Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Cela devient une habitude. Presque un rituel que l’on doit sans doute à la proximité de la capitale hexagonale où siège le représentant suprême de l’instance au cube jaune. Mais, aussi, des liens en étroites osmoses qui existent depuis si longtemps entre les fédérations de Bourgogne Franche-Comté et de l’Ile-de-France. D’ailleurs, la FNAIM de l’Yonne n’appartenait-elle pas aux deux structures, il fut un temps ? Pour son second déplacement par chez nous – l’an passé, l’assemblée générale se déroulait à Joigny -, le président national de la FNAIM Loïc CANTIN a trouvé un cadre dynamique et sportif qui lui correspondait bien : le complexe de l’AJ Auxerre. Pour y dévoiler des messages pas franchement encourageants pour la filière…

 

AUXERRE : Toujours très accessible, le président de la FNAIM, Loïc CANTIN ! Un petit verre de chablis à la main, l’argument idéal pour mieux l’accueillir en terre icaunaise selon nos us et coutumes, le personnage affable discute avec deux de ses coreligionnaires qui parlent de la pluie et du football, le charismatique Guy BRUGGEMANN et le nouveau président régional de BFC, Christophe LESOU, venu tout exprès de Dijon pour assister à l’évènement. C’est sûr, c’est bien d’un évènement dont il s’agit et qui va se dérouler dans une poignée de minutes dans le flamboyant espace 1905 du complexe footballistique de l’Abbé Deschamps !

Ce n’est pas tous les jours, en effet, que l’on reçoit le « number one » de la puissante structure hexagonale qui a pour vocation de défendre les intérêts des professionnels de l’immobilier et de leurs clients – ils en ont bien besoin de nos jours ! -, vu par le petit bout de la lorgnette localo-locale !

On comprend donc le sourire un brin crispé de Ghislaine MOREAU, la nouvelle présidente de la structure départementale qui connaît pourtant bien les rouages de la vie institutionnelle et économique du fait de ses mandats, face à cet enjeu de poids : la tenue de sa première assemblée générale ! Et de son prélude introductif, qui prendra la forme officielle d’ici peu d’une conférence de presse où Loïc CANTIN analysera le contexte conjoncturel qui impacte la réalité du marché de l’immobilier.

Une atmosphère loin d’être lénifiante pour le monde des transactions et des négociations à date. D’autant que depuis le début de l’année, comme l’annonceraient les croupiers aux tables de la roulette dans un casino, « faites vos jeux, Mesdames, Messieurs, rien ne va plus ! ».

 

Déjà en juin, des prévisions inquiétantes sur les transactions et les prix

 

Pour autant, Loïc CANTIN n’est pas homme à se laisser abattre malgré les soubresauts de l’actualité financière et économique ! Que nenni ! Bon, il en convient : l’immobilier a connu des moments d’allégresse par le passé qui font cruellement défaut aujourd’hui. C’est sûr et ce n’est pas de chance pour les investisseurs qui aiment injecter de l’argent dans la pierre – une valeur référentielle aussi garantie que l’or pour certains de nos compatriotes -, mais qui aurait pu se douter sérieusement que le début des années 2020 ressemblerait à un véritable parcours du combattant pour celles et ceux qui se réfugient avec complaisance dans la sérénité de leurs placements ?! Avec la COVID et les confinements, les conflits d’un autre âge aux conséquences internationales, l’inflation galopante et expansionniste, la crise de l’énergie et la chute drastique du pouvoir d’achat ! Sans omettre la hausse des taux d’intérêts et la frilosité des banques à prêter, par-dessus le marché ! Bing, ça fait mal sur les calebasses !

D’ailleurs, dès ses propos liminaires face aux journalistes, Loïc CANTIN n’a eu qu’une seule cible à identifier pour tenter de faire bouger les lignes. Et redonner ainsi plus de confiance à tout un secteur en souffrance : l’Etat !

C’est clair : le gouvernement doit agir immédiatement pour faire face à la crise du logement et de l’immobilier, crise qui malheureusement ne date pas d’hier.

