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La référence au « Chapelier fou » est bien accrochée à une cimaise. On distingue assurément le « Lapin » sur l’un des visuels travaillés en numérique par l’artiste. Quant au « Chat », il offre sa vision colorée et endormie, parmi cet univers où règne pour l’essentiel le noir et blanc. « Alice & ses Merveilles » fruit de l’imaginaire débordant de la photographe franco-serbe, Silvana VUCIC se découvre à Auxerre jusqu’au 09 avril. Un conte iconographique où l’homme et sa masculinité sont rois…

 

AUXERRE : Virage à 360 degrés pour la toujours très surprenante et inattendue photographe de l’Yonne aux origines serbes ! Elle qui d’ordinaire nous livre le fruit de ses travaux artistiques, un tantinet provocateur où la sensualité et l’érotisme au féminin transpirent à fleur de peau sur la moindre petite surface de l’une de ses prises de vue en exposition, effectue avec cette nouvelle facette de son talent une sacrée pirouette pour retomber sur ses pieds. Proposant une relecture très personnelle et suggestive du célèbre conte enfantin qui fut rédigé par Lewis CARROLL en novembre 1865.

« Alice & ses Merveilles » : tel est l’intitulé de ce nouveau rendez-vous que l’artiste présente jusqu’au 09 avril à la galerie auxerroise, « Mouv’Art », l’un de ses lieux emblématiques qu’elle affectionne tant.

En quatre-vingt-dix visuels, associant une quarantaine de modèles – de purs amateurs de la pose photographique qui se sont prêtés au jeu ou pas selon les desideratas de l’observatrice -, la brune Silvana nous entraîne dans son monde où…la virilité et la sensibilité masculines sont reines !

 

 

Mais où sont passées les représentations de la femme ?

 

Un saisissant contraste avec les précédentes manifestations (« 300 Confidences » en 2022) où la source nourricière de l’artiste inspirée se résumait alors à la femme placée sur un piédestal dans toute sa splendeur !  

Pris dans les mailles du filet de cette créativité exacerbée qui n’en finit jamais de repousser davantage les limites de l’expression et de la transfiguration : les hommes ! Ses « Merveilles », en somme pour celle qui ose incarner le temps d’une expo le rôle complexe et torturé de cette Alice imaginée par un Lewis CARROLL très ambigu et rattrapé par la morale victorienne à l’époque – et pourquoi pas un jour Silvana actrice de ses propres personnages lors de futurs projets cinématographiques ! – et nous livrer ainsi via le regard iconographique de son objectif sa véritable perception et le fonds de sa pensée.

Hormis le portrait faisant office d’affiche de cette manifestation – il fait deviner par le jeu du mystère et de la suggestion la seule et unique présence féminine dans l’espace culturel auxerrois -, il n’y a pas de trace de femme alentour dans cette exhaustive série de clichés à admirer sans modération !  

Il resterait bien, tout de même, pour se mettre quelque chose sous la dent, la robe de mariée qui siège en bonne et due place au centre de la pièce principale de la galerie. Une robe de confection très ancienne qui possède elle aussi son histoire…

 

Une simple déclaration amoureuse aux hommes de sa vie…

 

Quel aura été le fil conducteur de Silvana VUCIC pour construire ce travail à la qualité esthétique irréprochable ? Se sera-t-elle penchée sur les travaux photographiques et méconnus de son illustre inspirateur, ce Lewis CARROLL qui ne se contentait pas d’écrire des histoires en version « abracadabra » en mettant en scène un lapin, un chapelier, une pendule ou des jeux de cartes s’animant tout seul, pour le seul plaisir d’une fillette ?

Ou bien, en elle-même, cette jeune femme à l’esprit si mutin et à l’espièglerie bien affirmée a-t-elle voulu jouer sur les mots (les fameuses « merveilles » d’Alice) pour nous livrer ses états d’âme les plus profonds en une vraie introspection artistique où la masculinité deviendrait le symbole de ses préférences ?              

Bref, on ne sort pas indemne de cette exposition à la gamme chromatique réduite presque à sa plus simple expression si on l’a considère par un autre bout de la lorgnette, celui de la psychologie ! D’ailleurs, l’artiste l’a si bien précisé dans un récent post sur la toile, en forme d’hommage : « Merci à tous ces merveilleux hommes, à votre belle énergie qui m’a permis de retrouver ma confiance et améliorer mon amour pour vous, le peaufiner, l’ajuster : je vous aime ! ».

