux à l’alternance politique en 2026 -, Sophie FEVRE, élue communautaire et municipale d’opposition ainsi que Mani CAMBEFORT qui présente un profil similaire. Ce dernier lors de sa présentation s’alignera sur les propos tenus par la conseillère régionale de divers gauche en rappelant que cette nouvelle entité apparue il y a peu dans le paysage de la réflexion citoyenne locale pouvait représenter un véritable creuset de suggestions et d’idées nouvelles à défendre en vue d’une éventuelle alternance.

Face aux trois interlocuteurs, une trentaine de personnes écoutait attentivement les éléments informatifs transmis lors de cette séance. En premier lieu, il fut question des conseils communautaires et municipaux en explorant les grands items qui y sont traités régulièrement. A savoir la hausse de la fiscalité, la transition écologique, la mobilité. Le volet économique ne fut pas occulté pour autant. Notamment la vente de parcelles de terrain tant dans la zone artisanale de Venoy que celle d’Appoigny qui suscite bon nombre de réflexions et d’interrogations de la part des élus de l’opposition.

 

Ne pas brûler les étapes même si 2026 est dans toutes les têtes…

 

Un chapitre concernait également le bilan des grandes réalisations de la majorité actuelle depuis son accession au pouvoir au printemps 2020. Provoquant une moquerie volontaire du premier fédéral du Parti Socialiste, Mani CAMBEFORT, pour qui « les sanisettes ne s’inscrivent pas parmi les grandes priorités du mandat ! ».

Parmi les autres thématiques de la soirée, accueillie salle Anna, on relèvera la présentation des missions régaliennes assurées par l’Agglomération et celles de la Ville, afin que chacun des citoyens présents comprenne bien le rôle et les prérogatives de chacun de ces organismes institutionnels.

Des post-it – ces fameux petits bouts de papier jaune ! – circulèrent ensuite parmi l’assistance à la manière d’une réunion affairiste du BNI afin que chacun puisse y écrire un mot selon les vertueux principes d’un exercice collaboratif.

L’objectif étant de récolter des idées collégiales sur le traitement des déchets, le développement économique ou encore la gestion de la petite enfance.

De l’aveu de Mani CAMBEFORT, le cycle de ces réunions participatives va se poursuivre en 2023, au rythme d’un rendez-vous trimestriel, en faisant émerger de nouvelles idées et préconisations pouvant constituer ensuite une liste de données alternatives – la base élaborée d’un programme peut-être – avant les futures échéances électorales des municipales 2026.

Toutefois, devait insister le premier fédéral du PS de l’Yonne, « on est toujours dans le mandat actuel ! ».

Une façon de bien recadrer les choses sans en brûler les étapes. Mais, a contrario, de construire patiemment un réceptacle où toutes les idées et initiatives sont bonnes à prendre, en préparant l’avenir…

 

Thierry BRET

 


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L’évènement est ouvert à tous. A celles et à ceux qui ont l’âme pétri d’une indéfectible envie d’entreprendre, il va de soi ! Le cadre, tout d’abord, est prestigieux : la très belle demeure – un magnifique château - construite au XVIIème siècle par une comtesse favorite de l’un des espions de Louis XV ! Le rendez-vous, ensuite, offrira l’opportunité au club d’affaires de Chablis – l’un des trois DYNABUY de l’Yonne – de mieux se faire connaître aux entrepreneurs du cru en proposant moult animations et conférences…

 

PERCEY : Y verra-t-on planer au détour des salles obscures la silhouette fantomatique du mystérieux Chevalier d’Eon, ambigu personnage ayant sévi dans la contrée à l’époque de Louis XV ? Y parlera-t-on d’espionnage puisque cet élégant édifice fut jadis la propriété d’une comtesse qui était régulièrement visitée par cet encombrant ami ? Peut-être !

Quoi qu’il en soit, l’actualité relationnelle et économique de la semaine vivra un moment intense avec cet anniversaire peu commun, célébré par l’une des trois entités structurelles de DYNABUY dans l’Yonne, celle du Chablisien et de ses adhérents devant souffler la première bougie de leur existence ce jeudi 08 décembre en début de soirée.

 

DYNABUY, un réseau d’affaires qui progresse dans l’Yonne…

 

Un club d’affaires, de plus en plus implanté dans le landerneau, qui tisse progressivement son maillage professionnel avec les objectifs de faire connaître ses activités – ce sera le cas immanquablement ce 08 décembre puisque plus d’une centaine d’invités sont attendus au château sis entre Saint-Florentin et Tonnerre -, de pratiquer des échanges constructifs permettant d’offrir de nouvelles opportunités de business, de capitaliser sur le retour d’expérience de ses membres et d’être recommandé par ses adhérents afin de faire fructifier le chiffre d’affaires.

