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D’ordinaire, on se rend au Silex pour y découvrir des talents instrumentistes confirmés, voire underground, histoire de se coller de la bonne musique entre les oreilles et laisser exprimer pleinement le groove qui est en soi ! Le tour de force artistique de la très décalée et émancipatrice, Catherine RYMARSKI – elle signe ce retour au premier plan sous le pseudo de MARSKA – est d’inclure désormais l’art pictural dans cet antre des nocturnes festives à n’en plus finir !

 

AUXERRE : Depuis le vernissage de la toute dernière création de l’artiste franco-suédoise– c’était le 01er février en présence de nombreux amis -, la mini-galerie d’art du Silex voit converger chaque jour des amateurs ou des curieux qui prennent soin de s’imprégner longuement des douze toiles qui y sont exposées sur les cimaises. Pour mémoire, jusqu’au mercredi 06 avril, soit dit en passant.

Il est vrai que la nouvelle livraison créative de la peintre auxerroise Catherine RYMARSKI suscite de l’intérêt. Certes, ce sont des travaux se situant aux antipodes de ses récentes œuvres concoctées sur les origines de ces figurines rupestres – des runes - qui remontent à la nuit des temps. Plusieurs séjours en Suède furent d’ailleurs nécessaires pour mieux en appréhender la signification et le symbolisme, afin que l’artiste puisse être en connexion avec ses lointains ancêtres scandinaves jusqu’au bout du pinceau. Des origines dont elle fait l’apologie avec fierté, y compris à travers ses toiles.

 

 

Un Silex qui continue à diversifier ses activités culturelles…

 

Baptisée très sobrement, en se référant aux prénoms de ses muses qui l’auront inspiré, « Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… », la nouvelle exposition de « MARSKA » puisque tel est le patronyme usuel qu’elle emploie pour en apposer la griffe au bas du tableau, s’est donc installée dans un univers atypique auquel l’on ne s’attendait pas pour y contempler ses peintures. Le Silex !    

Une corde supplémentaire de plus à ajouter dans l’escarcelle de ce lieu culturel connu et apprécié par beaucoup dans la sphère artistique de l’Yonne – et même de plus loin – tant sa programmation y est à la fois insolite, originale mais aussi de très belle qualité par la venue d’artistes dont la renommée n’est plus à démontrer, n’est-ce pas Jean-Louis MURAT ?!

Porteur du festival « Catalpa » - autre référence à la gloriole des musiques actuelles et internationales qui a le vent en poupe depuis son lancement -, le Silex qui aime aussi surprendre accueille régulièrement des évènementiels plus conventionnels avec les milieux entrepreneuriaux. Il ne pouvait qu’élargir sa palette légitime d’activités.

L’établissement dirigé par Sylvain BRIAND travaille en étroite osmose avec le monde du théâtre local – une synergie efficiente qui se traduit par des spectacles organisés avec les équipes de Pierre KECHKEGUIAN - ; il se devait d’ouvrir encore plus grandes ses portes à l’art pictural et à sa fourmilière artistique icaunaise des plus disparates.

Un travail dont la coordination repose sur les épaules de Louise ANTOINE, une jeune fille enthousiaste, toute acquise à la diversification des projets kaléidoscopiques portés par le Silex, qui en dirige, en parallèle de ses multiples activités, la fanfare !

Louise fut donc le point de rencontre pour Catherine RYMARSKI : on connaît la suite avec la pose de ces douze tableaux, odes à la féminité et à son émancipation logique, ayant pris place dans l’espace consacré à leur accueil.

 

 

Des œuvres à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale…

 

On l’a sait très engagée, féministe mais pas fanatique pour autant, Catherine RYMARSKI a choisi d’illustrer ce combat – celui de la parité, de l’égalité, de la liberté retrouvée, de l’abolition du machisme – avec cette série de cadres de belle facture et ultra colorés où elle y a couché avec sa technique bien particulière les portraits de Diana SPENCER – et oui, la fameuse Lady Di ! – ou celui de Frida KAHLO, l’artiste mexicaine à la notoriété universelle qui dénonça et combattit la société patriarcale régissant ce monde dès…1928 !

