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Les opposants au projet visant à mettre fin à la collecte des déchets au porte-à-porte dans l’Auxerrois ne désarment pas. Un collectif a été créé, avec pour objectif de multiplier les actions en vue de maintenir le ramassage en vigueur aujourd’hui et conserver les déchetteries existantes…

 

AUXERRE : De l’aveu même de son ancien président, Didier MICHEL, il y a longtemps que l’amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne n’avait réuni autant de monde. Preuve s’il en est, du refus par nombre d’habitants et d’élus de la Communauté de l’Auxerrois, de voir mis en œuvre le projet porté par la majorité en place, visant à remplacer le système de collecte des déchets par des points d’apport volontaire, répartis sur l’ensemble des 29 communes du territoire. Conseillère municipale à Jussy, Danièle BOISSON-BERGOT déplore l’urgence manifestée en la matière : « rien n’a été fait pendant trois ans. L’on est obligé de travailler dans la précipitation et le manque de communication. Pas plus de trois mois entre la présentation de l’étude, puis celle du projet et le vote du 28 septembre… ».

Rappelant que la Commission environnement avait émis de nombreuses réserves quant aux chiffres dévoilés par cette étude, qui s’étaient traduites par un avis défavorable, avec 15 personnes contre, 5 en faveur du projet et 2 abstentions. Même tonalité dans l’intervention du maire de Vincelles, Guido ROMANO : « pour moi, la stratégie évoquée n’en est pas une car en général, quand on parle de stratégie, c’est quelque chose d’abouti alors que beaucoup de questions restent aujourd’hui sans réponse au niveau de l’agglo, comme celles concernant les points d’apport volontaire… ».

La mobilisation se met donc en place. Au niveau du Pays Coulangeois, une dizaine de communes sont en passe de se regrouper pour lancer un recours en justice auprès du tribunal administratif avec l’aide d’un avocat spécialisé en droit public. Objectif : tenter de mettre un terme, ou pour le moins un frein, au projet : « on exercera principalement cette action sur le fait de l’inégalité des chances face à un système où les personnes âgées, celles à mobilité réduite, vont avoir de grosses difficultés pour y répondre… ». Date butoir pour déposer ce recours en justice : lundi 27 novembre, soit deux mois après la délibération prise le 28 septembre dernier en Conseil communautaire.

 

 

Des refus de tri qui s’élèvent à 20 % sur les points d’apport volontaire…

 

Une réunion publique est d’ores et déjà au calendrier, mardi 30 janvier 2024, en présence de Lionel COIFFARD, vice-président en charge de la Collecte et de la Valorisation des déchets de Grenoble-Alpes-Métropole, afin de présenter la contre-proposition sur laquelle vont plancher d’ici là les membres du collectif. D’autres actions sont à l’étude, rappelle l’élue auxerroise et déléguée communautaire Florence LOURY : « actions de terrain comme la distribution de tracts en boîtes aux lettres sur les 29 communes, collecte de signatures de la pétition lancée, l’idée étant de pouvoir les déposer au Conseil communautaire de décembre... ».

Un appel à manifester est également prévu devant la mairie d’Auxerre, lors des conseils municipaux des 16 novembre et 14 décembre prochains. Tout retour en arrière du dispositif en vigueur à ce jour ne peut être que pénalisant pour le bien commun selon Christophe LOUY, premier adjoint à Coulanges-la-Vineuse : « l’étude commandée par la Communauté d’agglomération, qui nous a coûté 100 000 euros, montre que dans les points d’apport volontaire existants déjà sur le territoire, les refus de tri sont de 20 %, quand ils ne dépassent pas 13 % dans le système de porte à porte… On ne comprend pas cette stratégie qui est absurde… ».

Au programme de ces prochaines semaines également, un déplacement à Grenoble vendredi 08 décembre, afin de visiter les installations de la métropole en matière de traitement des déchets (déchetterie moderne, usine de réemploi, centre de compostage…). Autant d’exemples pertinents qui sont susceptibles d’inspirer les rédacteurs de la future contre-proposition au projet porté par la municipalité en place.