Bref : du pur réseau dans toute sa logique opérationnelle qui s’établit déjà et de belle manière dans les deux autres clubs que compte l’enseigne DYNABUY à Auxerre et à Sens.

Ajoutez-y à cela un zeste de convivialité, une once de bienveillance en saupoudrant le tout d’un sentiment d’amitié, et vous disposez là d’un cocktail réjouissant à déguster sans modération pour les jeunes (et les moins jeunes) entrepreneurs et cadres qui veulent aller de l’avant !

 

 

 

Le patron de SIMON et CIE comme conférencier d’un soir…

 

Jeudi en début de soirée, outre la présentation du réseau dans les moindres détails par l’incontournable Patrick CENDRE qui en est la pierre angulaire dans notre département, les membres des trois clubs et leurs invités auront le plaisir d’écouter Christophe BERTRAND, dirigeant de la très belle société « SIMON ET CIE » localisée à Avallon – elle a repris en 2021 la structure « OLMIPLAST » et ne compte plus les distinctions honorifiques hexagonales pour saluer ses initiatives – lors d’une conférence consacrée à l’un des sujets inéluctables qui est dans l’air du temps parmi les préoccupations managériales : « la transition écologique d’une entreprise via la RSE ».

On notera aussi, si leurs agendas respectifs le permettent, la présence du président de la Communauté de communes Serein et Armance, Yves DELOT – l’édile de Saint-Florentin fut longtemps le PDG de la société CONIMAST et connaît très bien la sphère des décideurs économiques – ainsi que le maire de la commune de Percey, Daniel BOUCHERON.

En sus, l’organisation de cet évènement titille les papilles des convives en promettant surprises et animations, proposées tout au long d’une soirée qui favorisera les relations à l’autre afin d’offrir la possibilité à DYNABUY d’être en pleine lumière dans ce cadre patrimonial très esthétique qui brille d’ordinaire de mille feux grâce à Nathalie et à Fernando, ses nouveaux propriétaires…

 

En savoir plus :

 

Soirée anniversaire du club d’affaires DYNABUY Chablisien

Le jeudi 08 décembre 2022

Au Château de Percey à partir de 19 heures.

Informations et réservations obligatoires sur la référence Facebook du club.

 

Thierry BRET

 


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Le décor est on ne peut plus inhabituel. D’ordinaire, lorsqu’elle décide de communiquer vers un large public, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne investit un amphithéâtre universitaire, une salle institutionnelle en rapport avec la santé, voire l’un des espaces du siège pouvant faciliter l’accueil d’une importante réunion. Mais, c’est bien au sein du complexe cinématographique « CGR » à Auxerre que Gilles BROSSARD, directeur de la vénérable institution, donnait rendez-vous, mercredi matin, à un public spécifique, lors d’une projection très immersive sur le monde du handicap…

 

AUXERRE : Il n’était pas question de visionner les énièmes péripéties de l’un des innombrables personnages, issus du catalogue « Marvel » ou de découvrir en avant-première, et en guise de délicieuse confiserie de Noël, le nouvel épisode des héros virtualisés d’« Avatar » ! Pourtant, le cadre s’y prêtait remarquablement bien, en substance. A l’instar de la date, fleurant bon le calendrier de l’Avent à ouvrir dès le lendemain…

De confortables fauteuils offrant une excellente assise dans l’une des salles du complexe CGR – le cinéma d’Auxerre pour les non-initiés ! -, un écran super dimensionné plongeant le regard des spectateurs au cœur de l’action, le son Dolby à la résonance acoustique si extraordinaire, l’atmosphère sympathique d’une salle bien remplie comme lors d’une projection de l’un des fleurons du septième art où il ne manquait finalement que les pop-corn : bref, la CPAM de l’Yonne faisait relâche avec ses moyens de communication traditionnels, invitant un public, ciblé parmi les milieux associatifs sanitaires, et la presse, à une séance cinématographique, sans doute chargée en émotivité et en liquide lacrymal à répandre sur les joues des plus sensibles d’entre nous…

 

Les préjugés et le regard cruel des autres…

 

Trente-deux minutes et quelques bribes de témoignages en sus, extraits d’un autre film. Un chiffre qui correspond à la durée du moyen métrage – il a été conçu en 2015, on y aperçoit d’ailleurs le regretté secrétaire général des Nations Unies, l’Egyptien Boutros BOUTROS-GHALI, personnage charismatique au grand cœur et d’une rare tolérance y répondre à une interview – devant être présenté en guise de support introductif à l’intervention d’un orateur hors pair et au ton décalé mais d’un grand supplément d’âme, Pascal JACOB. Nous y reviendrons dans un autre article.

