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Avec sa dernière création, « C’est l’homme », il revisite l’univers de maître Léo. Un très grand de la chanson française, disparu il y a juste trente ans. C’était un 14 Juillet ! Ironique clin d’œil pour un départ définitif de la scène de la part du plus « anar » de nos auteurs-compositeurs-interprètes ! Deux concerts durant, un autre barde, Alain RODOT, bien connu des Icaunais, lui rend un vibrant hommage au théâtre champêtre de « La Closerie ».  

 

ETAIS-LA-SAUVIN : C’est un évènement à réserver aux adorateurs de l’illustre Léo. Un moment de grâce, à ne manquer sous aucun prétexte. Accompagné du pianiste, Angelo CACCIATO – le musicien excelle également à l’accordéon, instrument popularisé par les regrettés André VERCHUREN et AIMABLE sur le sol hexagonal -, Alain RODOT propose sa dernière création. « C’est l’homme », un spectacle concocté autour de l’œuvre immortelle de l’interprète de l’inusable « Avec le temps » ou de l’excellent « C’est extra » où il faisait référence aux nuits de satin blanc évoqués en 1967 par les MOODY BLUES. Entre émotion et énergie. Entre le sublime et l’exquis.

Des morceaux d’anthologie que l’artiste remet en lumière, en exhumant des chansons moins connues du répertoire de celui qui nous quitta un…14 Juillet ! Cela ne s’invente pas quand on connaissait la personnalité si atypique du personnage.

« Ce récital, c’est un petit évènement interplanétaire, souligne, non sans malice, un Gérard-André, toujours à l’initiative avec sa muse et compagne, Andrée, à la programmation de ce Festival des arts vivants.

Il serait dommageable pour les amateurs du genre de ne pas assister à cette représentation. De si belle facture…

 

En savoir plus :

Récital Alain RODOT au Théâtre de la Closerie à Etais-la-Sauvin

"C'est l'homme..." un spectacle autour de Léo FERRÉ.

Dimanche 16 juillet 2023 à 16h00.

Billet PAF participation aux frais 15€ ou 11 € si adhérent

Vous pouvez réserver sur le site https://www.lacloserie-spectacles.fr/ ou par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par tél: 03.86.47.28.16.

 

Thierry BRET

 

 


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Les lignes, de diverses couleurs, s’entrecroisent sur la toile. Si le noir, franc et prononcé, reste dominant, il n’altère en rien la présence de cet amas de bleu qui s’offre au regard curieux de l’admirateur. Des traits de caséine, marrons clairs, s’étirent de manière verticale. Sur un fond brun et beige, plus ou moins évanescent. Serait-ce donc cela la perception intime de la frontière, thème du jour qui réunit les deux artistes, accueillis à la galerie MOUV’ART d’Auxerre jusqu’au 23 juillet, à savoir la plasticienne Dominique GRESSIN et le photographe Eric BONNENFANT ?  

 

AUXERRE : Des encres, des haïkus – forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions tout en célébrant l’évanescence des choses en quelques syllabes calligraphiées à la sauce nippone -, des photographies, issues de l’argentique, tirées en noir et blanc.

Voilà une belle « Trinité » servit en guise d’illustrations concrètes qui éclairent nos lanternes d’appréciateur de réalisations artistiques. C’est ce que propose de découvrir l’incontournable galerie auxerroise « MOUV’ART » – la bien-nommée car toujours encline à nous concocter une programmation qualitative digne de ce nom, y compris en période estivale alors que d’autres pourraient se satisfaire de baisser simplement le rideau l’été venu ! – à travers la présence de deux artistes du cru qui n’en sont pas à leur coup d’essai au niveau du travail collaboratif.

 

 

Le fruit de ce travail réalisé en binôme : la frontière…

 

Il y a d’un côté, sur le pourtour de la salle d’exposition, les œuvres aux diverses tailles de la plasticienne Dominique GRESSIN. Une personnalité bien connue du sérail culturel. De l’autre, c’est-à-dire au centre de la pièce toujours aussi charmante dans ce cadre cosy avec ses belles poutres apparentes, les clichés minimalistes mais ô combien impressionnants sur la technicité que maîtrise avec perfection le photographe Eric BONNENFANT. Il est tombé il y a bien longtemps déjà dans la potion magique de la prise de vue évocatrice. Pour mieux nous adresser ses messages. Un esthète de la focale qui nous en met plein la vue avec délicatesse !