 

 

 

Parmi les propos entendus :

 

Mani CAMBEFORT, élu du groupe « Pour Auxerre » et délégué communautaire
« Cela fait trois ans que l’on questionne le maire-président à l’occasion de budgets successifs, sur les obligations réglementaires de la loi AGEP notamment et cela fait trois ans que nous n’avons pas de réponse. Ce n’est que le 28 septembre que nous avons eu ces éléments. J’appelle cela « forcer » la main du Conseil communautaire, des élus et des habitants… ».

Isabelle POIFOL-FERREIRA, élue du groupe « Pour Auxerre »
« Si la Commission environnement composée d’élus a initié la manœuvre, ce mouvement n’est pas une organisation avec une couleur politique… Il est normal que des élus s’en emparent car ils vous représentent. Mais, c’est bien vous qui serez à la manœuvre si vous souhaitez vous engager et nous vous encourageons à la faire ».

Didier MICHEL, ancien adjoint au maire dans la mandature précédente
« Mon cœur est quand même assez triste ce soir parce que tout ce que vous faites là, c’est très bien, mais demain ce sera quoi ? Que va-t-il se passer aux prochaines élections municipales ? Va-t-on recommencer une division comme la dernière fois, c’est-à-dire un boulevard pour le maire actuel ou va-t-on réussir à s’unir ? ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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D’ores et déjà, la date est à biffer sur tous les agendas. Les aficionados de la chose golfique, des retrouvailles tout de blanc vêtu, de la convivialité et de la pratique relationnelle décontractée, tant au niveau de l’amitié qu’au niveau des affaires au plus près des greens, ne manqueront pas de faire de ce rendez-vous de plus en plus populaire – on en sera alors à la troisième année consécutive au printemps prochain – l’un des bouquets final de la saison. Sportive et business, il va de soi. Rendez-vous donc le 21 juin au Domaine de Roncemay !

 

AUXERRE : C’est confirmé depuis quelques jours par les organisateurs, le Trophée Prestige & Patrimoine rempilera au printemps prochain pour une troisième édition consécutive, après le succès observé lors de deux précédentes éditions sur le parcours champêtre de Roncemay. Porté par les sociétés auxerroises « J3G Patrimoine », « l’Atelier de l’Immo », « SP Consulting Informatique » et « Akor Immo », ce rendez-vous golfique de très belle envergure – il comprend notamment un challenge Pro-AM avec la fine fleur des compétiteurs tricolores réunis sur la journée -, mêlant astucieusement convivialité, show-room, dégustation et business, retrouvera donc une date parmi le calendrier de 2024, en la journée du 21 juin prochain. Le jour célébrant l’été et la fête de la musique, rien que cela ! Autant de thèmes qui devraient peut-être inspirer parmi les nouveautés le concepteur de ces retrouvailles si attendues, Gilles GENEST, que l’on aura vu au four et au moulin, durant la dernière manifestation.

 

 

 

Côté personnalité du monde économique, et sous l’égide de la CPME, en 2023, c’est le chef d’entreprise isérois, mais de renommée internationale et très médiatique, Pierre MARTINET (« le traiteur intraitable ! ») qui en fut le pygmalion au niveau du parrainage. Et de l’oralité !

Si cette année, vingt-deux professionnels de la petite balle blanche avaient répondu présent à Chassy, on en espère plus l’année prochaine grâce à cette animation qui fait honneur à l’Yonne en la plaçant sur un véritable piédestal, sportif, touristique et…entrepreneurial !