« Même pas peur ! ». Un titre à la sémantique enfantine qui ferait presque sourire si le sujet abordé n’y était pas aussi sérieux et grave. Celui des préjugés et du regard des autres. De la peur, aussi. Dur, impitoyable, cruel, remuant les consciences et les âmes – c’était le but avoué, non ? – et traduisant l’inéluctable réalité vécue par celles et ceux qui en tiennent la vedette bien malgré eux : des handicapés.

Que nenni ! Des « personnes » handicapées, car comme le mentionnera l’un des témoins de ce film qui est loin d’être une simple fiction : « nous sommes des personnes avant tout, bien avant d’être des handicapés ».

 

 

 

Une déchirure qui transperce le cœur : le jugement d’autrui…

 

Les images s’enchaînent. Regard d’enfants sur le monde des invalides et les fameuses différences. Avec son lot de situations cocasses : un garçonnet intrigué par une personne se mouvant dans un fauteuil roulant qui s’installe in fine sur ses genoux pour faire un petit tour comme s’il était à bord d’un manège. L’idéal pour faire tomber les préjugés et vaincre la peur de l’autre. Un zeste d’humour salvateur qui déride la salle. Ouf ! Elle en a besoin. Il est vrai que certaines images, certains commentaires nous hérissent le poil.

« Les regards des gens sur mon handicap sont autant de déchirures qui me transpercent le cœur… ». Le jeune homme qui se livre à cœur ouvert face caméra affiche une mine triste. On le sent bouleverser par tant d’injustice, tant de coups du sort. C’est vrai : il n’a pas choisi de vivre avec ce statut qui lui colle à la peau de personne victime d’un handicap…

Les spectateurs s’enfoncent davantage dans leurs fauteuils. Pourtant, le réalisateur – les réalisateurs devrait-on dire car ils sont au nombre de trois avec Adrien JOUSSERANDOT, Nelson CASTRO et Pascal JACOB, lui-même qui en écrira le scénario - ne livre pas de messages où le pathos fleurirait de séquence en séquence. Juste la réalité ordinaire d’une existence malmenée par le destin.

 

 

L’humain s’enrichit des différences des autres…

 

Commande de l’Elysée, au temps de François HOLLANDE, dans le cadre de la Conférence nationale du handicap (CNH), ce moyen métrage est porté par l’association HANDIDACTIQUE qui n’en est pas à une réalisation visuelle près.

C’est la première fois qu’il est projeté dans l’antre cinématographique auxerrois.

Interrogé dans son vaste bureau entouré de somptueux ouvrages, le créateur des Centres d’action médico-social précoce (CAMSP), Roger SALBREUX résume tout à la lumière de cette introspection vers l’altruisme et la compréhension de l’autre d’une phrase tellement riche : « l’humain s’enrichit des différences des autres… ».

Installée parmi les premiers rangs, Maryline SAINT-ANTONIN, adjointe à la Ville d’Auxerre en charge de la Santé et de la Solidarité, a le regard qui pétille. En sa qualité de médecin, aussi, son regard est intéressé.

Que dire, après une telle projection qui a un rôle de tolérance pédagogique que bon nombre d’écoles, d’entreprises, d’associations mais aussi de particuliers devraient au moins avoir visionné une fois dans sa vie !

 

 

Non loin de l’élue communautaire, la vice-présidente du Conseil départemental Catherine MAUDET – elle est aussi présidente de la CDAPH - livre ses impressions en ne montrant pas trop son bouleversement : « il est important de poser des jalons dans l’Yonne et préparer davantage les médecins sur le champ du handicap… ».

Et d’ajouter, preuve à l’appui, l’ouverture d’une classe préparatoire aux études de médecine, initiée par son collègue Gilles PIRMAN, sur notre territoire.

« On devrait tous se sentir bien dans une salle de cinéma », proclamait la petite bande annonce liminaire de « Ciné Ma Différence » avant la projection.

Visiblement, et avant que Pascal JACOB, président de la « Charte Romain Jacob », honorant ainsi la mémoire de son fils trop tôt disparu, ne recueille les impressions à chaud du public, c’est le sentiment qui prédominait dans cette salle auxerroise bien garnie (plus de cent-vingt personnes) et émue.