Déjà en juin dernier, le porte-étendard de la structure syndicale de l’immobilier faisait part de ses inquiétudes : il prévoyait une chute des transactions de 15 %, additionnée à une dégringolade au niveau des prix de dix pour cent. Un prévisionnel que redoutaient les acteurs de la filière, confrontée à la dure réalité du terrain. De quoi mettre le moral au ras des chaussettes…

 

 

 

Vu de l’Yonne, une chute de 12 % des transactions

 

Les chiffres plaident pour lui. Et ce n’est pas forcément bon signe. La capacité d’emprunt des ménages est en déliquescence du fait de cette conjoncture totalement chamboulée et imprévisible. Cela se traduit au niveau des transactions immobilières. Au 31 décembre 2023, les ventes de biens devraient se situer aux alentours des 885 000 réalisations. Bien loin du 1,2 million envisagé par tous les observateurs de la chose immobilière. La cause à tous ces maux ? L’envolée farouche des taux d’intérêt.

Ils ont progressé de un à quatre pour cent, avec une augmentation de 450 points de base en un laps de temps record. Plongeant ainsi les ménages qui souhaitaient devenir des primo-accédants au bord du précipice ; ces derniers devant remiser aux calendes grecques leurs projets !

Quant à la décélération des prix, Loïc CANTIN est on ne peut plus catégorique pour l’exercice 2024 : cela va se poursuivre. Vu de l’Yonne, et cela sera aussi confirmé par Ghislaine MOREAU, notre territoire qui a vu le nombre de ses transactions diminuer de 12 %, résiste bien mieux que d’autres départements de notre beau pays de cocagne. Toutefois, il ne faudrait pas chanter victoire trop vite par chez nous ! Bon nombre d’habitations de l’Yonne figurent dans les profondeurs des diagnostics de performance énergétique – oui, oui, le fameux DPE tellement contraignant pour certains propriétaires ! – et cela ajoute un élément supplémentaire défavorable pour ne pas aider à la revente du bien.

 

 

Les « mesurettes » du Conseil national de la Refondation Logement…

 

Prolixe, Loïc CANTIN l’aura été ! Le garçon ne regarde pas sa montre lorsqu’il donne une conférence de presse. La multiplicité des sujets, il est vrai, était presque sans limite. Vous en voulez la preuve ? Très simple lorsqu’il abordera un item qui lui tient à cœur : le CNR, soit le Conseil national de la Refondation Logement ! Là, les flèches s’abattent sur la cible comme autant de feuilles mortes, non ramassées et glissantes par jour de pluie, qui s’accumulent sur les trottoirs d’Auxerre !

En mai dernier, l’auguste comité apportait ses conclusions à la crise du logement en France, avec autant de paramètres qui étaient pourtant bien définis en amont, comme la diminution de la production sur le neuf, les aspérités aigües pour devenir tôt ou tard propriétaire de son bien ou la déconfiture observée dans le locatif qui stagne puisqu’il n’y a plus de rotation sur le marché.

« Tout ce travail pour nous livrer que des « mesurettes », plaisante avec une pointe d’amertume acidulée, le président de la FNAIM, cela nous a plongé dans une immense colère… ».

Pourtant, la FNAIM, jamais avare en préconisations, avait fait part de ses remarques avec des points très précis concernant la transférabilité et la portabilité des prêts, la réintroduction de la mesure de déduction des intérêts d’emprunt lors de l’achat d’une résidence principale, l’application de la loi PINEL envers les néophytes de l’accession, et la réduction du coût du neuf à l’acquisition, avec une compensation de l’écart de prix entre logement libre et social…

Et le président – il évoque la nécessité « d’un front commun » - en appelle à l’Etat et son nouveau ministre du logement, Patrice VERGRIETE, pour qu’ils agissent enfin dans la construction d’une véritable stratégie politique en faveur du logement en France. Un volet qui n’est pas abordé depuis des lustres !

