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C’est l’un des leitmotivs du jour, fréquemment rappelé lors de ces échanges constructifs. Peut-être à inscrire dans la feuille de route de la ministre déléguée en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Bérangère COUILLARD, qui n’aura pas perdu une miette de ces discussions. Face à elle : des spécialistes de l’entrepreneuriat au féminin. Avec leur spécificité toute particulière se rapportant à l’employabilité dans le milieu rural…

 

CHABLIS : L’emploi et l’entrepreneuriat des femmes en milieu rural – la parfaite typicité du territoire de l’Yonne - constituaient l’ossature principale de la seconde partie du déplacement en terre icaunaise de la ministre déléguée en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Bérangère COUILLARD. Accueillie par Marie-Josée VAILLANT, mairesse de Chablis, la représentante du gouvernement a pu goûter tout à loisir, non pas le subtil breuvage local dont la réputation n’est plus à faire au-delà des océans, mais les propos explicites de ses « invités », venus la rencontrer lors d’un échange informatif des plus courtois et républicain.

Si le matin de ce déplacement aura permis à la représentante de l’Etat d’aborder la lutte contre les violences conjugales, le tantôt lui permit de constater qu’en matière de disparités entre les deux sexes, notamment en termes de rémunérations, de qualifications, de formations, d’a priori discriminatoires et sexistes observés dans certaines filières corporatistes, il restait encore beaucoup de travail à accomplir dans l’Hexagone afin de faire bouger les lignes et surtout les mentalités.

Logique, en fait, que la dame s’y intéresse, puisque l’autre versant de sa mission ministérielle se rapporte à la lutte contre les discriminations. Et, comme chacun le sait, le monde du travail est loin d’être un modèle de vertu à ce sujet !

 

Le masculin en minorité durant les échanges !

 

Même si l’apport de l’écriture inclusive dans les offres d’emploi permet d’atténuer quelque peu les clivages entre féminité et masculinité, fera remarquer fort justement en guise de préambule la ministre qui par ailleurs à titre personnel n’est guère favorable à son utilisation dans la langue française.

Durant ce court exercice de prise de parole – une soixantaine de minutes, montre en main et vérifiée scrupuleusement par la maîtresse du temps, Juliette ROME, déléguée départementale aux droits des femmes et de l’égalité de l’Yonne -, plusieurs personnalités spécialistes de l’emploi sur notre territoire eurent l’opportunité de pouvoir exposer leur point de vue avec Bérangère COUILLARD.

Ainsi, interviendront tour à tour au fil des échanges Evelyne CHAPUIS que l’on ne présente plus : elle qui avec son époux, Didier, est à la tête de l’un des fleurons économiques de l’Yonne, FESTINS ; Isabelle JOAQUINA, directrice de RENOUER 89, structure associative spécialiste de l’insertion ; Emmanuèle BONNEAU, dirigeante de société évoluant dans le BTP et présidente du MEDEF 89 ou encore Claire DUCHET, responsable de l’antenne icaunaise de FETE (Femmes Egalité Emploi). La seule touche de parité en faveur de la gent masculine (tiens, tiens, cela change enfin pour une fois !) était apportée par Yves HUTIN, directeur départemental de Pôle Emploi qui eut à présenter, notes à l’appui, les stratégies territoriales mises en place par la structure.

 

 

Un panorama autour des discriminations…

 

Pour ouvrir le bal, la conseillère départementale Isabelle JOAQUINA proposa à l’assistance une immersion résumée en quelques minutes parmi les arcanes de RENOUER 89. Avec en toile de fond, les problématiques inhérentes à la reconversion des populations en délicatesse, bien malgré elles, avec l’emploi.

