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Une trentaine d’exposants ont validé leur acte de présence sur ce rendez-vous annuel qui fait la part belle à l’innovation technologique. Mobilité, énergies renouvelables, maîtrise de l’éclairage public ou réseaux connectés constituent les principaux pôles de convergence d’une manifestation destinée à informer élus, décideurs locaux et responsables techniques. Le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne joue ainsi son rôle de pédagogue et de précurseur en la matière…

VENOY : Depuis plusieurs années, le domaine de l’éclairage public et les nombreuses innovations technologiques qui en découlent disposent de leur vitrine intéressante à l’estampille du SDEY. Un salon qui sera accueilli comme à l’accoutumée salle des Jonchères en périphérie de la capitale de l’Yonne, à Venoy.

C’est à une immersion exhaustive parmi cet univers de produits et de technologies originales que nous invite le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne. Au-delà des élus, beaucoup de responsables des services techniques des collectivités ne manqueront pas de se rendre à cette présentation démonstrative.

Cette année, les visiteurs n’auront que l’embarras du choix. Le président du SDEY, Jean-Noël LOURY, ayant suggéré à ses proches collaborateurs d’élargir le champ d’action de ce nouveau rendez-vous qui ouvrira ses portes à davantage de possibilités matérielles et technologiques à dévoiler.

Puisqu’il sera essentiellement question de transition énergétique, les élus et leurs techniciens pourront arpenter les travées de la salle des fêtes en découvrant moult innovations : caméras de supervision permettant le pilotage de l’éclairage public ainsi que la gestion du flux de la circulation des véhicules, armoires techniques permettant la recharge de véhicules électriques de type bicyclettes ou scooters, démonstration du logiciel de GMAO (gestion assistée d’un logiciel pour le réseau d’éclairage d’une commune), présentation de lampadaires solaires, présentation de la route solaire et d’un film sur la route intelligente, etc.

La présence de cet ensemble de technologies ultra modernistes est loin d’être incongrue sur cet événement. Rappelons que, et grâce au travail de sensibilisation et d’implication du syndicat d’énergies, trente-et-une communes de l’Yonne disposent d’un éclairage public connecté ; 113 localités possèdent une ou deux bornes de recharge pour véhicules électriques et une commune propose même l’autopartage d’un véhicule communal électrique.

 


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Définitivement adoptée par le Parlement le 11 avril, la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) prévoit de relever les seuils de nomination des commissaires aux comptes dans les sociétés. Ce rehaussement en deçà desquels une structure commerciale ne serait plus tenue de désigner un commissaire aux comptes risque de porter un coup fatal à la filière du droit et du chiffre. Désormais en vigueur, ce texte législatif ne peut plus faire machine arrière. Dommage, car d’autres pays européens se sont montrés très perplexes quant à l’adoption d’une telle mesure. Ils ont déjà pris en compte les effets néfastes que ce relèvement des seuils pouvait provoquer pour la filière. Si tant est que les choses évoluent, les trois quarts des commissaires aux comptes de l’Hexagone, soit 10 000 professionnels, auront alors disparu…

PARIS : Cela fait des mois que les commissaires aux comptes suivaient avec une certaine anxiété les débats autour de l’adoption de la loi PACTE. Et pour la grande majorité d’entre eux, ils avaient la boule au ventre quand ils pensaient à leur devenir.

Le texte de loi envisageait notamment de réformer les conditions de leur nomination dans les entreprises.

Déjà amendé par le Sénat, le texte a été adopté en seconde lecture par l’Assemblée nationale en avril. Alors que les sénateurs insistaient sur une entrée applicative du texte à compter de 2021 seulement, les députés ont été beaucoup prompts pour le rendre tangible dès à présent. Le texte est donc applicable dès 2019, ce qui veut dire dans les faits qu’il concerne les exercices sociaux à compter du 01er janvier 2020.

Dans l’absolu, le nouveau seuil retenu pour enclencher l’intervention d’un commissaire aux comptes dans une SARL ou une SAS n’est plus de deux à trois millions d’euros de chiffre d’affaires, mais dorénavant élevé à huit millions d’euros. Un sérieux écart qui a engendré une vive consternation de la part des professionnels de la filière.