Une technique en version transition écologique, d’ailleurs ! La peintre utilise de vieux draps mais aussi des bouts de tissus glanés çà et là pour constituer ce qui deviendra sa toile. Puis, adoratrice de coloris chatoyants, elle donne de la constance à l’ensemble de l’œuvre à grands coups de pinceaux, voire de bombes, superposant le tout, le faisant couler de haut en bas, dans un grand élan de générosité artistique.

Entre « psychédélisme » - on imagine aisément certaines de ces toiles pouvant illustrer les couvertures d’albums de groupes britanniques ou américains jouant sous acide dans les années 67/69 ! – et « pop art », époque Andy WARHOL avec des personnages nappés de couleurs, « MARSKA » nous invite à une scrupuleuse contemplation de pièces chargées d’inscriptions parfois à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale, des textes à lire attentivement pour leurs portées significatives ; d’où un temps de présence qui ne nécessite aucune contrainte temporelle une fois installé dans ce petit couloir rougeoyant faisant office de véritable galerie. L’essentiel pour le visiteur est de ne pas en perdre une miette en route et de bien emmagasiner dans ses neurones la réalité tangible de ces messages sublimant la femme.

Bref, on ne sort pas de ce voyage culturel totalement indemne et sans en être un peu ébranlé. En douze tableaux, version « apôtres » face aux portraits de ces représentantes marquantes de la gent féminine, Catherine RYMARSKI, « papesse » d’un ordre nouveau – celui de l’émancipation, des libertés et des droits aux femmes – nous livre en amazone le « saint des saints » des messages picturaux : « il est temps que les choses changent et que cesse définitivement le patriarcat »…

 

 

En savoir plus :

 

« Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… ».

Une exposition de Catherine RYMARKSI (« MARSKA ») accueillie au Silex à Auxerre.

Tous les jours jusqu’au 05 avril 2023.

    

Thierry BRET

 


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Trois demoiselles du centre de formation agricole du CFA La Brosse ont obtenu le Graal en disputant vendredi dernier les épreuves de la sélection départementale du concours de l’un des « Meilleurs apprentis de France », catégorie « palefrenier-soigneur ». Des filles cousues d’or qui poursuivront l’aventure en prenant part à l’épreuve régionale les 30 et 31 mars…

 

VILLEFARGEAU : Elles se nomment Clara BONIN, Suzanne CONSTANT et Leïa QUAAK. Des férues de la chose équestre. Des passionnées qui ont converti leur amour indéfectible pour le plus noble des compagnons de l’homme - le cheval – en activité professionnelle. Du moins, une fois qu’elles seront sorties de leur période d’apprentissage, sanctionné comme il se doit par un diplôme obtenu au CFA La Brosse.

Un centre de formation éducatif que l’on ne présente plus – celles et ceux qui ne le connaissent pas encore auront tout le loisir de le découvrir lors de ses journées portes ouvertes dont celle de ce samedi 18 mars – concourant pour la première fois de son existence dans l’une des plus belles épreuves mettant en exergue le travail et le savoir-faire des jeunes apprenants : le concours de l’un des meilleurs apprentis de France. Précisément dans cette catégorie reine de la découverte pédagogique des métiers équestres : le palefrenier-soigneur. Une session départementale à laquelle prenait part une petite dizaine de candidates – neuf exactement – issues du centre auxerrois.

 

Un copieux programme à aborder durant l’épreuve…

 

L’épreuve fut accueillie chez l’un des partenaires du CFA La Brosse, en l’occurrence le centre équestre de Villefargeau, situé à quelques kilomètres d’Auxerre. Un cadre champêtre très agréable, disposant des infrastructures idéales pour y réaliser son concours dans d’excellentes conditions, et de surcroît de magnifiques chevaux qui se prêtaient avec grande docilité aux soins des jeunes prétendants au titre. Ajoutons que « Cheval Pro » avait mis à disposition des candidats le matériel et les équipements adéquats.

