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Le Conseil départemental de l’Yonne transforme l’essai de ce qui avait été adopté le 10 décembre 2021 en séance plénière. Une métaphore permettant de mieux cerner la signature du jour, accueillie dans le bureau très lumineux du président au « 89 » – pour une fois, on s’éloigne de la Pyramide ! -, se rapportant aux aides apportées aux étudiants en médecine et professionnels de santé, sous la forme de bourses. La convention s’inscrit dans le Pacte Santé 2022-2024…

 

AUXERRE : Les deux parapheurs font la navette sur le vaste bureau où sont assis, tout autour, les signataires. Au bas des documents, deux emplacements sont réservés à la pose de la griffe du bénéficiaire de cette aide salvatrice, une bourse destinée aux étudiants et professionnels de santé, et à la signature du représentant du Département. En l’occurrence, aux côtés de Patrick GENDRAUD, président très engagé en faveur de la défense des priorités sanitaires sur le territoire – il ne cesse de le marteler à la moindre occasion, mais cela n’intègre pas le domaine de compétences de la vénérable institution dont il a la responsabilité depuis deux mandats -, Gilles PIRMAN rappelle les règles du jeu.

Elles sont d’une limpidité extrême. Le Conseil départemental de l’Yonne a adopté en fin 2021 (c’est presque une date anniversaire puisque c’était le 10 décembre !) une action destinée à soutenir les étudiants dans leurs études de médecine générale, de chirurgie dentaire, d’infirmiers en pratique avancée (les fameux IPA dont on entendra beaucoup parler durant ce rendez-vous protocolaire) ainsi que les professionnels de santé dans leur installation.

 

Un engagement de cinq années sur le territoire, et plus si affinités !

 

Le vice-président du CD 89, en charge de la Santé, profitera même de son temps de parole – il n’était pas minuté outre mesure dans son exercice – pour évoquer la nouvelle initiative portée depuis peu par le GEPS (Groupement d’employeurs des Professionnels de Santé) en faveur de la formation et de la recrudescence d’embauche des assistants médicaux dans l’Yonne.

Pour l’heure, les signataires de ce conventionnement liant le milieu médical au Conseil départemental de l’Yonne étaient au nombre de trois. On notait donc la présence d’Aurore CHARPENTIER, professionnelle en formation d’infirmière en pratique avancée, son collègue, Loïc MESBAH-LESSIRE et le docteur Nathalie KUZARA. Consciencieusement, chacun prit soin d’apposer son plus beau paraphe sur les documents, mobiles sur la table, allant de l’un à l’autre comme dans une partie de « oui-jà » !

Mais, là, s’arrête la comparaison métaphysique ! Car, les aides allouées par le Département n’ont rien d’évanescentes ni de vaporeuses ! Elles sont bien réelles contrairement aux ectoplasmes ! Des aides soumises, naturellement, à des conditions. Dont la première d’entre elles, que les bénéficiaires de ces bourses s’engagent à rester sur une période de cinq années sur le territoire icaunais.

« Et plus si affinités plaisante Patrick GENDRAUD, qui aura présenté les arcanes de cette convention permettant de lutter avec efficience contre la désertification médicale.

 

 

 

Libérer du temps dans l’agenda des praticiens pour davantage de patientèle…

 

Gilles PIRMAN mit aussi l’accent dans ses propos sur le doublement de ces subsides. Une décision prise au mois de juin sous l’égide du président de l’institution départementale afin de permettre le doublement de la prime d’installation pour les futurs praticiens qui s’installeront dans les zones de sous-densité médicale, selon les critères définis par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Une incontestable bonne nouvelle pour l’Yonne.

Cela s’ajoute au coup de pouce apporté récemment par le Département avec l’aide de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) aux médecins généralistes et aux spécialistes à les décharger de leurs contraintes administratives (beaucoup trop importantes) d’employeurs. Dans les faits, le CD 89 a décidé de créer son groupement d’employeurs destinés aux professionnels de santé (GEPS). Cet outil gère les recrutements des assistants médicaux ainsi que les contrats de travail. Sachant que le Conseil départemental prend à sa charge durant les trois premières années de contrat ce que le praticien devrait verser sur le salaire de ces postes ô combien nécessaire pour que le praticien puisse se dégager du temps, soit de 15 à 20 % du planning du médecin. Des postes, le plus souvent subventionnés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

Dans l’absolu, la formule est plutôt séduisante à plus d’un titre. Plutôt que d’être « envahi » par des hordes de médecins ayant choisi comme destination pour s’installer le département le plus septentrional de la Bourgogne, l’exécutif départemental préfère libérer du temps aux praticiens déjà installés pour qu’ils prennent davantage de patientèle plutôt que de le perdre en besognes administratives et parfois futiles.