 

Thierry BRET

 

 


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On ne plaisante pas avec le virus de la grippe. C’est du sérieux, voire du très lourd passé le cap d’un certain âge ! Encore moins avec les énièmes résurgences de la COVID qui perturbent toujours les organismes les plus fragiles, plus de deux ans après les symptômes initiaux qui occasionnèrent la terrible pandémie. Pour y remédier, il n’y a qu’une seule solution : la vaccination. Encouragée par l’ARS mais aussi par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, elle se poursuit dans l’Yonne jusqu’à la fin janvier, via des campagnes appropriées…

 

AUXERRE: La campagne pour la vaccination contre la grippe et la COVID se poursuit dans le département. Il faut le faire savoir haut et clair à la population ! Oyez, oyez, gentes dames et braves messieurs de l’Yonne : ainsi, après l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui en avait brossé les jalons organisationnels au tout début de l’automne, c’est au tour de la CPAM de l’Yonne, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, de remettre l’ouvrage sur le métier et de proposer une seconde, mais ô combien judicieuse, couche d’informations sur le sujet !

La vaccination, quoi qu’on en dise et ce qu’en pensent les plus réfractaires de nos concitoyens, est bien le seul rempart, avec les gestes barrières, pour les personnes à risque d’éviter d’attraper ce fléau. Dédoublé, désormais depuis 2020 !

Infection respiratoire aiguë, d’une très grande contagiosité, la grippe est tout sauf anodine. Imprévisible, dangereuse, elle n’a pas disparu de nos campagnes et de nos villes, il faut donc s’en prémunir dès les premiers frimas revenus.

Un chiffre pour expliquer à quel degré d’incidence on a à faire : lors de l’hiver 2022/2023, la grippe a entraîné plus de deux millions d’auscultations en France et 15 000 hospitalisations après 110 000 passages dans les services des urgentistes.

Précoce, longue dans la durée, l’épidémie qui avait démarré à pareille époque en novembre 2022 a atteint son pic fin décembre avant de s’achever au tout début du mois d’avril. Un mauvais poisson qui aura tout de même perduré plus de dix-neuf semaines !

 

 

L’Yonne est encore loin des objectifs fixés par l’OMS

 

Chez les seniors de plus de 65 ans, ce sont en moyenne deux mille vies qui sont ainsi sauvées grâce à l’injection du vaccin. Non négligeable, en vérité ! Les spécialistes, à ce propos, sont formels : trois mille existences supplémentaires pourraient être préservées chaque année si la couverture vaccinale sur le territoire atteignait l’objectif de 75 % de vaccinations fixé par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé.

Or, vu de notre territoire, c’est plutôt inquiétant : l’Yonne ne progresse pas en matière vaccins, 54,90 % sur l’exercice 2022/2023 contre 55,05 % la saison précédente. D’où le rappel de l’information, accentué par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui alerte sur les risques potentiels encourus par les personnes fragiles et à risque.

Cette année, la campagne s’ouvre aussi aux enfants de 2 à 17 ans qui ne souffrent pas d’une maladie chronique. Logique, en somme : les petits-enfants sont à même de contaminer les plus anciens d’entre nous, soit leurs grands-parents.

Comme les virus de la grippe et de la COVID vont circuler en même temps, il est donc judicieux, selon la CPAM, de se protéger doublement grâce à la vaccination. Les piqûres peuvent être injectées en même temps, ou en décalé, sans qu’il n’y ait une quelconque contrainte entre les deux vaccinations. La seule chose à garder en mémoire : il est important de se faire vacciner avant que l’épidémie ne prenne de l’ampleur. D’ici quelques jours, sans doute.

 

 

Une prise en charge à 100 % pour l’Assurance Maladie

 

Mais, qui est finalement concerné par l’administration de ce vaccin ? Si les personnes les plus fragilisées par leur état de santé viennent en priorité, toutes les personnes pouvant bénéficier de la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de leur vaccin contre la grippe sont ainsi concernées : des femmes enceintes aux professionnels de santé, des aides à domicile aux personnes souffrant d’obésité, des professionnels des milieux agricoles exposés aux virus aviaires et porcins aux personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques. La liste n’est pas limitative.

On peut recevoir sa dose de vaccin au cabinet de son médecin traitant, auprès d’un infirmier, dans une officine pharmaceutique ou auprès d’une sage-femme : il n’y a finalement que l’embarras du choix ! Même son domicile peut convenir en recevant une infirmière.

