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La crise du logement se décline également avec la crise du bâtiment. L’abbé Pierre a eu beau marteler que « gouverner, c’est d’abord loger son peuple », le logement n’a jamais été une cause politique dans l’Hexagone. Aujourd’hui, les tensions dans la population sont si exacerbées que le bâtiment et le logement constituent une nouvelle bombe sociale pour un gouvernement qui a du mal à nous rassurer…

TRIBUNE : Le secteur immobilier est menacé, miné par les hausses des prix et des taux d'intérêt de plus en plus élevés. C'est tout le secteur de la construction qui pourrait connaître une grave crise, avec 100 000 à 150 000  emplois qui pourraient disparaître, selon la Fédération Française du Bâtiment. Dans le même temps, les ventes de biens ont chuté de 15 à 20 % avec un coût du crédit plus cher et des conditions d’obtention des prêts plus drastiques. Les projets immobiliers sont en stand-by malgré plus de 2,5 millions de ménages en attente de logements  sociaux !

Le secteur subit de plein fouet les hausses des prix. Celle des matériaux d'abord, mais aussi celle de l'énergie et plus généralement du prix des terrains, qui empêchent toute opération immobilière, même l'achat de pavillon. Il faut ajouter les nouvelles normes imposées par la France via l’Europe et qui accroissent les coûts de production.

Et les autorités sont déjà au courant, selon le président de la Fédération Française du Bâtiment. « Il y a six mois, le Ministre du Logement a évoqué une bombe sociale dans le logement neuf et Bruno LE MAIRE a déjà rencontré les présidents des banques. Tout le monde a pris la mesure de la situation, l'audit est partagé… conclut Olivier SALLERON qui anticipe au moins deux années de crise dans le secteur. L’Etat, encore une fois constate et enregistre les faits, et demande aux autres de trouver des solutions. Aucune anticipation, aucune politique sociale, aucune stratégie ne concerne le logement.

Les professionnels du secteur avaient pourtant adressé une lettre ouverte au Président de la République en mai dernier. Le retour est éloquent : les conclusions du « Conseil National de la Refondation Logement », attendue le 09 mai, est reportée au 05 juin ! Les professionnels attendent fébrilement de «  puissantes mesures d’urgence » pour faire « face à la crise du logement qui s’installe durablement dans notre pays ». Tous ont bondi. « L’heure n’est plus aux constats, aux atermoiements ni aux hésitations. Quand l’Etat prendra-t-il la véritable mesure du risque de bombe économique, sociale et sociétale ?, tempêtent-ils.

 

Des faillites en cascades dans le viseur…

 

L’envolée des taux de crédit, qui passent de 1 % en octobre 2021 à plus de 5 % aujourd’hui, a fortement pénalisé les ménages qui ont reporté leurs projets immobiliers à plus tard. Les emprunteurs ne sont pas les seuls à être touchés par la crise. Les professionnels du secteur subissent de plein fouet ce retournement du marché. Ainsi, plus de 500 agences immobilières ont mis la clé sous la porte ou ont été placées en redressement judiciaire entre mai 2022 et avril 2023.

A l’instar des agences immobilières, une autre profession en souffrance est celle des courtiers. Le nombre de courtiers en déclin a atteint 142 en un an à fin avril, soit une hausse de près de 78 % par rapport à l’année précédente. Il y a cinq ans, le nombre de défaillances annuelles ne dépassait pas les 50 cas. Le taux d’usure, taux maximum auquel une banque peut prêter, était révisé tous les trimestres. Les courtiers alertaient sur le décalage avec la remontée des taux d’intérêt. Le taux d’usure est depuis février revu tous les mois, et ce, jusqu’au 01er juillet.

Les promoteurs ne sont pas en reste. Les faillites de promoteurs sont en hausse de quasiment 54 % sur les quatre premiers mois de l’année. On constate 111 cas de faillite, et la construction n’est pas épargnée non plus : 696 défaillances ont été dénombrées.

