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Puisaye Forterre

La course à l’élection présidentielle est lancée depuis trop longtemps. A tel point que nos dirigeants ne gouvernent plus. Ils ne pensent qu’à ça ! Les municipales 2026 ne sont vues que comme un galop d’essai pour l’Elysée. Les Français sont saturés de politique. Ils commencent à rejeter les visages trop connus, usés par le pouvoir et dévorés par l’ego. Ils se lassent des partis et de leurs luttes partisanes. Dans ce contexte, un inconnu du grand public, un visage nouveau, des idées originales, un programme inexploré aujourd’hui, ont peut-être des chances de sortir du lot. Un futur « martyr » mettant sa tête sur le billot de l’impopularité une fois élu, c’est sans doute un avenir possible pour ne pas dire certain. Alors l’IA peut parfaitement nous servir le futur candidat sur un plateau !

 

TRIBUNE : Les enjeux sont clairs et tous sont dans les starting-blocks. Les partis affûtent les programmes, les têtes de liste affinent leur stratégie avec une kyrielle de conseillers. Les médias nous inondent de sondages avec des prévisions pour chacun des deux tours. Autant consulter « Madame Soleil » ! La pression monte du côté des politiques. Il ne se passe pas une journée sans un drame avec des morts et des refus d’autorité, d’où qu’ils viennent. Tout cela fait redouter le pire. On s’occupe des océans, de la paix dans le monde, sans pouvoir pour autant assurer la sécurité sur 150 mètres de l’avenue des Champs-Elysées.

Quant à la situation économique et financière de la France, elle est particulièrement préoccupante. L’Etat est en situation de faillite potentielle. Les défis qui s’annoncent pour le prochain président se présentent sous les plus mauvais auspices : surendettement et budgets à rogner lourdement, efforts à demander à toutes les couches de la population…

 

Une droite souverainiste en totale dispersion

 

Du côté de l’extrême droite, Marine LE PEN ne lâchera rien même si sa candidature semble improbable. Jordan BARDELLA deviendra l’impétrant naturel. Il ne fait pas l’unanimité, même dans son propre parti ! Jugé trop jeune et inexpérimenté, il ne rallie pas non plus les faveurs des autres leaders de la droite souverainiste. La valeur n’attend pas le nombre d’années, certes, mais beaucoup trop briguent le poste pour valoriser un candidat unique.

Eric CIOTTI annonce qu’il ne sera pas candidat, qu’il rejoindra le RN, et qu’en cas de retrait de Marine LE PEN, il faudra bien soutenir Jordan BARDELLA. L’adhésion est frileuse, plus proche de « faute de grive, on mange du merle », qu’une joie partagée lors d’agapes réjouissantes ! Incertitude…

Marion MARECHAL souhaite une alliance des droites avec le RN, Eric CIOTTI et Les Républicains. Elle ignore Eric ZEMMOUR. En plus, elle marque un soutien inconditionnel à sa tante… Bref, hier elle quitte le RN pour s’allier à Reconquête, puis elle quitte Reconquête pour aller en solo aux européennes, et aujourd’hui elle souhaite s’allier avec tout le monde en écartant ZEMMOUR et en affirmant son attachement à LE PEN… Comprenne qui pourra, mais demain elle fera quoi ?!

Eric ZEMMOUR entretient l’illusion de sa probable candidature. Sa volonté d’union des droites tombe à l’eau. Ses diatribes contre Marine LE PEN, ses sempiternelles récriminations contre les émigrés, le « grand remplacement »… : autant d’éléments néfastes qui l’ont discrédité vis-à-vis de beaucoup d’électeurs et de politiques de son bord. Il est certes présent sur le terrain avec son « bras droit » Sarah KNAFO, mais cela ne suffira pas à dégager une majorité pour la présidentielle.

Nous avons une extrême droite qui part en ordre dispersé, des leaders non positionnés, une dilution des voix probables dès le premier tour et un flou artistique entretenu, nuisibles à une stratégie gagnante.

 

 

Ce n’est pas mieux à gauche !