Assurant avec son appétence en communication qui est la sienne, Claire DUCHET fit une excellente promotion du prochain « Carrefour des Carrières au féminin », la traditionnelle manifestation annuelle, prévue dans le cadre de sa future édition, la vingt-septième, en janvier 2024, vraisemblablement à Appoigny. Un « Carrefour » qui a le mérite devait-elle rappeler, d’inciter le public féminin à s’intéresser davantage aux filières professionnelles dites masculines. Interpellée par le témoignage, Bérangère COUILLARD a pris des notes : et si elle revenait dans l’Yonne début 2024 afin d’inaugurer ces nouvelles retrouvailles du public avec l’entrepreneuriat au féminin ?

A la question ministérielle qui lui fut adressée, relative aux différentes discriminations subies par les femmes et observées par la responsable de FETE, Claire DUCHET répondit tout de go : la situation de famille, l’apparence physique, le handicap – un argument valable pour les deux sexes en règle générale -, les moqueries dans certaines corporations à l’instar de l’industrie, des transports ou du BTP.

Les grands classiques des préjugés masculins, en vérité.

Puis, Bérangère COUILLARD mit les pieds dans le plat, en évoquant la disparité des rémunérations entre les deux sexes. « Nous avons conscience au gouvernement de ces écarts trop importants… ».

 

Faites visiter les entreprises par les plus jeunes !

 

Renchérissant, elle fit un focus sur la sempiternelle problématique de la garde d’enfant. Citant l’exemple des crèches, implantées au plus près des entreprises, voire en s’appuyant sur le service public de la petite enfance afin de résoudre ces difficultés récurrentes dans le monde du travail.

Toutefois, la discrimination contre les genres revint au cœur des discussions, suivies avec grand intérêt par la sénatrice Dominique VERIEN – on l’a sait très engagée sur bon nombre de ces sujets de société – et le préfet de l’Yonne, Pascal JAN.

« La mise en place d’un service public de « testing » dans les entreprises est envisageable, devait concéder la ministre, peu avare en explications, avec leurs corollaires en actions correctives à trois ans… ».

La priorité à la défense des droits individuels dans ces espaces collectifs que sont les entreprises ne pouvant être bafouée, visiblement.

Quant à Evelyne CHAPUIS, elle ne se fit pas prier pour mettre le doigt là où cela fait parfois très mal : « l’Education nationale doit s’ouvrir de plus en plus aux entreprises ! ». Du petit lait pour Pascal JAN qui avait tenu lui aussi ce genre de propos il y a quelques semaines face aux représentants du club consulaire, porté par la CCI, des « Entreprises qui s’engagent ». Un préfet qui parle en connaissance de cause, lui-même ancien recteur d’académie !

La dirigeante des FESTINS aborda son intervention en mettant l’accent sur la prime à l’emploi d’une femme. En posant tout simplement la question dans son préambule : combien cela coûte-t-il exactement ? Un dossier que l’entrepreneuse icaunaise connaît bien puisque son entreprise emploie 47 % de représentantes de la gent féminine. Elle poursuivit sur l’impérieuse nécessité d’un rapprochement entre l’Education nationale et le monde de l’entrepreneuriat.

« Faites visiter les entreprises, affirma-t-elle, emmenez les jeunes dans les champs du possible ! Faites venir des assistantes sociales au sein des structures professionnelles ! ».

 

 

Favoriser la mixité des métiers en milieu rural

 

Un son de cloche quasi similaire résonna avec les propos de la patronne du MEDEF 89, Emmanuèle BONNEAU. Elle qui rêvait, petite, de conduire un tracteur, se retrouve aujourd’hui à la tête d’une PME positionnée dans le BTP et à présider à la destinée du syndicat patronal sur sa zone de prédilection.

« J’apprécie ce genre d’initiative, souligne-t-elle, car la parole libère et permet d’avancer ! ».

Pourtant, Emmanuèle évoque l’image de la femme dans le secteur du bâtiment. Pourquoi obliger les entreprises à avoir des locaux spécifiques aux hommes, et ceux destinés aux femmes, s’interroge-t-elle, « n’est-ce pas contre-productif en termes de discriminations ? ». Sans compter le bilan carbone et le coût imputable à ce dédoublement de locaux !

