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Antan, cela s'appelait le « QG ». Bienvenue à Joigny, le long de ses jolis bords de l'Yonne où se trouve ce petit établissement, non loin de la belle halle du marché. Et pour la terrasse, nous saurons attendre les beaux jours ! La salle bleutée est lumineuse. La vue sur la rivière est plutôt plaisante ! Aux murs, de vieilles guitares et des 33 tours vinyle parachèvent la décoration. En semaine, la première formule proposée par ce restaurant, le menu du marché, est servie à 18 euros.

 

JOIGNY: La salle se remplit peu à peu d'une trentaine de convives. D'être seul attablé, permet d'écouter les conversations des tablées voisines. A côté, sont assis autour de la table des enseignants. Ils ne boivent que de l'eau ! L'une des enseignantes évoque alors l'un de ses plats préférés : des coquillettes au Nutella ! On comprend mieux alors le niveau plutôt faiblard des gamins !

Juste en face, un convive explique aussi que les études de sa fille leur ont coûté quelques 100 000 euros. Il dit alors à ses voisins de table, entre deux gorgées d'un chablis 1er cru l'avoir incité à se trouver aussi un job estudiantin.

 

 

Le choix des vins au verre : un plus intéressant…

 

Mais revenons à la table qui nous intéresse. L'assise moelleuse des fauteuils est plutôt confortable. Et comme de bien entendu, au « Tempo », comme ailleurs, adieu nappes, salières et poivriers ! Merci à nos restaurateurs de nous laisser - pour combien de temps encore !? - verres et couverts !

Avec le kir, le toast croustillant de rillette de poisson est bon. Il manque peut-être d'une pointe d'assaisonnement. En entrée, le velouté Du Barry (chou-fleur) est fort bon. La tuile craquante au morbier complète plaisamment ce plat. Mention plus pour le choix de vins au verre. Il permet pour l'Icaunais attablé au restaurant de goûter aussi des vins d'ailleurs. Le viré-clessé est fort bon. Le moulin à vent est en revanche plus plat.

 

 

Le ketchup se marie agréablement avec le dos de cerf

 

Peu de restaurateurs, désormais, cuisinent le gibier en saison. C'est pourtant bon. C'est le cas ici avec le dos de cerf, ketchup de betterave à la mûre,  mousseline au gingembre et légumes glacés. J'eus préféré avoir ma viande saignante mais cela ne me fut pas demandé. Du coup, elle arrive à point.  L'original ketchup est fort bon et constitue une agréable alliance avec notre cerf. La mousseline au gingembre est bonne. Quant aux légumes indiqués glacés, ils ne le sont pas, me semble-t-il. Ils sont juste sortis d'une cuisson vapeur. Mais, l'assiette matche plaisamment.

 

 

Une crème un brin trop sucrée dans la  tartelette…


Les assiettes de dessert sont plutôt jolies. Celle de la tartelette aux zestes de citron, meringue flambée au rhum n'échappe pas à la règle ! L'alliance est plaisante avec le sorbet : du joli travail à prix modique (7 euros). Peut-être, la crème de la tartelette est-elle un brin trop sucrée. Elle dénote un peu avec l'harmonie de ce bon dessert.

Peu à peu la clientèle s'en va. J'en fais alors de même, n'ayant plus de conversations à écouter autour de moi ! Il est plaisant de déjeuner en admirant le fil de l'eau, c'est le cas ici. Alors, bienvenue à Joigny !

 

 

En savoir plus

 

Les - : j'assume d'aimer le pain cuit. Mais ici, il manque d'un brin de cuisson. Cela donne au produit une mie pâteuse.

Les + : le cadre est plaisant. Vivement la terrasse estivale !

 

 

Contact :

Restaurant Le Tempo

01, Place du Marché

89300 JOIGNY

Tel : 09.87.36.86.06.

Fermé samedi, dimanche et soir.

 

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Sur le papier, l’idée est bonne. Excellente, même car il est grand temps de remettre enfin « l’église médiatique », si décriée dans notre société, au centre du village ! Par les temps qui courent, et Dieu sait que les turbulences de l’actualité n’ont de cesse de faire trembler nos équilibres vitaux, il est plus sûr de s’informer correctement auprès de sources fiables plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche, en s’enfouissant la tête dans le sable ! Surtout, avec ce qui se passe dans le monde ou à côté de chez nous, mais cela ne nous regarde pas ! On dirait un sketch des « Inconnus » !

