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Faute de grives, on se contente de merles ! Mais, cela n’enlève en rien la succulence et le tour de main avec lesquels on peut préparer le mets ! Les services décisionnaires de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté se seront sans doute inspirés de ce proverbe aux accents fleurant bon le terroir. Pas de cérémonie officielle et festive récompensant les lauréats des Prix Stars et Métiers, cette année ! Mais, à l’inverse, ces accessits ont été remis de manière plus intimiste aux heureux bénéficiaires…

 

AUXERRE : Personne n’aura été lésée dans l’affaire. Certes, cette manifestation annuelle très prisée des artisans n’aura pas connu les fastes cérémoniaux habituels, avec tapis rouge et flashs crépitants pour immortaliser la remise des précieuses récompenses. Mais, la crise sanitaire n’a nullement spolié les lauréats de cette édition 2021, plébiscités dans l’une des quatre catégories servant de référence à ce concours national, décliné à la sauce territoriale.

Concocté conjointement avec le réseau des Chambres des Métiers et de l’Artisanat et SOCAMA, la société de cautionnement garantissant les prêts accordés par l’établissement bancaire mutualiste, le Prix Stars et Métiers fait office de rendez-vous incontournable mettant en lumière les entrepreneurs passionnés par leur activité.

Celles et ceux qui débordent d’un imaginaire fertile, plaçant le curseur de l’innovation, de la responsabilité, de l’exportation et du développement commercial parmi les grandes priorités stratégiques.

Quatre items capitaux, essence même de la vie d’un chef d’entreprise digne de cette appellation, ont été retenus précisément par un jury, composé de spécialistes, devisant avec patience pour décerner les trophées annuels. L’excellence, l’audace, l’envie, la nouveauté…sont autant de critères qui forgent les décisions.  

Cette année, les lauréats de l’Yonne ont reçu leurs sésames distinctifs en étant accueillis dans certaines agences que compte l’établissement sur notre territoire. Question de praticité, tout en respectant les sacro-saints gestes barrières, il va de soi.

 

 

Des lauréats de belle facture pour une édition privée de cérémonie festive…

 

Ainsi, c’est à Avallon que le boucher-charcutier Thierry GABELLA s’est vu remettre son titre honorifique. Yann NUNES, directeur régional de l’Yonne, effectua le déplacement depuis la capitale auxerroise pour assurer le protocole d’usage lors de cette cérémonie intimiste. Pierre GENTY, directeur de l’agence d’Avallon et Maud BAGARD, directrice adjointe, prirent le temps de poser pour une photo officielle lors de ce moment convivial.

Christian ODDONO, dirigeant de la SARL MCO était le seul candidat en lice dans la catégorie « responsable ». Grand bien lui a pris de vouloir postuler puisque le chef d’entreprise de Migennes aura eu le plaisir de recevoir des mains de Marylène COMPAROT, directrice de l’agence locale, le précieux trophée. Cette entité, positionnée dans le travail du bois en sa qualité de menuiserie s’est investie dans le respect des normes environnementales et la transmission de leur savoir-faire depuis plus de quarante ans. Un argument devant faire tilt du côté des jurés.

 

 

 

Ravi de partager son prix aux côtés des organisateurs, Jean-Michel VISSE, président de la société éponyme, a remporté le trophée de l’entrepreneuriat en faisant visiter son nouveau show-room ouvert depuis peu. Sa structure est implantée à Sens. Elle y développe des activités de peinture et d’agencement.

Enfin, c’est Jérôme VERNAGALLO, directeur de l’agence de Sens Victor Guichard qui se chargeait de remettre le dernier de ces quatre prix à Thierry TOULOUSE, gérant de la SARL TECH POMPES, dans la catégorie « exportation ». En effet, la structure sénonaise a su faire connaître son savoir-faire au-delà des frontières de l’Yonne.

