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Et un fanion dédicacé par tous les membres du club remis à Matthieu CHAPPUIS, l’un des dirigeants de FESTINS pour son dévouement qualifié d’exceptionnel. Et un fac-similé de chèque d’un montant de 3 000 euros offert à Gérard LECOLE, président de l’association « Cap Saint-Martin » afin d’y financer des travaux de réfection de la « Maison d’Hélène », lieu culte et altruiste que les malades du cancer connaissent bien dans la région. Décidément, le Lions Club Auxerre Phoenix aura su faire des heureux avec les royalties de sa « Soupe des Chefs », toujours aussi savoureuse…

 

APPOIGNY : Quelques-unes des toques généreuses ayant contribué au succès de la manifestation n’auraient manqué sous aucun prétexte le rendez-vous proposé ce soir-là par les membres du club service auxerrois. On y retrouvait avec réel plaisir Jean-Pierre VAURY « Le Moulin de la Coudre » à l’instar d’Eric GALLET du « Bourgogne » tout comme l’hôte de ces lieux qui accueillaient la cérémonie protocolaire de remise de chèque, Matthieu CHAPUIS, représentant les couleurs de la maison FESTINS.

Mention toute particulière aussi pour des partenaires indéfectibles de cette « Soupe des Chefs », quatrième du nom, qui prenaient sur leur précieux temps de travail pour assister à pareille fête. N’est-ce pas Jérôme LECOMTE incarnant « OPTIC 2000 » !

Naturellement, le président de la structure associative « Cap Saint-Martin » était de la partie avec sa gentillesse et sa bienveillance habituelle ! Normal : Gérard LECOLE n’allait pas repartir les mains vides de cette séquence chaleureuse et conviviale, en qualité de bénéficiaire de l’action sociale portée par le Lions club du cru.

 

 

Un stand où les soupes s’arrachèrent en deux petites heures !

 

Et même s’il devait tenir droit devant lui un fac-similé de chèque face aux objectifs des appareils photographiques et autres smartphones devant l’immortaliser après la réception du don, c’est bien avec une coquette somme de trois mille euros dans son escarcelle que le dirigeant associatif allait quitter le site du « Plaisir des Mets », l’une des unités de production des FESTINS de Bourgogne.

Que faire avec trois mille euros qui tombent presque tout cru du ciel ?! Plein de belles choses, assurément, comme l’a expliqué Gérard LECOLE lors de sa prise de parole.

« On a besoin de dons pour améliorer l’univers des malades, rappela le président, surtout que Cap Saint-Martin dispose désormais de trois antennes supplémentaires, accueillies à Saint-Georges-sur-Baulche, Carisey et Villeneuve-sur-Yonne. Cela évite de les emmener en Puisaye à Saint-Martin-sur-Ouanne… ».

Frédéric DOS SANTOS, président du Lions auxerrois – l’un des deux clubs existants dans la capitale de l’Yonne – se félicita de la tournure de la manifestation, concoctée le jour de la Foire Saint-Martin qui eut un écho favorable vis-à-vis du public puisque le stand où étaient vendues les soupes préparées gracieusement par les chefs fut dévalisé en l’espace de deux petites heures !

 

 

Sept membres pour porter un tas de projets : le recrutement est ouvert !

 

Un succès plus que d’estime en fait car les habitués de ce rendez-vous un brin gastronomique raffolent de ces veloutés, potages et autres consommés conçus à base de légumes de saison par des chefs au nombre de six à l’esprit solidaire. L’une des adhérentes du Lions, Pascaline CHAROY, plaisanta même de cette commercialisation réalisée au pas de course, souhaitant que les « soupes soient vendues un peu moins vite la saison prochaine ! ».

Soit 750 bouteilles qui se seront écoulées dans un laps de temps record. Peut-être, en faudrait-il davantage pour tenir les délais sur la journée entière ? Aux chefs de se remettre aux fourneaux et d’en produire le double, comme cela devait être suggéré malicieusement par certains membres !

Pour la suite du calendrier, le Lions club Auxerre Phoenix prévoit de se remettre à l’ouvrage avec un parcours santé facilitant la détection du diabète, la vente de roses jaunes au profit de « France Alzheimer 89 », une action commune – celle-ci reste à déterminer – avec le club Inner Wheel, etc.