Le déclin, voire la mort assurée à terme…

Au niveau national, les trois quarts des mandats de commissariat aux comptes devraient disparaître des effectifs. La menace plane au-dessus des emplois induits. Offrant de sombres perspectives pour la filière. A ce propos, la Chambre professionnelle des experts-comptables estime à dix mille le nombre de postes à supprimer à brève échéance. Plusieurs grands cabinets annoncent la mise en place de plans de licenciement massifs. Mais, c’est en province que cet insidieux tsunami risque d’avoir le plus d’impact.

« Ce projet ne signe pas la fin de l’audit légal, précise Marc DEMONTEIX, président de la Chambre départementale des experts-comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne, en revanche, c’est assurément le déclin assuré, voire la mort programmée du commissariat aux comptes dévolu d’ordinaire aux petits cabinets… ».

En supprimant le commissaire aux comptes, le gouvernement rectifie la donne de la vérification dans les entreprises.

« C’est la présence d’un professionnel investi d’une mission légale de certification, pour laquelle il engage sa responsabilité, qui n’est plus assurée, ajoute l’expert-comptable icaunais. Rappelons que le commissaire aux comptes est un gage de sécurité pour le fournisseur qui sait pouvoir se fier à des comptes certifiés pour maintenir une relation d’affaires. Il est aussi un gage de sécurité pour le salarié qui est rassuré sur la qualité de l’information financière qui est donnée sur son entreprise. Il est surtout un gage de sécurité pour le banquier qui peut s’appuyer sur des bilans certifiés pour analyser son risque. Et il est enfin un gage de sécurité pour le chef d’entreprise qui sait au quotidien nouer un dialogue confiant et constructif avec son auditeur… ».

Au-delà de la défense d’intérêts catégoriels, c’est au nom de la défense de leur utilité publique que les représentants de la filière ont tenté vainement de se battre au cours de ces dernières semaines. Avec un très faible retentissement, aux yeux de l’opinion publique, des médias et des politiques. Ce fut le cas en août 2018 où la profession descendit dans les rues de la capitale afin d’y faire part de son courroux et de ses inquiétudes. Seul un millier d’entre s’était à l’époque mobilisés. Un chiffre au demeurant trop restrictif et ridicule en matière de poids pour que le gouvernement daigne changer le moindre alinéa à son projet de loi…


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Créer une dynamique novatrice dans le milieu de l’entrepreneuriat de l’Yonne tel est l’objectif de la future manifestation déclinée par le club d’affaires au soir du 13 juin. Organisée sous la forme d’un échange de cartes de visite et d’un temps de convivialité, l’animation est en soi une grande première. Elle aura le particularisme de réunir sous le même toit (le salon Bourgogne de l’AJA) les quatre structures associatives du département : Avallon, Auxerre, Joigny et Sens. Objectif : réaffirmer la place de ce réseau dans la sphère économique…

AUXERRE : Ouvertement positionné sur l’art et la pratique de la recommandation au service de l’essor des affaires, le BNI (Business Network International) dispose de quatre entités distinctes sur le territoire de l’Yonne. Pionner dans ce maillage structurel qui ne cesse de croître depuis, le club de Sens est ainsi l’illustration tangible par laquelle ce réseau fit son apparition en Bourgogne septentrionale il y a près d’une décennie.

Force est de constater aujourd’hui que le BNI jouit toujours d’une certaine appétence parmi les cadres et dirigeants d’entreprise qui garnissent ses rangs en se faisant coopter.

C’est à l’initiative de l’un de ses représentants, le président de l’antenne auxerroise, Baptiste CHAPUIS, que sera concocté ce rendez-vous original, destiné à accueillir des acteurs représentatifs de la force économique départementale.

De l’avis de l’intéressé, il s’agira par le biais de cet événement de faire bouger les lignes dans le sérail icaunais. Notamment en termes de relations publiques et de découverte de l’autre afin de faire émerger du business.

Le principe d’une rencontre directe, où la carte de visite deviendra le vecteur clé de la communication, a été retenu par l’équipe décisionnelle. L’ergonomique salon Bourgogne, prêté en la circonstance par l’AJ Auxerre, offrira le cadre idéal à cette manifestation.

