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Des milliers de Vénézuéliens vivant en Colombie de l’économie informelle ont repris le chemin vers leur pays suite à la mise en quarantaine des villes pour se protéger du coronavirus. Un flux migratoire qui pose la question de l’aide aux plus vulnérables dans un contexte de crise sanitaire. Et surtout celle d’un horizon sans avenir qui les attend dans un Venezuela en ruine et rongé par la dictature…

BOGOTA (Colombie: Dans une station de bus fermée de Bogota, des groupes de vénézuéliens se réunissent pour mettre au point les derniers détails de leur voyage. Ils ont décidé de partir à pieds pour rejoindre leur pays. Ils prévoient de six à huit jours de marche pour parcourir les sept cents kilomètres qui les mèneront à Cúcuta, dernière ville colombienne avant la frontière.

Depuis deux semaines, ces milliers de personnes ont décidé de reprendre la route qui les avait mené à la capitale colombienne quelques années ou quelques mois plus tôt. Des centaines de bus ont transporté les migrants depuis toutes les régions de Colombie jusqu’à la frontière du Venezuela. Plusieurs de ces transports ont été annulés afin de respecter les strictes mesures de confinement, poussant des familles entières à entreprendre la longue marche à pieds.

Selon les Nations Unies, plus d’un tiers des cinq millions de vénézuéliens qui ont quitté leur pays ces dernières années pour fuir la crise politique, sociale et économique, sont en Colombie. Et 90 % travaillent dans l’économie informelle.

Avec l’apparition de la pandémie mondiale, le coronavirus touchant de plus en plus l’Amérique latine, de nombreux pays ont opté pour la quarantaine. 2 979 cas sont confirmés et 127 décès ont été recensés en Colombie. La quarantaine a été prolongée jusqu’au 27 avril, mettant un coup d’arrêt brutal à la seule source de revenus des migrants : le travail informel.

Prévoyant cette situation, des manifestations avaient lieu dans diverses villes, juste avant la déclaration de mise sous quarantaine du gouvernement. Vendeurs ambulants, travailleuses du sexe et autres travailleurs informels se sont réunis sur les places des mairies pour exiger des mesures palliant le gel de leurs activités. Beaucoup étaient vénézuéliens. Certaines manifestations furent réprimées par la police.

 

Des mesures gouvernementales discriminatoires sur fond de conflits politiques

 

Pour faire face à la crise, le gouvernement d’Ivan DUQUE a annoncé que 2,6 millions de familles recevraient une moyenne de 334 000 pesos (80 dollars américains), 1,7 million de personnes âgées recevraient 240 000 pesos (60 dollars américains) et un fond solidaire de 160 000 pesos (40 dollars américains) serait destiné aux travailleurs informels.

Les plus vulnérables pourront aussi repousser le paiement des services publics sur trois ans.

« Ces programmes cherchent à protéger plus de 10 millions de colombiens, les plus vulnérables. Nous surmonterons ces crises sans souffrir de la faim… » a annoncé le président. La maire de Bogotá, Claudia LOPEZ, a lancé un programme d’aides pour 350 000 familles vivant sous le seuil de pauvreté dans la capitale.

Pourtant, aucune annonce de mesures concrètes n’a encore été faite concernant une assistance pour les vénézuéliens, à part un appui médical au faible pourcentage régularisé[1]. Plusieurs familles d’immigrants ont été expulsées de leur logement au début de la crise, ne pouvant payer leur loyer. Le gouvernement a ensuite pris des mesures interdisant l’expulsion et gelant les prix.

Selon le politologue Esteban DUQUE, « il y a eu un flottement au niveau des responsabilités. Les maires et les gouverneurs exigeaient de l’Etat des aides pour les populations les plus vulnérables issues des migrations. La maire de Bogota Claudia LOPEZ a notamment interpellé l’Etat début avril. Et en retour l’Etat demandait à l’échelon local et régional d’y faire face. Puis tout le monde s’est rendu compte que des mouvements de population en pleine épidémie ne serviraient qu’à la propagation du virus… ».