D’autres idées émergent déjà dans les têtes bien remplies de projets des…sept membres du club qui en appellent à la bonne volonté et au recrutement afin d’étoffer leur équipe de bénévoles.

Particularisme de ce club : il est le seul Lions de France qui réalise ce type d’opération – le concept fait pourtant florès dans bon nombre de clubs de l’Hexagone toute obédience confondue – en proposant à l’appui un magazine pertinent, vantant la qualité des chefs et de leurs produits à déguster sans modération. Un média papier conçu avec le soutien de partenaires financiers, naturellement.

Quant à l’enveloppe de trois mille euros octroyée à « Cap Saint-Martin », elle servira à des travaux de réfection de la « Maison d’Hélène » afin d’y optimiser l’accueil des malades venus se ressourcer à Saint-Martin-sur-Ouanne.

 

Thierry BRET

 

 

 


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C'est toujours un moment chargé d'émotion que la cérémonie des étoiles Michelin. L’année 2023 n'échappera pas à la règle : les larmes des néo-étoilés, une épouse nouvellement deux étoiles disant de son mari « c'est l'homme que j'aime qui fait la cuisine qu'apprécient nos clients.... ». Bravo à tous ces promus courageux bien souvent.

 

AUXERRE: Notre Bourgogne n'a plus vraiment la côte au Michelin : aucune promotion de « bib » gourmand n’est à signaler notamment. Pas de nouveaux premiers étoilés, non plus. Mais, la véritable surprise nous vient de Saône-et-Loire. Si l'on subodorait légitimement une double étoile, on la voyait plutôt atterrir depuis Charolles ou Tournus. Or, elle surgit du côté de Chalon-sur-Saône chez le chef Cédric BURTIN et son restaurant « L’Amaryllis ». Toutes nos félicitations à cet ancien chef de partie du lyonnais Pierre ORSI qui décrocha pour la première fois une étoile dans son restaurant de Sennecey-le-Grand en 2008. Le jour de la naissance de son fiston !

 

 

Dans l'Yonne, rien de nouveau hélas ! Si ce n'est le nouveau référencement du restaurant auxerrois « Le Noyo ».

On peut regretter aussi l'absence  de nouvelles tables étoilées en Champagne-Ardenne, Limousin, Normandie, Picardie, Lorraine. C'est aussi triste qu'indigne pour toutes ces belles régions gourmandes, mais hors des grands axes du tourisme actuel, peut-être...

 

 

 

Le nouveau triple étoile de l’année nous vient de Noirmoutier…

 

Sortant de nos frontières, on peut légitimement se réjouir des trois étoiles obtenues par Céline et Alexandre COUILLON pour leur merveilleuse table « La Marine », sise à L'Herbaudière, sur l’île de Noirmoutier.

Lorsque je les ai connus en 2006, ils avaient glané un « bib » gourmand pour leur modeste restaurant. Ces véritables enfants du Michelin ont gravi ces échelons grâce à leur travail, leur talent, mais aussi de par une certaine pureté non affectée de ce couple  qui, soyons en certain, ne prendra pas la grosse tête (si fréquente à ce niveau !).

La version papier du Michelin 2023 - pour les afficionados - sera mise en vente dès ce vendredi 10 mars. Nous y reviendrons dans une prochaine rubrique de « L’Aile ou la Cuisse ».

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Cela couvait depuis un moment. Comme un feu se consumant très lentement avant de se transformer en un brasier inéluctable. Une situation qui n’était plus tenable, de l’aveu même du principal intéressé, l’édile de Tonnerre, Cédric CLECH. Celui-ci a décidé de jeter l’éponge lors du dernier conseil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne et de mettre ainsi la clé sous le paillasson. Reprenant sa liberté de penser et surtout d’agir, « afin de ne plus être empêché »…

 

TONNERRE: Stop ou encore ? Homme de média et de communication, le conseiller départemental et maire de Tonnerre s’est-il inspiré du titre de l’antépénultième émission radiophonique accueilli depuis des lustres sur les ondes de RTL, avant de prendre sa décision ? Irrévocable, celle-ci l’a été et le restera, visiblement ! Ce sera donc « stop » !