Ainsi, c’était donc cela. Une déclaration d’amour de l’artiste aux hommes de son existence ! Et avec des photographies à la surprenante tonalité – certaines pourraient illustrer quelques reportages de « Géo » ou de « Chasseurs d’Images », de surcroît ! Cela vaut bien toutes les Saint-Valentin du monde, non ?!

 

 

En savoir plus :

Exposition « Alice & ses Merveilles » de Silvana VUCIC

A la galerie MOUV’ART à Auxerre

Jusqu’au 09 avril 2023

De 14h30 à 18 heures

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 

 


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L’épure de la ligne. La flamboyance du modèle. Le côté chic de l’habitacle. Les quelques gouttes de pluie auréolant la rutilante carrosserie de ce nouveau joyau de l’électrique haut de gamme du constructeur allemand, dévoilé en avant-première il y a quelques jours à Chablis, n’ont en rien affecté la cote de sympathie immédiate du public icaunais pour ce nouveau véhicule, porte-étendard du groupe JEANNIN Automobiles…

 

CHABLIS : Des abeilles qui virevoltent autour d’un pot de miel ! Voilà comment on pourrait qualifier l’assistance d’un soir, réunie là pour vivre un franc moment de convivialité, assorti du jubilatoire instant « t » de la découverte.

On pose dès que possible son généreux verre de bière où l’on peut – les subtiles créations goûteuses au palais issues de la brasserie MADDAM qui accueille l’évènement ! – et l’on se précipite à l’extérieur pour ne pas manquer le compte à rebours, annonciateur de la vision du nouvel objet de tant de convoitise d’un soir : l’Audi Q8, dévoilée avec cérémonial dans sa configuration électrique, en mode « Sportback ».

Recouvert d’une housse de protection noire, cachant la moindre indication informative se rapportant au modèle exposé, le nouveau SUV haut de gamme, disponible à la commande depuis novembre dernier en France, trône en majesté devant l’accès menant à la boutique florissante des deux cousins brasseurs de Chablis que sont Alexis et Vianney MADELIN.   

 

Renouer avec le plaisir de lancements automobiles…

 

Autour de l’automobile, encore masquée de ce voile obscur dont on ne distingue que les courbes avantageuses, se pressent les aficionados de l’enseigne vedette distribuée par le groupe JEANNIN. Un groupe aux multiples facettes, à vrai dire, puisque commercialisant dans sa trentaine de concessions, réparties sur trois départements (Aube, Seine-et-Marne et Yonne) une dizaine de marques dont Volkswagen, Nissan ou Seat !

Dissimulé un peu à l’écart du public dans la pénombre – il n’a jamais apprécié se révéler en pleine lumière – le toujours très discret Yves JEANNIN, à la tête de cette armada commerciale de premier plan, a l’œil qui pétille de malice et de joie intérieure. Quelques mots suffisent pour mieux comprendre : renouer avec la pratique des lancements officiels de véhicules, sortis tout droit de ses concessions, lui procure une intense satisfaction. Surtout après les deux longues années de privation et de disette, imputables à la COVID…

D’ailleurs, le choix d’externaliser cette présentation à Chablis, dans les locaux de la brasserie « MADDAM » - une belle pépite entrepreneuriale par ailleurs – n’est pas le fait du hasard. Joindre l’utile à l’agréable, le convivial à l’informatif, le plaisir de se sentir vivant dans ce monde éculé et de toucher du doigt le Graal de l’automobile électrique – ce fameux Q 8 en mode e-tron – actuel ne pouvaient que faire converger le public, prospects et clients vers la destination finale.

 

 

Quand le voile se retire devant l’assistance…

 

Commercialisé depuis peu dans les concessions hexagonales, que dire de ce nouveau produit made in Germany ? La marque aux anneaux le propose en deux types de carrosserie, la version SUV plus traditionnelle pour les habitués du genre mais également en version coupé que les puristes du constructeur allemand connaissent bien sous le vocable dynamique et rafraîchissant  de « Sportback ». C’est cette seconde variante qui aura nourri assez longtemps le flux d’applaudissements de ce public curieux des performances et opportunités technologiques offertes par la « Belle » mécanique fonctionnant en électrique.

