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Retour aux sources pour Didier CHAPUIS au CIFA 89 : un « apprenti président » avec un grand « A »…

« Il y a 48 ans, il suivait la voie professionnelle de l’apprentissage avec célérité dans ce centre de formation. Aujourd’hui, le patron des FESTINS de Bourgogne, Didier CHAPUIS, effectue un come-back remarqué au sein de l’établissement de ses débuts mais en qualité de nouveau président. Le CIFA de l’Yonne mène à tout ! ». « Il y a 48 ans, il suivait la voie professionnelle de l’apprentissage avec célérité dans ce centre de formation. Aujourd’hui, le patron des FESTINS de Bourgogne, Didier CHAPUIS, effectue un come-back remarqué au sein de l’établissement de ses débuts mais en qualité de nouveau président. Le CIFA de l’Yonne mène à tout ! ». Crédit Photo : Dominique BERNERD.

Plus de trente ans après avoir créé avec son épouse Evelyne, « Festins de Bourgogne », Didier CHAPUIS succède à Michel TONNELLIER à la présidence du CIFA de l’Yonne. Une forme de retour aux sources pour ce cuisinier de formation qui y fit ses premières armes d’apprenti en 1975, l’année de l’ouverture. Et l’exemple pour tous les jeunes présents, lors de la remise des prix, que la réussite par le travail est une recette qui marche encore !

 

INTERVIEW : En titre depuis un peu plus d’une semaine, vous êtes un « tout jeune » président. Que représente à vos yeux cette fonction ?

Didier CHAPUIS : Il est vrai que je me présente ici avec le « Grand A » d’Apprenti Président ! Je vais m’appliquer à apprendre et faire de mon mieux chaque jour, pour continuer à faire évoluer ce centre et accompagner les jeunes. Cela peut paraître un peu prétentieux, mais quelque part, c’est aussi accompagner un territoire pour les vingt années à venir car si demain il n’y a plus d’artisans, si demain on ne donne plus le goût d’entreprendre à ces jeunes-là, la machine va s’arrêter. La filière apprentissage, ce sont des apprentis, des professeurs et des maîtres d’apprentissage. Les deux premiers, on en trouvera sans doute mais si les maîtres d’apprentissage venaient à manquer, c’est tout l’artisanat qui en souffrirait, faute de transmettre les choses et il nous faut entretenir cette flamme… .

L’artisanat a-t-il enfin trouvé ses lettres de noblesse ou y a-t-il encore du travail à faire pour asseoir sa notoriété ?

Le souci aujourd’hui, c’est qu’au sein d’une famille française, il n’est toujours pas forcément valorisant de dire que son fils, sa fille, sont rentrés en apprentissage. Il faut à mon avis convaincre en priorité les chefs d’établissement, les professeurs principaux, ce sont eux qui ont la ressource… Dans une société où seuls les diplômes et la poursuite des études comptent, l’apprentissage n’est pas un choix aisé mais c’est à mon sens un chemin porteur pour entrer de plain-pied dans un métier… Il faut que l’on ouvre le système à deux endroits : à la sortie de 3e et après le Bac où souvent, certains jeunes entreprennent des études longues pour arrêter peu de temps après. C’est à ce moment-là qu’il nous faut essayer de récupérer ces jeunes, prêts à se passionner pour la boulangerie, la cuisine, la boucherie, la mécanique, etc. Il nous faut trouver des personnes avec un bon niveau général, c’est très important, car les clients  recherchent de plus en plus l’excellence et pour cela, il faut que les artisans de demain se forment encore mieux, pour être les meilleurs…

 

 

Vous leur conseillez même pour cela, de s’expatrier si besoin…

Je sais que je ne vais pas me faire que des amis en disant cela, (rires), mais si j’avais un conseil à donner à tous ces jeunes, c’est de quitter l’Yonne, d’aller à Paris ou de grandes agglomérations, de partir à l’étranger, d’oser l’aventure ! D’aller chercher ces nouvelles expériences qui feront d’eux les spécialistes et les artisans de demain, pour revenir dans l’Yonne quelques années après, encore mieux formés, chargés de savoir-faire et d’idées. Un peu à l’image de ce qui se fait dans le compagnonnage…

Que répondez-vous à ceux qui affirment que l’on peut apprendre un métier en six mois ?

« Les gens qui pensent cela, je leur souhaite bonne chance, mais ce n’est pas mon monde ni celui de toutes les personnes présentes ce soir à la cérémonie de la remise des prix. Il n’y a pas de miracle, pour former un bon ouvrier, il faut entre huit et dix ans pour avoir l’expérience nécessaire et de l’épaisseur dans le métier. C’est un travail de longue haleine où la politique des petits pas prend toute leur importance. Dire que l’on peut passer un CAP en six mois, c’est se moquer des gens… 

Quel souvenir gardez-vous de votre période d’apprentissage ?

« Un souvenir excellent, c’était malheureusement il y a 48 ans ! (rires) J’ai eu la chance de tomber sur un très bon maître d’apprentissage, d’être bien formé et ce, dès mon plus jeune âge. C’est très important de l’être dès les premières années, un peu comme un arbre, s’il pousse droit, c’est plus simple ! Si au départ, il n’a pas de tuteur et part dans le mauvais sens, on a beaucoup de mal à le rattraper par la suite…   

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

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