 

 

 

Logement neuf : le secteur s'enfonce dans une crise profonde…

 

Depuis trois mois, la demande en logements neufs dégringole. Cette spirale négative inquiète la Fédération des promoteurs immobiliers, qui réclame des mesures de soutien et d’accompagnement. Pour autant, entre les habitations laissées vacantes ou en cours de rénovation et la croissance démographique, un accroissement du parc immobilier est nécessaire, à raison de 450 000 logements neufs chaque année. Les promoteurs réclament au ministère de l’Économie des mesures pour relancer les achats. Les maires signent de moins en moins de permis de construire, les ventes chutent, les taux de crédits augmentent : ce sont tous les ingrédients des drames à venir…

Il y a de plus en plus de mal logés et des projets de logements sociaux sont au point mort. Les crédits sont trop chers et associés à une inflation galopante. Le budget logement fait passer une bonne partie de la population française en dessous du seuil de pauvreté. Les faillites s’enregistrent à la « pelle » et des « brouettes » de licenciement sont à prévoir à la clé, provoquant aussi un appauvrissement des ressources des communes !

En effet, l’essentiel des taxes payées chez le notaire lors des transactions immobilières passent dans le budget de nos communes : la cerise sur le gâteau après la suppression de la taxe d’habitation ! Le gouvernement avait déjà préparé ses bonnes résolutions pour 2023, avec une série de mesures et de réglementations. Logement, transition énergétique, gestion des déchets, aménagement territorial… beaucoup d’entre elles concernent le BTP.

La crise du bâtiment devient ainsi un ferment de révolte sociale qui s’ajoute ou se fond dans les crispations ambiantes : inflation, immigration non maîtrisée, justice en trompe-l’œil, police débordée, délinquance et trafic de drogue aux portes de nos écoles,… et la réforme des retraites qui fait toujours l’objet du conflit social avec les citoyens, les syndicats et le parlement.

 

 

Existe-t-il des solutions ?

 

Les professionnels du secteur demandent une aide de l’Etat pour les entreprises en difficultés. Peu pertinent, quand il n’y a pas de commandes, autant mettre du sparadrap sur une jambe de bois !

Parmi les mesures que l’Etat peut prendre : permettre aux banques de faciliter les conditions d’octroi de crédit (durée, capacité d’endettement), et booster les prêts à taux zéro en programmant une accession au plus grand nombre. Le secteur se remet en cause depuis quelques années et opère le virage d’une véritable révolution industrielle.

Plusieurs innovations promettent depuis des années d'augmenter la productivité des constructeurs et de réduire les coûts du logement neuf. Le secteur semble accélérer leur utilisation sous plusieurs pressions. L'impératif de construire bien davantage de logements, moins chers aussi pour en faciliter l'accès, relève plus que jamais du défi dans un contexte d'inflation des matériaux mais aussi de mise en oeuvre d' une nouvelle réglementation environnementale de la construction neuve, un facteur inflationniste avec le durcissement des normes.

C’est la mise en œuvre de la cybertechnologie, de l’automatisation tous azimuts afin de limiter les coûts de main d’œuvre, des connectivités ubiquitaires, prises de décision décentralisées et en temps réel… Le seul problème est financier : les nouvelles technologies sont très coûteuses. L’Etat pourrait intervenir dans le cadre de prêts bonifiés, par exemple.

Une autre ouverture pour diminuer les coûts liés au béton : le secteur Bois-Bâtiment fait partie intégrante de l’aval de la filière Bois-Forêt, par sa capacité à utiliser le matériau bois dans la composition de tous types d’ouvrages, tant en menuiserie intérieure, et agencement, qu’en enveloppe et en structure. Ici encore, l’Etat peut jouer un rôle de facilitateur en matière d’emploi et de formation, de gestion de la forêt…

A côté des 13 milliards mis sur la table pour l’industrie, que compte faire l’Etat pour palier une crise économique et sociale sans précédent dans notre pays ? Le nerf de toute entreprise, c’est surtout le client ! Si l’Etat n’intervient pas rapidement pour passer des commandes de logements sociaux, par exemple, de débloquer des ressources pour la construction via l’épargne des français, nous allons droit à la catastrophe…

Raymond DEVOS nous avait déjà prévu dans son sketch concernant les évènements de mai 1968 : « je vais maintenant pousser un cri d’alarme, si le gouvernement actuel n’est pas capable d’assurer la catastrophe, je dis attention, l’opposition pourrait  s’en emparer… » !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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La facturation électronique va se déployer progressivement à compter de 2024 afin de, non seulement renforcer la lutte contre la fraude à la TVA, mais aussi connaître l’activité en temps réel des entreprises françaises. Cela permettra de piloter les politiques publiques, améliorer leur rentabilité en réduisant les coûts de traitement et les délais de paiement, et à terme, permettre le pré-remplissage des déclarations de TVA.