Le président rappelle que si la crise des réfugiés est l’une de ses priorités, c’est aussi et surtout une responsabilité internationale qui n’a pour l’instant pas été assumée. Pour la Colombie, un pays dont 27% de la population vit en situation de pauvreté avec de fortes inégalités économiques et sociales, et une grande insécurité, l’arrivée de deux millions de personnes, la majorité sans ressources, a été un grand défi.

Pourtant, selon les chiffres de l’ONU, les gouvernements latino-américains affectés par la crise migratoire vénézuélienne ont reçu seulement 2 % des 1 350 millions de dollars américains approuvés par les organismes internationaux.

 

 

 

Un retour dans un pays en ruine et démuni face à la crise sanitaire

 

Les exilés du Venezuela n’ont pas le choix : c’est rentrer ou mourir de faim. Pourtant, le retour au pays est semé d’incertitudes. Ces migrants qui avaient fui la pire crise économique de l’histoire récente de l’Amérique latine se rassurent : « au Venezuela, les services publics sont gratuits et garantis, il ne faut ni payer pour l’électricité ni pour le logement ».

Voiler doucement la réalité des coupures systématiques d’eau et de lumière, ne pas penser à l’effrayante ruine du système de santé. Ruine dévoilée dans une tribune pour « El Pais », le 06 avril, par l’opposant politique du régime MADURO, Leopoldo LOPEZ, enfermé depuis 2014 et réfugié depuis avril 2019 dans le bâtiment de l’ambassade d’Espagne à Caracas : « Un pays qui pour le nombre de sa population devrait compter au moins 100 000 lits hospitaliers n’en a pas 15 000. De nombreux hôpitaux qui n’ont même pas accès à l’eau, à l’énergie électrique, sont en pénurie totale du matériel essentiel pour lutter contre une épidémie, respirateurs, masques et protections, savons, désinfectants, médicaments... Résultats d’une politique systématique de destruction des services publics par le régime du dictateur MADURO depuis son arrivée au pouvoir en 2013…. [2]».

Pourtant, Maduro célèbre le retour au pays des milliers de vénézuéliens : « Ici, nous vous ouvrons les bras, comme nous l’avons fait avec les millions de personnes qui ont trouvé dans notre pays une terre de paix et d’espoir ».

Il fait référence à son programme « Retour à la Patrie » qui offre le voyage à des ressortissants vénézuéliens qui souhaiteraient rentrer chez eux après avoir été « victimes de la xénophobie des pays voisins ». Une tentative bancale d’instrumentalisation politique pour faire oublier la terrible réputation d’un gouvernement responsable de l’exode sans précédent de sa population.

Malgré la fermeture de la frontière entre la Colombie et le Venezuela le 14 mars, afin de lutter contre l’expansion du coronavirus, des couloirs humanitaires existent. Plus d’un millier de personnes seraient rentrées, contre près de 50 000 personnes qui traversaient la frontière par jour dans le sens contraire avant la pandémie.

Le gouvernement de MADURO a installé plusieurs centres de quarantaine près de la frontière afin de recevoir les migrants, des bâtiments souvent insalubres et vite surpeuplés. Plusieurs associations dénoncent les conditions sanitaires déplorables de ces quarantaines forcées où les personnes n’ont pas accès à l’eau, souffrent de la faim et de la promiscuité[3].

La répression politique augmente avec la pandémie, devenue prétexte à l’enfermement des dissidents.

Selon le régime vénézuélien, 197 cas de malades du coronavirus et neuf décès sont confirmés. Le Venezuela aurait déjà effectué 6 377 tests par million d’habitant, c’est-à-dire plus de 25 000 tests quotidiens (bien plus que le Royaume-Uni). Le pourcentage de patients guéris serait de 53 %. Presque 8 fois supérieur au pourcentage colombien (7 %) et 66 fois plus élevé que celui du Brésil[4].

 

La présence et le rôle de forces d’actions spéciales

 

Toutefois, la répression des journalistes qui diffusaient des chiffres différents soulève la question de la véracité des annonces. Le 21 mars, le journaliste Darvinson ROJAS a notamment été arrêté par les Forces d’action spéciales (FAES) de la police nationale sous prétexte qu’un cas de coronavirus était avéré dans son logement. Les FAES l’ont longuement interrogé pour qu’il révèle ses sources sur le nombre de personnes contaminées par le Covid-19. Ce dernier publiait ses informations sur les réseaux sociaux : elles ne correspondaient pas aux chiffres officiels. Le journaliste a été libéré après douze jours de détention, grâce à la pression internationale, et inculpé d’incitation à la haine.