De 80 à 100 chefs d’entreprise sont d’ores et déjà attendus à cette séance de travail où la convivialité sera également de mise.

Le délégué régional du BNI, Pascal MANTHE, sera comme à son habitude le maître de cérémonie de ce rassemblement qui se veut constructif. D’autant que les membres des BNI voisins, ceux de Clamecy (Nièvre) et de Montargis (Loiret) ont fait part de leur présence.

Il est encore possible de s’inscrire à cette soirée qui se prolongera jusqu’à 22 heures ce jeudi 13 juin (un ticket d’entrée de 20 euros hors taxes est proposé) en prenant contact auprès de Baptiste CHAPUIS, au 06.20.43.51.76.

 

 


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Son tour de France imposé par la campagne électorale des européennes lui a permis de faire une étape de quelques heures sur les terres de l’Yonne. Dans la capitale de ce département qu’il avait déjà visité il y a quelques mois en venant à la rencontre de Gilets jaunes. A Auxerre, l’ancien édile de Yerres s’est livré à un exercice oratoire passionné dont il a le secret. Un discours se revendiquant du gaullisme favorable à une Europe des nations libres et fières de l’être. Nicolas DUPONT-AIGNAN a renvoyé derrière la balustrade d’un simple revers de la main la politique européenne actuelle. Celle qui, selon lui, dénature les objectifs et les intérêts communs. Le chef de file de Debout La France (DLF) ne suggère pas de sortir de l’Union, a contrario du Rassemblement national. Il désire repenser l’institution et lui proposer une autre alternative…

AUXERRE : « L’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui doit faire peau neuve et être remplacée par un mode opératoire qui protège la souveraineté des états membres... ».

Cette phrase, c’est en substance le credo auquel s’attache viscéralement Nicolas DUPONT-AIGNAN. Le stratège politique du souverainisme le distille au gré de sa campagne qu’il mène tambour battant au détour de nombreux déplacements.

Une seule journée vécue sur le sol bourguignon se transforme déjà en un périple incompressible au niveau du timing où il doit se dispatcher entre l’Yonne, la Nièvre et la Saône-et-Loire. Un rythme soutenu, difficile à tenir certes, mais qui reste à la hauteur des ambitions de ce quinquagénaire de la politique, au profil de jeune homme et au sourire largement affiché.

Face à la presse, Nicolas DUPONT-AIGNAN n’apparaît pas comme le chantre de la langue de bois. N’éludant aucune interrogation, le député français déroule son programme. Celui qu’il a construit pour sortir le Vieux Continent de l’ornière.

« Faire maigrir le poids de Bruxelles qui est devenu une institution obèse est la priorité, clame-t-il haut et fort, chaque pays doit retrouver ses droits et ses frontières… ».

« Que l’Europe s’arrête de se mêler de nos affaires… »

Tirant à boulet rouge sur le mécanisme fonctionnel de la Commission européenne, le patron de Debout La France souhaite son coup d’arrêt. Définitif en l’état.

« Que l’on arrête de leur donner onze milliards d’euros chaque année, tance-t-il avec véhémence, et de nourrir un système qui affaiblie le continent, multiplie les normes et broie nos emplois. Il est important que certains pays européens adoptent des attitudes collaboratives majeures en matière d’entrepreneuriat, à l’instar du groupe AIRBUS qui a su relever le défi face à l’américain BOIENG, car il y a urgence…Notamment dans le domaine de la santé, de l’automobile ou du multimédia. Pourquoi la Chine a-t-elle réussi à avoir son indépendance face aux GAFA en créant ses propres outils et que l’Europe n’y parvient toujours pas ? ».

Rejetant l’Europe inquisitrice qui n’arrête pas de se mêler de nos affaires, le député de l’Essonne insiste lourdement sur le fait qu’il est bien le seul candidat à tenir ce discours. « Vous savez, ajoute-t-il, dans la vie, il y a les béats et les réfractaires. Je me classe bien volontiers parmi cette seconde catégorie… ».

Stratégiquement, Debout La France a su concrétiser une alliance européenne réaliste et convergente avec 23 autres formations, ayant la même sensibilité souverainiste.

