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« Tel Sisyphe, le rocher que je devais porter en haut de la montagne était trop lourd… ». Confronté, adolescent, aux moqueries cruelles et stupides De l’environnement scolaire, pris en grippe par les enseignants parce que revendiquant sa « différence », c’est entre joies, pleurs et doutes que l’élu de l’opposition auxerroise a noirci les lignes de ce premier ouvrage. Sans colère ni esprit de revanche, mais dans l’espoir d’un avenir meilleur. Un avenir qui lui permet aujourd’hui de vivre pleinement son engagement en politique et une existence professionnelle épanouie…

 

AUXERRE: « Il était une fois, ma vie ; il était une fois, ma ville ». La ligne d’accroche résume à la perfection ce travail épistolaire inattendu mais plutôt bien fourni en anecdotes et détails par l’une des personnalités politiques de l’Auxerrois qui ne pratique pas la langue de bois d’ordinaire en séances publiques.

Un personnage, encore jeune dans ce long apprentissage de la vie politique, qui est peut-être clivant et inflexible lors de ses prises de parole mais qui veut démontrer son total attachement à sa ville dont il veut être un ardent défenseur des intérêts. Au nom de ses concitoyens qui l’ont élu.

Un livre de cent-cinquante pages, édité à compte d’auteur, que le trentenaire dévoilera officiellement en séance de dédicaces, ce samedi 26 novembre, à la librairie « Obliques » à Auxerre, en cours de journée. Un moment capital pour lui où il n’a pas hésité à se mettre à nu…sans fioritures

Un livre vérité. Permettant à son auteur de briser l’armure, de casser les codes, de franchir le Rubicon en ouvrant son cœur, son âme et peut-être même davantage, son aura, pour ce catholique, né dans une famille modeste et mais très aimante.  

L’ouvrage lui permet de se raconter, aussi, en toute intimité et avec pudeur, depuis sa prime enfance, en passant par une adolescente difficile et malheureuse au contact des autres, jusqu’à ce mois de mars 2020 où s’achève par un épilogue marquant, cette confession sans fard. Un ouvrage qui est rempli d’émotion.   

 

Une introspection profonde où le mal-être est à fleur de peau…

      

« Trente ans, l’âge mûr » chantait si bien Alain SOUCHON en 1978 qui se désolait de voir apparaître dans la glace de sa salle de bains les premières pattes d’oie au coin des yeux, signes annonciateurs de la vieillesse ennemie ! Mais, ici, point de cheveux blancs ou de calvitie naissante dans l’ouvrage rédigé de la griffe de Rémi PROU-MELINE. Au contraire, il y a de la reconnaissance en ce bel âge de 30 ans, où il est temps de tout dire. A cœur ouvert !

Il aura fallu plusieurs épisodes de confinement, insupportable épreuve de privation de libertés – le rédacteur la revendique à fleur de peau dans son quotidien ! – pour que germe dans sa tête l’ébauche de ce bouquin autobiographique.

Une introspection profonde, expliquant les valeurs intrinsèques qui l’ont aidé à tenir à la vie après de douloureuses expériences issues de la relation à l’autre. L’homme est un prédateur pour l’homme, c’est bien connu. L’auteur de ces lignes en a croisé quelques-uns, au masculin comme au féminin, au fil de sa jeune existence dans différents univers, notamment en milieu scolaire. Un monde cruel, impitoyable, dur, intolérant…où les choses se cachent et ne se disent pas. La peur du quand dira-t-on, camouflet à la bien-pensance…

A l’évocation de cette délicate période, le garçon, sensible, se trouble, pâlit quelque peu et essuie même deux ou trois larmes qui lui viennent facilement dans la prunelle de ses yeux, avant qu’elles ne coulent sous ses paupières.

On sent de la souffrance mise à vif sur le derme, un mal-être insurmontable que ce livre – un exutoire épistolaire, en vérité – permet de contenir. Sommes-nous tout près de la confession ?

 

Ne jamais reculer face à l’adversité et demeurer volontaire…

 

« Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, précise l’adage. Et pourtant, cela procure un bien fou de balancer librement sur le papier le trop plein d’émotion que l’on a sur le cœur afin de se sentir plus léger pour continuer le chemin.

Loin de la polémique, absolument inclassable dans la catégorie du livre politique même si plusieurs chapitres se consacrent à la vision du jeune homme sur la ville d’Auxerre et ses évolutions, « Réservoir de vie » dégouline de moments d’espérance, prouvant qu’il faut savoir se battre et faire face aux épreuves parfois implacables que peut nous infliger notre parcours terrestre.  