Le chemin pour y parvenir semble parsemé d’embûches. Mais, Loïc CANTIN s’est voulu porteur d’un message d’encouragement et d’espérance fort envers la profession qui ne doit pas baisser les bras. Saluant, aussi, l’implication de la Fondation Abbé Pierre qui perpétue grâce ses actions à vouloir résoudre la problématique des sans-abri, et à optimiser l’inclusion sociale. Aux quatre coins de l’Hexagone…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il y a toujours d’agréables surprises lors du traditionnel Concours des Vins du Grand Auxerrois, accueilli dans les salles de  réception du lycée des métiers Vauban à Auxerre, cette année. D’excellentes dans les verres, parmi l’importante quantité d’échantillons de crus à déguster (263) mais aussi des plus désagréables en bouche et au nez sur certaines productions à la sélectivité un peu hasardeuses ! En revanche, la présence de Blanche LOISEAU, émérite cheffe de « Loiseau du Temps », marraine de l’évènement, fut une bénédiction !

 

AUXERRE : Elle a de l’humour à revendre, la fille de l’inoubliable Bernard ! « Etre marraine d’un concours d’une filière professionnelle – la viticulture – qui est un métier d’hommes n’est pas pour me déplaire… ».

Rires et applaudissements parmi l’assistance, à peine prononcés ces quelques mots. Banco ! La petite phrase introductive de la restauratrice, aux commandes côté cuisine du nouvel établissement à l’estampille de l’enseigne LOISEAU et cogéré avec sa sœur, Bérangère, en Bourgogne Franche-Comté (« Loiseau du Temps », inauguré au printemps dernier à Besançon) ne passera donc pas inaperçue. Elle aura eu le mérite de donner le « la » de l’énième Concours des Vins du Grand Auxerrois, concocté par le BIVB (Bureau interprofessionnel des Vins de Bourgogne) ce week-end à Auxerre. Un rendez-vous que n’aurait manqué sous aucun prétexte les aficionados de ces manifestations sympathiques mais très sérieuses où il s’agit de sélectionner que les meilleurs des productions vineuses présentées.

 

 

Une amatrice avertie mais pas une œnologue !

 

C’est en maîtresse de cérémonie que la viticultrice de Chitry, Elodie CHALMEAU, ouvrira le bal de cette manifestation gustative matinale en accueillant la marraine de l’édition 2023, une Blanche LOISEAU qui reconnaîtra avec humilité de « ne pas être une œnologue de métier mais une amatrice avertie » !

Satisfaite de participer à ce rendez-vous où furent goûter une multitude de vins de belle facture dans leur ensemble, Blanche LOISEAU reçut un accueil très chaleureux de la part des membres du jury – ils étaient soixante-trois personnes aux origines diverses et variées, entre amateurs et professionnels -, avant qu’elle ne soit intronisée parmi la Confrérie des 3 Ceps dans les règles de l’art du folklore bourguignon.

La fille cadette du regretté Bernard LOISEAU gardera un bon souvenir de cette journée, avant de repartir vers Besançon où depuis le 21 avril dernier, elle régale derrière ses fourneaux les épicuriens de la place, avec des produits typiques de son terroir de prédilection, la Bourgogne Franche-Comté.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Pour leur premier rendez-vous de l’automne, les Conversations de l’Abbaye se sont placées sous le signe de l’immortalité. En accueillant l’académicien Marc LAMBRON. A la fois romancier, essayiste et critique littéraire, mais aussi membre du Conseil d’Etat. Il fut élu le 26 juin 2014 au fauteuil de François JACOB et a régalé le public d’anecdotes savoureuses sur la vénérable institution. 

 

AUXERRE : Avec une moyenne d’âge dépassant les 70 ans, la « Vieille Dame » du quai Conti est souvent brocardée, voire critiquée. Mais, que sait-on de ses règles, de ses conventions et de ses mœurs ? C’est pour répondre à ces interrogations que les Conversations de l’Abbaye avaient convié celui qui y siège depuis près de dix ans, élu à l’âge de 57 ans, presque un « gamin », à l’échelle de l’Académie française : « comme l’immortalité est brève, autant commencer tôt… ». Le ton de la soirée était donné ! Place à l’humour et à l’esprit, pour le plus grand plaisir du public présent.