Thème de cette rencontre qui n’a rien d’opportune : la frontière. Les « frontières » devrait-on dire car celles-ci sont multiples, mouvantes, marquées par le temps qui s’égrène, les formes, les volumes, toujours à la lisière de quelque chose.

Pourtant, à y regarder de plus près, ces frontières seraient presque inexistantes entre ces tableaux accrochés à leurs cimaises et ces cadres contenant des clichés illustrant les pérégrinations d’une main humaine dans un environnement naturel, fait de terre, voire franchement hostile, avec du béton. La correspondance entre ces œuvres ne fait aucun doute. Douce et tout en sobriété.

 

 

De la transparence pouvant aller jusqu’à l’abstraction…

 

Eric BONNENFANT aime les chemins détournés pour nous livrer son regard sur le monde. Dans cette série de clichés, on y voit des doigts croisés, épousant la physionomie topographique du décor, se confondant à la roche et à la terre. Une vision de sa main gauche, tout à fait personnelle. La droite, il l’a utilisé pour immortaliser les prises de vue !

Si son thème de prédilection habituel est la traduction visuelle du temps, il n’en néglige point pour autant le minéral, l’eau, le végétal. Les routes et chemins sont des ingrédients avec lesquels il compose pour créer en l’élaborant la richesse de son œuvre. Avec de la transparence qui peut conduire parfois jusqu’à l’abstraction. Des résurgences intellectuelles et créatives qui lui ont été inspirées par sa formation universitaire d’arts plastiques au centre Saint-Charles à La Sorbonne !

Quand il évoque la frontière, elle peut prendre l’apparence de la peau, de vêtements, de diverses formes avec ce qui nous entoure. Lui qui aime investir des lieux pittoresques et insolites pour y présenter son travail (des granges, des lavoirs, des cloîtres mais aussi des entreprises), envisage de poursuivre cette quête de la photo mûrement réfléchie en s’intéressant davantage au feu et à l’air. Après l’eau et la terre, ce serait pure logique en fait que l’artiste auteur photographique de talent ne complète ce voyage en faisant le tour des quatre éléments, aux symboles si profonds.

 

 

Et si les frontières n’existaient pas ?

 

A l’évocation du thème choisi, la frontière, la plasticienne Dominique GRESSIN est encore plus évasive que son partenaire d’exposition sur son interprétation.

« Le mot évoque pour moi la lisière, explique-t-elle en dévoilant ses encres dont certains contiennent des haïkus, belles calligraphies japonaises, avec cette idée paradoxale, est-ce qu’il y a réellement des frontières dans notre monde ? ».

Le travail de la matière est au cœur de sa démarche. Un travail où émerge une structure d’ensemble qui se dévoile peu à peu avec des jeux de forces, parfois, de transparences, toujours, d’équilibres des masses, très différents d’une peinture à l’autre.

Dominique GRESSIN veut libérer le trait. Le rendre plus fluide, aérien. En lui donnant du souffle, au sens propre comme au figuré, d’ailleurs sur certaines de ses réalisations. L'inspiration asiatique, qu’elle soit chinoise ou japonaise, l’émerveille. Mais, l’artiste parle aussi du génie créatif de la peintre franco-norvégienne, Anna-Eva BERGMAN, dont le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première grande rétrospective jusqu’au 16 juillet. Une peintre influencée par Edvard MUNCH…C’est tout dire !

Le vernissage de ce joli rendez-vous de début d’été aura lieu le jour de la Fête nationale, à partir de 19 heures. L’occasion d’y admirer un travail complémentaire entre ces encres et ces photographies, ces haïkus aux inspirations asiatiques et d’y écouter la conteuse Claire VAUTIER y narrer le « Cinquième rêve », histoire de lâcher prise avec la frontière qui sépare parfois notre corps de notre esprit en se laissant aller vraiment à la contemplation…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Plus de trente ans après avoir créé avec son épouse Evelyne, « Festins de Bourgogne », Didier CHAPUIS succède à Michel TONNELLIER à la présidence du CIFA de l’Yonne. Une forme de retour aux sources pour ce cuisinier de formation qui y fit ses premières armes d’apprenti en 1975, l’année de l’ouverture. Et l’exemple pour tous les jeunes présents, lors de la remise des prix, que la réussite par le travail est une recette qui marche encore !