COVID ou pas COVID, le cru de cette édition 2021 était de belle facture selon les organisateurs. Ils ont pu ainsi renouer avec cette tradition annuelle devant mettre les entrepreneurs investis et engagés sous le feu nourri des projecteurs…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Que les amoureux des vieilles pierres et autres édifices chargés d’histoire se rassurent ! S’il est un des acteurs économiques du sérail à ne pas vouloir abandonner leurs causes de valorisation de ces monuments, c’est bien l’assureur mutualiste régional. Le président de la Fédération des caisses locales de l’Yonne Pascal MAUPOIS l’a confirmé : l’intensification du mécénat s’inscrit parmi les priorités du groupe…

 

AUXERRE : Acteur local et fier de l’être, le spécialiste de l’assurance et de la prévoyance ? Une nouvelle vision concernant le poids implicatif de GROUPAMA Paris Val-de-Loire sur l’un de ses territoires de prédilection (le département de l’Yonne) vient de prendre un nouveau relief avec le soutien de l’entreprise mutualiste au projet de réhabilitation du Vieux-Pont, emblème architectural de Pont-sur-Yonne.

L’ouvrage séculaire, datant du XVIIème siècle, bénéficiera, entre autres, des largesses financières de ce mécène très investi à la défense patrimoniale. Ce dernier a décidé d’injecter 25 000 euros dans le projet.

D’ailleurs, dans un entretien qu’il nous a accordé, le président de la Fédération des caisses locales de l’Yonne, Pascal MAUPOIS, confirme que « d’autres projets de revalorisation de bâtiments historiques dans l’Yonne sont déjà pointés dans le viseur du groupe ».

 

 

 

Heureux de participer à la restauration de ce pont, œuvre originelle de l’un des architectes favoris de Louis XIV, Pascal MAUPOIS rappelle que l’établissement mutualiste réalise cette typologie de projets lui permettant de raffermir son ancrage territorial.

L’une des précédentes réalisations où GROUPAMA était intervenu concerne le château de Saint-Fargeau et les travaux d’embellissement de la chambre à coucher de la Grande Mademoiselle, cousine germaine du Roi-Soleil.

Dans l’un des autres secteurs géographiques de sa compétence territoriale, les Yvelines, l’assureur a choisi de participer en 2015 à la sauvegarde du château de Monte-Cristo, la demeure de l’écrivain Alexandre DUMAS, devenant mécène de ce bijou architectural classé monument historique. Deux cent mille euros ont été alloués à ce projet de grande ampleur…

 

Thierry BRET

 

 


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Le partenariat établi entre la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Caisse des Dépôts, via la Banque des Territoires, octroie un financement d’un milliard d’euros aux collectivités. L’objectif est d’améliorer l’accès de ces dernières à des investissements de petite taille afin de renforcer leurs actions climatiques.

 

DIJON (Côte d’Or) : La Banque Européenne d’Investissement créée par le Traité de Rome, a été fondée en 1958. L’organisme a pour mission de contribuer à l’intégration, tant au niveau du développement qu’au niveau de la cohésion économique sociale, des 27 états membres de l’Union Européenne.

Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Celle-ci propose des solutions de conseil et de financements à la fois en prêts et en investissement. Le but est de répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques.

La Banque Européenne d’Investissement et la Caisse des Dépôts avaient déjà effectué un partenariat similaire en juin 2013 pour relancer les projets d’investissements durables sur les territoires. A l’époque, 1,8 milliard d’euros de financement au secteur public avait été signé par le prisme de deux enveloppes en 2015 et 2019.

 

 

Une nouvelle signature d’un milliard d’euros…

 

Le renouvellement du partenariat entre ces deux établissements se traduit par la mise en place d’un financement d’un milliard d’euros. C’est par le biais de la direction des prêts de la Banque des Territoires, faisant parti de la Caisse des Dépôts, que les prêts à taux fixes peuvent continuer d’être accorder au secteur public en complément de l’offre traditionnelle.

Cette ressource permettra d’améliorer l’accès à long terme pour les investissements de petite taille. Ces derniers sont notamment mis en place pour l’efficacité énergétique des bâtiments, les réseaux d’eau et d’assainissement ainsi que les mobilités douces et les transports publics propres.

Une première tranche de 500 millions d’euros a été signée en fin d’année 2020 puis une seconde sera paraphée au cours de l’année 2021.