TRIBUNE : Mais la facture électronique, quèsaco ? C’est une facture établie électroniquement, selon un format normé, directement compréhensible de machine informatique à machine informatique. Sa transmission est également réglementée. Elle devra obligatoirement transiter par le portail de l’Etat (aussi appelé PPF) ou une plateforme privée agréée et immatriculée (dite PDP) pour être routée vers son destinataire. Cela signifie la fin des factures remises en mains propres, envoyées par courrier ou en PDF par mail !

 

Suis-je concerné ?

 

Toutes les entreprises assujetties à la TVA établies en France (redevables ou non) sont impactées par cette réforme. L’obligation de facturation électronique à proprement parler (e-invoicing) concerne les opérations entre professionnels. L’obligation de transmission de données de transaction (e-reporting), moins connue, quant à elle, s’impose pour les opérations entre un professionnel et un particulier. Les entreprises réalisant  des ventes à la fois aux professionnels et à la fois aux particuliers sont soumises à ces deux obligations concomitamment.

Une autre obligation s’applique aux professionnels redevables de la TVA sur les encaissements. Ils devront également transmettre à l’administration fiscale les informations relatives au paiement de leurs factures par leurs clients.

 

Et le calendrier ?

 

Toutes les entreprises, quel que soit leur taille, devront être en capacité de recevoir les factures électroniques à compter du 01er juillet 2024. En clair, chaque entreprise devra avoir choisi sa plateforme d’ici cette date.

Concernant l’obligation d’émission de factures électroniques ou de transmission de données de transaction, le déploiement est progressif :

  • Au plus tard le 01er juillet 2024 pour les grandes entreprises ;
  • Au plus tard le 01er janvier 2025 pour les entreprises de taille intermédiaires ;
  • Au plus tard le 01er janvier 2026 pour les petites et moyennes entreprises.

Votre expert-comptable vous accompagne pour anticiper et réussir ce virage numérique. Transformons ensemble cette obligation en opportunité pour votre entreprise !

 

Anne-Sophie MAUPOIS

Expert-comptable

 ordre des experts comptables de bourgogne franche comte newsletter

 


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On le savait très malade. Mais, il continuait sa route de militant infatigable au service des autres, défendant des causes qu’il estimait justes, comme à la première heure. Secrétaire fédéral du Parti Communiste Français (PCF), Alain RAYMONT, ex-élu d’Auxerre, figure de proue de la gauche icaunaise, laissera à tout jamais une empreinte indélébile. Celle d’un représentant politique qui aura été de tous les combats sociaux, pugnace, éclairé et éclairant avec le verbe haut et la pensée claire tel le pédagogue qu’il était dans la vie civile…

 

AUXERRE : De la tristesse. De la nostalgie, aussi, à l’annonce du décès, survenu hier soir, de l’une des figures emblématiques de la vie politique départementale. Agé de 73 ans, Alain RAYMONT nous a quittés. Victime de cette longue maladie que l’on sait parfois incurable. Une pathologie qui devait l’emporter très vite, bien trop vite aux dires des premiers témoins qui lui rendent déjà hommage, ce samedi en milieu de journée, à peine la nouvelle connue.  

C’est le cas de Denis MARTIN, président d’Auxerre Ecologie Solidarités. « Nous nous souviendrons toujours de lui avec affection. Alain avait participé à la création de notre association dont il était adhérent. Nous avons mené la campagne des municipales de 2020. Il représentait le Parti Communiste dont il était alors le secrétaire départemental. C’était un militant exemplaire, homme de conviction, toujours calme, argumentant posément, toujours respectueux de la parole de l'autre. Il avait beaucoup milité pour les centres de santé. Il avait organisé des conférences sur le sujet et avait su nous expliquer clairement tout l'intérêt de ce dispositif pour lutter contre les déserts médicaux… ».