 

INTERVIEW : En titre depuis un peu plus d’une semaine, vous êtes un « tout jeune » président. Que représente à vos yeux cette fonction ?

Didier CHAPUIS : Il est vrai que je me présente ici avec le « Grand A » d’Apprenti Président ! Je vais m’appliquer à apprendre et faire de mon mieux chaque jour, pour continuer à faire évoluer ce centre et accompagner les jeunes. Cela peut paraître un peu prétentieux, mais quelque part, c’est aussi accompagner un territoire pour les vingt années à venir car si demain il n’y a plus d’artisans, si demain on ne donne plus le goût d’entreprendre à ces jeunes-là, la machine va s’arrêter. La filière apprentissage, ce sont des apprentis, des professeurs et des maîtres d’apprentissage. Les deux premiers, on en trouvera sans doute mais si les maîtres d’apprentissage venaient à manquer, c’est tout l’artisanat qui en souffrirait, faute de transmettre les choses et il nous faut entretenir cette flamme… .

L’artisanat a-t-il enfin trouvé ses lettres de noblesse ou y a-t-il encore du travail à faire pour asseoir sa notoriété ?

Le souci aujourd’hui, c’est qu’au sein d’une famille française, il n’est toujours pas forcément valorisant de dire que son fils, sa fille, sont rentrés en apprentissage. Il faut à mon avis convaincre en priorité les chefs d’établissement, les professeurs principaux, ce sont eux qui ont la ressource… Dans une société où seuls les diplômes et la poursuite des études comptent, l’apprentissage n’est pas un choix aisé mais c’est à mon sens un chemin porteur pour entrer de plain-pied dans un métier… Il faut que l’on ouvre le système à deux endroits : à la sortie de 3e et après le Bac où souvent, certains jeunes entreprennent des études longues pour arrêter peu de temps après. C’est à ce moment-là qu’il nous faut essayer de récupérer ces jeunes, prêts à se passionner pour la boulangerie, la cuisine, la boucherie, la mécanique, etc. Il nous faut trouver des personnes avec un bon niveau général, c’est très important, car les clients  recherchent de plus en plus l’excellence et pour cela, il faut que les artisans de demain se forment encore mieux, pour être les meilleurs…

 

 

Vous leur conseillez même pour cela, de s’expatrier si besoin…

Je sais que je ne vais pas me faire que des amis en disant cela, (rires), mais si j’avais un conseil à donner à tous ces jeunes, c’est de quitter l’Yonne, d’aller à Paris ou de grandes agglomérations, de partir à l’étranger, d’oser l’aventure ! D’aller chercher ces nouvelles expériences qui feront d’eux les spécialistes et les artisans de demain, pour revenir dans l’Yonne quelques années après, encore mieux formés, chargés de savoir-faire et d’idées. Un peu à l’image de ce qui se fait dans le compagnonnage…

Que répondez-vous à ceux qui affirment que l’on peut apprendre un métier en six mois ?

« Les gens qui pensent cela, je leur souhaite bonne chance, mais ce n’est pas mon monde ni celui de toutes les personnes présentes ce soir à la cérémonie de la remise des prix. Il n’y a pas de miracle, pour former un bon ouvrier, il faut entre huit et dix ans pour avoir l’expérience nécessaire et de l’épaisseur dans le métier. C’est un travail de longue haleine où la politique des petits pas prend toute leur importance. Dire que l’on peut passer un CAP en six mois, c’est se moquer des gens… 

Quel souvenir gardez-vous de votre période d’apprentissage ?

« Un souvenir excellent, c’était malheureusement il y a 48 ans ! (rires) J’ai eu la chance de tomber sur un très bon maître d’apprentissage, d’être bien formé et ce, dès mon plus jeune âge. C’est très important de l’être dès les premières années, un peu comme un arbre, s’il pousse droit, c’est plus simple ! Si au départ, il n’a pas de tuteur et part dans le mauvais sens, on a beaucoup de mal à le rattraper par la suite…   

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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La conclusion de l’orateur est sans appel. « Madame, la Première ministre, qu’attendez-vous pour écouter enfin les Français ? ». Interpellée lors des questions au gouvernement, mardi 11 juillet dans l’hémicycle du palais Bourbon, Elisabeth BORNE a-t-elle pris bonne note de l’interrogation, après avoir écouté la diatribe virulente du député de la troisième circonscription de l’Yonne ? Critique envers l’action gouvernementale, Julien ODOUL n’a pas été tendre avec l’Elysée qui promettait cent jours d’apaisement !