Créées en avril 2016 par Nicolas MADURO, les Forces d'actions spéciales sont une unité destinée initialement à combattre le crime organisé et le narcotrafic. Mais selon un rapport publié en juillet 2019 par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme[5], les FAES seraient responsables de très nombreuses exécutions extrajudiciaires, d’un usage excessif de la force de manière délibérée dans le but d’instiller la peur et de décourager les opposants.

Selon l’ONG vénézuélienne Provea, plus de 3 600 personnes ont été assassinées entre 2017 et 2018. Elle estime que 28 % de ces morts sont attribuables aux FAES[6], souvent décrites comme « un escadron de la mort ».

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras  

 

[1] . https://cnnespanol.cnn.com/2020/04/05/alerta-colombia-ivan-duque-pide-solidaridad-con-los-venezolanos-desplazados-en-medio-de-la-pandemia-de-coronavirus/

[1] . Ces données sont confirmées par l’enquête nationale réalisées auprès des hôpitaux fin 2019, et s’affrontent au discours politique du régime d’une « épidémie sous contrôle ».

[1] . https://elpais.com/internacional/2020-04-05/los-presos-del-coronavirus-en-venezuela.html

[1] . https://www.infobae.com/america/venezuela/2020/04/13/las-insolitas-cifras-oficiales-del-regimen-chavista-sobre-el-coronavirus-en-venezuela/

[1] . https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=24788&LangID=F

[1] . http://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190705-venezuela-faes-instrument-repression-politique

 

 


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Les déchetteries installées sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois seront de nouveau accessibles au public dès la fin du confinement. C’est-à-dire dès le lundi 11 mai. Cette réouverture doit garantir le respect des mesures barrières. Mais qu’en est-il de leur accès aux professionnels du secteur du BTP ? La FFB de l’Yonne souhaite le retour à la normale une semaine avant. Afin d’éviter les problèmes d’engorgement…

AUXERRE: Les professionnels du bâtiment et travaux publics désirent la réouverture des déchetteries sur le bassin de l’Auxerrois dès le 04 mai prochain. On le sait depuis quelques jours : le président de la Communauté d’agglomération, le maire d’Auxerre Guy FEREZ, a pris la décision de rendre public à l’ensemble de la population ces sites de collecte de détritus à partir du 11 mai.

Une date qui ne possède pas les faveurs de la corporation du BTP. Celle-ci aimerait disposer de ces lieux de décharge une semaine auparavant et ce de manière exclusive afin d’éviter tout risque d’engorgement avec la population.

Dans un courrier qu’il a adressé à l’élu de l’Yonne, le secrétaire général de la Fédération départementale du bâtiment, Christian DUCHET, s’en explique.

Pour lui, « une ouverture non différenciée le 11 mai provoquerait immanquablement une double sanction suite au mélange né du rush des particuliers et des professionnels… ».

Selon ce dernier, l’affluence des particuliers qui ont accumulé leurs déchets depuis près de neuf semaines sera telle qu’elle devrait engendrer de longues heures d’attente, voire des jours, ce qui ne permettrait pas aux artisans sur la ligne de front de la reprise économique de pouvoir déposer convenablement les leurs. Bref : c’est une question de logique et de bon sens que le représentant du syndicat professionnel a fait valoir dans sa missive.

Ne remettant pas en cause la date initiale du 11 mai, le secrétaire général de la FFB espère toutefois que les élus prendront en compte cette dissociation entre professionnels et particuliers.

« Cette réouverture pourrait présenter diverses configurations, écrit Christian DUCHET, l’identification et ouverture que de certaines déchetteries pour les professionnels, et la mise en place d’horaires restreints… ».