Plus qu’un coup de semonce, c’est une tornade blanche qui a traversé l’hémicycle du conseil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne le 23 février dernier à l’annonce de cette démission qui aura claqué telle la foudre par un soir d’été dans le secteur oriental de notre territoire. Un départ qui en aura engendré un deuxième : celui de la cinquième vice-présidente de l’assemblée communautaire, Emilie ORGEL, elle-même première adjointe de la ville de Tonnerre, donc une très proche collaboratrice de Cédric CLECH.

 

Des élus de Tonnerre le plus souvent stigmatisés…

 

Présidée par Anne JERUSALEM, l’appareil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne perd ainsi, outre les deuxième et cinquième vice-présidents de la structure, les deux têtes de file défendant les intérêts de Tonnerre, la ville phare de cette zone géographique importante. Un claquement de porte spectaculaire que Cédric CLECH assume sans aucune ambiguïté.

« A partir du moment où l’exécutif de la CCLTB, par pure tactique politique, cultive auprès de sa majorité le fantasme de l’opposition Tonnerre versus les communes rurales, nous n’avancerons pas, souligne un Cédric CLECH très déterminé, nous tentons à l’échelle de la ville de Tonnerre, depuis le début de cette mandature, un nouveau pari. Cela se voit, en lien, avec des partenaires de confiance… ».

 

 

De son côté, Emilie ORGEL se positionne dans ses déclarations sur une ligne similaire que le premier élu tonnerrois.

« Depuis plus de deux ans maintenant, les membres du COMEX de la Communauté de communes du Tonnerrois-en-Bourgogne représentants la ville de Tonnerre sont très  souvent stigmatisés. La mauvaise entente ne permet pas un travail serein dans l’intérêt général des administrés du territoire. On est bien loin de la synergie tonnerroise affichée… ».

Bref, devant cette situation de forte houle permanente observée au sein de l’institution, les deux élus de Tonnerre ont préféré mettre un terme à l’expérience et opter pour un nouveau cap. Celui du divorce et du cavalier seul en ce qui concerne leurs projets, portant un coup indéniable à la gouvernance de l’intercommunalité.

 

 

Des orientations budgétaires non cautionnées par les deux élus démissionnaires…

 

Ce sont les orientations budgétaires présentées par l’exécutif communautaire lors de cette séance de travail qui auront été le fil d’Ariane déclencheur de la situation que l’on sait.

« Des choix budgétaires qui organisent la dérive des dépenses courantes du budget 2023, explique Cédric CLECH dans son communiqué officiel, qui conduisent à un déséquilibre de plus de 600 000 euros du fait, principalement des dépenses de personnel. Ainsi, depuis le début de cette mandature, la seule masse salariale augmenterait d’un million d’euros alors qu’aucune nouvelle compétence n’est exercée par l’exécutif communautaire… ».

Le contexte conjoncturel du moment n’arrange donc rien. Le bureau communautaire a également acté une hausse des impôts qui se répercuterait avec des effets néfastes sur les entreprises et par ricochet sur l’emploi. « Sans omettre les ménages, renchérit le maire de Tonnerre, qui sont déjà asphyxiés par la baisse de leur pouvoir d’achat… ».

Mais, le nombre de griefs reprochés à la gouvernance de la CCLTB ne se cantonne pas aux seules incidences conjoncturelles. Emilie ORGEL et Cédric CLECH désapprouvent d’une même voix l’absence d’une commission des finances – cela est d’usage dans toutes les collectivités -, la non-mutualisation des fonctions supports ce qui pourrait éviter l’hémorragie des dépenses du personnel ; la volonté de supprimer plusieurs groupes scolaires dont l’école Pasteur ; l’abandon de la gestion de l’aire d’accueil des gens du voyage ou encore le report – s’agit-il d’un arrêt définitif ? – du projet d’agrandissement de la crèche.

Un inventaire à la Prévert qui se rapporte aussi à l’inertie d’un contrat local de santé – le besoin présentiel de praticiens se fait sentir sur le territoire - ; le désengagement de la structure communautaire du Centre de développement du tonnerrois ; le manque de stratégie économique ; la non-prise en compte de réels problèmes autour de la mobilité.