On ne compte plus, en effet, le nombre de nos compatriotes de tous âges et de toutes conditions sociales qui aujourd’hui ont remisé dans les oubliettes leurs téléviseurs et annulés leurs abonnements à leurs quotidiens et magazines pour se couper de tout. Du monde en général !

Certains de nos concitoyens sont devenus aussi sourds, muets et aveugles que le fameux personnage de « Tommy », le mythique opéra-rock des WHO, dans lequel le cinéaste Ken RUSSEL met en scène le chanteur du groupe pop britannique, Roger DALTREY, dans un rôle de polyhandicapé, hermétique à tout ce qui l’entoure. Une vision cinématographique déjà prémonitoire en 1975 sur les aversions des futurs habitants de la planète Terre vis-à-vis de l’information ?

A leur décharge, il est vrai que les nouvelles sont tellement anxiogènes de jour en jour que parfois il serait bon de les oublier de manière définitive…en appuyant sur le disjoncteur !

 

Un concept plus que louable sur le papier !

 

Alors, proposer l’organisation des Etats Généraux de l’Information (EGI) afin de mieux prendre le pouls de la population hexagonale afin d’établir un diagnostic pertinent sur le poids et le rôle de la sphère médiatique sur notre environnement est tout naturellement une idée à laquelle on ne peut que souscrire. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’il nous est permis de s’interroger sur ces organes de presse qui accompagnent notre existence dans les bons et les mauvais jours d’une actualité intensément éclectique.

On doit d’ailleurs l’idée initiale au Président de la République, Emmanuel MACRON. Par un beau jour de juillet (2023), depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a décidé de lancer l’initiative, au demeurant louable, à la manière des « Grands Débats » où les citoyens étaient invités à venir s’exprimer en totale liberté comme le chante si bien Gilbert MONTAGNE, sur la thématique choisie. Des Etats Généraux de l’Information, pourquoi pas !

L’appellation claque bien dans le vent avec son sigle (EGI). Le bien-fondé de l’évènementiel tombe plutôt à pic afin d’établir une analyse précise sur les enjeux de l’information. Et puis, il y a aussi le volet des préconisations à apporter afin de booster à l’avenir des actions concrètes qui pourraient se déployer aux niveaux européen, national, voire régional ou il ne faudrait pas les oublier au niveau départemental.

En amont du grand jour, on se frotte les mains en lisant l’énoncé de l’équation et en se disant chic : enfin, on va réconcilier les Français avec la presse et leurs médias. Sachant que ces Etats Généraux spécifiques se déroulent selon un axe de réflexion devant courir jusqu’à l’été 2024, avec d’autres rendez-vous, appelant à la délibération des propositions ou encore à leur restitution, devant se faire dans un lieu universitaire de prestige, La Sorbonne à Paris !

Même le Conseil économique, social et environnemental (CESE) – une institution intellectuelle de référence en France dans bien des domaines qui produit des avis auxquels il faut donner lecture et crédits – a apporté sa caution morale à l’exercice. C’est simple, l’organisme est partenaire de ces EGI. En outre, aux termes de ce planning nous menant jusqu’à l’été 2024, il compilera réflexions et analyses au sein d’un avis, établi par sa commission Education, Culture et Communication.

 

 

 

54 % des Français se méfient du traitement de l’actualité par les journalistes

 

Vu de notre basse-cour locale, on a aussi crié cocorico ! Pourquoi ? Parce que cette première Agora autour de l’information – petit mémo pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas les us et coutumes de la Grèce antique, l’Agora était la place publique dans les cités hellènes qui accueillaient les débatteurs de la chose civile et politique – se déroulait dans cette bonne vieille ville d’Auxerre, capitale de l’Yonne, à quelques encablures de Paris, quand on veut bien s’en souvenir pour y organiser des évènements nationaux ! En son antre logique et légitime pour recevoir les foules, à savoir le parc des expositions de Centre France Parc Expo, AUXERREXPO ! Avec un décorum plutôt réussi au niveau de l’atmosphère.

D’ailleurs, toutes celles et ceux qui souhaitaient apporter leur contribution autour des nombreux items abordés lors de cette journée spéciale, c’est-à-dire les citoyens lambda, les étudiants, les scolaires, les milieux économiques, les retraités, les élus, les femmes et les hommes qui composent notre microcosme étaient les bienvenus à ce raout alléchant et pertinent dans sa configuration.