D’ailleurs, Gilles PIRMAN devait confirmer la signature des premiers contrats ces jours-ci, suite à la réunion de présentation du GEPS la semaine dernière dans l’hémicycle de la Pyramide. Un cocorico car c’est un cas unique, validé par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

 

Thierry BRET

 

 

 


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La petite phrase de la présidente de l’agence Yonne Tourisme, Isabelle FROMENT-MEURICE, fait exploser de rire la salle. « J’espère que vous êtes venus avec la bonne voiture ! ». A ses côtés, un arbre de belle taille. Un tulipier de Virginie. Produisant d’ordinaire des feuilles couleur or en automne, le végétal est en règle générale majestueux et s’épanouit idéalement dans les parcs ou les grands jardins. Désormais, il ira agrémenter l’espace naturel des sources de Druyes-les-Belles-Fontaines, réceptionné avec le sourire par deux représentants de la commune…

 

APPOIGNY : Diantre ! Il peut pousser à plus de trente mètres de hauteur. Possédant de belles fleurs en forme de tulipes, d’où son appellation si caractéristique. Dorénavant, le parc des sources de Druyes-les-Belles-Fontaines en possèdera un spécimen qui ne demande qu’à croître. Heureusement pour eux (Danielle GERVILLE REACHE et Philippe SIGORINI, les représentants de la petite localité de Forterre) n’ont eu à le porter que sur quelques mètres seulement, avant de rejoindre le parking de l’Espace culturel et de le glisser, sans doute tant bien que mal, dans le coffre de leur véhicule ou sur les sièges arrière !

Mais, ils ne pouvaient refuser un tel cadeau, une récompense remise lors de la cérémonie « Villes et Villages Fleuris de l’Yonne », concoctée par le Conseil départemental de l’Yonne et l’agence de développement touristique, Yonne Tourisme.

Parmi les nombreuses distinctions – nous y reviendrons dans un article complémentaire -, celle-ci eut le particularisme de placer sous le feu des projecteurs le quatrième village préféré des Français, selon les votes hexagonaux de la célèbre émission télévisée de Stéphane BERN.

 

 

« Pour sa mise en valeur des sources de la Druyes, son espace soigné et agréable, le jury a décerné un prix dans la catégorie des communes de 201 à 500 habitants, à Druyes-les-Belles-Fontaines, expliqua Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’institution touristique départementale, cela met en lumière un véritable lieu de vie avec le parcours santé, l’aire de jeux et sa fameuse guinguette, au bord du point d’eau… Un site que je ne peux que vous recommander de visiter ».

Une manière de rentrer dans le dur pour les lauréats qui devaient réceptionner cet arbre dans son pot, déjà lourd à manipuler sur la scène !

« Cet arbre, vous êtes obligés de le planter, poursuivit la conseillère départementale, ainsi vous serez dans l’obligation de penser à nous, de penser à ce jury qui vous a remis ce prix ! ».

Il n’y a plus qu’à ! Un arbre supplémentaire pourra bientôt s’épanouir dans cet écrin de verdure et de féérie aquatique que sont les sources de la Druyes.

 

Thierry BRET

 


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Un quart des épiceries sociales et solidaires sont en déficit. Il s’en était fait l’écho auprès de la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore BERGE et il a bien fait ! Interpellé par l’Epicerie Solidaire de l’Auxerrois et la structure équivalente qui intervient sur le Sénonais (Magali), le sénateur de l’Yonne Jean-Baptiste LEMOYNE a défendu avec succès un amendement au Palais du Luxembourg afin d’obtenir des crédits supplémentaires en faveur des épiceries sociales et solidaires. Le Sénat et le gouvernement se sont mis d’accord : deux millions d’euros supplémentaires vont ainsi aider ces entités dont un quart d’entre elles étaient dans le rouge…

 

PARIS : Les épiceries sociales et solidaires ? Manifestement, le parlementaire de l’Yonne y croit dur comme fer ! Sous son impulsion, lors de la défense d’un amendement proposé au Sénat afin d’abonder les crédits de ces structures de proximité si utiles à nos concitoyens, Jean-Baptiste LEMOYNE a donc obtenu gain de cause. Un amendement qui a été adopté après avoir reçu le soutien de sénateurs issus de tous les groupes politiques ; sachant que le gouvernement y a été aussi de son avis favorable !