Reste un ultime point revendicatif de la part des deux élus démissionnaires : le manque d’équité de traitement entre l’ensemble des communes et des habitants du Tonnerrois ce qui met en évidence de sérieux dysfonctionnements.

Avec de tels arguments dans leur besace, le divorce ne pouvait être que consommé sans autre conciliation par les deux vice-présidents de l’intercommunalité. Ils le font savoir et ne s’en privent pas. Libres dans leurs têtes…

 

Thierry BRET

 


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Cela ne date pas d’hier mais avec les chaudronniers, les soudeurs font figure de denrées rares en matière de recrutements dans les filières de la métallurgie en France. Pourtant, ce métier très technique peut susciter parfois des vocations heureuses et plutôt surprenantes. Comme ces jeunes femmes qui n’ont pas hésité à suivre une initiation à la discipline avec le Pôle Formation 58-89.

 

NEVERS (Nièvre) : Délégué général des UIMM de l’Yonne et de la Nièvre, et délégué général du MEDEF de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX ne tarit pas d’éloges sur le parcours atypique suivi récemment par trois représentantes de la gent féminine qui se sont investies avec pugnacité et courage en endossant la vêture, très technique, de l’une des professions emblématiques de la métallurgie, la soudure.

Accompagné dans son cheminement pédagogique par le formateur en soudure du Pôle Formation 58-89 à Nevers, Romain CHAUDRON – cela ne s’invente pas !- ce trio de « Drôles de Dames » a pu découvrir les arcanes de ce métier très recherché par le secteur industriel en France. Suivant un cursus méthodique pouvant susciter des vocations à son issue.

 

 

 

La soudure est d’ailleurs très recherchée et appréciée par des personnes en reconversion professionnelle. Le métier se classe parmi le top trois dans ceux proposés à l’heure actuelle par la filière industrielle.

Côté travail, le chômage n’existe pas dans ce secteur d’activité. Les plus véloces pourront faire miroiter leur savoir-faire avec des contrats juteux à la clé au Brésil, au Japon, en Australie ou encore au Moyen-Orient, où le soudeur (la soudeuse, dorénavant) peut se comparer à de l’or noir ! Un filon professionnel à exploiter désormais…

 

Thierry BRET

 

 

 


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L’orage gronde : la retraite par répartition demeure le système premier pour financer notre retraite. Or, la capitalisation est aussi une possibilité d’améliorer l’ordinaire et de bien préparer sa retraite. Dans le labyrinthe des placements possibles, essayons de nous orienter. Je vous invite d’abord à méditer une pensée de Sénèque : « la vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie… ».

 

TRIBUNE : Les agences bancaires proposent de multiples produits et des solutions financières à nos projets de placements et assurances. Nos conseillers ne possèdent pas toutefois la triple compétence de banquier, d’assureur et de financier. Ce n’est pas leur faire injure, mais face aux centaines de produits dont ils disposent, ils ont parfois du mal à s’y retrouver eux-mêmes ! N’oublions jamais que la plus grande carence des réseaux bancaires, c’est le droit !

Quand on veut placer de l’argent, il y a une question essentielle à se poser : quel est l’objectif central que je poursuis ? Pour ma future retraite, il faut des placements qui ne rapportent rien, ou peu, mais qui maintiennent le pouvoir d’achat de mon capital. Quand je suis en retraite, il faut des placements qui rapportent un maximum, mais en contrepartie, le capital s’érode. De plus, n’oublions jamais que la rentabilité est proportionnelle au risque… On peut ajouter la protection des enfants en simplifiant la succession. De toute façon, il sera indispensable de consulter son notaire : l’incontournable en matière de transmission du patrimoine. Il aura un avis éclairé sur les placements que vous envisagez, compte tenu de vos objectifs.