Naturellement, comme il est de coutume chez AUDI plusieurs motorisations et batteries sont disponibles pour ce produit, objet de moult prises de vues malgré la légère pluie perlant sur le capot. Notons dans un coin de notre mémoire, une version sportive aux folles capacités de puissance (503 chevaux) : on en frémit d’avance rien qu’à l’idée de s’installer derrière le volant !

Disponible avec deux batteries différentes, ce SUV newlook, déclinable sur l’un des modèles de pointe de la marque, offre une autonomie maximale allant de 491 à 505 km selon la carrosserie. Voire davantage avec la version « Sportback » tutoyant les 600 kilomètres. La vitesse de pointe, quant à elle, provoque une petite poussée d’adrénaline, avec ses 210 km/h !

Côté tarif, l’entrée de gamme se situe en dessous de 87 000 euros avec la version Q8 e-tron 50. Mais, les prix – selon les options, il y a des choses exceptionnelles et originales que nous vous présenterons en détail lors d’une prise en main de ce véhicule – peuvent être plus « gourmands » ! Parce que ce véhicule de nouvelle génération le vaut bien, en vérité !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Qu’on les appelle paysans, agriculteurs ou agri managers (version ENA), nos amis du monde rural, quasiment pas ou peu représentés au Parlement, permettent toujours à la France de manger et de vivre ! Ils ont payé le plus lourd tribut durant la guerre de 14-18. On leur a demandé de nous nourrir dès la fin du conflit : pari tenu, malgré les millions de morts. Les épouses et les enfants ont pallié le manque de main-d’œuvre. On l’aurait donc déjà oublié ?

 

TRIBUNE : En 1940, ils accueillent souvent les petits Parisiens en malnutrition. En 1945, on leur demande de nous donner à manger : bravo, mission brillamment remplie ! Aujourd’hui, la nouvelle donne est simple : « Monsieur le paysan, il faut produire sans polluer ».

Dès le départ, le monde agricole a mis en garde les pouvoirs publics : qui va payer la note, face aux surcoûts induits par ce nouveau mode de culture ?  A ce jour, aucune réponse n’est parvenue et nos gouvernants pensent encore que le marché peut se réguler tout seul, libéralisme oblige. Et, que les consommateurs iront de plus en plus vers la qualité nutritionnelle offerte par le bio ! Mauvais calculs !

Les agriculteurs subissent aujourd’hui les contraintes de Bruxelles en matière de culture et se plient volontiers à des normes, parfois sans fondement technique, mais qui doivent, en théorie, préserver la nature. Notons au passage que de nombreux pays, l’Espagne en tête, ne respectent pas les directives européennes. Cela ne nous empêche pas d’importer des produits hors normes…

Pour la « norme bio », nous imposons des règles supplémentaires, des contraintes sanitaires que les autres pays ne pratiquent pas ! Le résultat est simple : des surcoûts qui nous rendent peu compétitifs et permettent, notamment à l’Espagne, d’exporter en France des fruits et des légumes labellisés « bio ». Parmi les autres contraintes, citons pêle-mêle, avant de cultiver du bio, il faut laisser la terre au repos deux ou trois ans ; s’assurer du droit à exploiter la terre ; contracter des assurances contre des risques spécifiques à ce type d’activité (aléas climatiques, incendie, tempêtes, dégâts sur les serres…) mais attention aux coûts !

En outre, de nombreuses règles doivent être respectées pour produire les fruits et légumes. L’agriculture biologique est encadrée à l’échelle européenne. La législation évolue fréquemment, il est donc nécessaire de s’informer régulièrement. Ainsi, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) diffuse toutes les informations nécessaires au sujet de la réglementation.

 

Mais pourquoi le bio coûte-t-il si cher aux consommateurs ?

 

Il s’agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et présente des rendements plus faibles. Le coût des intrants (engrais spécifiques, pesticides compatibles avec la culture bio…) est élevé. La labellisation bio est payante. Le contrôle annuel réalisé par « Ecocert », principal organisme certificateur en bio pour obtenir le label « AB » coûte en moyenne 0,5 % du prix d'un produit fini ; ce qui peut représenter une charge trop élevée pour bon nombre de producteurs. Les intrants représentent 15 à 30 % des charges. Ce sont surtout les achats de semences et plants qui sont élevés en LPC bio, de 1 500 à 2 900€/ha selon les cultures. Il y a peu de marges de manœuvre pour réduire ces coûts. Le coût élevé des semences et des plants implique un besoin en trésorerie important pour les systèmes légumiers. Ce besoin doit être anticipé dans les plans prévisionnels de trésorerie. Quant au coût du parc matériel (tracteurs, carburants, outillages, entretien,…), il dépend de la nature des cultures : compter entre 1 500 et 3 000 euros l’hectare. Des coûts en constante augmentation.