 

Le NFP a volé en éclat peu après les dernières législatives. Ce parti a obtenu le soutien des « macronistes » aux fins d’obtenir des postes de député et de contrer le RN. LFI a ainsi permis à Elisabeth BORNE d’être élue. Une tambouille politique ayant nui à la démocratie et écœuré de nombreux citoyens. Aujourd’hui, il n’y a plus aucune possibilité de lancer une élection primaire à gauche. Jean-Luc MELENCHON veut l’investiture. Le PS rejette LFI, c’est ferme et définitif pour 2027 ! Le PC ne souhaite pas non plus d’alliance avec MELENCHON et son parti. Si Fabien ROUSSEL bénéficie d’une sympathie certaine vis-à-vis du public, le Parti Communiste est moribond et ne pèse plus beaucoup dans le paysage politique. La fin de l’ère industrielle a marqué le déclin d’une idéologie, qui dans le monde, a permis le massacre de centaines de millions de personnes…  Un récent sondage indique, que sans Jean-Luc MELENCHON, la gauche peut atteindre le second tour. Peut-on encore parler d’Europe Ecologie Les Verts ? Ils sont de plus en plus honnis par le public, proposent une écologie discriminante et punitive, faite de sanctions ou d’intégrisme forcené, et surtout de leaders, qui chaque fois qu’ils parlent, forcent l’hilarité et le discrédit. Il y a fort à parier que « les Verts » s’associeront à LFI pour les municipales et garderont ce cap aux présidentielles.

A gauche et à l’extrême gauche, les candidats partiront en ordre dispersé et cette volatilité nuira fortement à toute présence au second tour.

 

Et si l’IA nous proposait mieux ?

 

Elle aussi, la droite (et assimilable) part en ordre dispersé en faisant résonner la cacophonie de leaders que l’on ne connaît que trop. Michel BARNIER, après son échec au poste de Premier ministre n’a aucune chance, Edouard PHILIPPE a certes le vent en poupe mais il apparaît comme un disciple d’Emmanuel MACRON de plus, il a oublié qu’un « horizon » est une ligne imaginaire qui recule chaque fois que l’on fait un pas en avant… Pour Laurent WAUQUIEZ, Xavier BERTRAND, David LISNARD et Bruno RETAILLEAU, la question est loin d’être tranchée. Ici, encore, « Egoland » sera le pays des candidats. Nous assisterons à des jeux d’alliances contre nature : « si je vote pour toi, je veux un poste de ministre »…Gabriel ATTAL fait tout pour ne pas être hors-jeu et Elisabeth BORNE raconte qu’elle envisage de se présenter. Les François RUFFIN, Nicolas DUPONT-AIGNAN, François ASSELINEAU et Dominique de VILLEPIN n’auront pas d’autres alternatives que de rallier le parti proche de leurs idées (ou de leur volonté de gagner un poste ou une mission).

Nous les connaissons à peu près tous ! Ils nous ont toutes et tous usés et abusés, promis l’improbable, dénoncés les précédents gouvernements en affirmant qu’ils feront nécessairement mieux ! Peu à peu, les femmes et les hommes politiques lassent les citoyens et les éloignent progressivement des urnes. Le danger, c’est ouvrir une porte sur une forme de totalitarisme, toujours séduisante en période de crise. Dans ce contexte, un ou une inconnue, avec un discours prometteur, bien orchestré par une intelligence supérieure peut avoir ses chances… L’IA va nécessairement nous proposer des solutions. Le danger ? C’est de se dire que ça ne peut pas être pire qu’avant !   

Mais, ne nous y trompons pas et méditons cette belle pensée de COLUCHE : « La dictature, c’est « ferme ta gueule » ; la démocratie c’est « cause toujours» ! ».

 

Fin de la première partie.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Présent sur la manifestation « OAH en Fête » à Auxerre le mois dernier, « l’AJ Bus », un concept mobile et itinérant sur notre territoire à l’estampille de la société icaunaise « AJ Services 89 », a assuré une fois de plus la valorisation des métiers de l’aide à domicile et du service à la personne lors d’un évènement public. L’initiative était louable : un job dating destiné aux étudiants et saisonniers a connu un vrai succès au Parc Roscoff ! Une manière de ne pas traverser la rue pour trouver de l’emploi !