« Je vais essayer de vous dresser un portrait ethnologique des mœurs de la tribu… » Et quelle tribu ! Vieille de près de quatre siècles, après sa fondation par le cardinal de Richelieu en 1635, plus de 800 académiciens y ont trouvé fauteuil au fil des siècles. Si à sa création le plus jeune élu avait 31 ans et le doyen 53 ans, c’est à l’âge canonique de 103 ans que s’éteignit en 2022 celui qui en était le doyen, René de OBALDIA : « on peut mesurer par là l’allongement de la durée de la vie ! ». Avec d’emblée cette précision sur le fait que sa devise « d’immortelle » se rattache, non à ses illustres représentants, mais bien à l’immortalité de la langue française. Comment devenir académicien et intégrer « cette opiniâtre tribu d’éphémères immortels » selon le mot de Daniel RONDEAU (huitième fauteuil !) ? En manifester avant tout le désir et être atteint de la « fièvre verte », « pouvant se contracter à différents âges et avec des formes plus ou moins aggravées… ».

 

Un florilège de bons mots pas tous académiques !

 

Avec des profils tributaires de l’esprit du temps, comme au sortir de la Grande guerre, où les militaires furent légion : « Lyautey, Joffre, Foch, Weygand, Pétain…, c’était devenue une caserne ! ». Avec le paradoxe que ce dernier, devenu chef d’Etat en 1940, en fut à la fois membre et protecteur, avant d’en être épuré à la Libération ! A noter que depuis la mort du maréchal JUIN en 1967, plus aucun militaire ne fut élu, « o tempora, o mores »…

Si la vacance d’un fauteuil donne lieu à un deuil d’un an, les candidats ont ensuite deux mois d’ici l’élection pour se faire connaître. S’en suit pour le prétendant, une lettre personnalisée adressée à chacun des académiciens, « il faut être déférant sans être obséquieux, trouver le ton juste, pas trop de cirage, mais un peu… ». Avant une visite à leur domicile. Se faire adouber n’est pas chose facile, quand on sait qu’Alfred de VIGNY ne fut élu qu’à sa sixième candidature, Victor HUGO à sa cinquième, LAMARTINE à sa quatrième… Emile ZOLA pour sa part, se présenta 24 fois sans jamais être élu, le caractère antidreyfusard des académiciens de l’époque contribuant sans doute pour beaucoup à ce camouflet. La prudence pour recruter de nouveaux immortels est justifiée, explique d’un sourire Marc LAMBRON : « l’Académie est l’un des EHPAD les plus prestigieux de France et l’on va y vieillir ensemble, autant choisir ses camarades de travail ! ». Ce qui parfois donne lieu à de bons mots, comme ceux attribués à Valéry GISCARD d’ESTAING à propos d’un candidat : « il est suffisant, mais est-il bien nécessaire ? ». Jamais avare d’une vacherie l’ancien « accordéoniste de l’Elysée » ! Le professeur Jean BERNARD pour sa part, avait l’habitude de dire, « à l’Académie, personne ne dit ce qu’il fait, personne ne fait ce qu’il dit… ». Quant à ce ponte de la pharmacie, élu dit-on, après avoir proposé de financer sur ses deniers la rénovation des dorures de la coupole, ses petits camarades lui trouvèrent bien vite un surnom en lien avec sa profession : le « comprimé » !

 

 

« Petites vacheries » entre camarades de promotion !

 

Une fois élu, reste à choisir son épée et son costume, codifié par une ordonnance de Napoléon. Si la règle est de le faire réaliser par les plus grands couturiers et les maisons les plus illustres, certains s’en échappent, « en allant effectuer un voyage en Inde pour se faire tailler un costume au bord du Gange… ». Il n’y a pas de petites économies ! Plusieurs types d’épées : personnelles parfois, comme celle du diplomate Paul MORAND ou du polytechnicien que fut VGE, mais aussi le fruit d’un travail d’orfèvre, comme l’épée en verre du Commandant Jacques-Yves COUSTEAU ou celle dessinée par Jean COCTEAU pour Joseph KESSEL. Sa remise au nouvel académicien un an avant sa réception sous la coupole, pouvant donner lieu à des discours savoureux non dénués de quelques perfidies, comme ces mots de Jean d’ORMESSON, remettant son épée à VGE : « je suis heureux que cette circonstance te donne l’occasion de t’élever jusqu’à moi ! ».