Bérangère COUILLARD ne se dérobe pas dans sa réponse : « En France, on vit en « absurdistan » ! On est souvent dans un entre deux au niveau des décisions… ».

Voilà qui a le mérite d’être clair, sans la pratique de la langue de bois !

Il ne restait plus qu’au seul homme de cette table ronde informelle de s’exprimer, un Yves HUTIN qui brossa ensuite un portrait très concret des axes d’intervention de l’organisme qu’il représentait, à savoir Pôle Emploi 89. Il devait saluer la grande première nationale imputable récemment à ses services, soit le recrutement de la première femme conductrice de poids lourds avec une reconnaissance de travailleuse handicapée au profit d’une entreprise de l’Yonne !

Soudain, Juliette ROME, en excellente gardienne du temps minutieuse qu’elle était, se rappela au bon souvenir de tous les intervenants, en sifflant le terme définitif de ces échanges nourris et passionnants, permettant ainsi à la ministre de passage sur le territoire d’honorer le rendez-vous suivant, c’est-à-dire la visite du domaine viticole de Charlène et Laurent PINSON.

Consciente de la situation – les difficultés des femmes dans le monde entrepreneurial en ruralité (mais aussi en ville) -, Bérangère COUILLARD pouvait quitter la réunion avec bon nombre d’exemples concrets au fond de sa besace, de vrais outils favorisant la mixité des métiers entre les sexes.

 

Thierry BRET

 


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On dit qu’il est le révélateur de l’âme. Le regard. Le sien est profond et intense. D’un bleu azuréen, comme gorgé de soleil. Chaud et doux à la fois, à l’image de ces toiles, petits et grands formats, figuratives ou abstraites, aux couleurs éclatantes mais finement choisies que l’artiste icaunaise se plaît à positionner avec sérénité et harmonie sur les cimaises de l’Espace culturel. Jusqu’au 03 décembre, celle qui a fréquenté les ateliers de Montparnasse et de Paris aux côtés des esthètes en la matière va donc prendre racine. Pour y dévoiler sa rétrospective. Logique, quand on a la passion comme elle de la nature et des arbres, sources d’inspiration…

 

GURGY : Elle est très volubile, Odette LACAZE-BERNARD, dans ses explications. Surtout dès qu’elle évoque ses souvenirs d’enfance – particulièrement âpres et difficiles –, sa relation privilégiée entretenue avec sa maman, toujours sa référence pour avancer dans l’existence, et sa vie personnelle, un brin complexe parfois. Son rapport salvateur avec le monde des arts et de la créativité, aussi. Un refuge pour sa paix intérieure. Elle, qui ne se prédestinait pas vraiment à embrasser un jour la carrière d’artiste.   

D’ailleurs, aujourd’hui, la dame – respect, elle fête ses vingt-cinq ans d’imagination fertile en dévoilant cette rétrospective unique en son genre déclinée en une trentaine d’œuvres, certaines colorées, aux constructions éclectiques – est fière du chemin parcouru. Se remémorant ce que lui disait jadis une enseignante du collège qu’elle fréquentait : « n’arrête jamais de dessiner, tu as un don, du talent et tu verras un jour tu t’y remettras… ».

 

 

Une grande liberté dans la richesse créative

 

Une sage prémonition, qui aura permis à la « peintresse » comme elle aime à se définir de travailler avec les maîtres parisiens de l’art pictural.