Parmi les épreuves de la journée – les puristes de la chose équine apprécieront le copieux programme -, citons la mise au paddock, l’entretien d’un box, l’identification et les soins à prodiguer à l’animal, le toilettage, la présentation du cheval lors d’une visite vétérinaire, etc. Pour parfaire le tout, un QCM (questionnaire à choix multiples) fut aussi proposé aux courageuses jeunes femmes afin de les tester sur leurs connaissances générales et animalières.

 

 

Sur neuf candidates, six reviennent avec une médaille…

 

Président délégué au MOF de Bourgogne, l’incontournable spécialiste des concours favorisant la valorisation des apprentis, Marc LABARDE – il était affublé de sa célèbre écharpe rouge ! – assistait à la remise des prix après s’être longuement immergé dans le monde du cheval ; lui qui a jadis obtenu le titre suprême de « Meilleur Ouvrier de France » (MOF) dans une spécialité méconnue du grand public : « conseil en solution énergétique et économie d’énergie » ! Une discipline aux antipodes de la cause équestre qui depuis le volontarisme politique de la gouvernance de promouvoir la transition énergétique et les conséquences néfastes des crises liées à la surconsommation des énergies auprès des ménages pourrait bien faire des émules à l’avenir…

Le bilan de la manifestation devait satisfaire la directrice du CFA La Brosse, Hélène DECULTOT-TREMBLAY. Sur les neuf candidates en lice pour cette édition 2023, six d’entre elles obtenaient une médaille dont l’or pour les trois jeunes filles déjà citées à l’ouverture de cet article.

Dans une quinzaine de jours, l’objectif de ces trois lauréates, lors de l’épreuve régionale, sera d’aller encore plus loin vers les sommets en visant la qualification pour la finale hexagonale…Impossible n’est pas Icaunais pour ces amies avérées des chevaux !

 

 

En savoir plus :

 

Les récipiendaires des médailles d’argent sont :

Molie BOLLEA, Ornella GRILLOT et Camille LUBOUE.

Les récipiendaires des médailles d'or sont :

Clara BONIN, Suzanne CONSTANT et Leïa QUAAK.

 

Thierry BRET

 

 

 


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La sortie du palmarès étoilé « Michelin », puis de sa version papier en librairie, constitue chaque année un marqueur de l'actualité gourmande. Bien sûr, ce « jeune homme » de 123 ans que l’on peut trouver parfois un peu trop ou pas assez en matière d'avis, reste une référence à laquelle votre serviteur n'échappe pas d'ailleurs ! La version papier, après quelques errements passés, semble avoir enfin retrouvé quelques-uns de ses fondamentaux…

 

TRIBUNE: Une couverture rigide, un référencement alphabétique des localités, en lieu et place d’un ridicule classement régional ainsi que des hôtels, supprimés en 2022 (on se demande bien pourquoi ?!) : si « Bibendum » veut avoir l'air d’être dans le vent, il ne doit pas cependant négliger les basiques du succès qu'il constitua jadis avec soin d'ailleurs !

Un petit bémol pourtant : la catégorie « Bib gourmand » apparaît désormais sans limite tarifaire. Celle-ci constituait depuis 1997 (date de la création de cette catégorie) un marqueur aussi net que  précis : tel prix pratiqué en province, un peu plus cher à Paris.

Qu’en est-il de cette édition 2023 pour le département de l’Yonne ? C’est le statu quo. L’Yonne est à marée basse avec seulement deux « Bibs gourmands », accordés aux « Chenets » à Valloux et aux « Trois Bourgeons » à 

Chablis. Alors qu’il y en eut jusqu’à six, voilà peu ! Comment comprendre l'absence de cette distinction pour la bonne cuisine servie au « Rive Gauche » de Joigny ?

Du côté des tables étoilées départementales, elles sont au nombre de trois : « La Madeleine » à Sens, « Le Château du Vault-de-Lugny » ainsi que « La Côte Saint-Jacques » à Joigny. Cette dernière laisse désormais apparaître le nom prometteur du jeune neveu de Jean-Michel LORAIN, Alexandre BONDOUX, agir aux côtés de son auguste oncle, y constituant ainsi la quatrième génération de cette saga familiale. 