 

L'assurance-vie : un placement adapté…

 

Les contrats d’assurance-vie offrent une grande souplesse pendant la phase de constitution de l’épargne et sur les modalités de sortie. Vous pouvez récupérer vos sommes épargnées, soit sous forme de capital, soit sous forme de rente et vous constituer ainsi des revenus supplémentaires à vie. Elle offre également des avantages fiscaux importants, notamment une fiscalité privilégiée en cas de retrait après huit ans d’ancienneté du contrat. Par ailleurs, en cas de retrait plus tôt, l'impôt s'applique uniquement sur la quote-part de plus-value comprise dans le retrait. En outre, en cas de décès, l'épargne est transmise aux bénéficiaires librement désignés, dans la majeure partie des cas sans droits de succession. Un conseil : vous n’êtes pas tenu de donner le nom du ou des bénéficiaires en cas de décès. Il suffit simplement d’indiquer que le nom est déposé chez le notaire. C’est plus simple lorsque l’on souhaite changer le nom des bénéficiaires en cours de route.

 

 

Le PER (Plan d’Épargne Retraite)…

 

L’assurance-vie est concurrencée par le PER (Plan d’Épargne Retraite). Cette enveloppe juridique et fiscale permet de se constituer un complément de retraite, en plus des régimes obligatoires. Vous pouvez transférer l'épargne des anciens plans (Perp, contrats Madelin…) déjà ouverts sur votre nouveau PER. Le PER est très avantageux fiscalement, puisque les versements volontaires sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu à hauteur de 10 % de vos revenus d’activité de l’année précédente, avec un plafond maximum de 32 909 euros pour 2021.

 

Le PEA : un placement boosté par la loi Pacte…

 

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) permet d'investir à long terme, majoritairement dans des actions d'entreprises françaises ou européennes, et de générer, après un minimum de 5 ans, une rente viagère exonérée d'impôt sur le revenu. Le PEA bancaire permet d'investir en bourse. Il prend la forme d'un compte titres associé à un compte espèces. C’est plus intéressant pour la préparation de la retraite car le PEA Assurance permet de bénéficier à la fois des avantages du PEA, mais aussi des atouts des contrats de capitalisation en unités de compte. Les conditions de fonctionnement de ce compte sont fiscalement plus avantageuses qu'un compte titres standard. En outre, un peu d’or ne nuit pas. Au début de l'année 2023, la valeur du métal jaune a dépassé le seuil de 2 000 dollars l'once. Investir dans l'or en 2023 semble donc être une bonne idée, surtout compte tenu du taux d'inflation estimé à 6,1 % en juillet 2022.

 

 

 

L’immobilier, un placement toujours à la pointe…

 

Le premier placement immobilier, c’est l’achat de sa résidence principale. Il permet de capitaliser pour sa retraite. Au moment de la retraite, la vente du bien en viager permet un complément de ressources non négligeable. Viennent ensuite les placements individuels et collectifs. Banquiers, assureurs et notaires proposent des placements sous forme de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). L’achat de parts de SCPI offre quelques avantages. Depuis la transformation de l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), les patrimoines immobiliers supérieurs à 1,3 million d’euros sont imposables à l’IFI. Les parts de SCPI investies dans des parcs de biens immobiliers entrent ainsi dans ce calcul.

Le démembrement des parts de SCPI peut permettre de réduire sa facture fiscale. Concrètement, il s’agit de séparer la nue-propriété des parts et leur usufruit. L’épargnant achète la nue-propriété et possède les parts de SCPI mais ne perçoit pas les revenus. Il récupérera la pleine propriété des parts à la fin de l’usufruit. L’usufruitier, de son côté, perçoit les loyers pendant toute la durée du démembrement. Cette technique permet d’investir à moindre coût et de ne pas alourdir sa fiscalité (impôt sur le revenu et IFI) pendant la durée du démembrement. Dans le cadre de la préparation de la retraite, il suffit de bien caler la durée du démembrement pour la faire coïncider avec la période de vie active où la fiscalité peut être parfois lourde. Au moment de la retraite, les revenus issus des parts pallient alors la baisse des revenus.