Conséquence : le secteur de ces commerces équitables au profit des plus désargentés d’entre nous, soumis à un marasme budgétaire pour le quart d’entre eux, a donc obtenu deux millions d’euros supplémentaires, somme versée au profit du Crédit National des Epiceries Solidaires (CNES). Un budget qui n’avait pas été abondé depuis…plusieurs années ! Presque une décennie alors que la situation des Français ne cesse de se détériorer parmi les plus précaires…

 

 

Qualifiées d’essentielles par le sénateur de l’Yonne, ces structures enregistrent de sérieuses contraintes depuis plusieurs mois, avec le contexte galopant de l’inflation, l’envolée des prix sur les produits alimentaires même de première nécessité et surtout une hausse record de la fréquentation.

D’ailleurs, l’élu bourguignon est devenu le porte-voix de deux structures, implantées à Auxerre (Epicerie Solidaire de l’Auxerrois) et à Sens (Magali) qui l’avaient alerté sur les épreuves traversées. Preuve que le message a finalement été entendu ! Un beau cadeau de Noël à glisser au pied du sapin, en quelque sorte…

 

Thierry BRET

 

 


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Permettre à sa clientèle d’accéder à toutes les solutions préconisées par ses services au moment où elle en a besoin, voilà l’alchimie qui se matérialise comme la transformation du plomb en or avec la réouverture du bureau postal du centre-ville auxerrois. Après quatre mois de travaux, l’agence principale de l’entité au logo jaune – elle a ouvert ses portes début novembre - a été inaugurée. Une infrastructure se positionnant sur la complémentarité de la présence physique et des vertus du digital…

 

AUXERRE : C’est le nouveau visage de La Poste. Il se décline de manière factuelle via une nouvelle génération de bureaux, proposant un service à la fois universel et personnalisé. Un lieu de vie où règnent l’espace, la luminosité, l’esthétique. D’emblée, les impressions sont très agréables. Rien à voir avec l’ancienne configuration du site dont on peine à se remémorer les souvenirs. Moderne, ergonomique, aérée, accessible : la vitrine représentative de l’entreprise, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Etat, surprend. Ici, promet-on, « l’ambition est d’offrir une expérience client aux meilleurs standards du marché ». Selon le principe de la stratégie omnicanale. Au vu du résultat, on ne peut que le croire !

Concrètement, de quoi s’agit-il ? Pour s’adapter aux nouveaux enjeux consuméristes et aux besoins de sa clientèle, La Poste a décidé de proposer en ces murs, ces fameux bureaux postaux toujours très fréquentés par la population, un mix entre le relationnel physique, avec la présence de conseillers, mais aussi de se doter des meilleurs outils numériques, lui permettant de répondre à la puissance du e-commerce et de la digitalisation. Un deux en un des plus efficients qui satisfait au final tous les utilisateurs de ce système.

 

Entre confort et confidentialité : un nouvel espace d’accueil valorisant

 

D’où ce terme de distributeur omnicanal. Une combinaison judicieuse propre au marketing, qui offre vente et contact avec la clientèle, en employant de façon simultanée tous les canaux disponibles, en relation les uns avec les autres à l’instar d’un lieu d’échange (le bureau de poste dans le cas présent), la téléphonie, Internet et ses dérivatifs numériques, les produits, etc. Les sociologues parlent alors de « omniconsommateurs » dans l’évolution de la consommation. Une stratégie que La Poste, via sa filiale bancaire, aura su mettre en exergue dès l’année 2018 avec l’ensemble de ses réseaux…

Dans les faits, l’application de cette stratégie se traduit par la fluidification des parcours clients, ces derniers à peine franchis les portes du bureau postal ! Equipés de smartphones, les postiers peuvent orienter le flux plus facilement ou encore traiter des opérations simples comme l’envoi de colis ou le retrait des instances. Ainsi, il est désormais possible de retirer un colis grâce à l’identité numérique La Poste sans présenter de pièce d’identité.

Au-delà de l’élégance cosy du mobilier, on notera l’effort effectué par l’entreprise envers ses usagers en termes de confidentialité. Ces évolutions, le confort et la discrétion, ont été réalisées en parfaite osmose avec la Banque postale. Preuve de ce croisement d’idées qui se veut pertinent et efficace.