En somme, c’est un livre fort par le choix de ses thèmes, ses locutions et ses mots, un opus pour signifier à ses lecteurs qu’il ne faut jamais reculer face à l’adversité et rester pugnace, quoique qu’il advienne.

Un de ces ouvrages qu’il faut avoir lu pour reprendre confiance en soi, offrant même de judicieuses clés pour un avenir meilleur.

Il faut s’imprégner aussi des deux préambules, narrés tout en finesse et délicatesse par l’auteur qui ouvrent cet opuscule. Il y a celui adressé à son père, disparu il y a peu. Emouvant et triste. « Perdre son père, c’est perdre une partie de soi…Papa, je t’aime et tu me manques… ».

Que dire de la lettre écrite à l’intention de ses deux neveux, âgés de trois et huit ans. « Je n’aurai jamais d’enfants car je ne souhaite pas qu’ils endurent ce que j’ai pu vivre dans ma jeunesse : un traumatisme, même si je suis convaincu que vous connaîtrez une existence merveilleuse… ». Un choix irréversible ?

Des phrases qui mettent des bleus à l’âme et qui permettent de mieux comprendre qui se cache véritablement derrière la vêture de Rémi PROU-MELINE, trublion parfois dérangeant et détesté de la sphère publique locale – les insultes récurrentes qui tombent comme à Gravelotte sur les réseaux sociaux l’attestent et dont il fait fi en les ignorant – et comment il fonctionne réellement dans ce quotidien curieux que l’on appelle civilisé et moderne, fait de haine, d’incivilité et de violence.

Plus qu’une mise à nu retraçant le parcours de vie chaotique et en souffrance de son auteur, cet ouvrage à ligne ouverte veut rétablir la vérité – les vérités – en l’auréolant de lumière pour mieux combattre les ténèbres…Celles de ce monde dont il est urgent de revoir la copie...

 

 

En savoir plus :

Séance de dédicaces de Rémi PROU-MELINE

Librairie Obliques à Auxerre

Le samedi 26 novembre 2022

De 11h à 13h et de 14h à 18 h

Ouvrage : « Réservoir de vie »

Vendu à 15 euros.

 

Thierry BRET

 


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L’équilibre entre ce qui relève de la sphère privée ou de la chose publique ne cesse d’évoluer, tant les frontières sont mouvantes. La « peopolisation » du monde politique en est un exemple marquant depuis plusieurs années. Comme l’est, la mainmise des réseaux sociaux sur notre quotidien. Un sujet d’importance que le conseil scientifique du Cercle Condorcet Auxerrois a choisi pour trame de ses travaux cette année. Avec pas moins de onze tables rondes au programme….

AUXERRE : Comme à l’accoutumée, il y a eu un plateau de choix pour les animer, parmi lesquels nombre d’intervenants de renom, qu’il s’agisse de l’historienne Michelle PERROT, de la journaliste et réalisatrice Mireille DUMAS, de la romancière Carole MARTINEZ, du politologue Pascal PERRINEAU ou bien encore de l’ethnologue Pascal DIBIE, aux attaches départementales bien connues.  

Avant même la première table ronde de la matinée, les discours introductifs ont donné le ton, rappelant combien l’instrumentalisation de la vie privée pouvait fragiliser la vie publique.

L’adjointe à la Ville d’Auxerre en charge de la Culture, Céline BÄHR s’interroge : « comment concilier dans nos démocraties le respect de ce qui est indéniable et l’exigence de transparence ? Comment trouver un équilibre qui garantisse à la fois les libertés de l’individu et celle des citoyens… ? ».

Glosant sur les dérives, en la matière, du politique au travers d’exemples récents : « le rendez-vous galant à Disneyland, le divorce annoncé sur un plateau télé, l’écart de conduite en scooter n’ont pas redoré le blason de la fonction présidentielle… ! ».

 

 

A la recherche du quart d’heure de célébrité dans les médias…

 

Même constat pour la Conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA : « privé de plus en plus de son aura, de ses attributs et de ses pouvoirs, l’homme politique croit nécessaire pour acquérir une valeur symbolique, de performer dans les médias, d’incarner une histoire dans laquelle il connecte à la fois des éléments de sa vie privée et de sa vie publique… ».