Paris. Ville lumière qui lui apportera que du bonheur. Elle y a fréquenté pendant de nombreuses années les maîtres compétents, tous auréolés d’un Grand Prix de Rome à l’instar de Me DIEBOLD, mais aussi de VERDEILLE, Mickaele André SCHATT, Ros BLASCO, GERMIGNAGNI…

A leurs côtés, Odette apprend, assimile, travaille, essaie, se teste, esquisse. Son travail évolue d’année en année. Passant de la peinture figurative à l’abstraction que son second époux, hélas aujourd’hui disparu, ne percevait pas trop, voire à l’expressionnisme abstrait. Tel que le conçoit l’école de New York, source d’inspiration. Elle qui affectionne aussi en s’en nourrissant des toiles de PICASSO, BACON, BASQUIAT, ROTKO…Que du lourd dans ce registre des créateurs intemporels !

« J’ai toujours aimé leur impression de force et de vitalité, admet-elle tout sourire, leur grande liberté et leur richesse créative… ».

 

 

Une impérieuse nécessité de fonctionnement

 

La passion, toujours et encore, dont elle ne se départit pas. Même quand elle présente l’un après l’autre ses tableaux en les commentant à quelques visiteurs ayant osé braver leur timidité pour pénétrer dans cette enceinte artistique de renom, que le maire de Gurgy Jean-Luc LIVERNEAUX et sa fidèle collaboratrice, Ludivine ALLIOT, poussent en avant.

« Peindre ou dessiner reste  une impérieuse nécessité de fonctionnement dit cette charmante personne qui adore les chats et vénère la nature.

Une nature à qui elle rend hommage. Sur toile, évidemment. On y voit des troncs léchés par les flammes incandescentes d’un incendie. Sur fond de couleurs orangées. Une façon expressive de dire stop à l’incivilité et au non-respect que l’humain entretient avec la forêt.

L’eau, ressource primordiale pour la vie sur Terre, est également magnifiée par l’artiste, établie dans l’Yonne depuis 1991. C’est beau, franchement poignant, didactique – les deux tableaux de la Garde républicaine placés côte-à-côte en version figurative ont valeur de pédagogie -, émouvant à la contemplation de ce dessin d’un homme qui, attristé sur son sort, pense à la manière du fameux personnage de RODIN et qui regarde l’avenir sur la séquence suivante pour mieux l’appréhender, vivifiant avec ces paysages nimbées de coloris éclatants…

Bref, une exposition à découvrir de suite pour mieux comprendre qu’un artiste se doit ne jamais transiger avec soi-même au risque d’y perdre sa liberté de création. Une liberté imaginative qu’Odette LACAZE-BERNARD a su conserver tout au long de cette belle carrière…

 

En savoir plus :

Exposition vente d’Odette LACAZE-BERNARD

Espace culturel de Gurgy

Du 04 novebre au 03 décembre 2023

Entrée gratuite

Les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18 h

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Sommes-nous tous désormais intoxiqués et dépendants à la technique ? Oui, ce n’est plus un fait établi, c’est une certitude avérée ! D’ailleurs, une étude mené par le centre de recherche de l'institut  Rafael en partenariat avec l'observatoire Santé PRO BTP, l’atteste, chiffre à l’appui : 97 % de nos compatriotes estiment consacrer beaucoup trop de temps aux ordinateurs et aux écrans, en règle générale !

Ouf, voilà enfin une once de jugeote mais cela ne change rien à la problématique du reste ! C’est bien de le reconnaître mais cela n’évite absolument pas cette incurie qui n’est autre qu’une intoxication qui vire à l’indigestion totale, pour ne pas dire à l’addiction complète !

Pensez donc ! Dès potron-minet, quand il ne s’agit pas de la nuit entière – aussi blafarde qu’un écran 22 pouces où les images auraient totalement disparu – et pour le reste de la journée, certaines et certains de nos semblables – ce n’est pas possible, « elles » et « ils » ne nous ressemblent pas à ce point- là ! – vivent, respirent, mangent, travaillent, dorment (s’ils le peuvent encore malgré les maux de tête, les brûlures dans les rétines et des insomnies à n’en plus finir), raisonnent, se meuvent…en technologie numérique !