48 % des dix milliards d’euros de financements investis par la Banque Européenne d’Investissement en 2020 ont été distribués à des projets pour lutter contre le changement climatique ou atténuer les effets de ce dernier.

Via cette ligne supplémentaire, les financements européens seront plus accessibles vis-à-vis des projets de moins de 25 millions d’euros portés par les collectivités.

Cette nouvelle ligne de financement s’inscrit dans la continuité de l’action commune mise en place en 2013.

Le vice-président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Ambroise FAYOLLE a déclaré que « ce financement est parfaitement illustratif de la volonté de la BEI, banque européenne du climat, de favoriser les projets verts et de contribuer à faire de l’Union européenne la première économie neutre en gaz à effet de serre d’ici 2050… ».

 

Jordane DESCHAMPS

 

 


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Pierre par pierre, les affres du temps ont endommagé les vestiges de cet ouvrage d’art, érigé en 1684 au-dessus de l’Yonne. Né de l’imaginaire fertile de l’un des architectes ayant les faveurs du Roi-Soleil, Libéral BRUANT, ce monument emblématique de la localité septentrionale du département connaîtra d’ici peu une véritable cure de jouvence afin de lui rendre l’apparence de son lustre d’antan. D’un coût de 356 000 euros hors taxes, le projet a su mobiliser partenaires privés et publics dont GROUPAMA et le Crédit Agricole…

 

PONT-SUR-YONNE : Les premiers coups de pioche sont imminents ! D’ici septembre, débuteront les travaux de restauration de l’un des ouvrages d’art les plus emblématiques du nord de notre territoire, le Vieux-Pont, construit au XVIIème siècle à Pont-sur-Yonne la bien-nommée.

Le nettoyage et la consolidation de ces vestiges patrimoniaux qui enjambèrent jadis la totalité de la rivière débuteront au plus tôt dès la fin de l’été pour une durée comprise entre six à huit mois.

Très abîmé mais en l’absence de tout danger d’effondrement, l’édifice sera de prime abord nettoyé avant d’être renforcé au niveau de ses moellons avec une reprise des joints. Les voûtes et le tablier feront l’objet de travaux de sécurisation avant de recevoir un enduit à la chaux.

La troisième arche, passablement détériorée par les aléas de la météo et le poids des années, bénéficiera elle aussi d’une rénovation très appréciable à son esthétique.

Il sera également réalisé un ponton pourvu d’un tablier en acier galvanisé et revêtement en bois. L’extrémité du monument recevra en outre une construction en verre armé et garde-corps en acier. Des éléments à l’inspiration contemporaine qui n’altèreront en rien la beauté de l’ouvrage, doté dans cette nouvelle configuration d’un éclairage des arches et du ponton approprié.

 

 

Le Vieux-Pont : un édifice originel en bois datant de… 1175 !

 

Classé à l’inventaire des monuments historiques depuis février 1991, le Vieux-Pont, situé à quelques encablures du tout aussi célèbre Pont-Neuf (la construction achevée en 1942 fait depuis peu couler beaucoup d’encre dans le sérail médiatique mais pas pour les mêmes raisons !), a été conçu par l’un des architectes favoris de Louis XIV, Libéral BRUANT.

Détruit pendant le second conflit mondial, plusieurs fois remanié, avant d’être déclassé en amont de la guerre, ce pont a connu des étapes existentielles difficiles au gré de l’histoire, même une fois terminées les exactions sanglantes entre les hommes.

La majeure partie de ces vestiges séculaires disparurent après la Libération et dans les années qui suivirent. Rappelons qu’à l’origine, l’édifice était fait uniquement de bois et ce, depuis…1175 !

Pourtant, l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont ne s’en laisse pas compter. Son souhait le plus cher qui justifie sa constitution depuis plusieurs mois n’est autre que la réhabilitation de l’infrastructure la plus emblématique de la commune, chargée d’histoire.

Sous la houlette de son président, Patrick BIELECKI, le projet de rénovation prend forme avec le concours de la municipalité et de son édile, le conseiller départemental Grégory DORTE. Ce dernier voit d’un très bon œil ce projet d’embellissement de l’une des pièces maîtresses du patrimoine local, non loin de l’église qui domine l’édifice. Un site agréable au regard faisant l’objet de la curiosité des touristes.