Financièrement, la prise en charge du vaccin est de 100 % par l’Assurance Maladie, avec un bémol toutefois pour les enfants âgés de 2 à 17 ans sans comorbidités où la prise en charge ne s’élève qu’à 65 %.

Toujours est-il que la vaccination demeure un bon rempart pour passer l’hiver tranquille, à l’abri des assauts pernicieux et inattendus de ces virus qui polluent notre existence…

 

Thierry BRET

 


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La gare de Tonnerre a donc subi au fil de ces derniers mois une sérieuse cure de jouvence. Des travaux qui ont été entrepris par la Région Bourgogne Franche-Comté et SNCF Gares & Connexions. Ils avaient pour objectif d’améliorer les performances thermiques de l’infrastructure, de remplacer la toiture et les menuiseries, mais aussi d’optimiser l’isolation de l’édifice tout en ravalant la façade. Epilogue, ce mardi, avec l’inauguration officielle du site…

 

TONNERRE : Réalisé dans le cadre de la Convention de Financement Patrimoine, entre la Région BFC et SNCF Gares & Connexions, ce chantier a fait l’objet d’une étude d’impact carbone, d’un diagnostic et d’un schéma d’organisation de la gestion des déchets. Autant dire que l’ouvrage favorisant le transport ferroviaire en y accueillant des passagers du Tonnerrois a été relooké selon un cahier des charges environnemental précis, suivi au pied de la lettre par les maîtres d’œuvre et les entreprises, choisies localement.

Un chantier qui s’est décliné en différents travaux d’embellissement (le ravalement de la façade grâce à un décapage permettant une reprise des fissures du bâtiment) comme de l’optimisation des capacités thermiques (une isolation répondant aux indices de performance thermique propre à la réglementation en vigueur) du site.

Esthétiquement, car il en est également question, le remplacement de la toiture vétuste par du zinc offre une agréable vision de l’ensemble. Il était nécessaire de respecter les valeurs environnementales en cours. Sachant que les éléments en bois sont, quant à eux, issus des filières FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (programme de reconnaissance des certifications forestières).

 

 

A l’intérieur de l’édifice, au rez-de-chaussée, la réfection complète de dix-huit menuiseries par des supports en acier favorisant les performances thermiques confère un cachet spécifique à la gare.

Quant au coût de ce chantier, il s’élève à 580 000 euros, intégralement financé par la Région Bourgogne Franche-Comté. Le résultat a été apprécié lors de la cérémonie inaugurale par Michel NEUGNOT, premier vice-président du Conseil régional, l’édile de Tonnerre, Cédric CLECH, Marie-Josée VAILLANT, présidente de l’Office de tourisme et maire de Chablis, et Sophie DUCORDEAUX, directrice du développement des gares de Bourgogne Franche-Comté pour la SNCF.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est l’un des leitmotivs du jour, fréquemment rappelé lors de ces échanges constructifs. Peut-être à inscrire dans la feuille de route de la ministre déléguée en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Bérangère COUILLARD, qui n’aura pas perdu une miette de ces discussions. Face à elle : des spécialistes de l’entrepreneuriat au féminin. Avec leur spécificité toute particulière se rapportant à l’employabilité dans le milieu rural…

 

CHABLIS : L’emploi et l’entrepreneuriat des femmes en milieu rural – la parfaite typicité du territoire de l’Yonne - constituaient l’ossature principale de la seconde partie du déplacement en terre icaunaise de la ministre déléguée en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Bérangère COUILLARD. Accueillie par Marie-Josée VAILLANT, mairesse de Chablis, la représentante du gouvernement a pu goûter tout à loisir, non pas le subtil breuvage local dont la réputation n’est plus à faire au-delà des océans, mais les propos explicites de ses « invités », venus la rencontrer lors d’un échange informatif des plus courtois et républicain.

Si le matin de ce déplacement aura permis à la représentante de l’Etat d’aborder la lutte contre les violences conjugales, le tantôt lui permit de constater qu’en matière de disparités entre les deux sexes, notamment en termes de rémunérations, de qualifications, de formations, d’a priori discriminatoires et sexistes observés dans certaines filières corporatistes, il restait encore beaucoup de travail à accomplir dans l’Hexagone afin de faire bouger les lignes et surtout les mentalités.