Purée, cela fait peur ! La France des cerveaux est devenue au fil des décennies la France des robots et des accros qui ne peuvent rien faire ni dire ni agir ni penser sans se soumettre à leur écran d’ordinateur, de tablette, de smartphone, voire encore de leur téléviseur pour les plus anciens d’entre nous. Puisque on le sait, les trentenaires et autres « milléniums » se passent très volontiers de cet ustensile de distraction que l’on appelait jadis une télévision ! C’est vrai, chez certains de ces ados totalement immergés dans leur monde virtuel, une télé n’est autre qu’un Minitel mais en plus grand ! Vu et entendu : aïe, aïe, aïe, bonjour les neurones !

 

 

L’addiction numérique poussée vers l’absurde !

 

C’est pourtant vrai, qu’il est très agréable de se lever le matin en posant le pied gauche de préférence sur le parquet de sa chambre en vérifiant immédiatement s’il y a toujours de la connexion sur le portable – on ne sait jamais, la nuit, certaines entités fantomatiques pourraient se nourrir de cette énergie pour subsister dans leurs hantises ! – afin de découvrir le flot d’informations nébuleuses et mortifères qui inondent à grands coups de notifications sonores ledit appareil, de consulter les yeux encore embuées de sommeil ses messages mails et SMS qui la plupart du temps sont soit un rappel à l’ordre intrusif de votre vie professionnelle qui vous tend les bras pour les heures à venir, soit ne servent strictement à rien, au niveau informatif avant de se mouvoir, encore vêtu de son pyjama, vers la cuisine pour y prendre son petit-déjeuner !

 

 

Remarquez, vous n’avez pas encore franchi la porte de la cuisine que déjà vous vous précipitez vers l’écran du téléviseur dans le salon, cette fois, avant d’en allumer l’une des chaînes en boucle pour mieux pouvoir se gorger d’immondes nouvelles venues des quatre coins de la planète, mauvaises comme de bien entendu à grand renforts de meurtres, assassinats, attentats, guerres, menaces nucléaires, destruction des peuples, catastrophes naturelles, et qui pourraient vous donner la nausée avant d’avaler thé ou café. Dans la salle de bains, on sera accompagné de sa tablette pour y vivre les ultimes péripéties de sa série sur Netflix ou Disney + en cours.

Dis « Monsieur Apple ou Samsung, tu ne pourrais pas les faire waterproof tes tablettes, ordinateurs et autres portables pour que je puisse en profiter à loisir sous la douche ?! »…

Et ceci n’est que le début de la journée, évidemment.

 

 

Un monde dépourvu de supplément d’âme

 

Inquiétant, n’est-ce pas ? Mais, malheureusement, cette sinistre réalité est vécue par 97 % des Français qui considèrent passer trop de temps devant les écrans. Même si – cela pourrait nous rassurer quelque peu – 92,5 % de la population hexagonale possède un accès à Internet.

Moralité, il ne reste plus grand monde dans ce pays qui ne soit pas encore contaminé par le virus numérique qui se répand plus vite que notre ombre et la COVID réunies ! 

Bon, soyons sérieux. A l’heure où la 5G se propage progressivement dans les grandes agglomérations, à l’heure où la nécessaire fibre optique gagne de plus en plus terrain sur l’ADSL, à l’heure où l’intelligence artificielle est capable de ressusciter et purifier la voix de John LENNON pour en faire, associée aux prestations vocales et instrumentales de ses trois autres complices, l’ultime tube des BEATLES à paraître en 2023, à l’heure où les progrès scientifiques puisent leurs ressources dans les miracles de la technologie et des DATA, il serait inconvenant de faire la fine bouche devant tant de prouesses, indispensables à l’humanité.