 

 

L’Yonne évolue en seconde division par sa présence culinaire…

 

Une nouveauté est à signaler : le référencement du « Noyo » à Auxerre. Cela avait été annoncé dans nos colonnes voici quelques semaines. C'est indéniable,  l'Yonne mériterait un peu mieux en termes de présence...

Difficile cependant de rivaliser avec des départements comme la Vendée, le Vaucluse, le Var, les deux Savoie, le Rhône, l'Alsace, les Pyrénées-Atlantiques, le Nord - eh oui ! - le Morbihan, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Loire, le Loir-et-Cher, l'Indre-et-Loire, l'Ille-et-Vilaine, l'Hérault, la Gironde évidemment, le Finistère, la Dordogne, la Charente-Maritime, le Calvados, les Bouches-du-Rhône ou encore les Alpes-Maritimes.

Ces départements constituent une sorte de « Ligue 1 » touristique, et nous ne sommes qu’en division inférieure avec seulement quinze adresses référencées. La Nièvre pointe, quant à elle, parmi les derniers du peloton avec cinq établissements…

 

 

 

Pas grand-chose à se mettre sous la dent en Bourgogne, côté nouveautés !


On peut penser aussi que nos dirigeants départementaux et autres collectivités pourraient impulser quelque chose en la matière, en essayant d'accueillir de jeunes talents culinaires et faciliter ainsi leur installation grâce à des aides. Que sais-je ?

Reconnaissons que cela ne semble pas à l'ordre du jour ! Même le magazine d'informations du Département a supprimé la petite chronique des tables locales, c'est dire !
Peu de nouveautés en Bourgogne, sauf en Côte d'Or où deux tables « bobos » dijonnaises émergent, une table au cœur du joli vignoble de Saint-Aubin, une auberge dans la belle bourgade de Semur-en-Auxois et aussi  « L'Auberge de Guillaume », sise à Vandenesse-en-Auxois. Le truculent chef MOF qui la dirige méritera sûrement notre attention gourmande l'année durant, avant le Michelin 2024 !

Le guide adore être là où on ne l'attend pas forcément. Là est aussi sa force !

 

 

Si deux étoiles étaient vaguement attendues dans la verdoyante Saône-et-Loire, il faut reconnaître qu'on les voyait attribuer ailleurs qu'à « L'Amaryllis », sise  à Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône.

Après Sennecey-le-Grand, le chef Cédric BURTIN s'est établi dans ce paisible moulin, voilà une douzaine d'années. Ce cuisinier au fort joli parcours (il a été formé par le formidable Daniel DOUCET à Charolles, puis par Pierre ORSI à Lyon, enfin par Paul BOCUSE par la suite...) est valorisé par le « Michelin » pour sa cuisine sublime et ses sauces superbes.

Nous vous y emmènerons un de ces jours prochains, d'autant que le service y est décrit comme impeccable. Bravo à ce chef quarantenaire et sa brigade ! La Bourgogne compte désormais vingt-trois tables possédant une étoile, cinq tables aux deux étoiles (l'une devrait fermer néanmoins en cours d'année à Saint-Amour...) et une table trois étoiles à Chagny (« Chez Lameloise »).



Gauthier PAJONA

 

Dans la seconde partie de cette rubrique à paraître, gros plan sur le nouveau triple étoilé de cette édition, « La Marine », sur l’île de Noirmoutier…

 

 

 

 


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Il ravale ses sanglots. En toute pudeur et avec beaucoup d’émotion face à un parterre d’amis et de connaissances, venu l’écouter présenter sa nouvelle stratégie. A l’évocation de Jacqueline et de Michel – ses chers parents, aujourd’hui disparus qui avaient poursuivi naguère l’œuvre entrepreneuriale de cette saga gourmande réussie initiée par la grand-mère, Marie -, Jean-Michel LORAIN, l’un des derniers géants de la gastronomie régionale, a eu les larmes aux yeux. Logique. Juste avant de saluer le travail de celui qui doit lui succéder en portant haut le flambeau familial, son neveu Alexandre BONDOUX, le fils de sa sœur, Catherine…