Architecte, Hervé CAZELLE a présenté un projet très original de valorisation de la structure séculaire ; un concept judicieusement baptisé : « Construire sans oublier ». Un clin d’œil appuyé aux références historiques de ce pont qui a su traverser les siècles en restant arc-boutés sur ses fondations.

Pour mener à bien le projet, la municipalité s’est rapprochée de la Fondation du Patrimoine, et de l’un de ses représentants, en la personne de son délégué régional en Bourgogne Franche-Comté, Jean-Christophe BONNARD.

Objectif de la convention de souscription qui en a résulté : le lancement d’une campagne de mobilisation du mécénat populaire ayant pour vocation de recueillir des fonds indispensables à la restauration de l’édifice. Sachant que le coût global de ces travaux comprenant la maçonnerie, la métallerie, la serrurerie ou encore l’électricité s’élève à 356 000 euros hors taxes.

Conséquence, particuliers, milieux associatifs mais également entreprises ont pu s’engouffrer dans la brèche en devenant de généreux donateurs, bénéficiant d’avantages fiscaux incitatifs. La collecte participative devant à terme rapporter 50 000 euros.

 

 

Des mécènes qui agissent au nom de la préservation du patrimoine…

 

Parmi les acteurs économiques qui ont sauté sur l’occasion, du fait de leurs politiques stratégiques en matière de préservation du patrimoine, deux noms sont à retenir dans une liste qui comprend aussi le SDEY (Syndicat départemental des énergies de l’Yonne, la Région ou le Département).

D’une part, et ce n’est pas une surprise, il y a le Crédit Agricole Champagne Bourgogne. La caisse régionale a pris à sa charge, dans le cadre de son partenariat avec la délégation régionale de la Fondation du Patrimoine l’impression des différents outils de communication, sensibilisant à l’ouverture de la souscription. L’établissement financier intervient également au titre de sa Fondation AGIR.

D’autre part, on retrouve un autre poids lourd du mécénat patrimonial de notre territoire, l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val-de-Loire.

On connaît l’appétence de ce leader du secteur assurantiel pour inscrire dans le marbre son ancrage territorial. Ne serait-ce que dans l’Yonne où la délégation départementale du groupe est très investie à la poursuite de l’embellissement du château de Saint-Fargeau (les souvenirs de Jean d’ORMESSON y font toujours frissonner de plaisir tous les visiteurs qui en apprécient le site) depuis le retour en grâce de la chambre de la Grande Mademoiselle côté joliesse de la décoration.

 

 

Citons également l’illustre demeure du père scriptural du comte de Monte-Cristo, Alexandre DUMAS, qui depuis l’action de mécénat entamée par GROUPAMA, brille de mille feux en séduisant ses innombrables visiteurs de passage au Port-Marly (Yvelines).

Dans le dossier qui nous interpelle, GROUPAMA Paris Val-de-Loire a placé la coquette somme de 25 000 euros dans la corbeille de la mariée, à savoir l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont.

Un geste altruiste que son directeur départemental, Jacques BLANCHOT, expliqua lors de sa prise de parole, aux côtés de son président Pascal MAUPOIS, lors de la présentation officielle de ce lancement de projet devant faire place désormais aux travaux.

A ce titre, une signature de convention de mécénat sera officiellement paraphée début septembre par l’ensemble de ces acteurs qui ne veulent qu’une seule chose en vérité : faire en sorte que le Vieux-Pont resplendisse comme au temps jadis tel un joyau architectural sorti de son écrin !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Un nouveau type de prêt est ouvert aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Celles qui ont des perspectives de développement dès que la crise de la COVID-19 sera derrière nous. Ces entreprises peuvent y prétendre même si elles bénéficient déjà d’un Prêt garanti par l’État (PGE). Ce nouveau dispositif vise ainsi à apporter de nouveaux financements à long terme, assimilables à des quasi-fonds propres. Explications…

AUXERRE : Les quasi-fonds propres, comme les comptes courants d’associés « stables », permettent d’augmenter la capacité d’endettement des entreprises. Ce nouveau prêt, institué par la loi de finances 2021, est réservé aux sociétés qui peuvent espérer un rebond après la crise sanitaire inhérente à la pandémie.