L’achat d’appartement présente des risques : loyers impayés, dégradations, squats… On peut envisager des placements orientés vers l’acquisition de studios pour étudiants : bon turnover des locataires, meilleure actualisation des loyers, et caution des parents. Le LPMP, Loueur en Meublé non Professionnel, est un statut permettant d’investir dans un bien immobilier afin de le louer meublé et de percevoir des revenus peu ou pas fiscalisés. Il s’agit de résidence étudiante est destinée à accueillir pendant plusieurs mois au moins 70 % d’étudiants. Ce qui veut dire qu’elle peut également accueillir 30 % d’autres types de locataires, en priorité des jeunes travailleurs ou des touristes. Le taux d’occupation avoisine donc souvent les 100 %. Les résidences sont exploitées par un gestionnaire exploitant unique qui assure le remplissage de la résidence, son entretien, et assure le paiement des loyers aux investisseurs dans le cadre d'un bail commercial.

Investir dans une résidence étudiante est un placement qui offre des perspectives sur un marché en plein essor : la population étudiante ne cesse d'augmenter, alors que l'offre de logements en résidences couvre à peine un tiers de la demande. C'est, surtout en période d'incertitude économique, un investissement sur une valeur refuge. Avec un ticket d'entrée autour de 70 000 euros, c'est aussi l'opportunité pour les personnes désirant investir dans la pierre avec un budget limité. Le rendement annuel moyen va de 3,5 % à 4 % nets de charges. Sans risque de vacances, d'impayé ni de souci de gestion ou d'entretien. Grâce au bail commercial signé avec la société gestionnaire, c'est un investissement sécurisé et sans imprévu.

 

 

Investir dans des « éco-parking » en profitant des rendements…

 

L’investissement dans des box de voiture ou des places de parking correspond à un placement pour de petits budgets et permet de se constituer un patrimoine progressivement. Les charges sont limitées et pour les box, les dégradations se limitent à la porte. Une nouvelle forme de placement  émerge : l’éco-parking ou la place de parking avec borne électrique. Il s’agit d’un placement immobilier éco responsable et cohérent avec le développement des véhicules électriques. La rentabilité annoncée est de l’ordre de 10 à 12 %. On peut trouver des places de parking à 10 000 euros, mais il faut compter 50 000 euros à Paris et 3 400 euros à Oissel en Normandie…

En tant que propriétaire d’un investissement locatif, vous devez déclarer les loyers perçus sur vos revenus locatifs, et vous acquitter de la taxe foncière. L'emplacement entre dans le calcul de votre impôt sur la fortune immobilière (IFI) à hauteur de sa valeur patrimoniale (prix de l'emplacement moins le montant de la dette immobilière). A Auxerre, nous avons noté une place de parking à 7 500 euros et un box à 12 600 euros.

Précisons que les investissements immobiliers sont soumis à l’IFI. Si vous êtes concernés, il est possible d’y échapper par des montages juridico financiers en intégrant  des SCI familiales : dans ce cadre il est impératif de prendre conseil auprès du notaire.

Il existe un Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) qui protège les titulaires de comptes en cas de défaillance de la banque. Toutes les banques établies en France adhèrent à ce fonds. Les avoirs sont couverts jusqu'à 100 000 euros par personne et par établissement. Votre épargne placée sur un Livret A, un Livret de développement durable (LDD), un Livret d’épargne populaire (LEP) est garantie en totalité par l’Etat, et non par le mécanisme de garantie des dépôts.

Les sommes placées sur ces livrets d’épargne ne sont donc pas décomptées du plafond de 100 000 euros. Il existe aussi une garantie des titres, plafonnée à 70 000 euros par détenteur de compte titres.

En matière de constitution d’un patrimoine, la diversification est vitale. Il ne faut pas oublier l’adage : « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Et penser à la carte « chance » du jeu de Monopoly : « faites des travaux dans vos maisons » ! En conséquence, tout investissement immobilier doit générer 10 à 15 % de liquidités disponibles sur des livrets par exemple.

Les solutions pour préparer sa retraite par capitalisation sont multiples et peuvent correspondre à tous les cas de ressources et de projets. Il faut s’entourer d’un banquier, d’un assureur, d’un notaire et éventuellement de son avocat. Les consultations sont gratuites. Après, il faut choisir son camp : cigale ou fourmi !

En dernier recours, Voltaire nous propose un ultime conseil : « Si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, suivez-le, c’est qu’il y a de l’argent à prendre »…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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