Toutefois, l’accélération de l’incivilité, de l’individualisme, de la permissivité imputable à l’existence de ces mondes connexes – metaverse – et virtuels ne peuvent qu’engendrer si l’on n’y prend pas garde vers le déclin de la pensée et de l’intellectualisme. La chaleur humaine et la relation à l’autre, aussi. Bref, un monde dépourvu d’âme…

Qu’il s’agisse de réseaux sociaux (« asociaux » serait le terme le plus approprié à utiliser au vu de ce qu’il en découle réellement au quotidien), de jeux de hasard faisant miroiter fortunes et gains à tous les étages, de jeux vidéo qui plongent ses aficionados vers des mondes imaginaires où ils sont parfois les héros surarmés et immortels tuant tout ce qui bouge, des jeux d’argent en ligne où l’appât du gain attire jusqu’aux allocataires du RSA… : il y a manifestement danger à trop les pratiquer.

Pourtant, la France n’est que le quatorzième pays de l’Union européenne à être pourvu en accessibilité à Internet. C’est dire si le problème addictif de l’usage des écrans  est devenu mondial – cela concerne majoritairement les jeunes générations mais pas que – et affole dans leurs alcôves spécialistes de la santé, enseignants, éducateurs, psychologues, ainsi que les parents.

Ce n’est pas tout de constater qu’on use et qu’on abuse de trop d’écrans dans son quotidien, pour y accomplir diverses tâches. Il serait bon d’y ajouter aussi de salvateurs remèdes et sortir de cette frénésie absurde où même les vieux couples se retrouvant dans une salle de restaurant passent plus de temps à pianoter sur leurs smartphones austères et froids sans se dire un mot, que de simplement se parler et se conter fleurette. Où est donc le romantisme d’antan ?!

Ces comportements numériques, addictifs, voire totalement maladifs pour certains ne sont finalement que le reflet de notre société actuelle, dite « civilisée », faite de désamour et de déshumanisation. Un précipice vers l’abîme…

Bonne lecture : moi, je retourne devant mon écran pour y rédiger l’article suivant !

 

Thierry BRET

 


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Avec une certaine solennité, il appose sa griffe au bas du document, sous le regard bienveillant du préfet de l’Yonne Pascal JAN, invité de la session. Une séance peu ordinaire puisque la communauté des « Entreprises qui s’engagent » de l’Yonne s’enrichira d’ici un instant de nouveaux membres dont le responsable départemental du réseau de recrutement, « Mercato de l’Emploi » Philippe BOUVEAU. L’un des nouveaux signataires de cette structure qui, animée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, voit progresser son effectif…

 

AUXERRE : Il est un peu crispé, Philippe BOUVEAU ! Le dirigeant du « Mercato de l’Emploi », appellation originale de la société de recrutement qu’il représente sur l’Yonne à l’inspiration sémantique portée sur le football, s’avance à la tribune. Il succède ainsi au précédent signataire de la convention. A ses côtés, Pascal JAN. C’est toujours très impressionnant de poser pour la postérité en présence d’un haut fonctionnaire de l’Etat qui a pour mission de statuer de manière officielle sur l’engagement d’un nouvel impétrant !

Car, c’est bien de cela dont il s’agit. En rejoignant le club des « Entreprises qui s’engagent », illustration départementale de ce qui se décline désormais aux quatre coins de l’Hexagone sous l’impulsion de l’Etat afin de dynamiser l’économie via sa principale courroie de transmission qu’est l’entrepreneuriat, Philippe BOUVEAU sait au fond de lui, et sous le regard d’une salle pleine comme un œuf, remplie de chefs d’entreprises et de représentants des milieux institutionnels que son geste n’est pas fortuit.

 

Privilégier le partage des expériences et les actions communes

 

Comme lui, d’autres viendront tour à tour à la demande du maître de cérémonie habituel, Jean-Pierre LANTERNIER, animateur hors pair de ce club placé sous la responsabilité de la Chambre de Commerce et d’Industrie, parapher ce document officiel. Certains avec une légèreté et le sourire dans l’allure, d’autres comme Philippe BOUVEAU qui demeure plus concentré sur cet instant capital.