 

PARIS : Il a le sens de la formule, le toujours très communicant parlementaire de l’Yonne, à l’aise dans l’exercice oratoire ! « Vis-à-vis des banlieues, aujourd’hui on vit côte à côte, je crains que demain, on vive face à face ! ».

Citant de facto, lors de son intervention, une phrase qui fut prononcée jadis par l’ancien ministre de l’Intérieur du premier quinquennat de l’ère MACRON, un Gérard COLLOMB, dépeint comme un homme « lucide et clairvoyant ». Qui avait averti le gouvernement de l’époque sur les dangers existants…  

 

Un bilan chiffré des dégradations occasionnées…

 

Intervenant au cours de la traditionnelle séance des questions au gouvernement, ce mardi à l’Assemblée nationale, Julien ODOUL qui ne pratique pas l’art de la langue de bois a donc ironisé avec verve sur les cent jours d’apaisement promis par le chef de l’Etat alors que les « Français viennent de subir cinq nuits de chaos et de terreur ».

Cœur de cible du propos : la Première ministre Elisabeth BORNE. Notamment, après les émeutes qui ont secoué le pays avec les dévastations et violences inédites que l’on connaît. Et Julien ODOUL d’égrener un bref bilan de ces cinq journées de dégradations.

« Faisons les compte : ce sont près de 24 000 feux sur la voie publique, plus de 12 000 véhicules incendiés, 2 500 bâtiments en flammes ou dégradés, plus de 700 policiers et gendarmes blessés. En Guyane, un homme innocent est mort, tué sur son balcon par une balle de 9 millimètres tiré par un émeutier qui visait les policiers… La victime s’appelait Carl TARADE, et je veux lui rendre hommage à cet instant précis… ». 

 

 

L’artillerie de carnaval et la matraque de Guignol comme réponses…

 

Un Julien ODOUL qui au nom de son parti fétiche, le Rassemblement national, n’hésite pas, face à l’ampleur de ce déchainement de violence, à se moquer ouvertement de la réponse gouvernementale apportée devant un tel contexte.

« Pour faire face aux émeutes, vous avez choisi de sortir « l’artillerie de carnaval » et la « matraque de Guignol » avec la rédaction d’un flyer pour les parents, la restriction des réseaux sociaux ou encore l’interdiction de la vente de mortiers d’artifice pour le 14 juillet. Mais, les Français en ont assez de votre déni de réalité et de votre impuissance chronique… ».

Et l’élu de l’Yonne de citer quelques pourcentages supplémentaires dont il se réjouit intérieurement : « 65 % des Français demandent des sanctions contre les parents de mineurs multirécidivistes, avec la suspension des allocations. 69 % des Français demandent la suspension de l’excuse de minorité pour les mineurs qui participent aux émeutes. 74 % des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France… ».

Avec à chaque couplet, la sempiternelle question qui revient comme un leitmotiv : « mais, qu’attendez-vous pour agir ? ».  

Une question qui est restée en suspens dans l’hémicycle, après avoir été posée, évidemment. Le RN par la voix de son numéro cinq national attend désormais les réponses concrètes de la locataire de Matignon…

 

Thierry BRET

 


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Ils viennent des quatre coins de l’Hexagone. De l’Yonne, également. Mais aussi de toute l’Europe ! Luxembourg, Autriche, Suisse…excusez du peu, mais la jeunesse, férue de danse classique qui fréquente avec assiduité et volontarisme le stage intensif accueilli à Saint-Florentin cette semaine se veut cosmopolite et motivé. Le jeu en vaut réellement la chandelle avec des professeurs de stature internationale qui animent les sessions…

 

SAINT-FLORENTIN : La ville, chère à Yves DELOT, va-t-elle se faire une très sérieuse réputation bien au-delà des frontières départementales par le prisme de la danse classique ? Possible ! En tout cas, les curseurs à vocation internationale placés autour de cet évènement culturel de haute volée que l’on doit à l’ancienne danseuse classique Mireille LETERRIER – elle réside dans la ville du Centre Yonne -  ne sont pas mis là par hasard.