 

 

 

Un projet de 774 000 euros d’investissements

 

Présents lors de ce rendez-vous inaugural, les élus auxerrois (le premier édile Crescent MARAULT, Carole CRESSON-GIRAUD, première adjointe à la Ville d’Auxerre qui en fera l’éloge lors de son discours, Vincent VALLE, adjoint à la politique du logement et de l’habitat, etc.) ont été admiratifs par le travail de rénovation effectué en ces murs. Incontestablement du bel ouvrage pour un univers commerçant !

Directrice exécutive de La Poste en Bourgogne Franche-Comté depuis le 01er juillet, Sylvie GUILLAUME a pris soin d’ouvrir solennellement la cérémonie protocolaire de cette inauguration importante, présentant la nouvelle génération de ses bureaux ouverts à la clientèle.

En préambule, celle-ci ne manqua pas de saluer l’équipe de collaborateurs (conseillers bancaires, chargés de clientèle, managers) en place au sein du bureau d’Auxerre centre-ville, piloté par son directeur de secteur, Fabien BASSARD.  

Le secteur d’Auxerre est composé de 24 agences postales communales et de 9 relais poste commerçants. Soit un maillage géographique qualifié de « puissant » par la dirigeante.

Evoquant la genèse de ce projet d’un coût de 774 000 euros d’investissement, Sylvie GUILLAUME expliqua les différentes étapes de la modernisation du site. Des travaux qui ont couru sur une courte période comprise de juillet à octobre 2023. A date, ce sont environ trois cents clients qui fréquentent au quotidien le bureau du cœur d’Auxerre, et plus de 800 clients journaliers sur la totalité du secteur auxerrois.

 

 

S’adapter entre digital et présence physique…

 

D’une surface de 450 mètres carrés, dédiés aux 19 500 clients particuliers et 500 professionnels, le bureau central d’Auxerre occupe une place prédominante dans la stratégie de La Poste.

« On est un point de commerce attaché aux services, rappela Sylvie GUILLAUME, insistant sur l’aspect présence postale. C’est notre philosophie et notre ADN d’être à l’écoute de nos clients. On doit naviguer entre digitalisation et de présence de proximité. On est là aussi pour aider les personnes qui ont besoin de chaleur humaine… ».

Grâce à ce dispositif, La Poste renforce son leadership économique dans l’ancrage territorial. « Un modèle qui se tient, selon la responsable régionale, malgré l’attrition du volume de lettres en décroissance, mais c’est un contexte auquel  nous devons faire face en nous diversifiant car nous écrivons plus de mails que de courriers ! On se renouvelle avec des modèles différents… ».

Sylvie GUILLAUME aborda également sous les yeux du président de la CDPPT 89, Gilles DEMERSSEMAN, la présence postale sur le territoire de l’Yonne.

« C’est notre troisième défi, affirma-t-elle, dans l’Yonne, on est très présent avec 181 points de contact. Nous avons rénové le bureau de Sens (centre-ville) récemment ainsi que celui des Champs-Plaisants dans la même ville avec le concept France Services. Nous allons rafraîchir le bureau de poste de Toucy. Sans omettre l’Etape numérique de Monéteau, ouverte depuis peu. Afin d’accompagner les clients qui sont en difficulté avec le digital. Nous travaillons à un maillage important qui correspond aux besoins des habitants de ce territoire en concertation avec la Commission départementale de la Présence Postale du Territoire dont je salue le président... ».

Du pain bénit pour Gilles DEMMERSEMAN et Marcel CHEVILLON, membres de la commission, qui assistaient à la cérémonie !

 

Thierry BRET

 

 


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Les nombreux aficionados icaunais de la gastronomie se souviennent certainement du talentueux cuisinier Keigo KIMURA, né à Osaka, capitale nipponne des arts culinaires comme Lyon l'est pour nous en quelque sorte. Ce jeune chef débarqua au printemps 2007 à Saint-Julien-du-Sault, pour l'ouverture du restaurant « Les Bons Enfants ». Une table créée par un ancien imprimeur parisien, François-Pierre LOBIE, passionné de cuisine et d'histoires culinaires, pouvant disserter à loisir, sur l'oreiller de la belle Aurore ou le pot-au-feu de Dodin-Bouffant !

 

DIJON (Côte d’Or) : Cet homme cultivé se souvenait avec émotion des déjeuners partagés dans les années 60, avec son grand-père notaire. La traction Citroën les emmenaient à Montbard, tandis que nos deux compères s'attablaient à l'hôtel de la gare, où le chef BELIN, doublement étoilé au Michelin, les régalaient d'escargots de Bourgogne, de truite farcie «  délices de Buffon » et autre saupiquet montbardois. Une autre époque assurément !