 

 

Ne pas ajouter de freins supplémentaires aux artisans…

 

Depuis plusieurs semaines, les déchets accumulés par les entreprises du secteur (la plupart n’ont jamais cessé leur activité depuis le 16 mars) ont grossi. La demande de cette ouverture différenciée, un peu plus tôt dans le calendrier, éviterait que les stocks ne continuent à s’étaler çà et là malgré le manque de place sur les chantiers. En outre, les professionnels du BTP réaffirment leur engagement en faveur du respect écologique. Le nombre de croissant de décharges sauvages représente il est vrai une problématique que les collectivités doivent gérer au mieux.

La balle est désormais dans le camp du président de l’organe communautaire. Il ne tardera pas à faire connaître sa réponse…

 


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D’ordinaire, une centaine de personnes se croise dans les travées de l’hémicycle de la Région Bourgogne Franche-Comté. Ce vendredi 24 avril, ils ne seront que trente-quatre élus à représenter les différents groupes politiques lors de ces retrouvailles très particulières organisées en période de mesures exceptionnelles…

DIJON : L’assemblée plénière du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté se déroulera dans des conditions très spéciales ce vendredi 24 avril, boulevard de la Trémouille. En comité très restreint et sous le sceau du respect catégorique des gestes barrières.

Les élus de l’exécutif régional arboreront des masques protecteurs leur recouvrant une partie du visage. Ils devront se soumettre au lavage des mains grâce au gel hydro-alcoolique placé là à cet effet. Quant à la distanciation sociale, elle ne sera guère compliquée à mettre en exergue puisque la représentation des élus ne sera pas nombreuse dans l’hémicycle.

Seules trente-quatre personnes ont été autorisées à prendre part à ces travaux. Les premiers, depuis le début de la période de confinement.

Le choix avait été laissé à l’appréciation des élus de se retrouver in situ, soit par le prisme de la visioconférence (un exercice technique plutôt difficile à réaliser avec un nombre important d’intervenants) soit en présence physique mais en limitant les places.

C’est cette seconde option qui a été retenue de manière démocratique comme le désirait la présidente de l’institution, Marie-Guite DUFAY.

« Les ordonnances le permettaient, devait-elle s’en expliquer lors de son point presse en visioconférence ce jeudi, quant à la traçabilité des votes, il est plus aisé de les suivre de manière présentielle que par le biais d’un support technologique… ».

Car, il sera question de recueillir les approbations ou non des participants lors de cet exercice peu commun afin d’entériner les décisions relatives aux mesures exceptionnelles qui vont être déployées par la Région en faveur de l’économie territoriale. Elles ont été présentées il y a deux semaines déjà lors de la précédente conférence de presse.

Parmi les 34 élus en possession de deux pouvoirs qui prendront part à cette session en mode dégradée, citons 17 représentants de la majorité, 9 membres de la droite et du centre, 5 pour le Rassemblement national et 3 élus non-inscrits.

De nombreux amendements ont été déposés en amont de cette séance de vote. Toutefois, la présidente de la Région espère que les choses ne dureront pas trop longtemps pour les raisons sanitaires que nous connaissons. Pragmatique, elle souhaite que les travaux se réalisent d’une manière la plus synthétique possible pour entériner les dispositifs d’aides aux entreprises.

 

 


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Spécialiste de l’insertion par l’activité professionnelle, la structure icaunaise se prépare à la reprise progressive de ses missions sociétales dès le 11 mai. Elle le fera dans les meilleures conditions possibles. A partir de ce lundi 27 avril, la mise en route d’un atelier de confection de masques lavables va lui permettre d’atteindre cet objectif.

AUXERRE : C’est dans le quartier Sainte-Geneviève que sera opérationnel l’atelier de conception de ces masques si salvateurs. A 14 heures tapantes, ce lundi 27 avril, Guy PARIS, président de la structure associative AMIDON 89, donnera le coup de d’envoi de cette initiative citoyenne, solidaire et collective. Une démarche qui est également qualifiée de responsable et d’utile.

Une équipe d’une douzaine de couturières, encadrement compris, sera à pied d’œuvre pour accomplir cette mission spéciale devant perdurer jusqu’au 10 mai. Il s’agit de salariées volontaires en insertion. Elles ont obtenu le renfort de quelques habitantes du quartier qui participaient déjà aux ateliers couture.