Le décret du 25 mars 2021 est venu préciser les conditions dans lesquelles la garantie de l’État pouvait couvrir le risque de pertes lié à des prêts participatifs (ou, le cas échéant, des obligations) consentis à certaines entreprises. Sont éligibles au dispositif les entreprises qui répondent aux critères cumulatifs suivants : petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) ayant des perspectives de développement mais dont la structure de bilan a été affaiblie par la crise ; celles de ces structures qui sont immatriculées en France ; celles qui justifient enfin un chiffre d'affaires supérieur à 2 millions d’euros.

 

Les caractéristiques de ce nouveau prêt participatif…

 

Ces nouveaux prêts participatifs garantis par l’État peuvent atteindre, pour les PME, 12,5 % du chiffre d’affaires 2019 ou pour les entreprises innovantes et celles créées après le 01er janvier 2019, le montant de la masse salariale 2019, si ce montant est supérieur.

Du côté des ETI, cela s’applique à 8,4 % du chiffre d’affaires 2019 de ces entreprises ou, pour les entreprises innovantes et celles créées après le 01er janvier 2019, les deux tiers de la masse salariale 2019, si ce montant est supérieur.

Toutefois, la garantie de l’État se limite à 30 % du montant du prêt. Celui-ci est remboursable sur une période de huit ans, avec un différé de quatre ans. Ce nouveau dispositif sera distribué dès la mi-avril 2021 et pourra être utilisé jusqu’au 30 juin 2022. Il se cumule avec le prêt garanti par l’Etat.

Le montant restant dû au titre du prêt garanti par l’État, cumulé au prêt participatif, ne peut être supérieur à 25 % du chiffre d’affaires 2019 ; ou, le cas échéant, à deux fois la masse salariale 2019 (l’entreprise doit démontrer l’impact de l’épidémie sur son activité).

 

 

À ce titre, l’entreprise devra faire valoir pour 2020 : une baisse de plus de 5 % de son chiffre d’affaires ou de sa masse salariale ; ou une baisse de plus de 10 % de ses investissements ou de son carnet de commandes ; ou encore une diminution de plus de 10 % du recours à la sous-traitance.

Si le prêt participatif soutenu par l’État cumulé au prêt garanti par l’État dépasse 25 % du chiffre d’affaires 2019, le montant du prêt participatif ne peut pas dépasser : 10 % du chiffre d’affaires 2019 pour une PME ou 80 % de la masse salariale 2019 s’agissant d’une entreprise innovante ou d’une entreprise créée après le 01er janvier 2019, si ce montant est supérieur) ; 5 % du chiffre d’affaires 2019 pour les ETI (ou 40 % de la masse salariale 2019 s’agissant d’une entreprise innovante ou d’une entreprise créée après le 01er janvier 2019, si ce montant est supérieur).

 

PGE et prêt participatif : deux orientations distinctes…

 

La procédure d'obtention de ce prêt participatif suppose une analyse fine des capacités de rebond et du potentiel de l'entreprise, un focus sur le projet d'investissement et ses perspectives, une modélisation opérationnelle et financière à long terme qui prendra en compte l'impact positif des investissements. Ces nouveaux produits sont distribués par les réseaux bancaires traditionnels.

PGE et Prêt Participatif ont donc des objectifs différents. Reste à savoir si beaucoup d'entreprises poursuivront les deux objectifs simultanément. En effet, le PGE vise à soutenir la trésorerie des entreprises. Il s'agit d'une aide à court terme, que l'entreprise commence à rembourser à partir de la deuxième année. Le prêt participatif, de son côté, s'adresse aux entreprises qui n'ont pas de difficultés de trésorerie mais souhaitent continuer à investir dans leur développement et peuvent rencontrer des soucis de financement sur le long terme. Par ailleurs, le PGE est pour l'instant accessible jusqu'au 30 juin 2021, alors que le prêt participatif sera ouvert jusqu'au 30 juin 2022.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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