Dénonçant au passage le rôle joué dans cette porosité entre vie privée et vie publique, par la télévision au travers des premières émissions de télé réalité, repris depuis, via Internet et les réseaux sociaux : « on souhaite tous notre quart d’heure de célébrité, comme disait Andy WARHOL, mais cette célébrité a un prix et tous ne peuvent pas l’assumer, car on sait que s’exposer, c’est aussi se mettre en danger… ».

Dévoiler son intimité sous les feux des projecteurs n’est pas anodin car il est de plus en plus difficile d’en conserver le mystère face aux outils de communication désormais sans limites : « je n’ai jamais compris ce besoin de raconter sa vie dans les médias, c’est fascinant, mais c’est aussi effrayant… ».

 


Une frontière de plus en plus ténue qui pose aussi le problème de l’aspect mercantile des choses, rappelle Valentine ZUBER, présidente du Conseil scientifique des Entretiens : « à travers des méthodes commerciales plus ou moins encadrées, ce phénomène d’exposition de soi pose de réelles questions car il existe aujourd’hui toute une économie liée à cette publicisation de l’espace privé… ».

Notamment au travers du rôle de plus en plus prégnant joué auprès des plus jeunes par les influenceuses et influenceurs de tous horizons.

 

Protéger et accompagner cette école laïque et publique, le joyau de tous…

 

Les Entretiens d’Auxerre accueillaient cette année, et pour la première fois, une classe d’élève du lycée Fourier qui, après avoir travaillé en amont avec leurs enseignants sur le thème retenu autour d’un programme spécifique, ont planché en ateliers et échangé avec un certain nombre d’intervenants, le temps de la manifestation.

Une belle manière de renforcer la relation avec un public plus jeune, rappelle le président du Cercle Condorcet Auxerrois, Sylvain JOLITON, qui en souligne toute l’importance : « nous pensons que notre école publique, laïque, il faut la protéger, l’accompagner quand on peut le faire et surtout, il faut la choyer. Cette école laïque et publique à laquelle on tient tant, est précieuse et c’est notre joyau à tous… ».

 Concluant dans un sourire, face à un parterre où les cheveux blancs sont la norme : « vous comprenez pourquoi d’un seul coup, nous rajeunissons… ! ».   

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Au-delà de son originalité, le visuel de l’affiche officielle, annonciatrice de l’évènement, est très évocateur. Plantée dans le terreau local, la petite graine pousse gaillardement et s’élève resplendissante sous une cloche de verre, identifiée à une ampoule. Le fruit d’une réflexion, en effet. Celle qui titille les esprits des organisateurs de ces « Rencontres icaunaises en synergie » où l’intelligence collective – une réalité dans l’Yonne ? – sera bel et bien présente au rendez-vous…

 

AUXERRE : Il faut faire fi de la sinistrose et de la morosité ambiante qui contaminent progressivement l’ensemble des strates sociétales de ce pays. En se tournant vers les initiatives locales, de celles dont on ne parle jamais ou si peu dans les médias, véritables sources de jouvence et grand bol d’air frais dont nos concitoyens ont grandement besoin pour respirer l’air à plein poumon ! Surtout au plan entrepreneurial !

Un peu comme cette jeune pousse qui bénéficie d’un excellent socle pour prendre racine – le terreau qui devient le terroir, le nôtre peut-être ? – et de cette lumière (l’ampoule protectrice) qui en favorise la croissance avant qu’elle ne bourgeonne avec davantage d’amplitude…

Celles et ceux qui ont imaginé l’affiche de ces premières « Rencontres L’Yonne en Synergie » ont eu le nez fin, en étant très inspirés graphiquement. Car, finalement, tout est ici résumé de manière très symbolique dans ce visuel. Le terroir de l’Yonne avec la terre, le végétal qui s’élève vers le ciel en incarnant toutes ces initiatives entrepreneuriales, associatives ou collectives dont il faut découvrir la moindre des nervures, la lumière, enfin, qui est faite autour de ces différents concepts ayant plus que le mérite d’exister parce que originaux, insolites, différents, remarquables, novateurs…

 

Six thématiques au centre des interrogations…

 

A la manœuvre, il y a la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux. Une structure associative devenue référente sur le bassin de l’Auxerrois – et même à l’échelle départementale – qui agit en faveur de la dynamique territoriale. Se voulant être un fédérateur concret d’idées, de prises de  décision applicables, d’incubateur à l’attractivité, le terme devenu modal dans bien des cénacles.     