 

Une discipline à la délicate complexité technique…

 

En l’espace d’à peine deux saisons, le rendez-vous artistique porté par l’association « CYDALISE & Cie » autour de la danse qu’elle soit classique, contemporaine, créative mais aussi hip hop, semble vouée à occuper le devant de la scène des férus de cette discipline ô combien difficile à maîtriser dans la technicité et d’une insolente beauté esthétique à regarder lors d’un spectacle.

« Jeune Danse à Saint-Florentin » possède comme vertu cardinale de pouvoir accueillir lors d’un stage de danse intensif d’une semaine, avant que ne soit donné un spectacle final à l’issue de ce rendez-vous, de jeunes adeptes de NOUREEV ou de Patrick DUPOND aux origines cosmopolites. La plupart fréquentent les écoles supérieures de danse européennes. Salzbourg en Autriche, Genève en Suisse, Luxembourg dans le Grand-Duché. Cette année, deux danseurs originaires d’Ukraine sont même du voyage.

 

 

La présence de prometteurs danseurs ukrainiens…

 

Agé de 13 ans, Conrad MANCIUK pratique déjà la danse avec une grâce prometteuse. Sa compatriote, la jeune Clara PASTOUKOV, âgée de 15 ans, a pris aussi ses marques en terre de l’Yonne. Son père, Vladimir, n’est autre qu’un éminent danseur et pédagogue, diplômé de l’école de danse de Saint-Pétersbourg…en Russie.

Afin de faciliter leur déplacement en France, des bourses sont offertes aux stagiaires qui ne peuvent assurer leur financement. Rappelons que ce projet qui fait la part belle à l’une des disciplines les plus féériques de la culture – ceux qui ont déjà assisté aux grands ballets à l’opéra de Paris peuvent en parler avec fébrilité et émotion – est soutenu par la Ville de Saint-Florentin et son édile, Yves DELOT, ainsi que la Communauté de communes Serein Armance dont l’élu est également le président.

 

 

Notons également les subsides obtenus par l’association « CYDALISE & Cie » de la part de la préfecture de l’Yonne, au travers le fonds d’aide à la vie associative (FDVA). Un soutien financier qui possède aussi son retour sur investissement ! Quatre stagiaires ayant participé à la mouture initiale de ce concept pour le moins pédagogique en juillet 2022 ont intégré un an après des compagnies européennes…

Créée en mars 2021 par l’association « CYDALISE & Cie » par la danseuse Mireille LETERRIER – ayant fait sa carrière aux Etats-Unis, la danseuse a reçu le premier prix du Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris -, la structure a pour objectif de promouvoir la danse dans la région icaunaise qui ajoute de facto ce nouvel ingrédient comme force d’attractivité culturelle.

 

Le verdict final sur la scène du théâtre de verdure à 21h30…

 

En accueillant ces dix-sept jeunes dont des Français et des Icaunais, la structure a réussi une fois de plus sa mission régalienne. Non seulement, elle s’est appuyée sur la force éducative de deux intervenants (Edward ARCKLESS, issu du Royal ballet de Londres et Alexandre NIPAU, ancien membre des Ballets Anjelin PREJLOCAJ), mais en outre, le public local – et d’ailleurs, sans doute – aura l’heureuse opportunité d’apprécier lors du spectacle final, le 15 juillet à 21h30 au théâtre de Verdure de Saint-Florentin, tous ces jeunes talents.

Le programme sera copieux. Avec une articulation faite autour de treize pièces, inspirées du répertoire classique ou contemporain, dont cinq créations incluant celles des deux intervenants. Du grand art, à apprécier sans modération, c’est une évidence…

 

 

En savoir plus :

Stage de danse intensif jusqu’au 15 juillet 2023 salle Daullé à Saint-Florentin.

16 stagiaires de 13 à 20 ans dont trois jeunes créateurs invités.

Répétitions ouvertes au public de 09 h à 18 h, entrée libre.

Spectacle le vendredi 15 juillet au théâtre de Verdure de Saint-Florentin à 21h30.

Billetterie ouverte à l’Office du Tourisme ou sur place le soir du spectacle

Prix : 10 euros pour les adultes

5 euros pour les moins de 12 ans.

Durée du spectacle : 1h15 environ.

 

Thierry BRET

 

 


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