Le confinement avait placé ces ateliers en situation de fermeture temporaire avec la mise en chômage partiel de ses ouvrières.

« J’ai souhaité que le matériel de protection des salariés soit confectionné par notre personnel avant la reprise de notre travail, précise l’élu auxerrois Guy PARIS. Cette démarche repose sur le principe du volontariat pour les salariés. Cela va nous permettre de reprendre partiellement l’activité… ».

Si AMIDON 89 est connue et reconnue dans le sérail pour son activité de repassage, l’apprentissage de la couture avait été retenu à la suite d’un appel à projets dans le cadre de la politique de la Ville dans les quartiers.

La confection de ces masques rectangulaires à plusieurs plis et lavables, bénéficiant des normes AFNOR, est à destination des salariés de la structure qui assurent l’activité de repassage.

Toutefois, le personnel d’associations partenaires avec lesquelles AMIDON 89 travaille régulièrement devrait en profiter. A l’instar de l’association PASSERELLE qui en a effectué la demande.

Quant à la capacité de production, elle pourrait aller jusqu’à 600 exemplaires dans les prochains jours.

 

 

AMIDON 89 ne pourra vendre de masques dans l’immédiat

 

Mais, la distribution de ces maques n’empêchera pas les salariées de pratiquer les gestes barrières et la distanciation sociale, conformément aux mesures exceptionnelles prises pour lutter contre la propagation du coronavirus.

« En fonction de notre expérience, ajoute Guy PARIS, nous imaginons pouvoir faire réaliser ces masques de manière bénévole à leur domicile par des personnes qui disposent d’une machine à coudre et qui seraient intéressées par la démarche ».

Cependant, AMIDON 89 du fait de ses statuts (c’est un atelier d’insertion) ne pourra pas dans l’immédiat envisager la vente de ces produits. Mais, le président de l’association se réserve le temps de la réflexion.

« Avec les services compétents, nous étudions l’hypothèse où la production de ce type de masques s’avérerait nécessaire dans la durée. Ce qui répondrait alors parfaitement à une nouvelle activité d’atelier d’insertion professionnelle… ».

Quant aux deux autres ateliers que compte l’organisme, ceux de Chablis et de Saint-Florentin, ils ne procèderont pas à la confection de masques.

Mais, l’activité va se remettre en place doucement. Avec au programme : la conception de housses pour protéger les panières de la clientèle et de chasubles pour revêtir les collaborateurs.

 


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La Communauté d’agglomération a décidé de répondre favorablement à la requête du Département. L’organe institutionnel souhaitait procéder à l’achat groupé de masques jetables. La communauté de l’Auxerrois ayant validé cette option passera donc commande de cinq masques jetables par habitant (soit un total de 355 000 exemplaires) qui seront remis ensuite aux résidents de sa zone géographique…

AUXERRE : Pour sa seconde réunion de crise, la cellule organisationnelle préparant la sortie du confinement réunie autour de Guy FEREZ a abordé parmi les différents sujets traités ce jour la gestion des masques.

Le groupe de travail a ainsi étudié les différentes hypothèses qui permettront d’assurer rapidement et efficacement la distribution de ces ustensiles précieux à la population. Chaque commune devra assurer la distribution de ses auxiliaires à la sécurité à ses habitants.

Dans le cas de la ville d’Auxerre, le choix a été fait d’aller à la rencontre de tous les habitants dans une vaste opération de porte-à-porte qui sera menée par les agents de la ville en lien avec ceux de l’Office Auxerrois de l’Habitat.

Si les fournisseurs tiennent les délais qui sont inscrits dans les contrats signés, l’opération pourrait débuter dès le 11 mai.

 

 

Un centre de distribution sera ouvert en parallèle de cette opération pour que les habitants absents de leur logement au moment du passage des agents municipaux puissent venir chercher le précieux masque.

Un guide de bonne utilisation du masque et de rappel des consignes pour faire barrage à la propagation du virus sera également distribué.

Par ailleurs, la Communauté de l’Auxerrois a commandé à trois entreprises différentes un total de 71 000 masques réutilisables. Ils sont lavables entre vingt et quarante fois. Soit un masque pour chaque habitant du territoire.

 


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