Parce que tous les Français ont vraisemblablement un avis sur la presse et ses diverses variantes, sachant que dans le même temps seront diffusés sur les ondes les résultats de la traditionnelle enquête proposée par NPA Conseil et Harris Interactive sur nos concitoyens et l’information.

Un chiffre à retenir, tout de même, extrait de cette étude poussée dans ses commentaires : plus de 70 % des habitants de ce pays se disent intéressés par l’actualité nationale et internationale. Mais, pour se faire un peu l’avocat du diable, ajoutons que 54 % des Français estiment que la plupart du temps, il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité (sic) selon le baromètre Kantar !

 

 

Mais où était le grand public invité à débattre ?

 

54 % des Français pensent que « la plupart du temps il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité » selon le dernier baromètre Kantar

Enfin, même les représentants de la presse étaient conviés à assister à cette manifestation devant mettre leur métier à l’honneur ! Le contraire eut été étonnant !

Mais, c’est là que le bât a blessé dans ce rendez-vous, pourtant riche en interventions et ponctué de témoignages parfois déconcertants, surtout quand on apprend que les jeunes générations sont interpellées par les métiers du journalisme afin de devenir « influenceurs » sur les réseaux sociaux – on ne doit pas parler du même travail, c’est sûr ! - ; de grand public, il n’y avait point ou tellement peu depuis l’estrade surplombant la scène !

D’ailleurs, les références de la presse nationale ayant fait écho de l’acte un de cette « tournée des popotes » de l’information n’ont pas été tendres dans leurs manchettes après coup avec cet état de fait.

Hormis les journalistes de la sphère parisienne et francilienne, venus en nombre (peu de représentants de la presse régionale et départementale à signaler hormis la PQR locale), le grand public pour lequel cet évènement citoyen a été créé en amont était cruellement absent de ces débats. Un comble !

Bref, cette impression de l’entre soi était donc très tenace au terme de la matinée de ce rendez-vous qui aurait pu (dû) déboucher sur une vraie consultation avec les Français. Serait-ce imputable à un défaut de communication en amont ? Ou d’un réel manque d’information autour de l’évènement ! La copie est à revoir avant l’acte II…

Thierry BRET

 


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Ils nous la promettaient en version « XXL », cette séance initiatique aux gestes qui sauvent ! Au bout du compte, les dirigeants de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire ne se sont point trompés. L’ambitieux évènement, se forgeant sur la sensibilisation et l’apprentissage aux techniques fondamentales du secourisme, concocté dans le saint des saints de la chose footballistique départementale (les salons Yonne, Bourgogne et Europe de l’AJ Auxerre), aura donc tenu toutes ses espérances. In fine, pas moins de 180 personnes ont ainsi pu bénéficier des précieux conseils des membres de l’Union des Sapeurs-Pompiers 89, instructeurs d’une folle journée vécue au stade !

 

AUXERRE : Inédite, la manifestation devrait rester dans les annales. Si le défi initial était de former deux cents personnes sur une même journée et en un lieu unique à l’apprentissage des gestes fondamentaux du secourisme, il ne s’en est fallu d’un rien – un cheveu ! – pour que le challenge soit relevé. Mais, par les temps qui courent et en ayant opté pour un mercredi, il n’y a pas de quoi ergoter sur les véritables chiffres de cette opération pédagogique.

Car, au final, ce sont près de 180 Icaunais qui auront reçu les rudiments de ces fameux gestes qui sauvent, à l’importance ô combien vitale en cas de problèmes de santé – on pense nécessairement à l’accident cardio-vasculaire mais pas que – aux termes de cette fructueuse animation, accueillie dans les salons d’honneur du stade de l’Abbé DESCHAMPS.

Pour ambitieux, l’évènement l’était ! S’inscrivant dans la philosophie de l’ancrage territorial, cher à l’assureur mutualiste, adepte de la prévoyance et de la protection contre les sinistres et les risques. Ce n’est pas la première que GROUPAMA, via sa délégation départementale de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, organise ce type de rendez-vous avec le grand public – des gens comme vous et moi – afin de les initier aux vertus du secourisme et aux gestes qui sauvent. Et ce, depuis plusieurs années déjà.