Une petite « vacherie » pouvant s’expliquer, raconte Marc LAMBRON, par le fait  « que les deux furent parfois en légère concurrence dans le passé avec certaines dames, ça peut laisser des traces ! ».

Quant au discours de réception, lui aussi peut donner lieu à de bons mots, comme cette métaphore poétique dont usa Jean COCTEAU,  pour dire l’honneur qui lui était fait, de prendre place désormais au sein d’une « Compagnie de quarante sirènes à queue verte » avec ce commentaire amusé d’un autre immortel, « il va être déçu » !

 

La femme et ses différentes définitions : en toute lucidité !

 

Parmi les missions dévolues à l’Académie pour la défense de la langue française figure en premier lieu l’élaboration d’un dictionnaire Si la première édition date de 1694, la dernière, neuvième du nom, s’est achevée il y a quelques semaines, avec pour ultime mot, « zzz »…

Les mauvaises langues pourront toujours s’amuser que les travaux de la noble assemblée se terminent par une onomatopée désignant le sommeil ! La définition d’un même mot pouvant prendre différentes formes au fil des siècles, à l’exemple de celui de « femme », décrit comme « femelle de l’homme » en 1694, « compagne de l’homme » en 1840, « l’un des deux sexes composant le genre humain », dans l’édition de 1908 : « je pense que dans la prochaine, nous aurons, « espèce supérieure que les hommes essaient d’égaler ». Mais ce n’est que pure spéculation ! ».

Preuve s’il en est, que les académiciens en plus d’avoir de l’esprit, savent aussi manier humour et…lucidité ! Il se murmure même qu’il en sera ainsi pour l’éternité…

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est beaucoup plus qu’un simple symbole distinctif. Même si le trophée, au coloris vert et bleu, se présente de qualité optimale, côté esthétique. C’est aussi une marque de respect et de fraternité entre les peuples. Ceux d’Afrique et celui de France, où était célébrée cette cérémonie, placée sous la présidence du conseiller départemental de l’Yonne, Magloire SIOPATHIS. Edile d’une localité ivoirienne distante de 700 km d’Abidjan (Bin-Houyé), André Narcisse MEMAN a été distingué par la plus africaine des associations auxerroises, Lune d’Afrique, en faveur de la promotion du vivre ensemble…

 

AUXERRE : Dans le civil, il possède le titre d’inspecteur vérificateur principal, le maire de la commune de Côte d’Ivoire, André-Narcisse MEMAN. Bref, c’est un féru de chiffres mais aussi de lettres, qui a obtenu en octobre dernier dans son pays les félicitations officielles de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. Une institution de l’Etat.

Bref, cet inspecteur des impôts, maire de la commune de Bin-Houyé, localité aux 60 000 âmes située à la frontière avec le Libéria, aime la terre de l’Yonne et plus particulièrement sa capitale auxerroise.

Présent en Bourgogne septentrionale, il y a déjà quelques semaines pour y recevoir une distinction honorifique – le prix du bien vivre ensemble, tout un programme ! -  qui lui a été attribuée par la structure associative, accueillant des membres de la diaspora africaine mais aussi des Français, Lune d’Afrique – on connaît particulièrement bien les activités qui y sont déployées en faveur de l’égalité des droits aux femmes, la promotion du cacao et les manifestations gorgées d’exotisme et de chaleur sur fond d’actualités artistiques et culturelles -, l’élu de Côte d’Ivoire fera une nouvelle halte, vendredi dans la cité de Paul Bert, pour y rencontrer à la fois des représentants de la Commission économique de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Relations internationales. Ainsi que son compatriote, le journaliste Dieusmonde TADE, qui y séjourne depuis plusieurs années, ce dernier préside à la destinée de l’antenne hexagonale de cette Lune d’Afrique qui ne cesse de briller.