Dans ce nouveau restaurant, le succès fut immédiat, grâce à la cuisine de ce chef travailleur et de sa petite brigade. On se souvient de ris de veau du docteur KELLOGS croustillants et  moelleux à souhait. Michelin ne tarda pas à distinguer la jeune maison d'un « Bib » gourmand. François SIMON, alors au « Figaro », contribua lui aussi à faire connaître cette  table prometteuse, fermée depuis lors...

 

 

Une « Aspérule » à succès : deux restaurants et deux fois étoilés !


Puis, Keigo KIMURA partit à Paris où il ne se plut pas dans cet hôtel de chaîne au personnel très véhément syndicalement ! Il revint dans l'Yonne à Auxerre pour y ouvrir « L’Aspérule » qui fut étoilé Michelin en 2015. Puis tenté par la grande ville, Keigo et sa famille atterrirent à Dijon. Là, « L'Aspérule », version Côte d’Or, fut également étoilé en 2019 ! A Auxerre, demeure rue du Pont « Le Bistrot de L’Aspérule », mais Keigo n'y est plus. Dommage pour l'Yonne.

L’établissement dijonnais n’est pas très loin de la magnifique halle du marché. On en profite aussi pour se réjouir de l'installation, sous ce bel antre gourmand, de la maison « Colombo ». La convivialité n'y est pas feinte, entre une lapée d'un mercurey blanc de belle tenue et une bouchée d'un délicieux pâté-croûte au lapin. Ne changez rien les amis !

 

 

Inquiétude persistante avec l’envolée des prix des vins de Côte d’Or



Mais, il est l'heure de se diriger vers la commerçante rue Jean-Jacques Rousseau. C'est un réel plaisir de pousser la porte de cette bonne table, et d'y retrouver le chef Keigo ! Un sommelier volubile nous présente la carte des vins et s'inquiète fort légitimement - à l'instar de François REBSAMEN, maire de Dijon, rencontré le matin -  de la hausse vertigineuse des prix des vins de Côte d’Or : + 300 % parfois ! Oui, vous avez bien lu ! Votre serviteur pense qu'en la matière, tout cela finira mal, et qu'il serait grand temps, comme l'admoneste fort légitimement Dominique BRUILLOT (responsable de la revue « Bourgogne Magazine ») de rendre les vins de notre région à la Bourgogne !

 

 

Un excellent champignon aux effluves odorants de trompettes…

 

L'impeccable kir est accompagné d'une délicieuse version, aplatie de la gougère. C'est fort bon. Un rully premier cru de l'exceptionnel domaine « Dureuil-Janthial » agrémente le début de ce bon déjeuner aux multiples petites assiettes ! Cela commence bien. La compotée de topinambours est assaisonnée d'une légère compotée d'olives noires. C’est délicieux. 

Tout comme le pain, d'ailleurs ! Un plat exquis retint mon attention : ce champignon farci d'une fine chair de volaille aux odorantes trompettes. Au fond de l'assiette, une fine sauce aux effluves de beurre persillé complète ce plat agréable. C'est un peu pour goûter pareille recette que l'on se rend dans ce type de restaurant, songeai-je alors en sauçant mon assiette avec application ! 

 

 

 

Un étoilé qui sait régaler la Bourgogne


J'ai moins aimé la Saint-Jacques cuite pochée dans un bouillon de « dashi » (bonite séchée). Evidemment, c'est bon. Mais, j'ai un faible pour la version poêlée. Cela lui donne un goût incomparable de noisette ! Le filet de bœuf arrive ensuite sur la table. Il est impeccablement cuit. Les légumes sont dressés dans de jolies assiettes, le tout est à l'unisson. Un seul fromage, mais de qualité « top » : le comté de 18 mois d’affinage. C'est quand même quelque chose ! Puis, vient le temps des desserts, dont un délicieux de saison, avec la poire. Un beau étoilé et un menu dégustation à prix modique (95 euros). Merci au chef Keigo de continuer à régaler la Bourgogne, votre deuxième patrie !

 

 

En savoir plus :


Les - : à quand le retour des nappes sur la table ? Jamais, je le crains !.....

Les + : une équipe de salle dynamique et souriante.

 

 

Contact :

L'Aspérule

43 rue Jean-Jacques Rousseau

21000 DIJON

Tel : 03.80.19.12.84.

Ouverture tous les jours sauf dimanche et lundi

La formule déjeuner est proposée à partir de 40 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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