Une charte soutenue et validée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie en France comme le confirmera Gilles BROSSARD, directeur de l’entité icaunaise, et l’UGECAM Bourgogne Franche-Comté, organe assurant la gestion d’une vingtaine de structures sanitaires et médico-sociales, représenté par son directeur général, Christophe ALLIGIER.

Une séance si particulière qui ne pourra plus jamais laisser ces spectateurs indifférents à la cause du handicap…

 

Thierry BRET

 

 


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A la fois philosophe, essayiste et romancier, Gaspard KOENIG était l’invité des « Conversations d’automne » à l’Abbaye Saint-Germain pour une soirée débat sur le thème : « Et si on en finissait avec l’élection présidentielle ? ». La source à ses yeux d’une impossibilité à réformer le pays, du fait d’une personnalisation extrême du pouvoir, rendu omnipotent, sans pour autant gagner en efficacité…

 

AUXERRE : Pour en finir avec l’élection présidentielle au suffrage universel direct, le mieux n’est-il pas de tenter sa chance et s’y présenter ? Un paradoxe que Gaspard KOENIG assume tout à fait, expliquant avoir voulu ainsi modifier les choses de l’intérieur.

Mais au final, sa campagne 2022 fut vite avortée, faute d’avoir pu réunir les 500 parrainages nécessaires. Un échec relatif qui a conforté le philosophe dans son idée que les médias et institutions poussent à une telle personnalisation de la fonction suprême. Il y voit même une source d’inquiétude, s’inspirant pour cela des propos attribués à son « grand maître », Alexis de TOCQUEVILLE, pour qui l’élection présidentielle « plongeait le pays dans une crise permanente, avant, pendant et après l’élection… ».

Avec le sentiment d’un pays jacobin où l’Etat se méfierait de ses citoyens : « je trouve cela un peu humiliant de devoir voter entre plusieurs noms pour, au final, devoir choisir un pouvoir exécutif dont la définition est de priver de liberté. Le fait d’élire un homme plutôt que de voter pour ses idées est quelque part une perversion, une régression de notre démocratie… ».

 

Le suffrage universel direct, une sorte de plébiscite « bonapartiste »…

 

Dans le collimateur du « philosophe vagabond » comme il aime se baptiser, le référendum de 1962, appelant à réviser la Constitution pour renforcer la prépondérance présidentielle en faisant élire le chef de l’Etat au suffrage universel direct. La victoire d’alors du « oui », avec près de 62 % des suffrages exprimés ne bouleverse pas ses convictions, y voyant même une sorte de « plébiscite bonapartiste » dont l’Histoire est là pour rappeler les dérives dictatoriales pouvant en découler.

Une forme de « coup d’état permanent » que dénonçait aussi en son temps François MITTERRAND, principal adversaire d’alors du Général, avant de devenir deux décennies plus tard l’un de ses successeurs. Un type de suffrage selon Gaspard KOENIG, « qui apparaissait complètement aberrant aux pères fondateurs de nos démocraties des lumières, mais devenu aujourd’hui universel et comme une évidence… ».

Se refusant à accepter le principe de l’idée d’une « rencontre d’un homme et d’un peuple », selon la formule attribuée à l’homme du 18 juin: « je n’aime pas parler de peuple, mais de citoyens. Je n’aime pas parler d’incarnation, mais d’assemblées délibératives, où l’on redonne à chacun sa particularité, sa singularité et son identité en tant qu’individu capable de décisions… ».

 

 

La création d’un mouvement politique, « Simple » pour retourner aux fondamentaux…

 

C’est dans cet esprit qu’il a fondé l’an dernier le mouvement politique « Simple », avec l’objectif d’une réduction drastique du nombre de normes législatives et règlementaires rythmant la vie du pays, pour mieux l’ancrer dans les enjeux d’aujourd’hui.

Un pays, où « l’on accorde beaucoup plus de place à la disparité, à la variété, aux coutumes locales, à la démocratie d’en bas… ».

Prônant notamment de redonner des compétences élargies aux communes, en les assortissant de responsabilités réelles, à commencer par le pouvoir fiscal. Un message qui n’est pas sans rappeler ceux entendus il y a quatre ans sur tous les ronds-points de France, alors rhabillés de jaune…

Avec en guise de conclusion cette ultime pique à l’encontre du régime présidentiel : « nous élisons des gens sans charisme, des gens qui seraient des politiciens sympathiques de la IVème République, mais que cette fonction, le décorum qui va avec, la fascination qui s’en dégage, en font des présidents qui ensuite, entretiennent avec les citoyens des rapports malsains de domination et de distance, que l’on ne retrouve pas dans d’autres démocraties… ».

Toute ressemblance avec des personnages existants, étant bien sûr, purement fortuite !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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