 

AUXERRE : Parmi les stands ayant suscité une curiosité bien légitime, celui d’AJ Services 89 a connu une belle affluence grâce à son emblématique « AJ Bus ». Depuis plusieurs années, ce bureau mobile, piloté par Sébastien CAMBUZAT (responsable de projet) sillonne les routes de l’Yonne pour promouvoir les métiers de l’aide à domicile et du service à la personne, aller à la rencontre des publics éloignés de l’emploi ou des services de proximité.

Son escale au parc Roscoff, il y a quelques jours dans le cadre de l’animation estivale de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH), était l’occasion pour cette structure entrepreneuriale de réaffirmer son engagement social, de promouvoir la filière et de renforcer encore un peu plus son partenariat avec l’OAH.

 

Informer sur le maintien à domicile, un enjeu clé

 

Outre le fait que de nombreux locataires de l’OAH ont pu échanger avec les équipes sur les services existants, les solutions concrètes pour rester chez soi en toute sécurité, les démarches administratives à connaître, ou encore les aides mobilisables, une autre dimension, celle du recrutement, était abordée lors de cette présence très visible. Une dimension plus économique : celle de proposer des opportunités d’emploi à l’échelle locale. AJ Services 89 a présenté plusieurs postes à pourvoir sur l’Auxerrois, tout en expliquant les parcours de formation accessibles, les qualités recherchées dans ces métiers, et les possibilités d’évolution. Un moment d’écoute et de dialogue, aussi utile pour les chercheurs d’emploi que pour celles et ceux en quête d’un nouveau projet professionnel.

Point fort de l’après-midi : l’organisation d’un job dating dédié aux étudiants, aux jeunes en recherche d’un job d’été ou aux personnes souhaitant un complément de revenu. Cette initiative, portée main dans la main avec l’OAH, a rencontré un vrai succès. Des candidatures ont été déposées sur place, des entretiens ont eu lieu dans une ambiance détendue et constructive, avec un mot d’ordre : créer du lien et des perspectives.

 

 

Un bus qui fait office de bureau de recrutement !

 

A bord du bus, les visiteurs ont pu échanger avec l’équipe d’AJ Services 89 sur les opportunités d’emploi dans un secteur en pleine expansion, mais aussi s’informer sur les aides au maintien à domicile, les services aux personnes âgées ou en situation de handicap, et les engagements concrets de l’entreprise pour le territoire.

Porteur d’une vision moderne et engagée du service à la personne, AJ Services 89 a su démontrer, à travers ce dispositif itinérant, combien la proximité pouvait rimer avec utilité sociale. Véritable outil de sensibilisation, l’AJ Bus est également un levier de recrutement efficace, dans un secteur qui peine encore à susciter des vocations. Le message était clair : les métiers du lien, ce sont des métiers d’avenir, et ils recrutent ici et maintenant…

 

Thierry BRET

 

 


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Du changement à la FNAIM de l’Yonne ! Proposée d’ordinaire en novembre afin de tirer les enseignements de l’exercice des douze mois précédents, l’assemblée générale statutaire de la structure fédérant les professionnels de l’immobilier du territoire a pris pour référence une période de quinze mois afin de situer ses retrouvailles avec ses adhérents, au tout début de l’été. Grand bien lui en a pris : les membres de l’entité se sont retrouvés sous un chaud soleil dans un cadre magnifique, l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre pour vivre cet instant de rencontres cordiales.

 

AUXERRE : Déjà, l’invitation adressée par e-mail avait de quoi surprendre. Surtout au niveau de sa date : le 24 juin. D’habitude, la FNAIM de l’Yonne aime à se retrouver autour de ses adhérents dans une période automnale plus propice à la réunionite, vécue dans une salle de conférence éclairée de toute part. Ensuite, l’endroit choisi cette année augurait d’une volonté de casser les codes en optant pour un lieu de prestige, mettant en exergue son patrimoine architectural. L’Abbaye Saint-Germain servait donc de point d’ancrage de cette manifestation, articulée autour de deux temps forts : les travaux inhérents à ladite assemblée générale de la chambre icaunaise et la soirée des « Pros de l’Immobilier » qui devait en découler dans le cloître.

Un rendez-vous, là aussi, totalement novateur dans sa configuration puisque ouvert à l’ensemble des filières qui interviennent sur ce secteur d’activité que représente l’immobilier.