 

 

 

Plus de 550 Icaunais ont déjà reçu la formation…

 

Des animations citoyennes qui ont toujours trouvé écho auprès des élus des dix caisses locales du groupe assurantiel dans l’Yonne, mais aussi auprès des collaborateurs et surtout des sociétaires. Le territoire septentrional de Bourgogne n’aura ainsi pas échappé à la règle de relayer la stratégie du national, soucieuse de former un million de Français sur trois ans à la pratique élémentaire et salvatrice des gestes issus du secourisme.

Vu du prisme de l’Yonne, ce sont à date 550 personnes qui ont ainsi pu apprendre et pratiquer les techniques respiratoires et les massages cardiaques aux côtés des représentants du SDIS 89. Mercredi, sous la supervision de Sébastien BERTAU, colonel du Service départemental d’Incendie et de Secours, une douzaine de soldats du feu, professionnels ou volontaires, ont inculqué les bonnes pratiques à un public très réceptif et à l’écoute.

Directeur d’établissement de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, le successeur de Jacques BLANCHOT, Ludovic DAME entend bien réitérer la manifestation, à raison de deux rendez-vous dans l’année. Dès 2024 ! Alors, Mesdames, Messieurs les sociétaires, ou non, à vos agendas pour vous y inscrire dans les agences dès que les dates seront communiquées !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Nom de code : CDPPT. Explications de texte, après avoir traduit l’acronyme : Commission départementale de Présence Postale Territoriale. Un outil, fort précieux, voire très pertinent, composé d’une dizaine d’élus, communaux, départementaux et régionaux. Avec en sus, un représentant de l’Etat, issu de la préfecture. Et, en toute logique, du porte-voix de La Poste. L’organe se réunissait à Coulanges-sur-Yonne, mercredi matin, avec la ferme intention de conforter son engagement initial : à savoir le maintien des services à la population…

 

COULANGES-SUR-YONNE : A peine le temps d’ôter son pardessus au coloris automnal que voilà le président de la CDPPT contraint de subir les premières questions d’une interview médiatique, afin de procéder à un état des lieux de la fameuse commission se réunissant ce jour. Celle qui possède un acronyme un peu bizarre, CDPPT, rappelant presque le sigle de l’ancienne PTT, un lointain cousin germain de la grande famille postale !

Pendant que l’élu régional et président de ladite commission de l’Yonne, Gilles DEMERSSEMAN reprend son souffle – il accuse un bon quart d’heure de retard sur l’horaire initial de ce rendez-vous journalistique, préfigurant la tenue des travaux ! -, Marcel CHEVILLON, maire de Coulanges-sur-Yonne et membre de l’organe institutionnel composé d’élus, et défendant le maintien des services postaux dans les territoires, régale ses invités.

D’une belle croustillance et d’une agréable couleur, les croissants concoctés par la boulangerie locale narguent de leur présence les participants depuis la corbeille, posée au centre de la table. Mais qui osera prendre le premier d’entre eux et le déguster avec appétit ?!

 

Une année pleine de restructurations et de sécurisations

 

De son côté, le Conseiller régional-président de la CDPPT livre ses premières impressions sur 2023 qui s’écoule, des propos enregistrés sur smartphone.

« L’actualité est plutôt positive à notre niveau, explique-t-il, on a accompagné pas de mal de projets de restructurations et de sécurisations de sites… ».

Un accompagnement à la rénovation d’agences postales communales, la réouverture de La Poste du quartier des Champs-Plaisants à Sens – la précédente mouture avait été sérieusement endommagée par les flammes suite à un sinistre -, la modernisation du bureau d’Aillant-sur-Tholon, d’autres encore comme la création d’un point d’accueil postal à Perceneige, dans le nord-est du département…sont autant de réalisations concrètes qui ont fait de l’exercice écoulé une belle année.

« C’est un peu notre rythme de vie habituel, concède en souriant un Gilles DEMERSSEMAN, toujours à l’aise dans l’exercice oratoire. Il ne manqua pas d’évoquer également la présence postale dans le cadre du programme des maisons France Services, forcément, une réussite pour amener au plus près de nos concitoyens vivant dans les zones les plus reculées, les indispensables dispositifs dont ont besoin administrativement les Icaunais.

 

Des engagements de l’Etat plus faibles que ce qui avait été annoncé…

 

Le président de la CDPPT aborda ensuite le démarrage du nouveau contrat de présence postale, valable jusqu’en décembre 2025. Un dispositif qui était au centre des intérêts lors de la réunion des présidents des commissions en octobre 2022.