De quoi s’agit-il précisément avec ces « Rencontres », premières du nom ? D’un prétexte bienveillant et légitime pour se poser de véritables questions sociétales dont celle-ci : « comment des initiatives locales, s’appuyant sur une dynamique citoyenne d’acteurs en synergie peuvent accompagner l’adaptation du territoire face aux enjeux climatiques, économiques et sociaux ? ».

Pour éclairer les lanternes et apporter des réponses précises, des représentants d’associations, de collectivités, de chambres consulaires, d’entreprises se succèderont sur l’estrade de l’amphithéâtre de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne à Auxerre à grand renfort de témoignages vibrants et vivants, forgés sur leurs propres expériences et vécus professionnels.

 

 

Six thématiques auront retenu l’intérêt des organisateurs de ce rendez-vous automnal, à savoir les membres de la Commission économique de ladite association porteuse de l’évènementiel. Une Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux qui a pris un virage à 190° il y a plusieurs années sur son mode opératoire en y intégrant la dimension économique profitable à tous. Que l’on soit investisseurs, entrepreneurs, acteurs, étudiants…Le cœur de cible de ce copieux menu à déguster sans modération tout l’après-midi de ce jeudi 01er décembre.

Santé et bien-vivre en société, environnement avec l’analyse des écosystèmes économiques et collaboratifs, agriculture – l’Yonne est un territoire agricole et viticole d’importance qui doit faire face aux enjeux du climat -, innovation et technologie via les filières de pointe, tourisme durable et culture, mobilité et transport à l’heure où l’Yonne bascule vers l’avenir grâce à la ressource hydrogène seront autant d’items abordés par une douzaine d’intervenants issus du cru.

 

Deux spécialistes de renommée hexagonale pour éclairer les débats…

 

On notera la présence de deux conférenciers ayant pour mission d’éclairer les débats et de réaliser la synthèse de ces échanges : Jacques BREGEON, docteur d’Etat ès Sciences et fondateur d’AR NEVEZ – ce spécialiste des compétences collectives et territoriales évoquera le développement durable et l’action intergénérationnelle à promouvoir – et Charlotte DU PAYRAT, consultante, formatrice et experte de l’intelligence collective en entreprise, à la tête de la structure VECDAS Conseil.

Plusieurs élus du territoire assisteront également à ces travaux, ouverts au grand public. Un colloque qui ne s’adresse pas uniquement aux habitants de l’Auxerrois. La perception de l’intelligence collective, déclinée à l’échelle d’un territoire, nous concerne tous, c’est une évidence !

 

En savoir plus :

 

Les « Rencontres L’Yonne en Synergie »

Organisées par la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux,

Le jeudi 01er décembre 2022 de 13h30 à 19 heures.

Amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment à Auxerre

32 Rue de l’Ocrerie

Inscriptions à 10 euros, gratuit pour les étudiants.

Tel : 03.86.51.75.97.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Programme sur : https://jumelages-francophonie.com/

Thierry BRET

 


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Il s’appelait « Alexandre DETHOU ». L’un des trois sites éducatifs composant un curieux triptyque, celui qui était propre au collège de Puisaye. Une infrastructure, éclatée en différents endroits dont l’un de ses éléments était implanté depuis 1977 sur la localité de Bléneau. Les portes de cet établissement seront closes de manière définitive à la rentrée 2023. Une fermeture qui n’est pas une surprise en soi. Puisque la délibération du Conseil départemental, allant dans ce sens, avait été votée le 12 avril 2019…

 

AUXERRE : Il le répètera à maintes reprises durant ses propos liminaires, prétextes à cette rencontre clarificatrice avec la presse. Avec une certaine instance, dans le but évident de dédramatiser une situation inéluctable qui aura été anticipée suffisamment en amont, depuis avril 2019, par l’organe institutionnel.

L’annonce faite par le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD est tout, sauf une « réelle surprise ».

Seul, à ses yeux et à ceux des élus qui ont soutenu ce choix stratégique sans doute cornélien – la fermeture définitive d’un établissement pédagogique ne se réalise jamais de gaîté de cœur, on s’en doute ! –, ne compte dans cette affaire que « l’intérêt des enfants scolarisés et la qualité de l’enseignement reçu ».