Certains analystes affirment que, en plus d'être coûteux pour le producteur, le bio ne fournira jamais les rendements nécessaires pour nourrir une population mondiale grandissante. Seuls, les apports d'engrais de synthèse et de pesticides, ainsi que l'utilisation de semences « OGM », le pourraient. En France, plus du tiers des produits « bio » sont donc importés.

 

 

Qui s’installe pour produire du bio en France ?

 

De nombreux agriculteurs ont renoncé à la culture bio. Après toutes les études techniques qu’ils ont réalisées, ils savent parfaitement de quoi ils parlent. La conclusion fut sans appel : trop coûteux pour offrir des prix acceptables au plus grand nombre de consommateurs. La période inflationniste que nous connaissons leur donne mille fois raison.

La majorité des nouveaux installés se lance dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Il s’agit de cadres ou de cadres supérieurs qui aspirent à une vie meilleure à la campagne. Ils n’ont aucune expérience et ne voient la campagne que par le prisme du tourisme et des vacances. Ils chassent les subventions et engouffrent souvent leurs économies.

C’est sans doute louable mais ils oublient que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les seuls qui tirent encore un peu leur épingle du jeu sont les vignerons. Le vin bio se fait peu à peu une place dans le monde viticole. On ne s’improvise pas viticulteur : pour la plupart, il s’agit du même métier qui s’adapte à de nouvelles techniques de fabrication. Ils ont le plus souvent, une histoire et des racines familiales dans le domaine du vin. Pour les autres, les diplômes pour cultiver du bio ne sont pas obligatoires, même s’il existe des formations.

 

 

Ne jamais oublier tous ce que font les agriculteurs pour nourrir l’humanité !

 

Les agriculteurs ont toujours su s’adapter, improviser et l’emporter. C’est l’apanage des grands professionnels. Les conditions économiques d’aujourd’hui ne laissent pas de temps aux « non-professionnels » pour qu’ils s’adaptent aux nouvelles donnes !

Nous verrons dans la deuxième partie de cette tribune pourquoi le bio va si mal. La bonne nouvelle dans tout ça : la visite de notre ministre de la Justice, Eric DUPONT-MORETTI au récent salon de l’Agriculture. Il a pris la défense des coqs de basse-cour, affirmant haut et fort qu’ils ont le droit de chanter, même si certains veulent instruire des procès pour leur interdire le « cocorico » national. Pour certains, il aurait confondu la claque amicale sur le « cul des vaches » au salon avec le « bras d’honneur » à l’Assemblée Nationale !

Lorsque les chrétiens disent leur bénédicité, j’ose espérer qu’ils associent les paysans dans leur prière : « bénissez ce repas et tous ceux qui l’ont préparé », il faudra ajouter « et toutes celles et ceux qui cultivent la terre ! ».

Mesdames, Messieurs les paysans, chapeau bas pour tout, pour tout ce que vous avez fait pour nous, pour tout ce que vous faites, et en toute confiance, pour tout ce que vous ferez à l’avenir…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Thizy, 150 habitants. Cela se mérite. Un petit village, situé au nord-nord-est d'Avallon. Il est accessible en venant de la partie septentrionale de notre territoire via l'une des plus jolies routes icaunaises qui traverse Chablis, Noyers, Massangis, L’Isle-sur-Serein, tandis que le nonchalant Serein musarde un peu plus bas. C'est là que l'on retrouve avec un plaisir sincère la cheffe Cécile RIOTTE, que l'on connut antan dans son « Vaudésir » avallonnais où elle officia une dizaine d'années.

 

THIZY: Que les afficionados se rassurent ! Sa « Mini » au look caractéristique demeure toujours stationnée non loin, ayant juste changé l'adresse. Bienvenue aux « Hirondelles », avec une vue à couper le souffle ! Cécile est une enfant de ce pays qu'elle aime tant. Une enfance auprès de parents aimants, et un paternel, coureur cycliste professionnel, Raymond, qui porta la jaune chasuble durant une journée durant le Tour de France 1967, remporté par Roger PINGEON. Ces parents choisirent pour elle l'école hôtelière de Poligny, une référence : « Tu auras toujours du travail, admonesta papa.