Logique, en fait, que la dame s’y intéresse, puisque l’autre versant de sa mission ministérielle se rapporte à la lutte contre les discriminations. Et, comme chacun le sait, le monde du travail est loin d’être un modèle de vertu à ce sujet !

 

Le masculin en minorité durant les échanges !

 

Même si l’apport de l’écriture inclusive dans les offres d’emploi permet d’atténuer quelque peu les clivages entre féminité et masculinité, fera remarquer fort justement en guise de préambule la ministre qui par ailleurs à titre personnel n’est guère favorable à son utilisation dans la langue française.

Durant ce court exercice de prise de parole – une soixantaine de minutes, montre en main et vérifiée scrupuleusement par la maîtresse du temps, Juliette ROME, déléguée départementale aux droits des femmes et de l’égalité de l’Yonne -, plusieurs personnalités spécialistes de l’emploi sur notre territoire eurent l’opportunité de pouvoir exposer leur point de vue avec Bérangère COUILLARD.

Ainsi, interviendront tour à tour au fil des échanges Evelyne CHAPUIS que l’on ne présente plus : elle qui avec son époux, Didier, est à la tête de l’un des fleurons économiques de l’Yonne, FESTINS ; Isabelle JOAQUINA, directrice de RENOUER 89, structure associative spécialiste de l’insertion ; Emmanuèle BONNEAU, dirigeante de société évoluant dans le BTP et présidente du MEDEF 89 ou encore Claire DUCHET, responsable de l’antenne icaunaise de FETE (Femmes Egalité Emploi). La seule touche de parité en faveur de la gent masculine (tiens, tiens, cela change enfin pour une fois !) était apportée par Yves HUTIN, directeur départemental de Pôle Emploi qui eut à présenter, notes à l’appui, les stratégies territoriales mises en place par la structure.

 

 

Un panorama autour des discriminations…

 

Pour ouvrir le bal, la conseillère départementale Isabelle JOAQUINA proposa à l’assistance une immersion résumée en quelques minutes parmi les arcanes de RENOUER 89. Avec en toile de fond, les problématiques inhérentes à la reconversion des populations en délicatesse, bien malgré elles, avec l’emploi.

Assurant avec son appétence en communication qui est la sienne, Claire DUCHET fit une excellente promotion du prochain « Carrefour des Carrières au féminin », la traditionnelle manifestation annuelle, prévue dans le cadre de sa future édition, la vingt-septième, en janvier 2024, vraisemblablement à Appoigny. Un « Carrefour » qui a le mérite devait-elle rappeler, d’inciter le public féminin à s’intéresser davantage aux filières professionnelles dites masculines. Interpellée par le témoignage, Bérangère COUILLARD a pris des notes : et si elle revenait dans l’Yonne début 2024 afin d’inaugurer ces nouvelles retrouvailles du public avec l’entrepreneuriat au féminin ?

A la question ministérielle qui lui fut adressée, relative aux différentes discriminations subies par les femmes et observées par la responsable de FETE, Claire DUCHET répondit tout de go : la situation de famille, l’apparence physique, le handicap – un argument valable pour les deux sexes en règle générale -, les moqueries dans certaines corporations à l’instar de l’industrie, des transports ou du BTP.

Les grands classiques des préjugés masculins, en vérité.

Puis, Bérangère COUILLARD mit les pieds dans le plat, en évoquant la disparité des rémunérations entre les deux sexes. « Nous avons conscience au gouvernement de ces écarts trop importants… ».

 

Faites visiter les entreprises par les plus jeunes !

 

Renchérissant, elle fit un focus sur la sempiternelle problématique de la garde d’enfant. Citant l’exemple des crèches, implantées au plus près des entreprises, voire en s’appuyant sur le service public de la petite enfance afin de résoudre ces difficultés récurrentes dans le monde du travail.

