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MOUV’ART reçoit un duo d’artistes : « jeux créatifs sans frontières » avec Dominique GRESSIN et Eric BONNENFANT !

« La « frontière », thème de l’exposition, traduite par les encres et les clichés du tandem d’artistes, Dominique GRESSIN, plasticienne, et Eric BONNENFANT, photographe, peut prendre diverses formes. Y compris dans ses interprétations. A l’instar des pièces qui sont dévoilées jusqu’au 23 juillet dans l’excellente galerie MOUV’ART à Auxerre… ». « La « frontière », thème de l’exposition, traduite par les encres et les clichés du tandem d’artistes, Dominique GRESSIN, plasticienne, et Eric BONNENFANT, photographe, peut prendre diverses formes. Y compris dans ses interprétations. A l’instar des pièces qui sont dévoilées jusqu’au 23 juillet dans l’excellente galerie MOUV’ART à Auxerre… ». Crédits Photos : Thierry BRET et Collection Eric BONNENFANT.

Les lignes, de diverses couleurs, s’entrecroisent sur la toile. Si le noir, franc et prononcé, reste dominant, il n’altère en rien la présence de cet amas de bleu qui s’offre au regard curieux de l’admirateur. Des traits de caséine, marrons clairs, s’étirent de manière verticale. Sur un fond brun et beige, plus ou moins évanescent. Serait-ce donc cela la perception intime de la frontière, thème du jour qui réunit les deux artistes, accueillis à la galerie MOUV’ART d’Auxerre jusqu’au 23 juillet, à savoir la plasticienne Dominique GRESSIN et le photographe Eric BONNENFANT ?  

 

AUXERRE : Des encres, des haïkus – forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions tout en célébrant l’évanescence des choses en quelques syllabes calligraphiées à la sauce nippone -, des photographies, issues de l’argentique, tirées en noir et blanc.

Voilà une belle « Trinité » servit en guise d’illustrations concrètes qui éclairent nos lanternes d’appréciateur de réalisations artistiques. C’est ce que propose de découvrir l’incontournable galerie auxerroise « MOUV’ART » – la bien-nommée car toujours encline à nous concocter une programmation qualitative digne de ce nom, y compris en période estivale alors que d’autres pourraient se satisfaire de baisser simplement le rideau l’été venu ! – à travers la présence de deux artistes du cru qui n’en sont pas à leur coup d’essai au niveau du travail collaboratif.

 

 

Le fruit de ce travail réalisé en binôme : la frontière…

 

Il y a d’un côté, sur le pourtour de la salle d’exposition, les œuvres aux diverses tailles de la plasticienne Dominique GRESSIN. Une personnalité bien connue du sérail culturel. De l’autre, c’est-à-dire au centre de la pièce toujours aussi charmante dans ce cadre cosy avec ses belles poutres apparentes, les clichés minimalistes mais ô combien impressionnants sur la technicité que maîtrise avec perfection le photographe Eric BONNENFANT. Il est tombé il y a bien longtemps déjà dans la potion magique de la prise de vue évocatrice. Pour mieux nous adresser ses messages. Un esthète de la focale qui nous en met plein la vue avec délicatesse !

Thème de cette rencontre qui n’a rien d’opportune : la frontière. Les « frontières » devrait-on dire car celles-ci sont multiples, mouvantes, marquées par le temps qui s’égrène, les formes, les volumes, toujours à la lisière de quelque chose.

Pourtant, à y regarder de plus près, ces frontières seraient presque inexistantes entre ces tableaux accrochés à leurs cimaises et ces cadres contenant des clichés illustrant les pérégrinations d’une main humaine dans un environnement naturel, fait de terre, voire franchement hostile, avec du béton. La correspondance entre ces œuvres ne fait aucun doute. Douce et tout en sobriété.

 

 

De la transparence pouvant aller jusqu’à l’abstraction…

 

Eric BONNENFANT aime les chemins détournés pour nous livrer son regard sur le monde. Dans cette série de clichés, on y voit des doigts croisés, épousant la physionomie topographique du décor, se confondant à la roche et à la terre. Une vision de sa main gauche, tout à fait personnelle. La droite, il l’a utilisé pour immortaliser les prises de vue !

Si son thème de prédilection habituel est la traduction visuelle du temps, il n’en néglige point pour autant le minéral, l’eau, le végétal. Les routes et chemins sont des ingrédients avec lesquels il compose pour créer en l’élaborant la richesse de son œuvre. Avec de la transparence qui peut conduire parfois jusqu’à l’abstraction. Des résurgences intellectuelles et créatives qui lui ont été inspirées par sa formation universitaire d’arts plastiques au centre Saint-Charles à La Sorbonne !

Quand il évoque la frontière, elle peut prendre l’apparence de la peau, de vêtements, de diverses formes avec ce qui nous entoure. Lui qui aime investir des lieux pittoresques et insolites pour y présenter son travail (des granges, des lavoirs, des cloîtres mais aussi des entreprises), envisage de poursuivre cette quête de la photo mûrement réfléchie en s’intéressant davantage au feu et à l’air. Après l’eau et la terre, ce serait pure logique en fait que l’artiste auteur photographique de talent ne complète ce voyage en faisant le tour des quatre éléments, aux symboles si profonds.

 

 

Et si les frontières n’existaient pas ?

 

A l’évocation du thème choisi, la frontière, la plasticienne Dominique GRESSIN est encore plus évasive que son partenaire d’exposition sur son interprétation.

« Le mot évoque pour moi la lisière, explique-t-elle en dévoilant ses encres dont certains contiennent des haïkus, belles calligraphies japonaises, avec cette idée paradoxale, est-ce qu’il y a réellement des frontières dans notre monde ? ».

Le travail de la matière est au cœur de sa démarche. Un travail où émerge une structure d’ensemble qui se dévoile peu à peu avec des jeux de forces, parfois, de transparences, toujours, d’équilibres des masses, très différents d’une peinture à l’autre.

Dominique GRESSIN veut libérer le trait. Le rendre plus fluide, aérien. En lui donnant du souffle, au sens propre comme au figuré, d’ailleurs sur certaines de ses réalisations. L'inspiration asiatique, qu’elle soit chinoise ou japonaise, l’émerveille. Mais, l’artiste parle aussi du génie créatif de la peintre franco-norvégienne, Anna-Eva BERGMAN, dont le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première grande rétrospective jusqu’au 16 juillet. Une peintre influencée par Edvard MUNCH…C’est tout dire !

Le vernissage de ce joli rendez-vous de début d’été aura lieu le jour de la Fête nationale, à partir de 19 heures. L’occasion d’y admirer un travail complémentaire entre ces encres et ces photographies, ces haïkus aux inspirations asiatiques et d’y écouter la conteuse Claire VAUTIER y narrer le « Cinquième rêve », histoire de lâcher prise avec la frontière qui sépare parfois notre corps de notre esprit en se laissant aller vraiment à la contemplation…

 

Thierry BRET

 

 

 

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