Tant pour la structure professionnelle dont il est le porte-voix sur le territoire de l’Yonne depuis peu de temps – le réseau hexagonal « Mercato de l’Emploi », entité organisée en parfaite osmose entre recruteurs et entrepreneurs qui officie dans l’Yonne depuis quelques mois – que pour sa propre promotion.

Signer ce certificat d’engagement possède un certain nombre de valeurs. D’une part, cela oblige le signataire à développer la découverte de l’entreprise vers le plus grand nombre pour bien en informer sur ses tenants et les aboutissants. D’autre part, en qualité d’adhérent du club, la nouvelle structure signataire participe à l’ensemble des réunions – celles-ci sont assurées par la CCI de l’Yonne – en privilégiant le partage et les actions communes. Un espace de coopération à tiroir qui n’est pas pour déplaire à Philippe BOUVEAU, qui souhaite initier davantage de relationnel dans sa stratégie à l’avenir.

 

Jouer un rôle plus citoyen et sociétal avec la réalité économique

 

Le credo de ce dispositif ayant vu le jour avec la bénédiction de l’Etat – un GIP, soit un groupement d’intérêt public - demeure l’accessibilité de l’emploi à tous. Du moins, au plus grand nombre, en vérité.

Aujourd’hui, le club des « Entreprises qui s’engagent » accueille en son sein près d’une cinquantaine de structures professionnelles sur le territoire icaunais qui ont pris pour cible différents domaines de l’inclusion, via des actions menées en faveur de la lutte contre l’illettrisme, l’illectronisme, voire au bénéfice des personnes en situation de handicap ou des réfugiés.

Autre subtilité, et ce n’est pas la moindre, des relations novatrices ont vu le jour entre le milieu entrepreneurial et l’Education nationale. Il était grand temps de construire des passerelles entre ces deux mondes !

Bref, autant d’éléments de premier choix qui résonnent aux oreilles de Philippe BOUVEAU qui ne regrette nullement le fait d’avoir signé un document lui permettant dorénavant de jouer un rôle plus citoyen et sociétal en phase avec la réalité du monde économique…

 

Thierry BRET

 


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L’ensemble des experts-comptables conseille au quotidien près de trois millions d'organisations (sociétés, entreprises individuelles, associations…) en France, de tous secteurs et de tous types. Il les accompagne dans de nombreux domaines : de la gestion à la recherche de financement, en passant par le social (de l’embauche de salariés, à la procédure de licenciement, par la gestion de la paie et de la collecte des cotisations sociales) ou encore le système d’informations… Ce professionnel joue un rôle clé auprès des entreprises, en conseillant les dirigeants sur des sujets stratégiques tels que l’investissement, l’innovation, l’exportation, le recrutement…

 

TRIBUNE : Acteur incontournable de la vie économique, l’expert-comptable est le premier conseiller des chefs d’entreprise. De plus en plus connecté et doté de compétences variées, voici, pour le rappeler, un zoom sur un métier moderne qui évolue avec son temps et la numérisation.

Bien sûr, il gère toute d’activité comptable de l’entreprise, mais il fait bien plus que cela. Il est également conseiller de ses clients, entrepreneur lui-même pour son cabinet et en tant que membre de l’Ordre des experts comptables, engagé au sein d’une profession libérale. Il conseille les dirigeants dans leurs choix stratégiques, alerte, analyse et accompagne les entreprises dans toutes les étapes de leurs développements quel que soit le secteur d’activité. C’est un véritable partenaire soumis au secret professionnel et à des règles déontologiques.

 

Expert-comptable, une profession réglementée 

 

Il appartient à une profession réglementée régie par l’Ordre des experts-comptables qui assure la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession qu’il représente. Soumis à un code de déontologie et à des normes professionnelles, il est obligatoirement inscrit au tableau de l’Ordre des experts-comptables, prête serment lors de son inscription, fait l’objet de contrôles réguliers sur son activité professionnelle, et est soumis à une obligation d’assurance civile professionnelle.