L’une des antennes de ce curieux collège de Puisaye, réparti sur différents sites, au nombre de trois – Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Bléneau -, ne sera plus opérationnelle à l’automne 2023. Elle accueillait jusque-là plus de 120 élèves, des collégiens du cru mais aussi des alentours qui y voyaient une qualité d’accueil et d’accompagnement scolaire s’amenuiser au fil du temps.

La vétusté des lieux – l’édifice date de 1977 - aura donc eu raison de sa survie. Un constat moins brutal et moins soudain qu’aura connu le collège Bienvenu-Martin à Auxerre où des morceaux de gravats pouvaient à tout moment se détacher des murs et des plafonds, en blessant élèves et enseignants qui se seraient trouvés en dessous…

 

 

Des millions d’euros consentis par le Département à l’amélioration des collèges…

 

Sans doute ce syndrome de l’incident imprévisible aux lourdes conséquences humaines aura pesé dans la balance de cette prise de décision irrévocable. Avant qu’il ne soit trop tard, il fallait donc agir vite. Certes, l’optique de remettre en état de réhabilitation l’édifice défectueux existait. Trop long – les travaux hypothétiques se seraient étalés sur un delta de trois ans -, trop coûteux (une estimation de 6 millions d’euros sans de réelle certitude sur le renforcement de l’existant), pour finalement trop peu d’élèves concernés ? La chute démographique – elle ne se cantonne malheureusement pas à la seule Puisaye mais touche l’ensemble de l’Yonne, voire de la Bourgogne Franche-Comté – était aussi un élément à prendre en considération dans ce projet de rénovation aux contours irréalisables.

De cela, l’exécutif départemental ne voulait pas. Surtout avec la perte annuelle de 400 élèves par an ! Cela ne signifie nullement que le Département qui possède la compétence dans la gestion de la vie des scolaires dans l’Yonne (les collèges, notamment) n’a pas injecté des ressources financières destinées à l’amélioration de ces établissements. Une enveloppe de 22 millions d’euros cette année, soit-dit en passant !

Quant au projet de réhabilitation sur la mandature, il s’élève à cent millions d’euros. Dont 40 millions d’euros sont consentis aux aménagements imposés par les économies énergétiques à réaliser dans les collèges. Cerise sur le gâteau : le parc informatique a bénéficié depuis deux saisons d’une manne financière qui n’a rien de providentielle de 2,5 millions d’euros.

« On n’a pas à rougir de notre politique en matière d’éducation, lâchera Patrick GENDRAUD aux journalistes venus l’interroger après l’annonce de cette décision, un président qui comprend toutefois les inquiétudes et l’émoi des élus de Puisaye et des familles, devant cette fermeture.

L’annexe du collège devrait être démolie ultérieurement. Le maire de Bléneau ayant déjà quelques projets de remplacement sur le site.

 

 

Une nouvelle sectorisation au nom de la mutualisation…

 

Quant à la nouvelle carte scolaire, refondue, elle sera soumise à l’approbation de l’assemblée départementale au printemps, sans doute au mois de mars, selon son président. Lors de la prochaine séance plénière de ce vendredi 18 novembre, le sujet sera naturellement évoqué.

« Ce qui importe, ajouta le président du Conseil départemental, c’est d’éviter d’allonger la durée de transport des élèves qui seront réaffectés sur les deux autres infrastructures du collège de Puisaye (Saint-Sauveur-en-Puisaye et Saint-Fargeau), mais pas seulement. Certains de ces élèves rejoindront aussi les effectifs des établissements de Toucy et de Charny-Orée-de-Puisaye, au nom du principe de la mutualisation… ».

Un découpage sectoriel pour les 125 collégiens concernés, à partir de septembre qui ne doit rien au hasard ni à une logique arithmétique de la calculette. Avec le concours de la Région, de nouveaux circuits de transport scolaire seront également mis en place, afin de répondre aux nouveaux besoins des familles.  

« On assumera notre devoir, précisa Patrick GENDRAUD, tant pour la logistique en matière de transport que pour l’offre de restauration. L’intérêt des enfants,  j’insiste, sera notre seul guide. L’essentiel est d’optimiser le bien faire… ».

La constitution d’un comité de pilotage, accueillant les élus de  l’exécutif départemental (Isabelle FROMENT-MEURICE, Gilles ABRY, Grégory DORTE, Patrick GENDRAUD) ainsi que les élus municipaux des communes concernées par ces bouleversements, correspond à une volonté de suivre de très près le moindre détail de ce nouveau schéma de sectorisation en phase de construction.