 

 

Une étape au Congrès des maires de France avec une forte délégation

 

Mais, avant de profiter de la vision champêtre du nord de la Bourgogne, André-Narcisse MEMAN durant ce prochain séjour, l’élu ivoirien aura fait étape au 105ème Congrès de l’association des Maires de France et au Salon des Collectivités, à Paris, en compagnie d’une quarantaine de maires ivoiriens, conduits par le ministre Danho PAULIN et le président de l’UVICOCI (l’Union des Villes et Communes de la Côte d’Ivoire), un organisme ayant pour raison d’être de développer des liens de solidarité et d’entraide entre les agglomérations du pays, sans omettre le développement de relations vers l’international.

Lors de son précédent séjour, André-Narcisse MEMAN avait été accueilli par le conseiller départemental et communautaire de l’Auxerrois, Magloire SIOPATHIS, avec lequel il sera entretenu longuement sur les sujets de l’environnement, du développement économique, de l’éducation et de l’amitié qui doit exister entre les peuples. Un message fort et mobilisateur, relayé également par Dominique DORENT, qui représentait la présidente de la Maison de la Francophonie et des Relations internationales, Marité CATHERIN, déjà investie sur d’autres missions ce jour-là.

Il fut également question d’économie avec sa production phare, le cacao (la Côte d’Ivoire demeure le premier producteur au monde de cette fameuse fève de cacaoyer qui une fois transformée régale les gourmands du monde entier !), mais aussi le café, et l’hévéaculture qui donne naissance, comme chacun le sait, au caoutchouc. Dans les sous-sols, s’il n’y a pas de pétrole (tiens, tiens, c’est comme en France !), certaines zones contiennent de l’or.

Lors de ce nouveau déplacement, et accompagné d’une petite délégation d’élus, André-Narcisse MEMAN fera l’objet d’un suivi médiatique avec la présence de journalistes de la RTI, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne, qui filmera le moindre de ses faits et gestes officiels aux côtés de ses amis français. Bref, un peu de lumière et de vraie chaleur dans ces relations franco-africaines qui perdurent au nom de la fraternité…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La crise sanitaire est passée par là et nombre d’interrogations se posent aujourd’hui, sur le sens même du travail et de ses différentes dimensions. Phénomène conjoncturel ou réel changement de paradigme, notamment auprès des jeunes générations ? Les « Entretiens d’Auxerre 2023 » ont donné lieu à une table ronde sur le sujet, avec pour invités, deux sociologues de renom, Jean VIARD et Roger SUE…

 

AUXERRE : Selon une enquête de la fondation Jean-Jaurès, rappelée en préambule de la table ronde par la sociologue Anne MUXEL, 42 % des salariés souhaiteraient aujourd’hui voir leur activité salariale partagée entre bureau et télétravail.

Les changements apparus dans la façon de vivre le travail, après la COVID sont bien réels, notamment auprès de tous ces « démissionnaires silencieux », qui ont fait le choix de changer de vie, en s’affranchissant du travail, privilégiant avant tout la réalisation de leur vie personnelle. Adhésion implicite aux thèses développées par Paul LAFARGUE dans son pamphlet, « Droit à la paresse ». Pour autant, se dirige-t-on vers la fin du travail, alors même, rappelle le sociologue Robert SUE, « que nous vivons dans une société qui se définit par le travail. On a même parlé de « religion » du travail… ». Avec in fine une contradiction entre le fait que nous ne disposons pas aujourd’hui de substitution à ce modèle, « si vous enlevez la question du travail aux politiques, il leur reste quoi ? ». Et le constat d’une évolution ne nous plaçant plus dans une « société du travail ».

Selon le professeur émérite à Paris-Cité, trois éléments ont fait bouger la machine, à commencer par le télétravail, « le travail à distance fait la distance au travail », mais aussi la COVID, « qui a mis sur le devant de la scène non seulement les vraies valeurs mais aussi la promotion de la santé pour le bien commun… ». Avec en filigrane, cette question à la dimension environnementale, « travailler pourquoi faire ? ».