 

JOIGNY : Etrange impression que celle-ci. La cure de jouvence dont vient de bénéficier l’une des maisons des arts culinaires les plus prestigieuses de la Bourgogne Franche-Comté – voire au-delà, bien sûr ! – avec la rénovation complète de ses deux salles de restaurant et ses cuisines aura bercé dans un parfum de douce nostalgie, un peu triste par moment, l’ensemble des suiveurs de cette excellente cérémonie inaugurale. Excellente pour la qualité d’accueil de ses hôtes, de son service toujours impeccable à peine le pied posé à l’intérieur de cet établissement à consommer sans modération, par la succulence de ses canapés et en-cas qui furent servis lors des agapes conviviales.

 

Un « petit jeune » qui débute, le successeur quatrième génération de la famille…

 

Evidemment, il y avait la joie de ces retrouvailles après tant de semaines de fermeture, consacrées au relooking de la maison. Dun sol au plafond, ameublement et équipements compris ! Nous y reviendrons par ailleurs dans un autre article afin de vous montrer les facettes multiples de ce pur joyau, extrait de son écrin et vaisseau amiral de la gastronomie de l’Yonne.

Mais, au-delà des sourires de circonstance et du plaisir simple d’assister à pareille réception – on pénètre toujours à l’intérieur de « La Côte Saint-Jacques » avec ce brin d’excitation qui cheville le corps ! -, il flottera des effluves de souvenirs émus et nostalgiques à la résonance automnale au cours de cette découverte, en totale immersion jusqu’aux tréfonds des cuisines où s’affairent les brigades.

« Voilà, dira un Jean-Michel LORAIN, surélevé sur quelques marches d’escaliers, aux côtés de son épouse, Karine, quasiment au terme de son discours afin de mieux visualiser le public, je vous présente un « petit jeune » qui débute – se tournant affectueusement vers Alexandre BONDOUX, son neveu, celui-ci va hériter de l’aura de ce lieu magique pour les papilles – on a bien entamé la transmission de l’entreprise depuis novembre 2021. Il a pour l’heure les rênes de la cuisine, créant les plats et dirigeant les équipes avec l’aide de mon second, Claude LEBLANC… ».

 

 

« Il va avoir du mal à se débarrasser de moi ! »…

 

Une information qui n’est pas de dernière actualité, il est vrai. Car, le chef de Joigny n’avait-il pas fait part de ses intentions stratégiques concernant son évolution de carrière au terme de l’année 2021 en mettant déjà sous le feu des projecteurs son neveu ?

Un pur représentant de la dynastie LORAIN qui au préalable possède quelques belles expériences culinaires à son actif à travers le monde, ayant exercé son savoir-faire derrière les fourneaux en Asie (la Thaïlande où Jean-Michel prit soin de se positionner avec l’ouverture d’un établissement à Bangkok) ou encore en Océanie avec des points de chute ayant pour appellation, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, archipel plus verdoyant et bucolique que le pays continent royaume des kangourous.

Poursuivant sur sa lancée, le double étoilé Michelin a voulu rassurer également l’auditoire.

« Quant à moi, je ne suis pas sorti complètement de la maison… ». Puis, avec un zeste d’humour qui engendrera les rires du public, il renchérira avec la phrase suivante : « il va avoir beaucoup de mal à se débarrasser de moi ! »

Mais, à 64 ans, Jean-Michel LORAIN aspire désormais à vivre autre chose que de gérer un navire entrepreneurial de la sorte qui l’accapare dans son quotidien depuis 1986 date à laquelle il se fit remarquer aux fourneaux. D’autant que ce photographe hors pair – ses prises de vues animalières fruit de moult séjours en terre africaine ont suscité l’admiration de nombreux visiteurs lors de sa dernière exposition à Joigny – rêve de grands espaces et surtout de davantage de…tranquillité.

 

 

Des sanglots dans la voix : le souvenir ému des chers disparus…

 

Néanmoins, il s’accorde encore de trois à quatre années devant lui pour assurer la transmission de son entreprise dans les règles de l’art. Notamment sur le complexe volet de l’administratif, cher à la gouvernance hexagonale !