« Nous ne sommes pas seuls a contrario du Rassemblement national, promet l’homme politique, cette alliance est bien réelle et nous permettra de peser d’un certain poids dans l’hémicycle… ».

Conspuant les listes émanant du Parti socialiste et des Républicains, Nicolas DUPONT-AIGNAN évoque alors les « mensonges » du candidat LR, François-Xavier BELLAMY.

« Il est temps de dire aux Français qu’il existe un subterfuge et une union sacrée entre ces deux partis. Le PS et LR ont tout voté d’un commun accord. Je dénonce ce fallacieux mensonge… ».

Haro sur les travers financiers de l’Union…

Incitant ses concitoyens à se rendre aux urnes le 26 mai (« s’abstenir, c’est apporter un suffrage supplémentaire à Emmanuel MACRON »), le chef de file du mouvement souverainiste ne supporte plus les travers financiers que certains pays de l’Union appliquent sans vergogne.

« L’Europe vient de financer un pont en Croatie à hauteur de 380 millions d’euros dont 80 % proviennent d’une dotation française, explique-t-il, trouvez-vous logique que ce sont les entreprises chinoises qui le construisent ? Quant aux Polonais, grands bénéficiaires des subsides de Bruxelles, ils équipent leur armée de l’air avec des hélicoptères fabriqués aux Etats-Unis. Ne parlons pas des travailleurs détachés qui ne paient pas les charges. Face à ces abus de concurrence déloyale, la France doit faire entendre sa voix et changer cela ! ».

Sous la présidence de Jacques CHIRAC, l’obole reversée par la France au titre de sa contribution participative à l’Union s’élevait à deux milliards d’euros. Depuis 2016, le chiffre s’est envolé, pour atteindre désormais des records historiques à onze milliards d’euros.

« Je veux rendre ce différentiel, soit ces neuf milliards d’euros, aux Français, affirme l’élu francilien, il nous faut harmoniser à la baisse ces dépenses somptuaires qui ne servent qu’à financer la concurrence déloyale. Imaginez le Luxembourg, modèle de l’évasion fiscale et pays le plus riche de l’Union européenne : chaque année, cet état perçoit 1,5 milliard d’euros d’aide ! On croit rêver ! ».

Sur le volet de l’industrie, Nicolas DUPONT-AIGNAN déplore que l’Hexagone, pépinière d’intelligence et de savoir-faire, ait perdu progressivement le leadership inhérent à cette branche capitale de l’économie. « Il est temps de recréer des projets qui auront de la constance face à l’hégémonie de la Chine et des Etats-Unis… ».

Ce sera la conclusion de son entrevue avec la presse. Avant qu’il ne remette en main propre un exemplaire de son ouvrage, « Résistance », aux journalistes présents, soucieux peut-être de bien marteler les messages de son programme…


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« Quand nous entreprenons pour nos clients un chantier de rénovation ou de construction, c'est avec cette ambition de construire pour durer… ». Ainsi s’exprime cette jeune femme, originaire de l’Yonne, chef d’entreprise dans le secteur du bâtiment. Dirigeant de www.deciderjuste.com, Philippe CARPENTIER accompagne les entrepreneurs lors de moments clés.  Il nous livre une interview de son blog « 16h44.com » pour prendre du recul, avec un expert,  sur notre management. En vous souhaitant une agréable lecture…

TRIBUNE : Quand vous rencontrez Cloelia, vous savez immédiatement que vous êtes face à une source d'énergie franche, directe et engagée. Jeune, active, dynamique, Cloelia est élue femme de l'année dans sa région en 2017. Sa personnalité se cache derrière son prénom : de ses origines et de sa culture italienne lui viennent son enthousiasme ainsi que sa capacité à s'engager avec conviction et à assumer pleinement chacune de ses décisions. Ainsi, qu'il s'agisse du développement de son entreprise, de la défense de sa profession ou encore de ses choix artistiques, Cloelia sait doser des positions décalées et une construction patiente et solide de ses projets. Entretien…

Cloelia, vous avez l'ambition de construire pour longtemps ? Voilà un concept, rarement mis en avant par les managers. Expliquez-nous ce qu'il signifie pour vous.