Direction le Jura, donc. Au début, cela lui fit un peu drôle, mais elle s'accrocha. Elle y prit goût et aima. Notre cheffe fit partie de l'écurie du grand Joël ROBUCHON. Elle exerça sur la Côte d'Azur, auprès d'un grand cuisinier qui fut un peu son mentor, Christophe CUSSAC. Il obtint deux étoiles au Michelin à la fin du siècle dernier à l'abbaye « Saint-Michel » tonnerroise. On s'y régalait de gelée de saumon en civet aux crevettes ou de pot au feu de foie gras paysanne, sur des tables évidemment nappées à l'époque ! Cécile se plut sur la Côte d'Azur. Avec son climat, des produits nobles dans les assiettes : ce fut une chouette période de sa vie.

 

 

Un œil sur le panorama, un œil sur les plats dans l’assiette !

 


Puis, ce sera le retour au bercail, si l'on peut dire. A Avallon, la « bosseuse » Cécile se fit un nom. L'aventure dura une décennie avec une philosophie très « locavore » et une véritable cuisine du marché. On pouvait l'y croiser chaque jeudi, humant le bel étal de « LAURIN Primeurs », avant une pause-café méritée avec ses fidèles « copines » au « BHV ». Régulièrement, ses parents venaient soigner les jolies fleurs de la devanture et du jardin. Julius, le chien au blanc pelage étincelant observait cela de loin avec nonchalance ! Pour l'anecdote, mais tout de même !, votre serviteur lui consacra un article en 2016 dans la belle revue d'art de vivre «  Bourgogne Magazine » qui contribua à lui envoyer une équipe de TF1, excusez du peu !

La façade est lumineuse. La déco intérieure est joliment personnalisée, dans laquelle Joséphine BAKER côtoie MISTINGUETT, en louchant sur une affiche du vignoble bourguignon, entre une botte en céramique turquoise et l'autre en vieux rose. Bienvenue chez Cécile ! Ici, l'on se sent un peu chez elle ! Et comme au « Vaudésir », les tomettes au sol sont top !

Un œil destiné à l'impressionnant panorama. Toute proche, la Côte d'Or. Un peu plus loin, le Morvan et Autun. Un œil, aussi, sur l'ardoise menu du jour (24 euros). En plat, j'opinerai volontiers pour la ballotine de volaille farcie aux langoustines, sauce « homardine ». Sauf qu'en vitrine, il y avait une belle pièce de charolais maturée, grâce au travail de l’éleveur M. GUYARD à Quarré-les-Tombes, qui nous fit franchement de l'œil !

 

 

 

Une viande maturée à la texture intéressante mais au goût particulier…

 


Mais avant, dégustons une entrée chaude et originale : un risotto de céleri (légume délicat, trop souvent réduit à son unique et délicieuse version en rémoulade, une expression culinaire commune aux deux siècles). Franchement, c'est inattendu et fort bon. En outre, quelques délicates pointes d'asperge eurent l'ingénieuse idée de s'immiscer dans cette belle assiette (la vaisselle, c'est aussi son truc à la cheffe Cécile !). Autour de nous, des convives, habitués des lieux, se régalent assurément.

Puis toute simple et poêlée au beurre, « Miss » pièce de bœuf arrive, accompagnée d'épinards du jardin et d'impeccables petites pommes de terre rissolées. Je trouve que le goût atypique de la viande maturée - la mode du moment, ça passera ! - est intéressant, mais particulier. On la déguste avec plaisir mais il n’est pas impossible de songer que l'on s'en lassera peut-être  plus vite que la viande dite « rassis » d'un artisan boucher classique !

 

 

 

 

 

Une chance pour Thizy de posséder cette vitrine gourmande…

 

Quelques lichettes colorées de tomme locale – le plus souvent fabriquée par des fromagers bataves ayant migré dans la Nièvre ! - pour sieur Philippe BULANT (directeur de l'entrepôt « METRO » local et père de cuisinier, son fils gère le restaurant « La Truffolie » à Saint-Alban-d'Ay en Ardèche, du côté d'Annonay) et en dessert, nous est servie une superbe « pavlova » aux fruits rouges, un succulent dessert des plus harmonieux, hum !, avec de délicieuses petites cerises confites !