Inédite dans sa conception, cette soirée d’échanges permit aux différents acteurs de l’immobilier de discuter, de partager des expériences et de prendre rendez-vous au besoin pour en savoir davantage sur les orientations de la filière. Une initiative voulue par la présidente de la chambre départementale, Ghislaine MOREAU, qui devait s’en réjouir lors de notre interview.

« Je souhaitai apporter un peu de nouveauté, confia la présidente, et c’est plutôt bien accepté puisque les professionnels sont venus en nombre ce soir. Notre saison immobilière aura été intéressante pour les membres de la FNAIM 89. Nous avons plein de projets et nous essayons de recruter de nouveaux administrateurs. Quant à notre effectif, il s’élève à une cinquantaine d’adhérents en cette fin de saison… ».

 

Une soirée des « Pros de l’Immobilier » totalement novatrice !

 

Bénéficiant d’une saine gestion, la chambre départementale de la FNAIM continue son existence sur un rythme de croisière. Elle se voulait, lors de cette AG 2025, être l’ambassadrice du patrimoine touristique de notre territoire.

« Nous avions pas mal de représentants nationaux et régionaux lors de ces travaux, expliqua Ghislaine MOREAU, et nous voulions leur montrer les monuments qui font notre fierté. A commencer par l’Abbaye Saint-Germain… ».

D’ailleurs, les travaux statutaires se résumèrent à deux heures de séance plénière dans l’une des salles de l’édifice séculaire avant que les participants n’admirent la beauté de la crypte et l’ensemble du site chargé d’histoire. Les adhérents et les invités de la FNAIM se réunirent ensuite dans le cloître toujours gorgé de soleil pour la partie festive, accueillie autour d’un cocktail.

De nombreux notaires assistaient à cette manifestation des plus sympathiques ainsi que les représentants des chambres consulaires (on y vit notamment le président Thierry CADEVILLE de la CCI 89) ou les agences économiques départementales. Chacun pouvait aller à la rencontre des partenaires de la FNAIM, présents sur leurs stands sur le pourtour du cloître et discuter business.

 

 

Renforcer les liens avec les autres partenaires de la filière

 

Côté recrutement, les agences immobilières de la place ne cessent de consolider leurs effectifs d’agents commerciaux. Même si le nombre de personnes exerçant leur savoir-faire en agences semble se restreindre d’année en année. Une tendance qui tente à se généraliser désormais sur le département pour des raisons économiques.

Après les locaux de l’AJ Auxerre, l’an passé, et ceux de la patrimoniale abbaye, la FNAIM 89 posera ses valises dans un autre lieu décalé en 2026 lors des futures retrouvailles annuelles avec ses adhérents et amis.

En attendant, les professionnels de la filière devraient se retrouver à Sens à l’occasion des « Universités de la Formation », une opération qui se déroulera à l’automne avec ses objectifs pédagogiques, avant de se rendre, pour certains d’entre eux, à Paris lors du congrès national.

Avant que le cocktail ne fut servi, Olivier PRINCIVALLE, président de la FNAIM Grand-Paris et membre du bureau exécutif de la FNAIM hexagonale, prit la parole quelques instant afin de planter le décor conjoncturel de l’immobilier.

Il évoquera le contexte réglementaire extrêmement contraint (sans omettre les aspects budgétaires qui le sont tout autant !) qui pénalise la filière. Se voulant rassurant, il ajoutera que « la chambre de l’Yonne est un bon exemple de réussite et de ce qu’il faut faire. La FNAIM travaille au quotidien avec ses partenaires pour relever le défi qui est le nôtre, à savoir la satisfaction de notre clientèle… ».

Puis, il jeta un regard critique sur les pouvoirs publics et sur le contexte économique actuel : « on ne peut pas attendre grand-chose actuellement ». Puis, il affirma qu’il y avait un travail à mettre en place entre les professionnels de l’immobilier et les acteurs du monde bancaire pour dynamiser le marché.

« Il nous faut collaborer avec tous les acteurs de la filière, y compris les notaires, afin de pouvoir nous faire entendre des pouvoirs publics. Nous n’avons pas d’autres choix à l’avenir… ».

Etre soudés dans les transactions et faciliter les relations avec le monde bancaire seront in fine des portes de sortie indispensables pour que le secteur puisse envisager le futur avec davantage de sérénité.

 

Thierry BRET

 

 


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« Cela commence à faire beaucoup ! ». Ce n’est pas sans une certaine dose d’humour, relative aux précédentes séparations occasionnées par le départ de deux de ses anciennes proches collaboratrices depuis qu’il est en poste dans l’Yonne (avril 2022) que le préfet Pascal JAN devait débuter la cérémonie marquant le terme de la mission de la directrice de cabinet de la vénérable institution, Clémence CHOUTET, sous-préfète de son état, devant un parterre d’invités représentatifs de la vie institutionnelle, économique et politique de notre territoire. Quittant le ministère de l’Intérieur, la jeune femme à la très prometteuse carrière rejoint les services du Premier ministre, avec en ligne de mire une mission spéciale sur les Jeux Olympiques d’hiver de 2030…

 

AUXERRE : Elle a connu les Jeux Olympiques d’été de Paris 2024 en qualité de sous-préfète de l’Yonne et de directrice de cabinet de la préfecture de notre territoire avec le passage du relais de la flamme ; Clémence CHOUTET a désormais les yeux rivés sur les sommets alpestres et les villes des vallées savoyardes qui accueilleront en 2030 l’édition hivernale de ces Jeux universels, reçus de nouveau dans l’Hexagone après ceux organisés dans la capitale hexagonale.

Il y a quelques jours, sous un ciel tempétueux et des conditions très orageuses côté météo, la jeune femme a fait ses adieux (définitifs ?) avec le département de l’Yonne qu’elle avait découvert vingt-quatre mois plus tôt en prenant ses fonctions de haute fonctionnaire, devenant l’un des bras droits du préfet, Pascal JAN.

Une Clémence CHOUTET un brin émue qui salua tour à tour chacun des invités se rendant à cette garden-party de haute volée dans les jardins de l’enceinte préfectorale, avec un timbre de voix parfois embué de nostalgie…Il n’en fallu peut-être pas davantage pour qu’il n’y ait quelques larmes au fond des yeux.

 

 

Déjà investie aux préparatifs des Jeux de Paris

 

Bref, c’est le préfet en personne en qualité de maître de cérémonie au phrasé prolixe et à l’humour facile qui prit soin de brosser durant une trentaine de minutes les traits de personnalité de la jeune femme devant sa famille (parents, époux, enfants, proches…) et ses collaboratrices. Un portrait ciselé aux petits oignons par l’ancien recteur de l’Education nationale qui fit les louanges de la méritante diplômée de Sciences politiques et d’HEC.

Pour Clémence CHOUTET, le mois de juillet est donc placé sous le signe d’un retour aux sources franciliennes, elle qui fut sous-préfète en Seine-Saint-Denis, juste avant de prendre son poste en terre icaunaise. Dans le « 93 », la jeune fonctionnaire fera ses gammes en gérant de multiples dossiers dont ceux de la lutte contre l’habitat indigne, le plan « France Relance » alors en vogue à la sortie de la crise sanitaire imputable à la COVID, les rencontres avec le milieu économique et, signe du destin, les préparatifs organisationnels des futurs Jeux Olympiques de Paris !

 

 

 

De nouveaux défis tous les deux ans !

 

Diplômée d’un master Affaires Publiques obtenu à Sciences Po Paris, titulaire d’un diplôme accroché à sa besace à HEC dans le registre de l’éducation et des fondamentaux de la finance, Clémence CHOUTET, tourangelle de naissance, n’en est pas moins maman de deux jeunes garçons, et spécialiste de la communication qu’elle maîtrisait à la perfection auprès des représentants de la presse. Des passages probants chez PUBLICIS ou d’EXPLEO Group l’auront aguerri à la pratique relationnelle savamment mûrie. Elle fut même un temps la conseillère en communication du gouverneur de la Banque de France, François VILLEROY de GALHAU !

« Clémence a pour habitude de changer de poste tous les deux ans et adore les défis, précisera le sourire aux lèvres Pascal JAN lisant le CV impressionnant de la jeune femme aux allures timides. Elle a su protéger son préfet ! ».

A son actif, elle a su gérer avec brio une multitude de crises conjoncturelles (une vingtaine en vingt-quatre mois !). « Elle avait l’habitude de dire qu’elle était un chat noir, ajouta Pascal JAN, mais je vous rassure le sous-préfet d’Avallon Sébastien HENNON n’est pas non plus ! ».

 

 

Une vision pragmatique et efficace de la fonction de « dircab »

 

Clémence CHOUTET laissera un excellent souvenir dans l’Yonne, ayant su insuffler une vision pragmatique du cabinet préfectoral et rendre vertueuse les valeurs du service public. Employant sa petite maxime habituelle auprès de son hiérarque : « Je peux me permettre, Monsieur le préfet ! ». Des éloges qui iront droit au cœur de l’intéressée et de sa famille.

Si la préparation logistique des futurs JO 2030 va faire partie de ses nouvelles appétences professionnelles, Clémence CHOUTET qui possède des attaches familiales dans l’Yonne ne manquera pas de revenir pour notre plus grand plaisir de temps à autre en Bourgogne septentrionale…

 

Thierry BRET

 


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Deux réunions publiques se sont tenues dans le quartier des Piedalloues à Auxerre et à Venoy afin de présenter un projet de mutuelle intercommunale. Portée par les collectivités locales de l’Auxerrois, de l’Aillantais et du Chablisien, cette initiative veut améliorer l’accès aux soins pour les habitants les plus fragiles du territoire, souvent contraints de renoncer aux soins, faute de moyens. Encore en phase de construction, le projet pourrait voir le jour début 2026.

 

AUXERRE : Une soixantaine d’Auxerrois étaient présents à la Maison de quartier des Piedalloues, interpellés par une promesse simple sur le papier mais ambitieuse : permettre à tous d’accéder à une mutuelle santé abordable. Derrière cette initiative, trois communautés, celles de l’Auxerrois, de l’Aillantais et du Chablisien, qui ont décidé d’agir dans le cadre d’un contrat de santé signé avec l’ARS (Agence Régionale de Santé) en octobre 2023, pour tenter de pallier une réalité de plus en plus préoccupante. Soit le renoncement aux soins faute de moyens pour les financer. 

 

Près de 15 000 personnes dans l’Yonne, sans mutuelle

 

« En France, 4 % des habitants n’ont pas de mutuelle, cela représente environ 3 millions de personnes et dans l’Yonne, on estime entre 13 000 et 15 000 personnes concernées », alerte Marilyne SAINT-ANTONIN, adjointe à la Santé à la ville d’Auxerre. Des chiffres qui recouvrent des situations diverses mais souvent précaires : étudiants, retraités modestes, demandeurs d’emploi, autoentrepreneurs ou travailleurs au revenu trop faible pour cotiser. Pour tous ces publics, les mutuelles classiques restent inaccessibles. Les soins dentaires, l’optique, l’hospitalisation, l’audition, deviennent des luxes et les déserts médicaux n’aident en rien : « cela devient alarmant », résume l’élue, déterminée à proposer une solution concrète.

C’est là qu’intervient le projet de mutuelle intercommunale : une mutuelle « à prix négocié », accessible à tous les habitants du territoire sans obligation d’adhésion, mais avec des tarifs préférentiels, conditionnés à un nombre minimum d’adhérents, encore à déterminer. Pour bâtir cette offre sur mesure, un cahier des charges est en cours d’élaboration, nourri des besoins exprimés par les participants lors de ces réunions.

 

 

Objectifs : l’optique, le dentaire, mais surtout, payer moins !

 

Pour structurer la démarche, les collectivités ont fait appel à Franck DROIN, à la tête de la société de consulting « KAISSA », spécialisée dans les stratégies et services innovants appliqués aux domaines de la santé et de la protection sociale. Habitué à ces démarches locales, son discours est sans ambages : « savez-vous combien vous payez votre mutuelle et que couvre-t-elle… ? ». Car au-delà des garanties, la préoccupation numéro un reste le prix. Expliquant le déséquilibre du système actuel, « avec des contrats collectifs proposés par les entreprises à leurs salariés, compétitifs et encadrés, face à des contrats individuels beaucoup plus chers… ».

Or ce sont justement les retraités et les personnes sans emploi qui souscrivent seuls et payent le prix fort ! D’où l’intérêt d’un regroupement local, capable de négocier des tarifs adaptés et justes. Les mutuelles dies « communales » se développent partout en France. On en recense près de 6 000 aujourd’hui, petites ou grandes, répondant à un besoin croissant d’accompagnement et d’équité. Mais attention, prévient Franck DROIN, « les mutuelles ne sont pas toutes prêtes à jouer le jeu ». D’où l’importance d’un cahier des charges exigeant, garant de la qualité et de la transparence.

 

 

Différents types de mutuelles, aux objectifs très variables

 

Chaque année, 43 milliards d’euros de cotisations santé sont collectées en France. Plusieurs types d’acteurs les gèrent : les assureurs privés comme AXA ou Allianz, les groupes de protection sociale (AG2R Malakoff Humanis), les courtiers et les « vraies » mutuelles, régies par le Code de la mutualité. Tous ne fonctionnent pas sur les mêmes logiques, ni avec les mêmes objectifs : certains sont cotés en bourse, d’autres à but non lucratif. Tous « portent le risque », c’est-à-dire qu’ils encaissent les cotisations mais doivent pour cela, assumer tous les remboursements. Le dispositif « 100 % Santé » mis en place par l’Etat en 2021, garantit un accès sans reste à charge sur certains soins essentiels comme l’optique, le dentaire ou les audioprothèses.

Un droit qui reste encore mal connu : « quand un opticien vous dit que le 100 % Santé, c’est de la mauvaise qualité, il ment ou il est mal informé… », insiste Franck DROIN. Pour autant, de plus en plus de réseaux comme « Santéclair » ou « Carte blanche », encadrent les prix via des conventions avec les professionnels de santé. Autre point d’incompréhension souvent soulevé : les différences de traitements selon les contrats et les revenus. Une personne en affection longue durée (ALD), coûte statistiquement 14 % de plus à une mutuelle. Certains professionnels de santé hésitant par ailleurs à prendre les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (ex CMU), accentuant d’autant les inégalités d’accès.

 

Les mutuelles comme variable d’ajustement…

 

Les mutuelles intercommunales ne sont ni obligatoires, ni identiques partout. Ce sont des initiatives locales portées par les élus, mais qui ne les engagent juridiquement en rien, « ce ne sont pas les maires qui vendent des mutuelles, ce sont des partenaires choisis qui s’engagent à proposer des contrats accessibles et à tenir des permanences » souligne le patron de « KAISSA ». Le rôle des collectivités ? Veiller à ce que les engagements soient respectés, notamment concernant l’évolution des tarifs. Mais attention à ne pas se fier qu’au prix d’appel ! « Un contrat à 70 euros peut sembler attractif, mais si après deux ans, il grimpe à 90 euros, on oublie qu’il était très bas au départ… ».

La hausse des cotisations est d’ailleurs un enjeu crucial pour les années à venir, à l’heure où l’Assurance maladie continue de se désengager sur certains postes ou diminue les remboursements. Les mutuelles devenant alors variable d’ajustement parfois au détriment du pouvoir d’achat des plus modestes. Enfin, si certaines offres peuvent sembler séduisantes avec des promesses de remboursement privilégiant les médecines douces ou de confort, encore faut-il qu’elles soient adaptées aux besoins locaux : « à quoi bon couvrir la naturopathie si aucun praticien n’est disponible à moins de 50 km » s’interroge l’expert. Une bonne mutuelle se doit avant tout d’être utile, pas seulement attrayante sur le papier !

D’autres réunions publiques devraient se dérouler dans les prochaines semaines dans l’Aillantais et le Chablisien et à l’issue des débats citoyens, un cahier des charges sera rédigé, précisant les besoins : cotisations accessibles, offres adaptées à la population, garanties claires…

Les organismes mutualistes ou assureurs auront alors jusqu’à octobre pour répondre. Une analyse comparant les différentes propositions suivra, avec in fine, le choix d’un partenaire, voire deux, pour faire jouer la concurrence. Lancement des souscriptions prévu début 2026, mais encore faut-il pour cela, que tout soit validé avant la période de réserve électorale devant débuter le 01er septembre prochain…

 

Dominique BERNERD

 


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