En mars 2022, plus de 700 personnes signaient une pétition circulant sur la toile en faveur de l’adoption d’un projet d’ouverture de centre de santé départemental dans l’Yonne. Une idée portée par Alain RAYMONT qui proposera quelques jours plus tard à Auxerre une passionnante conférence publique aux côtés du docteur Richard LOPEZ, directeur national de la « Fabrique des centres de santé ».

A cette époque, le porte-étendard du Parti Communiste icaunais avait précisé « qu’il était urgent de lever les freins qui interdisent la mise en place d’un tel projet sur notre territoire… ».

 

 

 

L’hommage du premier fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne, Mani CAMBEFORT…

 

« J'ai appris avec stupeur la disparition d'Alain RAYMONT, ancien élu d'Auxerre et secrétaire départemental du PCF pendant plusieurs années.

Nous n'étions pas toujours d'accord, mais nous avions appris à travailler ensemble, au fil des différentes élections menées côte à côte, qu'il s'agisse des élections régionales en 2021 ou des dernières élections législatives.

Ce travail en commun m'avait permis de découvrir que derrière un caractère rugueux se cachait une personne d'une profonde sensibilité, qui plaçait l'humain avant toute chose. Un militant infatigable, et un ancien élu d'Auxerre exigeant envers les autres élus, parce qu'il l'avait été envers lui-même.

Je tenais à saluer sa mémoire et rendre hommage à tout son travail au service du bien commun… ».

Professeur de lettres et ayant exercé au GRETA, Alain RAYMONT avait laissé son poste de secrétaire fédéral départemental à Marie-France GHERSI au printemps 2022. Sa disparition laissera incontestablement un grand vide à gauche mais aussi chez ses opposants qui appréciaient de disserter avec cet homme de valeurs et de sincérité…

 

Thierry BRET

 

 


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Pas de surprise dans l’univers du sponsoring sportif départemental ! En apposant sa griffe au bas des documents officiels qui lient l’assureur mutualiste régional à la structure associative, porteuse du concept, le directeur des établissements de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire de l’Yonne et de Seine-et-Marne, Jacques BLANCHOT, a confirmé le soutien de son entreprise à la plus grande concentration cyclotouriste de notre territoire…

 

AUXERRE : Le contraire eut été étonnant ! C’est donc en pure formalité qu’a été reconduit cette semaine le partenariat unissant la structure associative du comité d’organisation de la Franck Pineau à l’un des spécialistes de l’assurance-prévoyance de notre territoire, GROUPAMA Paris Val-de-Loire. Un coup de pouce, à la fois financier, de communication et de logistique qui a été réitéré pour la troisième édition successive du côté de l’établissement mutualiste.

C’est en présence de l’ancienne gloire du cyclisme professionnel hexagonal, Franck Pineau, parrain émérite de la fameuse manifestation cyclotouriste à laquelle il a donné son nom – la dernière édition de 2022 aura rassemblé tout de même la bagatelle de plus de 1 200 adeptes de la « petite reine » - que le président du comité organisationnel, Eddy BEVRE et le directeur des établissements GROUPAMA Yonne et Seine-et-Marne, Jacques BLANCHOT, ont paraphé les documents, permettant la reconduction de cet acte coopératif au moins pour une année supplémentaire.

 

 

Une affaire de famille ou presque pour Franck PINEAU qui rappelons est l’un des encadrants de l’équipe cycliste professionnelle de la Française des Jeux/Groupama !

La future édition de cette grande concentration familiale popularisée depuis plus de deux décennies par Serge LE DOUSSAL, ancien président de l’entité, et Eddy BEVRE, son successeur, se déroulera samedi prochain, le 10 juin, au départ du mythique stade de l’AJ Auxerre, à l’Abbé Deschamps.

Cette année, ce n’est pas moins de 17 nouveaux parcours, empruntant les belles routes de l’Avallonnais, qui seront proposés dont neuf destinés exclusivement aux pratiquants du cyclo, deux pour le Gravel, deux pour les VTT et trois pour les férus de la randonnée pédestre.