Julius nous regarde alors  paisiblement. Serait-ce l'heure de sa promenade ? Celle de notre retour, en tous cas ! Bravo à la cheffe Cécile pour ce nouveau chapitre professionnel ! Tandis que 62 % des communes françaises n'ont plus de commerces - c'est triste - la population de Thizy  - mais pas que ! - est bien chanceuse de posséder celui-là !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : l'Américano manquait un brin d'amertume. Plus « Icano ».... qu'Américano ! !

Les + : très bonne cuisine personnelle et bel environnement. Sans oublier beaucoup de gentillesse.

 

 

Contact :

 

Le VAUDESIR Aux Hirondelles

1, rue Pierre Burlot

89240 THIZY

Tel : 03.86.34.14.60.

Ouverture tous les midis (sauf jeudi)

Egalement vendredi et samedi soir.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Question éloquence, il se situerait plutôt dans le registre supérieur sur ce genre d’exercice, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ! Une intervention à la tribune, maîtrisée au niveau timing, n’excédant pas la vingtaine de minutes de propos informatifs au contenu pourtant essentiel (Fonds vert, ZAN, consigne, sécheresse…) – il laissera même ses notes de côté, feignant improviser un discours au préalable mûrement préparé – avant de répondre aux questions de ces « chers amis » ! Les élus de l’AMF 89 venus en nombre qui ne se sont pas privés de l’interroger…

 

SENS : Faire le job, au plus près du terrain. Aujourd’hui dans le Sénonais. Demain, quelque part, ailleurs. Car le temps presse et qu’il est nécessaire de prêcher la bonne parole au plus grand nombre afin d’informer et surtout de convaincre. L’objet du jour est vital : évoquer le « Plan Eau », décrété depuis vingt-quatre heures par le chef de l’Etat, Emmanuel MACRON. Tel était le motif par ailleurs de son récent déplacement dans les Hautes-Alpes.

Un plan placé sous le signe de la sobriété, terme à la mode, à l’identique de celui qui concerne désormais les énergies. Il y a urgence à l’appliquer car le péril inéluctable de la pénurie aquatique guette les populations. Il est imputable au réchauffement climatique inexorable, au recul des pluies qui ne remplissent plus les nappes phréatiques, et dont les alarmistes rapports du GIEC annoncent le pire d’année en année sans que les méthodes efficaces pour l’enrayer s’appliquent…

La Bourgogne Franche-Comté est donc devenue en quelques jours l’espace d’accueil et le terrain de jeu des représentants de la gouvernance en grand besoin de communication.

 

 

Une Bourgogne devenue le théâtre de l’expression gouvernementale en peu de temps !

 

Au cours de la même journée, et à une centaine de kilomètres de distance près, la Première ministre Elisabeth BORNE effectuait sa première grande visite territoriale après le tourmenté épisode du « 49.3 » à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites en province, avec une immersion du côté de Nevers et de La Charité.

Dans le département limitrophe, celui de l’Yonne, au même moment, c’est un Christophe BECHU, souriant et à l’aise au niveau de l’oralité, qui déroula ses idées sans prompteur ni feuille de route devant un parterre d’élus locaux, membres de l’antenne icaunaise de l’Association des Maires de France.

Signe d’intérêt : on n’entend pas une mouche voler parmi l’assistance, accueillie sous les ors du magnifique salon d’honneur de l’hôtel de ville de l’ancienne capitale des Sénons.

Assis dans son fauteuil, à l’écoute attentive des propos du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, le président de la vénérable structure associative, Mahfoud AOMAR, ne peut que jubiler intérieurement. Il a toujours eu le sens de l’à-propos et le nez fin, dans le choix de ses invités. On se souvient de l’une de ces séances plénières du côté de Nitry où le président de la CC de l’Aillantais avait convié en « vedette américaine » l’excellent Gérard LARCHER, truculent orateur comme chacun le sait et président du Sénat.

 

 

Décidément, Mahfoud AOMAR nous gâte ! Là, pour cet exercice 2023 de l’assemblée générale de cette AMF en mode plénière, c’est un ministre qui se retrouve au pupitre face à ses adhérents et non des moindres par la fonction ; même si ce dernier avoue occuper le poste que depuis le mois de juillet 2022 : Christophe BECHU. Un 04 juillet pour la prise de la fonction gouvernementale, tiens, tiens, le symbole de l’indépendance américaine !