 

Un salarié que l’on ne voit pas, ne travaille pas !

 

Pour son comparse Jean VIARD, le travail se définit avant tout comme un élément de fierté : « c’est fondamentalement l’appropriation d’un projet de construction avec les autres, une forme d’utilité… ». Avec là encore, cet élément nouveau apparu après la pandémie, « où nombre de gens n’ont pas travaillé et 40 % d’entre eux s’en disaient très heureux… ».

Une révolution accentuée là encore par le désir du télétravail, « 25% des gens en bénéficient, 60 % des gens en rêvent », même s’il y a à faire en la matière : « en France, on considère encore aujourd’hui qu’un salarié que l’on ne voit pas, ne travaille pas ! ».

 

   

Trouver un travail qui ait du sens

 

Travailler encore, mais comment et surtout, pourquoi ? Avec, dans une économie jusque-là fondée sur la croissance, un nouvel item, celui de la question écologique et environnementale, susceptible d’interférer sur le sens de la production par le travail.

Selon Roger SUE, « l’on revient à l’interrogation qui fut celle du temps du COVID, celle du bien commun. La croissance sans fin est aberrante et le travail pour le travail est devenu une aberration… ». Avec l’idée que le travail utile socialement, ne passe pas nécessairement par un « moment salarial… Comment intégrer cette société civile dans la production ? ».

Pour le sociologue, les jeunes sont aujourd’hui confrontés à un défi, « que nous entrevoyons, mais qu’eux vont vivre in vivo, notamment pour tout ce qui concerne l’environnement : la recherche d’une voie alternative… ».

Un mode qui ne serait pas forcément salarial et permettrait de pouvoir se projeter dans le bien commun : « cela existe avec le service civique qui est une forme de contribution importante et capitale à la production du bien commun, mais au nom de quoi est-il réservé aux jeunes ! ».

Appelant à inventer un statut du volontariat où chacun pourrait participer tout au long de sa vie, complémentaire d’une activité salariée : « je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas cumuler l’un et l’autre. Les jeunes de plus en plus, mettent l’accent sur le fait qu’ils veulent bien trouver un boulot, mais il faut qu’il ait une utilité sociale, qu’il ait du sens… ».

 

 

A quand un véritable statut de l’étudiant en France ?

 

S’interrogeant également sur le sujet, Anne MUXEL est revenue sur ce nouveau rapport qu’ont aujourd’hui les jeunes générations face au travail, en quête d’impératifs en phase avec leurs valeurs, liés notamment à l’écologie et aux préoccupations environnementales, « qui poussent bon nombre de jeunes même après de grandes études, à refuser au bout d’un moment des postes qui leur demanderaient d’agir de façon contradictoire avec les impératifs éthiques auxquels ils souscrivent… ».

Si l’on voit ainsi émerger de nouveaux repères, attention prévient Jean VIARD, à ne pas creuser un peu plus le fossé pouvant séparer les jeunes ayant décroché très tôt avec l’école, des étudiants qui réussissent le mieux : « que tu ne veuilles pas travailler chez Total, je le comprends très bien, va dans une start-up pour essayer de faire avancer la place écologique des entreprises dans la société ! Quand on met en avant un tel refus, il faut faire attention au discours, face à des gamins qui n’ont pas pu faire d’études et ne se demandent même plus pourquoi ils votent au RN ! ».

Pour le directeur de recherche au CNRS, spécialiste des transformations dans notre société, il serait important de créer un réel statut étudiant pour tous les jeunes de 16 à 26 ans, autorisant des aller/retours entre le travail et les études, « comme en Belgique, où les jeunes peuvent travailler pour 4 000 euros par an sans aucune charge… ».

De conclure, avec cette dernière interrogation : « pourquoi n’a-t-on pas droit à un certain nombre d’années d’études si l’on a arrêté l’école à 14 ans, après s’être aperçu que l’on avait déconné et que l’on souhaite apprendre un job ? ». 

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil