Tête de liste nationale aux prochaines échéances européennes, le président de l’UDI rendra plus qu’une visite de courtoisie à ses amis, Dominique VERIEN, sénatrice, et André VILLIERS, député de l’Yonne, ce samedi 26 janvier lors de l’incontournable manifestation vineuse de la Saint-Vincent Tournante de Bourgogne, accueillie sur la Colline éternelle. Il y évoquera au cours d’une rencontre avec la presse sa vision des choses en matière de politique agricole à quelques mois d’un scrutin aux enjeux considérables…

VEZELAY : Ténor de la politique hexagonale, le député de la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis Jean-Christophe LAGARDE, président de l’UDI, effectuera un déplacement remarqué dans l’Yonne ce samedi 26 janvier à l’occasion de l’édition régionale de la Saint-Vincent Tournante à Vézelay.

Profitant de ce déplacement qui lui permettra d’être accueilli par ses amis de la même composante politique, la sénatrice Dominique VERIEN, et le député André VILLIERS, l’ancien maire de Drancy qui a pris soin d’officialisé en décembre la candidature de l’UDI (Union des démocrates et des indépendants) à ces futures joutes européennes, sera donc en campagne.

Une Europe qui apporterait davantage aux agriculteurs…

Outre la découverte des aspects festifs, folkloriques et viticoles de notre contrée, Jean-Christophe LAGARDE dévoilera lors d’une conférence de presse les articulations majeures de son programme. En insistant vraisemblablement sur les aspects essentiels de ses propositions, en étroite corrélation avec les milieux de l’agriculture et de la viticulture.

A ce propos, le président national de l’UDI attend de l’Europe qu’elle puisse décliner une nouvelle politique agricole commune (PAC) qui apportera à la fois un revenu décent aux agriculteurs, une garantie de qualité aux consommateurs et un meilleur respect de la nature et de l’environnement.

Il n’est pas exclu que Jean-Christophe LAGARDE n’aille pas un peu plus loin dans ses déclarations, en s’intéressant aussi aux enjeux des prochaines municipales de mars 2020. Remettant ainsi l’inéluctable sujet de la territorialité au centre des débats.

Riche de plus de deux cents métiers, la filière de l’artisanat d’art réunit des artisans et artistes passionnés qui maîtrisent des savoir-faire ancestraux, parfois séculaires. Source d’attractivité économique, sa valorisation s’inscrit comme une évidence parmi les priorités de la présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme qui souhaite optimiser la fréquentation touristique dans les ateliers et sites d’expositions cette année…

AUXERRE : Après l’essor du tourisme d’affaires, place au tourisme des métiers d’art ? L’idée paraît loin d’être saugrenue pour Anne JERUSALEM, présidente de l’agence de développement touristique de l’Yonne, qui compte renforcer les opérations valorisantes de ce secteur dès cette saison.

En marge du vernissage de l’exposition qui accueillera jusqu’au terme du mois d’avril six artisans d’art à la Maison du Tourisme de l’Auxerrois, l’élue du Département proposera plusieurs initiatives en ce sens au cours de ces prochaines semaines.

L’objectif est de sensibiliser les touristes à ce secteur artisanal et artistique, véhiculant un certain nombre de valeurs dont celui de l’authenticité et du travail qualitatif.

Dans l’absolu, il n’est pas inconcevable d’envisager à brève échéance la création de circuits spécifiques autour de cet item. Ainsi, des packages seraient conçus sur mesure. Ils offriraient l’opportunité aux touristes de s’immerger dans l’atelier d’un céramiste ou celui d’un maroquinier. Au cœur même de ce travail manuel qui nécessite tant de dextérité et d’ingéniosité.

« Ce serait une excellente opportunité pour contribuer à l’élan prometteur de cette filière à fort potentiel… déclara Anne JERUSALEM, lors de sa prise de parole inaugurale il y a quelques jours à Auxerre.

Il est vrai que l’image des métiers d’art n’est pas écornée auprès de la population. Bien au contraire, la créativité de ces artisans, comparables à de vrais artistes, mérite amplement d’être valorisée auprès du grand public.

Vers la création d’une route des métiers d’art ?

Réels facteurs de richesse, les métiers d’art seront à l’honneur lors de la déclinaison départementale de leurs journées européennes prévues les 06 et 07 avril.

A ce titre, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne organisera avec le concours de la Communauté de l’Auxerrois une exposition de très belle envergure à l’abbaye Saint-Germain à Auxerre.

Quant à l’implication de l’agence de développement Yonne Tourisme à propos de ce dossier, elle prendra corps sous différentes formes. En premier lieu, la sensibilisation auprès des artisans d’art eux-mêmes qui doivent bénéficier d’une mise en tourisme de leur activité. Secundo, la valorisation de l’artisanat doit se connecter aux sites touristiques et patrimoniaux incontournables de notre département. Tertio, l’accompagnement de projets à caractère artistique pourrait donner naissance à la création d’une route des métiers d’art.

Un copieux programme de valorisation d’une filière artisanale qui le vaut bien !

Visible jusqu’au 30 avril, la première exposition des métiers d’art est accueillie à la Maison du Tourisme de l’Yonne. Elle sublime l’or et la dextérité que possèdent dans leurs mains une demi-douzaine d’artisans du terroir. Céramistes, ébéniste, maroquinier, sculpteur sur bois, créateurs de bijoux ont répondu à l’invitation de la Chambre départementale des Métiers et de l’Artisanat, de l’Office du Tourisme de l’Auxerrois et de l’Agence de développement Yonne Tourisme pour honorer ce rendez-vous. L’initiative devrait interpeller touristes et résidents par la qualité et l’éclectisme des objets présentés…

AUXERRE : Créer, transformer, concevoir, épurer, magnifier. Ces mêmes mots reviennent en boucle et sont prononcés par des interlocuteurs pourtant différents dans la maîtrise de leur travail. Des artisans d’art qui vivent aujourd’hui du fruit de leur passion. Une caste à part mais ô combien importante de l’artisanat qui illumine néanmoins de leurs talentueuses réalisations la créativité et l’imaginaire.

Installée dans le vaste hall d’accueil de la Maison du tourisme départementale, l’exposition, ouverte au public, témoigne de ce savoir-faire à l’état pur qui coule dans les veines de ces créateurs à l’inventivité débordante.

Point d’anachronisme entre ces divins artistes et ce site qui vante les qualités touristiques de notre patrimoine. Ces deux éléments représentent les valeurs attractives de notre territoire. Auprès de touristes, en goguette sur notre zone géographique de prédilection. Mais, aussi auprès de celles et ceux qui accordent leurs violons d’Ingres à la contemplation chronique de l’art sous toutes ses formes.

Encouragée par la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et le Département, la présentation mérite amplement le coup d’œil.

Créer des circuits touristiques autour de l’artisanat d’art…

Au-delà de cette présentation insolite, les organisateurs de l’évènement se sont déjà accordés pour adapter à l’avenir une offre touristique mettant à l’honneur les professionnels des métiers d’art, un vecteur valorisant le territoire. Cette promotion engendrerait des retombées économiques indéniables pour l’ensemble de ces acteurs.

Présentée par la présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme, Anne JERUSALEM, l’exposition accueille Julien CORDIER, ébéniste et créateur de meubles à Irancy, Muriel BERLINGHI DOMINGO, MU Maroquinerie à Auxerre, la céramique Leba CONDON à Pontigny, Charlie O Plumes avec Charlotte BLANZY, créatrice de bijoux à Druyes-les-Belles-Fontaines, l’atelier de François GUEUTIN, sculpture sur bois et création de bijoux à Auxerre et l’atelier de poterie, Christelle DAVID, céramiste à Saint-Fargeau.

On notait à ce vernissage la présence d’Odile BORDAT, du Conseil départemental de l’Yonne, Tristan TREBOUTA, de la Communauté de l'Auxerrois, Nathalie METIERS, de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Cloé TOYE, de l’Office de Tourisme de l'Auxerrois, Céline LEBRUN, présidente de l’association « Au Bonheur des Chutes » et Françoise BARBIER, présidente de l’Association des Artisans d'Art de l'Yonne.

Tant sur la forme que sur le fond, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté s’oppose à la décision prise de manière unilatérale de supprimer un trajet aller-retour sur la ligne ferroviaire empruntée par le TGV LYRIA, entre Paris et Lausanne. D’autant que cette suppression impacte directement les trois dessertes de Dijon, Dole et Frasnes (Doubs).

DIJON (Côte d’Or) : Trois gares de Bourgogne Franche-Comté ne seront peut-être plus desservies à brève échéance par un trajet aller-retour entre Paris et Lausanne, assuré par le TGV LYRIA.

La filiale partagée entre la SNCF et la CFF (Chemins de fer fédéraux helvètes) envisage en effet la suppression de ce trajet qui desservait jusque-là la capitale régionale mais également les gares de Dole et de Frasne au profit d’une nouvelle infrastructure TGV. Celle-ci devrait être opérationnelle en décembre 2019.

Souhaitant interpeller Elisabeth BORNE, la ministre des Transports, Marie-Guite DUFAY a décidé de monter au créneau et devrait rappeler à l’intéressée ministérielle que « cette prise de décision qui contredit la loi favorable à un nouveau pacte ferroviaire récemment votée, ne se justifie pas ».

La responsable de l’exécutif régional procèdera le plus rapidement possible à l’audition des représentants de LYRIA. Ces derniers devront argumenter leurs choix de parcours, qui évite notre territoire, au profit de la nouvelle gare TGV de Genève.

Consultant en affaires publiques et exerçant son savoir-faire dans la gestion de la communication de crise en entreprise, au service d’une agence de communication française indépendante basée à Paris, Thomas MONARCHI-COMTE, originaire d’Auxerre, aura l’importante tâche stratégique de véhiculer les messages d’AGIR 89 La Droite constructive auprès des jeunes gens, issus de sa génération. Un exercice que cet exégète des relations publiques devrait mener avec une certaine dextérité. Lui, le détenteur d’un Master en Affaires publiques, obtenu à Sciences-Po Paris…

AUXERRE : La politique et la connaissance structurelle du monde, Thomas MONARCHI-COMTE est tombé dedans dès sa prime jeunesse. Pourtant, le garçon à la brillance intellectuelle affirmée n’a commémoré son vingt-troisième anniversaire que depuis la saison dernière.

La géopolitique n’a pas de secret pour lui. Comme la politique intérieure vécue dans l’Hexagone. Rien d’étonnant à ce que ce jeune homme qui offre le profil de gendre idéal soit aujourd’hui arrimé au cœur d’un nouveau dispositif politique départemental, AGIR 89 La Droite constructive, portée sur les fonts baptismaux ce dimanche 20 janvier.

Titulaire d’un baccalauréat « Economie et Social », avec une mention très bien (18,5 de moyenne générale, excusez du peu !), Thomas MONARCHI-COMTE figure parmi les élèves les plus studieux du groupe scolaire Sant-Joseph la Salle à Auxerre où son passage aura su marquer les esprits.

Féru d’actualité et de sujets éminemment orientés sur la géopolitique, le résident de Saint-Bris-le-Vineux fut l’un des premiers à intégrer le Conseil consultatif de la Jeunesse d’Auxerre en octobre 2013.

Possédant la plume facile, le garçon est un fervent lecteur de la presse économique et politique. Européen convaincu, Thomas MONARCHI-COMTE désire s’investir de manière pragmatique plutôt que d’incarner le simple rôle d’un observateur. Un idéal qui l’a amené à collaborer en qualité de stagiaire avec une agence immobilière à Miami (Floride) aux Etats-Unis, où il vivra une année.

La jeunesse souhaite que les choses évoluent positivement…

Expliquant son engagement aux côtés de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de l’antenne départementale du nouveau mouvement fédérant les forces modérées et réformatrices de la droite et du centre, Thomas MONARCHI-COMTE souhaite le renouvellement des idées. Tout en étant pragmatique.

« La jeunesse française n’est pas dogmatique, concède-t-il, mais elle éprouve de l’inquiétude par rapport à l’évolution du monde. Surtout face aux grands enjeux liés à l’économie et à la protection de l’environnement. En qualité de jeune citoyen, je veux être à l’écoute de ces générations, Y et Z, qui demandent des réponses concrètes face aux perspectives de demain. Au sein d’AGIR 89, je suis conscient que ce qui est proposé par le mouvement de Franck RIESTER correspond à ce que beaucoup de gaullistes veulent soutenir : une droite ouverte sur le monde et dynamique… ».

Parmi les sujets de prédilection que le responsable des jeunes du mouvement aimerait voir aborder lors de futures rencontres départementales, figurent le développement du numérique et de la téléphonie, la propagation de la fibre optique mais aussi l’amélioration des infrastructures.

« L’Yonne ne doit plus être le parent pauvre du territoire, cadenassé entre l’Aube et le Loiret, constate-t-il, nous devons être au rendez-vous de ces évolutions technologiques pour faciliter le télétravail ou la recrudescence de la télémédecine, dans le domaine de la santé… ».

Des items qui ne manqueront pas de nourrir le débat de la vie politique de notre landerneau, au fil des semaines, à l’approche de nouvelles échéances électorales.