Pour couronner le tout, Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture, se rendra à son tour dans la Nièvre dès ce lundi 03 avril pour y rencontrer des exploitants agricoles et prendre le pouls sur le terrain de la France agricole qui souffre. Une Nièvre, souvent qualifiée à tort de département « sinistré », au centre de toutes les attentions gouvernementales actuelles, ce qui ramènerait presque à la surface nos lointains souvenirs au bon vieux temps du binôme exécutif François MTTERRAND/Pierre BEREGOVOY profitable à l’essor de ce territoire !

 

 

      

Le « Fonds vert » : l’aide aux initiatives visant la performance environnementale des collectivités…

 

Mais, revenons à notre locuteur du jour, Christophe BECHU. Tester, juste après la conférence de presse hexagonale – elle a eu lieu aux alentours de 08h30 à Paris ce vendredi – le message présidentiel propre au nouveau plan de sobriété correspondait à l’objectif liminaire de ce déplacement en province. Rassurer les élus de proximité de manière plus générale, aussi !

L’ancien Républicain, devenu l’un des maillons forts du parti « Horizons », s’est voulu pédagogue dans son approche. Expliquant le bien-fondé de cette juxtaposition légitime entre transition écologique et cohésion des territoires, par exemple.       

Le sourire aux lèvres, le verbe facile, Christophe BECHU passera en revue les points capitaux de la politique gouvernementale appliquée dans le cadre de l’amélioration environnementale. Un schéma proactif où il est indispensable d’enclencher la vitesse supérieure, en le faisant en étroite symbiose avec les forces vives du pays, en l’occurrence au vu de la cible du jour, ces élus de proximité que sont les maires.

Parmi les illustrations factuelles qui sont déclinables depuis un certain temps sur le territoire, Christophe BECHU s’attardera sur le « Fonds vert », dispositif inédit visant à booster la transition écologique dans les territoires. Deux milliards d’euros y sont consacrés sur la seule ligne budgétaire 2023 – près de 9 millions d’euros affectés pour le territoire de l’Yonne – servant à financer les performances environnementales des collectivités à l’aide d’initiatives judicieuses. Récemment, le préfet de Région Franck ROBINE s’en était entretenu avec la presse en insistant sur la pertinence de ce nouvel outil dans le bureau du préfet de l’Yonne, Pascal JAN.

Autres sujets abordés durant l’exposé didactique du ministre : le retour de la consigne. Le gouvernement envisage de ressusciter ce vieux principe applicable dans les années 60 et 70 de la collecte de bouteilles moyennant un remboursement modique auprès des consommateurs  – il s’agirait des récipients en plastique uniquement – lui permettant de juguler le trop plein de ces contenants qui circulent dans la nature. Ce système de consigne pourrait voir le jour dans l’Hexagone dès le mois de juin.  

 

 

« On y va « mollo » sur le « ZAN » » dixit le ministre !

 

Quant au « ZAN » (Zéro Artificialisation Nette) – un léger mouvement réprobateur se fit entendre parmi l’assistance pourtant très courtoise de l’AMF 89 -, le ministre de la Transition écologique fut, on ne peut plus clair sur ce point, rassurant au passage les élus des zones rurales : « plusieurs aménagements à ce dispositif, se référant à des propositions du Sénat, vont permettre de réécrire les décrets d’application en les atténuants… ». Une réécriture des textes qui ne le fera pas dévier toutefois de la ligne initiale de cette démarche environnementale, issue de la Convention citoyenne sur le Climat en 2020.

« En cinquante ans, poursuivait Christophe BECHU, on a plus artificialisé dans ce pays qu’en cinq cents ans ! ».

Rappelons que le « ZAN » - très décrié par les élus des secteurs champêtres – s’est fixé pour objectif à horizon 2050 de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030 par rapport à la consommation mesurée entre 2011 et 2020.

Une fois l’exposé terminé, et peu avare sur le temps de présence à consacrer au pupitre, le représentant du gouvernement prit quelques questions spontanées De ce public de premier choix, montrant que là aussi la maîtrise de ses dossiers faisait partie de ses compétences.

Mais, nul n’en aurait douté au vu du profil intellectuel offert par cet ancien diplômé de Sciences Po Paris, titulaire d’un DESS de droit des interventions sanitaires et sociales des collectivités locales !

 

Thierry BRET

 


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