 

Thierry BRET

 

 


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C'est une table que l'on aime. Elle est symbolisée par la très belle qualité de son menu déjeuner du jour, proposé à 14,50 euros. C’est moins cher et bien meilleur que certaines enseignes médiocres identifiées à des chaînes ! Longtemps à sa tête,  il y eut un formidable cuisinier : Nicolas BRELAUD, originaire de Saône-et-Loire…

 

MIGENNES : Comme tant de grands chefs (Fernand POINT, Alexandre DUMAINE, antan, Jean-Pierre BILLOUX, Daniel DOUCET hier, puis Jean-Michel CARRETTE, Frédéric DOUCET, Yohann CHAPUIS, Jérôme BROCHOT ainsi que Cédric BURTIN (double étoilé au Michelin 2023 dans son restaurant proche de Chalon-sur-Saône), Nicolas BRELAUD aime le bon produit qu'il sait transformer.

Sa formule est imparable : trois entrées, trois plats (viande, poisson et pâte) ainsi que trois desserts. TOUT est fait maison ! Cela sentait bon lorsque l'on poussait la porte de cet estaminet, et l'on se souvient avec gourmandise de la lente cuisson  de délicieuses tripes. A table, on y retrouvait aussi les sublimes chablis, du truculent vigneron Daniel SEGUINOT.

Depuis lors, notre chef à l'impeccable CV (tables étoilées Michelin, ministère parisien...) s'est éloigné de quelques centaines de mètres, en prenant les fourneaux du beau « p'tit » hôtel-restaurant « Le MITIGANA » (voir notre chronique de janvier 2023). Place à une nouvelle équipe.

 

 

Une terrasse toujours aussi paisible pour s’y restaurer…

 

Anthony, casquette vissée sur la tête (un tablier semblerait plus adapté à l'endroit, mais bon !) en est le nouveau patron. Pour ce néophyte, aimant s'attabler au restaurant, c'est une reconversion souhaitée depuis longtemps. Notre jeune patron le clame aussi : « Nicolas demeurera mon mentor ! ». En cuisine, officie Thierry, un ancien charcutier. Ce vrai métier gourmand est souvent de bon augure aux fourneaux !

L'ardoise s'est un peu réduite passant de trois à deux choix. Quant à la paisible terrasse, elle demeure toujours aussi accueillante aux beaux jours.
En entrée, ce midi-là, étaient proposés des œufs meurette ou un duo de terrines. Les terrines maison sont bonnes. L'une est d'ailleurs garnie de foie gras. Peut-être le fromage de tête est-il un brin salé. La salade verte, quant à elle, est bien assaisonnée.

 

 

 

Encore deux à trois petits réglages et le tout sera parfait…

 

Un joli plat ensuite que les spaghettis à l'encre de seiche. En accompagnement, les crevettes sont impeccables de fraîcheur et le poisson, de l'églefin sûrement, bien poêlé. Il manque juste un brin de pas grand-chose - on pinaille un peu, car rappelons le prix du menu à 14,50 euros ! - peut-être un petit jus plus corsé que celui proposé, légèrement insipide. A coûts identiques de fabrication, cela rendrait ce bon plat encore meilleur…

En dessert, ce fut un correct clafoutis ou un bon fromage blanc aux herbes. On souhaite le meilleur à la nouvelle équipe du « Canal », il suffit de deux à trois petits réglages et de se souvenir avec constance des fondamentaux initiés par le chef Nicolas, un vrai passionné s’il en est !

Mais une chose est certaine : il fait toujours bon pousser la porte du restaurant du « Canal » à Migennes, une bourgade en pleine renaissance par ailleurs. Aussi, ne boudons pas notre plaisir !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : la carte des vins blancs est un peu courte, quatre vins du Chablisien uniquement. Allez, à quand un nectar du Tonnerrois, puis un autre de la Bourgogne dite du soleil ?! Soyons patients !

Les + : le service est aimable et actif.

 

 

 

Contact :

 

Restaurant du Canal

58 rue Pierre et Marie Curie

89400 MIGENNES

Tel : 03.86.80.17.30.

Parking facile.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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