Toutefois, la discrimination contre les genres revint au cœur des discussions, suivies avec grand intérêt par la sénatrice Dominique VERIEN – on l’a sait très engagée sur bon nombre de ces sujets de société – et le préfet de l’Yonne, Pascal JAN.

« La mise en place d’un service public de « testing » dans les entreprises est envisageable, devait concéder la ministre, peu avare en explications, avec leurs corollaires en actions correctives à trois ans… ».

La priorité à la défense des droits individuels dans ces espaces collectifs que sont les entreprises ne pouvant être bafouée, visiblement.

Quant à Evelyne CHAPUIS, elle ne se fit pas prier pour mettre le doigt là où cela fait parfois très mal : « l’Education nationale doit s’ouvrir de plus en plus aux entreprises ! ». Du petit lait pour Pascal JAN qui avait tenu lui aussi ce genre de propos il y a quelques semaines face aux représentants du club consulaire, porté par la CCI, des « Entreprises qui s’engagent ». Un préfet qui parle en connaissance de cause, lui-même ancien recteur d’académie !

La dirigeante des FESTINS aborda son intervention en mettant l’accent sur la prime à l’emploi d’une femme. En posant tout simplement la question dans son préambule : combien cela coûte-t-il exactement ? Un dossier que l’entrepreneuse icaunaise connaît bien puisque son entreprise emploie 47 % de représentantes de la gent féminine. Elle poursuivit sur l’impérieuse nécessité d’un rapprochement entre l’Education nationale et le monde de l’entrepreneuriat.

« Faites visiter les entreprises, affirma-t-elle, emmenez les jeunes dans les champs du possible ! Faites venir des assistantes sociales au sein des structures professionnelles ! ».

 

 

Favoriser la mixité des métiers en milieu rural

 

Un son de cloche quasi similaire résonna avec les propos de la patronne du MEDEF 89, Emmanuèle BONNEAU. Elle qui rêvait, petite, de conduire un tracteur, se retrouve aujourd’hui à la tête d’une PME positionnée dans le BTP et à présider à la destinée du syndicat patronal sur sa zone de prédilection.

« J’apprécie ce genre d’initiative, souligne-t-elle, car la parole libère et permet d’avancer ! ».

Pourtant, Emmanuèle évoque l’image de la femme dans le secteur du bâtiment. Pourquoi obliger les entreprises à avoir des locaux spécifiques aux hommes, et ceux destinés aux femmes, s’interroge-t-elle, « n’est-ce pas contre-productif en termes de discriminations ? ». Sans compter le bilan carbone et le coût imputable à ce dédoublement de locaux !

Bérangère COUILLARD ne se dérobe pas dans sa réponse : « En France, on vit en « absurdistan » ! On est souvent dans un entre deux au niveau des décisions… ».

Voilà qui a le mérite d’être clair, sans la pratique de la langue de bois !

Il ne restait plus qu’au seul homme de cette table ronde informelle de s’exprimer, un Yves HUTIN qui brossa ensuite un portrait très concret des axes d’intervention de l’organisme qu’il représentait, à savoir Pôle Emploi 89. Il devait saluer la grande première nationale imputable récemment à ses services, soit le recrutement de la première femme conductrice de poids lourds avec une reconnaissance de travailleuse handicapée au profit d’une entreprise de l’Yonne !

Soudain, Juliette ROME, en excellente gardienne du temps minutieuse qu’elle était, se rappela au bon souvenir de tous les intervenants, en sifflant le terme définitif de ces échanges nourris et passionnants, permettant ainsi à la ministre de passage sur le territoire d’honorer le rendez-vous suivant, c’est-à-dire la visite du domaine viticole de Charlène et Laurent PINSON.

Consciente de la situation – les difficultés des femmes dans le monde entrepreneurial en ruralité (mais aussi en ville) -, Bérangère COUILLARD pouvait quitter la réunion avec bon nombre d’exemples concrets au fond de sa besace, de vrais outils favorisant la mixité des métiers entre les sexes.

 

Thierry BRET

 


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