De son côté, Karine, son épouse, continuera à gérer le devenir de la partie hébergement de « La Côte Saint-Jacques », mais aussi de l’aspect réception de la clientèle ainsi que de l’espace loisirs avec son spa et son centre de relaxation.

Vouant les valeurs familiales qui entourent le succès pérenne de cette belle maison – depuis plus de 80 ans ! -, évoquant les rôles primordiaux joués par Marine, sa fille ou Catherine, sa sœur, Jean-Michel LORAIN dut interrompre sa prise de parole à la seule évocation de ses regrettés parents.

« Il y en a quelques-uns qui nous manquent beaucoup aujourd’hui, mes parents et Pascal, le père d’Alexandre… ».

Laissant un blanc s’installé sournoisement dans la pièce lors d’un bref silence – ce grand vide symbolique de l’absence – qui aura plané parmi l’assistance recueillie…

« J’aurai tant aimé qu’ils soient là… ».

Un vœu pieu, façon cri du cœur, que nous livrera avec humilité ce personnage reconnu par ses pairs et par cette France qui succombe aux sirènes de la gastronomie et de ses orfèvres.  

Qu’il se rassure, Jean-Michel ! De là-haut, Michel et Jacqueline LORAIN et son ancien maître d’hôtel, figure de proue de ce vaisseau culinaire de renom, Pascal BONDOUX, savent aussi lui dire merci pour tout le travail accompli durant toutes ces années en sa compagnie…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Ce ne pouvait être un déjeuner comme les autres. Et, de toute évidence, les convives, une délégation d’une dizaine d’élus locaux, avaient des choses à dire lors de ces agapes, accueillies dans les salons d’un ministère parisien. En l’occurrence celui du Renouveau démocratique et du porte-parole du Gouvernement Olivier VERAN. Au menu du déjeuner : les sujets concernant le quotidien des  Français et la situation politique locale que ne manquera pas d’évoquer le maire de Seignelay, invité à cet exercice oratoire, Thierry CORNIOT…

 

PARIS : Ce n’était donc pas un lundi ordinaire pour l’édile de Seignelay ! Invité à se joindre à une petite délégation d’élus locaux, reçue à Paris par le porte-parole du Gouvernement et ministre en charge du Renouveau démocratique, Olivier VERAN, Thierry CORNIOT, maire de Seignelay, a pu profiter d’un temps d’échange instructif lors d’un déjeuner au ministère pour s’entretenir avec l’ancien ministre de la Santé.

Il était question lors de ces conversations de sujets essentiels qui préoccupent à l’heure actuelle les Français – ils sont légion depuis le début de l’année ! – et notamment, les problématiques locales.

L’élu de l’Yonne a ainsi abordé la montée des extrêmes et la hausse de l’abstention, vraies sources de préoccupation de bon nombre de citoyens dans l’Hexagone. Le pouvoir d’achat et la flambée des prix que supportent au quotidien ses administrés auront permis à Thierry CORNIOT d’alimenter les échanges durant ce déjeuneur constructif.

 

 

« Nous, les élus locaux, sommes en première ligne, a souligné le maire icaunais devant le ministre, pour apaiser le débat public. Nous sommes les élus les plus accessibles en France. C’est nous que les Français viennent voir en priorité afin de solutionner leurs problèmes. Qui mieux que les élus locaux peuvent faire état de l’opinion et des réalités locales ? ».

Satisfait de cette démarche étatique, Thierry CORNIOT a apprécié l’écoute d’un Olivier VERAN très réceptif aux propos de chacun des élus de proximité. De son côté, Olivier VERAN, soucieux de poursuivre ces efforts en matière de pédagogie à mettre en œuvre pour relayer auprès des Français « tout ce qui est fait pour les protéger » continuera à l’avenir à entretenir ce lien direct avec les élus locaux, venus des quatre coins de l’Hexagone. Histoire de conserver ce précieux fil d’Ariane, avec la réalité du terrain.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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