La situation a été exposée aux personnels et aux élus du canton le 10 novembre dernier. Lors de cette conférence de presse, le directeur académique des services départementaux de l’Education Nationale Vincent AUBER a approuvé les décisions prises par le Département sur ce dossier. « Une institution dont les efforts en la matière pour solutionner au mieux ces problématiques sont louables… ».

 

Thierry BRET

 

 


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Affluence record pour les membres de la communauté des Positives Entreprises, chère à la chambre consulaire départementale. Ce sont en effet plus de soixante-dix entrepreneurs et encadrants qui ont profité de ce trente-et-unième brunch pour satisfaire leur curiosité autour d’une ressource énergétique dont on nous parle quasiment à longueur de journée en Bourgogne Franche-Comté et dans l’Auxerrois, l’hydrogène !

 

AUXERRE : Voilà une trente-et-unième édition des fameux « brunchs » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne qui ne manque pas d’air ! Une découverte de la station de production et de distribution d’hydrogène, implantée au nord-est d’Auxerre, non loin de la Pépinière d’entreprises.

La première de ces réalisations en France qui est opérationnelle depuis l’automne 2021. Une présence symbolique qui traduit l’engagement des territoires de la Bourgogne Franche-Comté à développer coûte que coûte cette ressource énergétique ayant des applications tant dans la mobilité – c’est le cas dans l’Auxerrois avec l’alimentation des transports collectifs dont cinq bus du réseau LEO – que sur le parc immobilier collectif, voire entrepreneurial.

 

Une fabrication d’hydrogène assurée par de l’électricité propre…

 

Exploité par HYNAMICS, l’une des nombreuses filiales du groupe EDF, le site auxerrois baptisé astucieusement « AuxHyGen » a été inauguré le 13 octobre 2021 en grande pompe. On se souvient de cet évènement qui fut largement relayé dans les colonnes des médias de France et de Navarre. Auxerre devenait ce jour-là le point de convergence hexagonal de l’intérêt porté à la ressource énergétique, symbolisant l’avenir.

Sur le site, il se produit de l’hydrogène vert par le procédé de l’électrolyse. Un processus de fabrication qualifié de « propre » qui ne rejette que de l’eau et de l’oxygène, et surtout n’émet aucune nuisance sonore. Ce qui aurait pu inquiéter légitimement les riverains. D’autant que cet hydrogène bénéficie d’une électricité 100 % énergie renouvelable obtenue à partir de parcs éoliens, de panneaux photovoltaïques, voire des barrages installés dans le Morvan.

 

 

D’une puissance d’un Mégawatt, l’électrolyseur assure la production de 400 kg d’hydrogène journalier. Une quantité suffisante pour alimenter en les rechargeant les cinq bus du réseau urbain LEO qui sont exploités par TRANSDEV.

Auxerre n’est d’ailleurs plus la seule ville de la contrée régionale à profiter de ce site novateur. Belfort, un territoire déjà très avancé dans l’exploitation de l’hydrogène depuis de nombreuses années, inaugure cette semaine sa propre station de production et de distribution, à l’identique de celle de la capitale de l’Yonne.

Les perspectives en termes d’emplois ne sont pas négligeables autour de cette ressource novatrice dans ses usages du quotidien : on évoque la possibilité de 150 000 emplois créés dans la filière à horizon 2050.

 

 

L’équivalent budgétaire du centre de formation de l’AJA pour ériger la station !

 

Responsable du développement territorial H2 Grand Est et Bourgogne Franche-Comté HYNAMICS, Philippe FOLLET assurait la visite de l’endroit qui n’est in fine guère photogénique.

Toutefois, les informations qu’il devait délivrées, notamment sur les coûts de conception d’une telle station – dix millions d’euros, soit l’équivalent du centre de formation de l’AJ Auxerre plaisanta l’un des visiteurs ! – titillèrent les esprits.

Idem lorsque l’orateur annonça le prix d’acquisition d’un bus à hydrogène (de l’ordre de 600 000 euros environ) comparé à celui d’un bus propulsé de manière thermique à partir du diesel, soit 200 000 euros.

Malgré les aides européennes et nationales qui viennent soutenir ces projets de transition écologique, pourtant ô combien nécessaire pour la sauvegarde de la planète et de ses écosystèmes, il en coûtera 30 % plus cher pour circuler collectivement à l’avenir qu’avec les motorisations précédentes utilisant l’énergie fossile. Mais, la préservation de notre environnement et de notre santé ne le mériterait-il pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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