Co-construit avec l’Etat, l’AMF, les CDPPT et le Groupe La Poste, ce contrat, véritable feuille de route de la présence postale dans les territoires, comprend de nouveaux points stratégiques comme le financement du fonds de péréquation, les douze heures minimum pour les nouvelles APC (agences postales communales), la future bonification de ces mêmes agences qui fonctionnent bien, les actions à apporter pour améliorer celles qui ont peu de fréquentation, etc.

La concrétisation est donc devenue réalité, avec « certes quelques grincements dents, affirmera Gilles DEMERSSEMAN, mais cela est opérationnel !

En revanche, plus critique dans ses propos, le président de la CDPPT de l’Yonne estime que « les engagements pris par l’Etat ne sont pas à la hauteur de ce qui avait été annoncé à l’automne 2022 ».

 

 

En terme clair, les aides étatiques sont à la baisse même si le montant global reste intéressant mais cela appelle les CDPPT à la plus grande vigilance dans la réalisation de leurs opérations.

« Il est clair, souligne l’élu de Puisaye-Forterre, que le coût de fonctionnement des points d’accueil postaux dans les maisons France Services impactent nos budgets… ». Réduisant de facto la somme mise à disposition à d’autres projets spécifiques…

Des éléments cruciaux pour la pérennité de la CDPPT dont le représentant de l’Etat a eu connaissance lors de la rencontre des présidents des CDPPT de France à Paris, le mois dernier…

« L’équation est simple, renchérit Gilles DEMERSSEMAN, il faut pourtant réaliser des choses avec moins de moyens financiers ! Donc, nous devons nous poser les questions de la priorisation et l’aide à apporter au développement des territoires. C’est notre rôle d’y réfléchir… ».

 

 

Apporter le nécessaire supplément d’âme auprès de la population

 

Se projetant déjà vers 2024, le président de la commission postale de l’Yonne observe le sérieux ralentissement des activités économiques qui pourrait se poursuivre l’année prochaine. « Tout le monde, y compris les collectivités, est sur le recul : ce n’est pas une bonne tendance ni pour l’emploi ni pour les investissements… ».

Vu du prisme de La Poste, il se veut plus rassurant. « La présence postale sur notre territoire fonctionne bien parce qu’il y a une structuration importante de la part des agents qui prennent conscience de leur rôle et de la mise en place de nouveaux services. Les postiers volontaires possèdent ce nécessaire supplément d’âme pour assurer le portage des repas et une multitude de services envers les personnes qui en expriment le besoin. En fait, nous ne devons pas nous interdire aucune réflexion sur les nouveaux services de La Poste… ».

Mais, de là, à assurer le ramassage des poubelles là où il existerait des besoins, il ne faut pas exagérer, tout de même !

 

Thierry BRET

 

 


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Tout est dit dans la formule écrite sur le maillot. « Maintenant, on agit ». Plus de salamalecs à l’emporte-pièce, ni de tergiversations inutiles : il y a urgence en la matière ! Le regard déterminé de la sénatrice de l’Yonne en dit long, d’ailleurs, sur le sujet : volontaire, tenace, résolu. Le 25 novembre, lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la parlementaire qui a succédé à son homologue Annick BILLON il y a un mois à la présidence de la Délégation nationale des Droits aux Femmes au Sénat avait décidé d’arborer les couleurs de la Fondation des Femmes. Pour briser un peu plus l’omerta autour de ce phénomène de société…

 

AUXERRE : On ne peut pas dire qu’elle prend la pose sur ce document photographique en y proposant son plus joli sourire, la sénatrice de l’Yonne ! Et pour cause ! L’heure est grave, sa visualisation par l’image, aussi. Et si rien n’est fait au niveau des consciences, c’est-à-dire les nôtres, et de la sensibilisation tous azimuts à distiller vers les citoyens, le nombre de victimes de violences conjugales risque d’exploser à l’avenir.