Quand nous entreprenons pour nos clients un chantier de rénovation ou de construction, c'est avec cette ambition de construire pour durer afin que le projet soit solide, réussi. Et que le client qui nous confie sa maison soit assuré de voir son patrimoine pérennisé pour des dizaines d'années. La reprise de l'entreprise familiale BELTRAMELLI en 2012, par exemple, poursuit cet objectif : sa pérennisation. Les longues journées passées à suivre les chantiers n'auraient pas de sens sans cette envie de construire pour longtemps.

Quand nous recrutons un nouveau collaborateur, c'est aussi avec cette perception du temps et cette notion long terme. En tant qu'entreprise générale, il faut du temps pour que cette personne se forme, acquiert les différentes facettes du métier et la philosophie de l'entreprise. Pour que ces personnes aient envie de construire une partie de leur carrière avec nous, nous souhaitons que nos compagnons puissent évoluer et se dépasser

Comment construit-on dans la durée, et pour longtemps ?

Mon expérience, c'est qu'il faut s'appuyer sur des fondations solides. Celles de mon entreprise sont multiples : c’est une entreprise ancrée depuis plus de 60 ans sur son territoire. Il existe une vraie volonté de transmission de l’ancien dirigeant, d’accompagnement et d’écoute dans la connaissance de nos clients et de nos marchés.

L’entrepreneure est prête à s'engager dans un univers encore très masculin, forte d'une expérience glanée dans des grands groupes avec notamment avec des acquis obtenus en marketing et en qualité. Il y a un projet clair et construit qui permet de s'appuyer sur l'histoire de l'entreprise pour la faire évoluer vers le monde de demain, en conciliant les forces de la PME avec la performance des grands groupes. Enfin, il existe une clé de voûte : une équipe formée et experte pour mener à bien des chantiers très techniques. Au-delà des clichés habituels liés aux métiers du bâtiment, construire des ouvrages qui vont perdurer dans le temps en tout confort et en toute sécurité, c’est aussi s’appuyer sur de véritables qualifications professionnelles. En résumé, avoir une tête bien faite pour penser et réaliser des projets que  nous serons fiers de montrer et transmettre à notre tour à nos enfants.

C'est à partir de ces fondations que l'on peut bâtir un édifice solide. Cela implique d'avoir des objectifs d’entreprise clairs sans toutefois s'interdire la flexibilité et la créativité. C’est impératif dans un monde toujours en mutation tel que celui du bâtiment.

Comment cela se traduit-il dans votre quotidien ?

Il y a cette envie de grandir, prudemment et par étape. L'adaptation de techniques issues de grands groupes en PME (gestion de l'outillage, des chantiers...) dans l'univers exigeant de la PME et de son quotidien représente un fondement. Il faut aussi l’intégration de jeunes talents autour de la passion du métier : j'ai rencontré deux jeunes filles que l'on avait dissuadé de faire ce métier car trop féminine ou trop bonne élève ! Quant à la diversification progressive et le développement de son propre réseau, ils sont nécessaires. J’y ajouterai la complémentarité de nos compétences par la formation et la veille technique. Enfin, l’emploi d’une communication efficace, voire parfois très décalée par rapport aux standards de la profession, n’est pas inutile. Tout ce travail de modelage de l'entreprise nécessite, lui aussi, une construction patiente et structurée.

Quelles positions faut-il adopter en cas d'intempéries ?

C'est vrai qu'elles sont fréquentes. Elles peuvent prendre, par exemple, la forme de nouvelles législations ou de contraintes extérieures de différentes natures. Certaines poussent comme de mauvaises herbes et sont de véritables obstacles à dépasser alors que d'autres, au contraire, sont porteuses de progrès. Ce qui compte, c'est de les identifier, les intégrer et de s'y adapter. Enfin, progresser jour après jour avec l'énergie que vous procure une équipe soudée.

Les conseils du blog « 16 h 44 » :

Ne te laisse pas dicter ta trajectoire par un autre !

Garde tes objectifs en tête et suis ton instinct.

  • N'écoute pas le chant des sirènes mais garde le cap.
  • Sois là où tu souhaites aller et pas là où les autres veulent que tu sois.
  • N'aie pas peur d'être décalé(e)
  • Construis l'équipe qui te va bien et qui partage tes convictions

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com

 


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