Un expert-comptable détient par la loi une prérogative exclusive d’exercice consistant en différentes missions, à savoir réviser, apprécier mais aussi tenir, centraliser, ouvrir, arrêter, surveiller, redresser ou consolider les comptabilités des entreprises et organismes auxquels il n'est pas lié par un contrat de travail. Il est également habilité à attester la régularité et la sincérité des comptes de résultats.

Autrement dit, si une entreprise ne fait pas sa comptabilité en interne et souhaite la confier à une personne extérieure, cette personne doit être expert-comptable et donc être inscrite au Tableau de l’Ordre. Cette prérogative garantit aux entreprises, à leurs partenaires financiers, à leurs salariés et aux pouvoirs publics, compte tenu de la réglementation qui encadre l’activité des experts-comptables (normes, déontologie, discipline, assurance obligatoire…), des travaux de qualité en matière de comptabilité et de fiscalité.

A défaut d’être inscrit au Tableau de l’Ordre, la personne peut être poursuivie au pénal pour exercice illégal de la profession d’expert-comptable et/ou pour usurpation du titre. La vérification de l’inscription au Tableau de l’Ordre peut s’effectuer en consultant l'annuaire de l'Ordre des experts-comptables. Si le prestataire qui effectue ces missions ne figure pas dans cet annuaire, vous êtes invité à effectuer un signalement à l'Ordre.

 

 

La profession en quelques chiffres

 

21 000 experts-comptables dont 15 000 hommes et 6 000 femmes exercent aujourd’hui en France. Auprès de 3 millions d’entreprises clientes pour 130 000 collaborateurs. Quant au chiffre d’affaires, il est de 11,5 milliards.

L’expert-comptable n’est ni un gourou, ni une « voyante ». Homme de chiffres, il peut établir des comptes prévisionnels, mais ne pourra jamais remplacer le chef d’entreprise. Certains souhaiteraient que l’expert-comptable puisse gérer leur entreprise ou leur personnel à leur place. Nous pouvons établir par exemple les déclarations de revenus fonciers, avec communication des documents ou informations, mais nous ne pouvons pas gérer la gestion des loyers et des locataires.

Nous pouvons par exemple rappeler à nos clients restaurateurs ce qu’est un taux de marge, et le coefficient qu’ils doivent appliquer pour courir les charges fixes. L’expert-comptable n’a pas pour mission de préparer les menus. Si, si cela m’a déjà été reproché !

Nous pouvons accompagner le chef d’entreprise, mais ne pouvons le remplacer. Même pendant les vacances… Une commerçante m’a reproché de ne pas pouvoir gérer son magasin et sa salariée pendant ses vacances d’été !

Nous pouvons vous accompagner dans l’établissement de déclaration de revenus ou de biens immobiliers. Mais nous ne pouvons pas « être dans votre tête ». Si vous ne nous informez pas, nous ne pouvons pas connaître les changements de situation (mariage, naissance…), le détail de votre patrimoine immobilier et de vos revenus locatifs (et des éventuels travaux déductibles).

Sans communication de l’intégralité des documents comptables (seules les factures sont comptabilisables et non pas les bons de commande, bons de livraison et devis) ou des informations (stock, impayés clients…), nous ne pourrions pas vous dire où vous en êtes, en établissant votre bilan comptable, qui doit être « la photo » de votre entreprise à un moment donné.

En conclusion, l’expert-comptable n’est que le conseiller du chef d’entreprise et ne pourra pas le remplacer. Pour pouvoir le conseiller au mieux, l’expert-comptable doit avoir tous les documents et informations en sa possession. Même si le chef d’entreprise attend beaucoup de son expert-comptable, n’oubliez jamais que nous ne pouvons pas « être dans votre tête » et que nous ne pouvons pas vous remplacer…

 

Lionel LEBLANC

 Expert-comptable

 ordre des experts comptables de bourgogne franche comte newsletter

 


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