De la pure logique, dans une société tournée de plus en plus vers l’individualisme et le repli sur soi. Un monde où l’incivisme, la colère et, parfois, la peur, sont devenus le moteur de la vie des couples ou de la famille…

Un chiffre, un seul doit capter toute notre attention. 244 300 ! C’est le nombre de victimes de ces violences faites aux femmes pour la seule année 2022, recensées par les forces de l’ordre. Une donnée arithmétique qui, bien évidemment, ne reflète pas vraiment la réalité de la problématique. Car, moult victimes n’osent pas porter plainte de peur de représailles physiques et musclées de la part de leur « cher et tendre »…

Le 25 novembre dernier, Dominique VERIEN a, selon, l’expression usuelle bien connue, décidé de « mouiller » le maillot contre ces violences conjugales. Tout simplement en portant celui de couleur mauve de la Fondation des Femmes et en se fendant d’un texte, au titre de sa nouvelle responsabilité, celle de présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes au Sénat, publié sous forme d’une tribune. Un texte que nous reproduisons dans ces colonnes en intégralité, ci-dessous. Pourquoi ? Parce que les consciences doivent favoriser le changement de comportement de ces hommes irresponsables et brutaux qui se livrent à l’impardonnable dans leur quotidien dont sont victimes les femmes, et parfois leurs enfants. Les rouer de coups…pour le seul plaisir de faire mal.

Parce que c’est en le lisant, que la sénatrice de l’Yonne retrouvera peut-être le sourire sur un prochain cliché…

 

 

Texte de Dominique VERIEN publié à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

   

« 244 300. C’est le nombre de victimes de violences conjugales recensées par les forces de l’ordre en 2022. Un chiffre bien entendu sous-estimé puisque toutes les victimes ne portent pas plainte, mais qui est en augmentation par rapport aux années précédentes. Il faut y voir avant tout une libération de la parole, une prise de conscience de la société et une meilleure prise en charge des victimes.

C’est aussi le signe que nos efforts portent leurs fruits et contribuent à changer la situation. Je pense par exemple à l’Aide Universelle d’Urgence, issue du texte de notre collègue Valérie LETARD, qui permet à chaque victime de violence conjugale de se séparer de son conjoint violent sans avoir à subir un chantage financier. C’est aussi le Plan Rouge VIF, avec ses nombreuses mesures qui sont progressivement mises en place : les pôles spécialisés comme l'ordonnance de protection immédiate, par exemple. Ce sont aussi les Brigade de Protection des Familles et les Maisons de Protection de Familles qui montent en compétences et jouent un rôle de plus en plus important. Je tiens également à saluer l’annonce du Garde des Sceaux relative à la mise en place d’un financement pluriannuel pour les associations.

Bien entendu, le local n’est pas en reste, et je pense à tous ceux qui contribuent au quotidien à faire reculer les violences conjugales et à protéger les victimes. Ce sont nos associations, nos élus locaux, avec par exemple l’AMRF qui a mis en place les Élus Ruraux de l'Égalité, mais aussi nos gendarmes et policiers, nos médecins, nos magistrats… J’ai eu la chance de pouvoir les rencontrer et de constater que nos territoires fourmillent d'engagements et de belles initiatives, et je souhaite ici leur rendre un hommage appuyé.

Pour autant, ce serait une erreur de croire que le travail est fini et que le problème est réglé. Au contraire, il est indispensable d’intensifier nos efforts et de profiter de la dynamique actuelle pour renforcer notre action.

Sur la sensibilisation du grand public d’abord, c’est indispensable, pour que le plus grand nombre soit capable de détecter et signaler les violences conjugales. Sur la formation ensuite, et je pense ici aux professionnels de santé, aux policiers et gendarmes, à nos enseignants, aux agents des collectivités publiques… Ils ont souvent un contact privilégié avec la victime, si ce n’est le seul contact quand celle-ci est isolée.

Sur l’éducation ensuite, l’école a un rôle à jouer. Je sais la charge qui repose déjà sur les enseignants, mais il est indispensable que les jeunes générations soient sensibilisées au plus tôt à ces questions, ne serait-ce que pour les protéger car les enfants qui assistent à ces scènes de violence au domicile familial sont aussi des victimes, quand bien même ils ne subissent pas directement les coups.

Enfin, si prévenir la violence est indispensable, il faut aussi pouvoir la guérir. C’est le sens de la proposition de loi que je déposerai dans les prochaines semaines pour une meilleure prise en charge des psycho-traumatismes. C’est indispensable pour la reconstruction des victimes et pour, là aussi, éviter que dans certains cas, elles ne deviennent auteurs.

Vous l’aurez compris, si la situation s’améliore, nous devons poursuivre nos efforts. Nous le devons aux victimes, qui chaque jour vivent dans la violence et l’horreur, à toutes celles qui se sont senties seules, quelques fois salies ou non-entendues. Par notre action, nous pouvons leur redonner un peu d’espérance. Vous pouvez compter sur mon engagement… ».

 

Thierry BRET

 


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